Archive pour le Tag 'Soros'

Dette perpétuelle pour l’Europe (George Soros :) …. et les États-Unis ?

 Dette perpétuelle pour l’Europe (George Soros :)  …. et les États-Unis ?

Le sulfureux investisseur américain Georges Soros appelle, dans une tribune au « Monde », à une nouvelle forme de solidarité financière entre les pays de la zone euro et à une sorte de dette perpétuelle. Le problème est que la question de la dette perpétuelle pourrait être encore beaucoup plus pertinente pour les États-Unis encore plus surendettés. Ce que propose Soros,  c’est en faite une sorte de rente permanente des milieux bancaires par les Etats

Tribune. En ce moment, l’Union européenne (UE) est dans l’impossibilité d’émettre des obligations perpétuelles [c’est-à-dire sans échéance fixe de remboursement du capital], parce que les Etats membres sont trop divisés. La Pologne et la Hongrie ont mis leur veto au prochain budget de l’UE et au fonds de relance Covid-19 ; les cinq « frugaux » (Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas et Suède) sont davantage enclins à faire des économies qu’à contribuer au bien commun. Les investisseurs n’achèteront des obligations perpétuelles qu’à une entité qui continuera, selon eux, d’exister dans un avenir prévisible. C’était le cas du Royaume-Uni au XVIIIe siècle, lorsqu’il a émis les consols (consolidated annuities), et des Etats-Unis au XIXe siècle, lorsqu’ils ont consolidé la dette de chaque Etat. Malheureusement, ce n’est pas le cas de l’UE à l’heure actuelle.

L’UE connaît une deuxième vague de Covid-19 qui menace d’être encore plus dévastatrice que la première. Les Etats membres ont utilisé la plupart de leurs ressources financières pour combattre la première vague. Les soins de santé et la relance de l’économie nécessiteront beaucoup plus que les 1 800 milliards d’euros inscrits au nouveau budget et au fonds de relance Next Generation EU. Et la disponibilité de ces fonds a été retardée par le veto de la Hongrie et de la Pologne.

Il existe un moyen facile de surmonter ce veto : utiliser la procédure dite de coopération renforcée. Elle a été formalisée dans le traité de Lisbonne dans le but exprès de créer une base juridique pour une plus grande intégration de la zone euro, mais elle n’a jamais été utilisée à cette fin. Son grand mérite est de pouvoir être utilisée à des fins budgétaires. Un sous-groupe d’Etats membres peut établir un budget et convenir d’une manière de le financer – par exemple, par le biais d’une obligation conjointe.

A ce stade, les obligations perpétuelles pourraient se révéler très utiles. Elles seraient émises par des Etats membres dont la pérennité serait facilement acceptée par des investisseurs à long terme, comme les sociétés d’assurance-vie.

Merveilleux geste de solidarité

Les obligations perpétuelles présentent ce grand avantage que le principal n’a jamais à être remboursé : seuls les intérêts annuels sont dus. La valeur actualisée des paiements futurs d’intérêts diminue avec le temps – elle approche de zéro, sans jamais l’atteindre. Une certaine quantité de ressources financières – pourquoi pas les 1 800 milliards d’euros actuellement prévus – serait bien plus efficace si elle était utilisée pour émettre des obligations perpétuelles plutôt que des obligations ordinaires. Cela résoudrait en grande partie les problèmes financiers de l’Europe.

 

George Soros : une dette perpétuelle pour l’Europe …. et les États-Unis ?

George Soros : une dette perpétuelle pour l’Europe …. et les États-Unis ?

Le sulfureux investisseur américain Georges Soros appelle, dans une tribune au « Monde », à une nouvelle forme de solidarité financière entre les pays de la zone euro et à une sorte de dette perpétuelle. Le problème est que la question de la dette perpétuelle pourrait être encore beaucoup plus pertinente pour les États-Unis encore plus surendettés. Ce que propose Soros,  c’est en faite une sorte de rente permanente des milieux bancaires par les Etats

Tribune. En ce moment, l’Union européenne (UE) est dans l’impossibilité d’émettre des obligations perpétuelles [c’est-à-dire sans échéance fixe de remboursement du capital], parce que les Etats membres sont trop divisés. La Pologne et la Hongrie ont mis leur veto au prochain budget de l’UE et au fonds de relance Covid-19 ; les cinq « frugaux » (Autriche, Danemark, Finlande, Pays-Bas et Suède) sont davantage enclins à faire des économies qu’à contribuer au bien commun. Les investisseurs n’achèteront des obligations perpétuelles qu’à une entité qui continuera, selon eux, d’exister dans un avenir prévisible. C’était le cas du Royaume-Uni au XVIIIe siècle, lorsqu’il a émis les consols (consolidated annuities), et des Etats-Unis au XIXe siècle, lorsqu’ils ont consolidé la dette de chaque Etat. Malheureusement, ce n’est pas le cas de l’UE à l’heure actuelle.

L’UE connaît une deuxième vague de Covid-19 qui menace d’être encore plus dévastatrice que la première. Les Etats membres ont utilisé la plupart de leurs ressources financières pour combattre la première vague. Les soins de santé et la relance de l’économie nécessiteront beaucoup plus que les 1 800 milliards d’euros inscrits au nouveau budget et au fonds de relance Next Generation EU. Et la disponibilité de ces fonds a été retardée par le veto de la Hongrie et de la Pologne.

Il existe un moyen facile de surmonter ce veto : utiliser la procédure dite de coopération renforcée. Elle a été formalisée dans le traité de Lisbonne dans le but exprès de créer une base juridique pour une plus grande intégration de la zone euro, mais elle n’a jamais été utilisée à cette fin. Son grand mérite est de pouvoir être utilisée à des fins budgétaires. Un sous-groupe d’Etats membres peut établir un budget et convenir d’une manière de le financer – par exemple, par le biais d’une obligation conjointe.

A ce stade, les obligations perpétuelles pourraient se révéler très utiles. Elles seraient émises par des Etats membres dont la pérennité serait facilement acceptée par des investisseurs à long terme, comme les sociétés d’assurance-vie.

Merveilleux geste de solidarité

Les obligations perpétuelles présentent ce grand avantage que le principal n’a jamais à être remboursé : seuls les intérêts annuels sont dus. La valeur actualisée des paiements futurs d’intérêts diminue avec le temps – elle approche de zéro, sans jamais l’atteindre. Une certaine quantité de ressources financières – pourquoi pas les 1 800 milliards d’euros actuellement prévus – serait bien plus efficace si elle était utilisée pour émettre des obligations perpétuelles plutôt que des obligations ordinaires. Cela résoudrait en grande partie les problèmes financiers de l’Europe.

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La survie de l’UE en jeu d’après le spéculateur George Soros

La survie de l’UE en jeu d’après le spéculateur George Soros

 

Le milliardaire George Soros  doit une grande partie de sa fortune à des opérations de spéculation dont certaines relativement troubles. Depuis il tente de se racheter une conduite avec des les actions philanthropiques ( comme la plupart des milliardaires un peu troubles). Ce qui est sûr, c’est que financièrement George Soros  est un financier avisé. Il pronostique l’éclatement de l union européenne si  cette dernière ne manifeste pas davantage de solidarité. Tout n’est pas faux dans ce raisonnement reste à savoir s’il s’agit du raisonnement d’un spéculateur ou d’un expert. Il est clair en effet que l’évocation de ce risque peut aussi être interprété par certains acteurs économiques comme une invitation à jouer contre l’union européenne et l’euro.

 

Dans la période, il convient sans doute de ce méfier autant des prophètes de malheur que des gourous de l’espérance car la vérité c’est que la plupart des experts sont dans le potage pour évaluer l’ampleur de la crise économique, ses différents effets et sa durée. Cela vous pour l’Europe  comme pour la plupart des autres pays du monde. Parmi les personnalités et les experts, on trouvera toujours des individus pour affirmer que leur pronostique était juste : « je vous l’avais bien dit »; comme certains experts disent  à peu près tout le contraire ils ne risquent pas de se tromper.,. “Si l’Union européenne est incapable de l’envisager à ce stade, elle ne sera peut-être pas capable de survivre aux défis auxquels elle fait face actuellement”, déclare-t-il dans un échange par courriel avec des journalistes sous forme de questions-réponses.

“Il ne s’agit pas d’une possibilité théorique, cela pourrait être une réalité tragique”, ajoute l’homme d’affaires, connu pour son attaque spéculative contre la livre sterling en 1992, qui se dit également très préoccupé par la situation en Italie. “L’assouplissement des règles en matière d’aides d’État, qui sont favorables à l’Allemagne, a été particulièrement injuste pour l’Italie, qui était déjà l’homme malade de l’Europe et ensuite le pays le plus durement touché . »

« La Chine représente une menace  » (George Soros )

« La Chine représente une menace  » (George Soros )

 

Financier et philanthrope américain, créateur, en 1993, de l’Open Society Foundations George Soros critique  la dictature chinoise qui menace aussi l’Europe.( tribune au « Monde »)

 » Ni l’opinion publique européenne, ni les responsables politiques et dirigeants d’affaires européens ne semblent pleinement comprendre la menace que représente la Chine de Xi Jinping. Le président chinois est un dictateur qui utilise les technologies de pointe pour imposer un contrôle total sur la société chinoise. Or, les Européens considèrent principalement la Chine comme un partenaire commercial majeur. Ils ne saisissent pas que depuis l’accession de Xi Jinping aux fonctions de président et de secrétaire général du Parti communiste chinois (PCC), celui-ci a établi un régime dont les principes directeurs sont diamétralement opposés aux valeurs fondatrices de l’Union européenne (UE).

Cette plongée dans les bras de Xi est plus prononcée de la part du Royaume-Uni que de l’UE elle-même, le pays étant en phase de séparation par rapport au bloc. Le premier ministre Boris Johnson entend éloigner au maximum le Royaume-Uni de l’UE, et bâtir une économie de marché libérée des réglementations de l’UE. Il lui sera difficile d’y parvenir, dans la mesure où l’UE est prête à prendre des mesures contre cette forme de déréglementation que le gouvernement Johnson semble envisager. Seulement voilà, dans le même temps, le Royaume-Uni considère la Chine comme un partenaire potentiel, avec pour espoir de rétablir le partenariat bâti par l’ancien chancelier de l’Echiquier George Osborne entre 2010 et 2016.

L’administration Trump, distincte du président américain Donald Trump, gère beaucoup mieux ses relations avec la Chine. Les Etats-Unis sont parvenus à élaborer une politique bipartisane qui considère la Chine comme un rival stratégique, et ont inscrit le géant technologique Huawei ainsi que d’autres sociétés chinoises sur la fameuse « Entity List », qui interdit aux entreprises américaines de commercer avec ces entités sans l’autorisation du gouvernement. »

« La France le malade de l’Europe » (George Soros )

« La France le  malade de l’Europe » (George Soros )

(Interview les Echos)

Qui est aujourd’hui l’ «homme malade» («sick man») de l’Union européenne à vos yeux ?

Pour moi, c’est la France. Car le pays n’a pas le handicap d’avoir à payer une lourde prime de risque car sa perspective est liée à celle de l’Allemagne. Et néanmoins, même avec cette position privilégiée, ses performances sont à la traîne par rapport à l’Espagne ou l’Italie. L’Espagne a fait bien davantage que la France en matière de réformes structurelles. C’est en grande partie lié au manque de courage politique du gouvernement et au pouvoir excessif des syndicats.

Considérez-vous que le risque d’éclatement de la zone euro soit désormais écarté ?

Oui. Il y a une reconnaissance générale que l’euro est destiné à durer. Les autorités ont montré leur capacité à défendre l’euro. Mais à long terme, les risques politiques  restent élevés. L’insatisfaction de l’opinion pourrait encore augmenter et pousser les électeurs dans un sentiment anti-européen. Il faut que ce décalage soit corrigé

 

Que pensez-vous de la récente position du gouvernement français sur la nécessité de lutter contre le niveau trop élevé de l’euro fort en ayant une nouvelle approche monétaire ?

C’est parfaitement raisonnable. Je pense qu’un euro moins fort aiderait tout le monde, mais sans doute plus la France que l’Allemagne. La BCE elle-même commence à reconnaître le problème de la déflation et la nécessité de se pencher davantage sur les taux d’intérêt. Ce serait peut-être préférable pour la BCE d’intervenir sur les taux d’intérêt et d’acheter des dollars pour déprimer le niveau de l’euro plutôt que de s’engager dans une politique d’assouplissement monétaire. La BCE a déjà injecté beaucoup de liquidités dans le système bancaire. La difficulté est de transférer les liquidités des banques dans l’économie réelle. Et le «quantitative easing» n’aide pas sur ce point.

Etes-vous d’accord avec l’économiste Joe Stiglitz pour dire que l’euro a été une erreur, même si on ne peut plus faire marche arrière aujourd’hui ?

Avec le recul, je suis d’accord. A l’époque, je n’ai pas été plus intelligent que le marché ou les autorités. J’ai réalisé que l’euro était une monnaie incomplète mais je pensais qu’on pourrait y remédier avec le temps. Mais la volonté politique a manqué par la suite. A l’époque, je n’ai pas réalisé que les pays membres pourraient être confrontés au risque de faire défaut en créant une banque centrale européenne indépendante.

 

 

 

Pensez-vous toujours que la mise en place des «eurobonds» reste une priorité pour la zone euro ?

Politiquement, c’est impossible, car Angela Merkel s’est engagée à y opposer son veto. Ce n’est pas réaliste. D’ailleurs, la prime de risque  a pratiquement disparu : cela ne ferait plus une différence pratique notable. Ce qu’il faut aujourd’hui c’est une manière de stimuler la croissance. C’est le problème non résolu. L’Europe continue à poursuivre une fausse doctrine monétaire en défendant, pour la forme, un objectif d’équilibre budgétaire et de réduction des déficits, au détriment de la demande. Heureusement, sans le dire ouvertement, l’Allemagne l’a plus ou moins abandonné et les pays endettés ont obtenu un peu d’oxygène. C’est pourquoi l’économie est désormais stabilisée. Mais il y a toujours un fardeau excessif sur les pays lourdement endettés. Aujourd’hui, il serait préférable de donner la priorité à la croissance.

 

Davos: Soros propose de relancer la croissance

Davos: Soros propose de relancer la croissance

Soros admet qu’on a sans doute sauvé la sphère financière mais pas l’économie et pense qu’il faut maintenant relancer la croissance. Il est toujours aussi difficile de comprendre le fonctionnement des marchés financiers, a reconnu samedi le milliardaire américain George Soros, qui y a pourtant bâti sa fortune, lors d’un débat à Davos dans le cadre du Forum économique mondial. Les théories qui expliquent le fonctionnement de ces marchés se sont effondrées avec la crise de 2008, a-t-il expliqué lors de ce débat.   »Ce qui est dommage … c’est que nous n’avons toujours pas vraiment compris comment fonctionnent les marchés financiers », a reconnu le financier devenu philanthrope et aujourd’hui âgé de 82 ans.   »Nous avons introduit des instruments synthétiques, inventé des produits dérivés dont nous ne comprenons pas vraiment les effets qu’ils peuvent avoir », a expliqué M. Soros, dont la fortune gagnée sur les marchés est estimée par le le magazine Forbes à quelque 19 milliards de dollars.  L’économie mondiale au moment de la crise peut se comparer à une voiture en train de déraper, a-t-il encore expliqué.   »Quand une voiture dérape, vous devez d’abord tourner le volant dans la même direction que le dérapage pour en reprendre le contrôle, sinon vous risquez un tonneau », a-t-il indiqué.  C’est un peu ce qu’ont fait les autorités en injectant des liquidités massives dans l’économie via les banques, afin de soutenir l’activité. Il faut maintenant entrer dans une seconde phase qui consiste à changer de direction et remettre l’économie sur les rails de la croissance.   »Vous reprenez d’abord le contrôle et ensuite vous changez de direction », a-t-il expliqué, reprenant sa métaphore automobile.   »La première phase de cette manoeuvre est pratiquement terminée, mais la seconde phase n’a pas encore commencé », a-t-il ajouté, reconnaissant que le choix du moment pour aborder cette seconde phase était délicat, voire « probablement impossible ».

 

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Il ne reste que trois mois à l’Allemagne pour sauver l’Euro, d’après Soros

Il ne reste que trois mois à l’Allemagne pour sauver l’Euro, d’après Soros

S’exprimant samedi lors d’une conférence économique à Trente, en Italie, George Soros a souligné que la crise de l’euro – qu’il définit comme une crise des dettes souveraines couplée à une crise bancaire – menaçait de détruire l’Union européenne et de la plonger dans une « décennie perdue » comme celle traversée par l’Amérique latine dans les années 1980. « Un destin similaire attend désormais l’Europe. C’est une responsabilité que l’Allemagne et d’autres pays créditeurs doivent reconnaître », a déclaré George Soros. Il dit s’attendre à ce que les élections prévues en juin en Grèce donnent naissance à un gouvernement prêt à mettre en oeuvre les mesures d’austérité exigées par les créanciers d’Athènes, mais incapable de tenir ses promesses. « La crise grecque risque d’atteindre son paroxysme à l’automne. D’ici là, l’économie allemande va également s’affaiblir et il sera encore plus difficile pour la chancelière (Angela) Merkel de persuader l’opinion allemande d’accepter des responsabilités européennes supplémentaires. C’est ce qui nous donne une fenêtre de trois mois », a-t-il expliqué. Une sortie de la Grèce de la zone euro serait à ce stade forcément désordonnée et entraînerait quasi certainement un effondrement de l’UE dans son ensemble, a-t-il averti. Pour le financier né en Hongrie, qui amassé une fortune en spéculant contre la livre sterling en 1992, si la périphérie de la zone euro concentre aujourd’hui toutes les inquiétudes, ce sont néanmoins les pays du coeur du bloc qui apparaissent comme les grands responsables de la crise. « Le ‘centre’ est coupable d’avoir conçu un système défaillant, d’avoir ratifié des traités défaillants, d’avoir mis en oeuvre des politiques défaillantes et d’avoir toujours fait trop peu, trop tard », a-t-il déclaré.George Soros a plaidé pour la création d’un mécanisme d’assurance des dépôts bancaires européens, l’accès direct des banques au fonds de secours de la zone euro et une régulation financière centralisée. Il a également appelé à faire baisser les coûts d’emprunt des pays les plus lourdement endettés.

 




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