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Présidentielle 2017 : Marine Le Pen sort chiffrage de coin de table

Présidentielle 2017 : Marine Le Pen sort chiffrage de coin de table

 

Beaucoup attendaient avec impatience le chiffrage financier du programme de Marine Le Pen. Un chiffrage tout à fait approximatif qui relève d’un calcul de coin de table fait  dans un bistrot. Pour schématiser la candidate du Front National propose le retour de la retraite à 60 ans, la diminution des impôts, une augmentation des salaires de 200 €, l’augmentation des retraites, des effectifs publics supplémentaires, l’abandon de l’euro et nombre d’autres promesses généralement non quantifiées. Le tout aboutissant on ne sait par quel miracle à une dépense supplémentaire de 40 milliards quand il faudrait en compter au moins 100 mais compensées par des économies dont on ne sait pas comment elle serait réalisées d’un montant encore plus hypothétique de 60 milliards. Et comme Benoît Hamon pour son revenu universel,  on sollicitera l’avis du peuple avec des référendums. Une manière de couvrir d’un voile pudique supposé démocratique l’incohérence économique totale. De toute évidence le front onds national est fâché depuis longtemps avec l’économie et avec les chiffres. La vérité c’est que ce pseudo programme conduirait à la catastrophe financière d’abord tout simplement par ce qu’une monnaie nationale entraînerait immédiatement un différentiel de change avec les principales monnaies notamment l’euro. Soit une perte de l’ordre 20 % qui ce répercuterait sur le pouvoir d’achat, sans parler de l’augmentation considérable de l’endettement car la France devrait alors emprunter à des taux exorbitants à la fois pour rembourser sa dette et pour financer fonctionnement et investissement. Un programme plus près de celui du syndicat gauchiste « sud » (solidaires) que de celui d’un parti de gouvernement avec en plus l’enflure sémantique pour combler le vide sidéral des moyens nécessaires pour atteindre les objectifs. La présidente du FN s’en tient à des slogans une France « libre », « sûre », « prospère », « juste », « fière », « puissante » et « durable ». Face à la question centrale des mutations structurelles en cours le FN propose  une structure : « un secrétariat d’État dédié aux mutations économiques ». De quoi sourire si la question n’était pas aussi dramatique.

 

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Sarkozy sort de son chapeau un référendum sur l’immigration et la sécurité

Parce  que l’intéressé est en  forte difficulté dans les sondages par rapport à Juppé sans parler des affaires qui hypothèquent son avenir politique. Du coup il ne faut guère s’étonner si Sarkozy sort de son chapeau un  référendum sur l’immigration et la sécurité. Il faut même sans doute s’attendre à ce que Sarkozy propose tout et n’importe quoi pour tenter de remonter la pente glissante sur laquelle il se trouve. Curieux cette soif soudain de référendum pendant une campagne électorale. En effet la campagne terminée les présidents en général  se garde bien de gérer la démocratie à coups de référendum du fait du danger qu’ils  représentent En outre réduire la démocratie à un oui ou à un non n’est pas nécessairement un progrès significatif. De toute manière la proposition de Sarkozy serait anti constitutionnel. Il conviendrait alors de changer la constitution, ce qui n’est pas à l’ordre du jour et sans doute pas la priorité du moment même s’il faut bien les graves insuffisances de notre démocratie. Nicolas Sarkozy a donc annoncé vendredi soir qu’il soumettrait à référendum, s’il est élu président en 2017, ses propositions contestées de suspendre le regroupement familial et de placer en rétention administrative des personnes fichées « S » représentant une menace potentielle. Invité du journal de 20 heures de France 2, l’ancien président a choisi l’opposition frontale avec Alain Juppé, favori de la primaire d’investiture à droite, en mettant en avant deux mesures de son programme, que le maire de Bordeaux rejette, sous le sceau gaulliste de la « souveraineté populaire ». Alain Juppé avait estimé en août dernier dans un entretien au Figaro que la suspension du regroupement familial n’était pas « une attitude humaine ». Quant aux « fichés S », s’il juge fondé leur placement en rétention dans l’hypothèse d’une menace, il exige une intervention de l’autorité judiciaire en amont. Nicolas Sarkozy souhaite un contrôle a posteriori du juge. L’automaticité du regroupement familial, instaurée en 1974 en France, est « un débat sensible, fort, grave, important : je pense qu’il doit être tranché par les Français », a dit Nicolas Sarkozy sur France 2. « Je poserai donc par référendum cette question le jour du deuxième tour des législatives, le 18 juin 2017 : Est-ce que les Français sont d’accord pour que nous supprimions, nous suspendions le droit automatique au regroupement familial tant que l’Europe ne s’est pas dotée de frontières dignes de ce nom et d’une politique européenne migratoire? » Deuxième question, posée le même jour : « Etes-vous d’accord, à l’image de ce que font nos amis britanniques, pour que le ministre de la Sécurité puisse décider de la mise en internement administratif des fichés S les plus dangereux? » « Je vais rendre la parole à la souveraineté populaire », a lancé l’ancien président. « Donner la parole au peuple, sur des sujets aussi importants, c’est faire le choix de la démocratie », a-t-il souligné. Nicolas Sarkozy a par ailleurs implicitement accusé vendredi soir Alain Juppé de « compromission » et de « confusion déloyale » pour avoir invité les électeurs de gauche à participer à la primaire d’investiture présidentielle de la droite et du centre. L’enjeu de la participation au scrutin des 20 et 27 novembre, pour lequel le maire de Bordeaux part favori, attise l’antagonisme entre les deux hommes, au point qu’Alain Juppé a déclaré jeudi soir sur France 2 que l’ancien président était pris de « panique » face à des sondages défavorables.

(Avec Reuters)

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

Croissance Japon : L’industrie sort du trou

C’est pas le Pérou en mai mais c’est mieux qu’avant notamment en avril. L’indice qui mesure l’évolution de l’industrie passe la barre des 50 qui mesure la limite entre progression et contraction. L’industrie japonaise a renoué avec la croissance en mai avec la progression des nouvelles commandes et de la production, montre l’étude Markit/JMMA auprès des directeurs d’achat publiée lundi. L’indice PMI manufacturier Markit/JMMA s’est élevé à 50,9 en mai en version définitive, ce qui est inchangé par rapport à sa version préliminaire et supérieur au 49,9 enregistré en avril. En fait comme dans d’autres pays la croissance du japon faiat du yo-yo.  La croissance s’est accélérée au premier trimestre au Japon, mais l’activité manufacturière s’est contractée en avril pour la première fois depuis près d’un an puis s’est donc redresse en mai.   Le pays sort difficilement de la récession. Ses entreprises renâclent à investir malgré des bénéfices records et les consommateurs continuent de tenir fermement serrés les cordons de la bourse. Dans ce contexte, la Banque du Japon (BoJ) peine à respecter son engagement de redresser l’inflation à 2% alors qu’elle fait massivement tourner la planche à billets. L’inflation de base a certes atteint 2,2% sur un an en avril mais elle devrait replonger vers zéro en mai lorsqu’aura disparu l’effet de la hausse de la TVA intervenue le 1er avril 2014. Contrairement aux espoirs de la BoJ, ses injections de liquidités n’entraînent pas non plus de revalorisation des salaires. Les statistiques montrent que les salaires de base n’ont quasiment pas évolué en mars et que les salaires réels, ajustés de l’inflation, déclinent depuis désormais deux ans. La croissance s’est cependant  accélérée au premier trimestre au Japon, qui se relève doucement d’une récession, mais la consommation des ménages reste atone, un défi pour le gouvernement et la Banque du Japon (BoJ) aux prises avec une déflation tenace. Le produit intérieur brut (PIB) a progressé entre janvier et mars de 0,6% d’un trimestre sur l’autre, après une expansion de 0,3% dans les trois derniers mois de 2014, selon des statistiques publiées ce matin. Si certains économistes ont salué « de bons chiffres du PIB », tous n’étaient pas de cet avis. « L’accélération s’explique essentiellement par le bond constaté au niveau des stocks » (des entreprises), a ainsi estimé Marcel Thieliant, de Capital Economics, qui prédit « un ralentissement » au deuxième trimestre et une croissance « proche de zéro » sur l’ensemble de 2015. Point noir, la consommation des ménages, fortement ébranlée par une augmentation de la TVA nippone en avril 2014, a encore manqué d’éclat en ce début d’année. La faute à des rémunérations qui ont tendance à stagner dans un marché du travail certes quasiment en plein emploi (taux de chômage de 3,4%), mais où la précarité progresse.  En 2014, le Japon a vu son PIB se contracter de 0,1%, un revers pour le gouvernement, après une croissance de 1,7% en 2012 et de 1,6% en 2013.

La BCE sort la planche à billets

La BCE sort la planche à billets

 

 

la BCE doit racheter pour plus de 1000 milliards d’actifs dont des dettes d’Etat, une politique accommodante pour tenter de soutenir la croissance mollassonne de la zone euro. Pour parler clair il s’agit de faire tourner la planche à billets. Ce qui aura pour effet de disposer de davantage de liquidités pour l’économie , aussi de continuer à faire baisser l’euro. Une politique que n’apprécie pas l’Allemagne qui voit là la manifestation et l’encouragement d’un laxisme budgétaire des Etats. Il n’est pas anormal que les Etats aient des points de vue différents sur la question puisque l’euro devrait valoir autour de1.40 dollar en Allemagne, autour de 1 euro en France et à peine 0.70 en Grèce par exemple. Mécaniquement ce sera aussi le moyen de faire remontre uen inflation quasi nulle en ce moment du faiat en particulier du renchérissement du prix des importations.   »La BCE et les banques centrales de l’Eurosystème ont commencé, comme précédemment annoncé, à mener des rachats dans le cadre du programme de rachat de dettes du secteur public », a annoncé l’institution monétaire européenne sur le réseau social Twitter. Alors que la BCE s’affiche très optimiste sur les effets de sa politique, le président de la Bundesbank allemande, Jens Weidmann, a redit lundi son « scepticisme » à l’égard de cette planche à billets nouvelle version. L’Eurosystème « devient ainsi le plus gros créancier des Etats », a-t-il déploré. Il craint « une accoutumance (…) qui mènera à ce que les pays repoussent sine die la consolidation nécessaire des budgets publics ». Ce plan de soutien à l’Union monétaire s’élèvera à 60 milliards d’euros par mois jusqu’à septembre 2016 au moins, soit a minima 1.140 milliards d’euros. Ce programme a « déjà des conséquences » sur l’économie réelle ainsi que sur l’euro et « cela va continuer », estime Frédérik Ducrozet, un économiste de Crédit Agricole CIB. La simple annonce a déjà œuvré dans le bon sens, s’est félicité dès jeudi le président de la BCE Mario Draghi, notant l’amélioration des conditions de crédit en zone euro pour les ménages et les entreprises.

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