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Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 %

Sondage Attal: Un bon premier ministre pour 48 %

Le premier ministre bénéficie encore d’une relative bonne image de marque mais il est un peu plus critiqué sur l’efficacité de son action d’après un sondage au Odoxa pour le Figaro. Près d’un Français sur deux (48%) le qualifie de «bon premier ministre». Soit deux points de plus qu’Édouard Philippe (46%), treize points de plus que Jean Castex (35%), et sept points de plus qu’Élisabeth Borne (41%) au même moment.  Pour les présidentielles de 2027, Gabriel Attal fait désormais jeu égal avec Édouard Philippe


Une majorité le trouve «dynamique» (68%), «sympathique» (62%), «ouvert au dialogue» (59%) mais surtout «compétent» (53%). Dans une France en quête d’incarnations fortes, 45% des personnes interrogées estiment que le chef du gouvernement est «charismatique». Et fait preuve d’«autorité». Seule ombre au tableau de sa personnalité, 62% des sondés doutent qu’il puisse tenir tête à Emmanuel Macron.

Le premier ministre a beau être apprécié, son action, elle, n’obtient pas les mêmes faveurs. Odoxa qualifie d’ailleurs les Français d’«un peu schizophrènes en se montrant extrêmement critiques avec la politique qu’il conduit». Dans le détail, 69% d’entre eux jugent négativement le bilan de Gabriel Attal sur les huit grands domaines testés. Y compris sur la «jeunesse» (59%) et l’«école» (64%), alors même qu’il avait construit sa renommé sur ces questions. Quant à la «sécurité», 67% des sondés se montrent insatisfaits. Mais c’est surtout sur l’«immigration» (75%) et la priorité du «pouvoir d’achat» (78%) que les Français se montrent les plus mécontents.

Dans l’optique de la présidentielle de 2027, 44% des Français pensent que Gabriel Attal ferait un bon candidat pour représenter la majorité. Juste en dessous de celui qui était jusqu’à présent l’unique favori au sein de la macronie dans l’opinion : Édouard Philippe (45%).
Comment expliquer alors cette dichotomie entre la bonne d’image que renvoie Gabriel Attal et le mauvais jugement que suscite son action ? Selon l’institut de sondage, «nos concitoyens estiment que c’est le président et pas le premier ministre qui, en réalité, est le seul réellement comptable du bilan de l’action du gouvernement.» «C’est sans doute ce qui explique aussi à quel point Gabriel Attal est plus populaire qu’Emmanuel Macron, 65% des Français disant le préférer à “son” président», précise Odoxa. Qui évoque le «paradoxe du quinquennat» : «Désormais, l’impopularité des présidents protège la popularité de leurs premiers ministres.»

Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants

 Sondage « Sécurité JO » : la moitié des Français peu confiants
Moins d’un Français sur deux (47%) se sent confiant quant à la capacité de la France à assurer le bon déroulement des jeux. Ils sont 9% à se sentir très confiants, les 38% restants se disant plutôt confiants, et les autres inquiets. Les femmes se montrent d’ailleurs plus inquiètes que les hommes (43% contre 51%).
D’après un sondage publié par La Tribune du dimanche et réalisé par Ipsos ce samedi 13 avril  seulement 53%, soit un peu plus d’un Français sur 2, se disent intéressés par les Jeux. Seuls 16% sont très intéressés et 26% ne le sont pas du tout. Une proportion en baisse par rapport au dernier sondage publié par La Tribune du dimanche en octobre dernier où ils étaient 61%.

Les sentiments que leur procurent ces jeux? L’indifférence pour 35% des personnes interrogées et l’inquiétude pour 33%. 19% se disent tout de même fiers, satisfaits, voire impatients pour 13% d’entre eux: les jeunes notamment.

 

SONDAGE popularité – Macron en baisse

SONDAGE popularité  – Macron en baisse

C’est son plus bas niveau depuis 2022, un seuil déjà atteint après la réforme des retraites l’an dernier ainsi qu’en début d’année. La cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 2 points ce mois-ci dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », à 25 %.

« L’exécutif aborde la campagne des élections européennes dans une situation qui n’est pas facile », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe. « Il n’y a pas d’effet drapeau autour de l’Ukraine, il n’y a pas de bénéfice de la nomination de Gabriel Attal à Matignon », souligne-t-il.

Le chef de l’Etat recule dans toutes les catégories, mais chez les plus de 65 ans, cruciaux à chaque scrutin, il atteint son score le plus bas depuis le début de son deuxième quinquennat, à 27 % (une chute de 9 points en un mois). En cause ? L’inquiétude sur l’Ukraine mais aussi et surtout, le déficit .

« La crédibilité économique a joué dans ce qui a arrimé une partie des retraités de droite au macronisme. Là, il y a un peu une rupture de promesse », explique le sondeur. Dans les questions ouvertes auprès des sondés, reviennent la « crainte de la guerre, la dette mais aussi les promesses non tenues sur l’environnement », indique-t-il.

Gabriel Attal, lui, échappe un peu à la foudre. Depuis son arrivée à Matignon, il a une cote de confiance stable, à 32 %, très au-dessus d’Emmanuel Macron. « Il faut lui laisser le temps de faire ses preuves », relèvent les verbatims au sujet du Premier ministre qui bénéficie d’une image de dynamisme, de volontarisme, de sincérité et d’un sens de l’efficacité, même si les Français attendent de voir, relève Bernard Sananès et que des critiques se font jour sur « une dérive libérale » et une « perte des valeurs sociales ».

L’écart entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron est encore plus grand auprès des retraités, « ce qui est clé dans la campagne des élections européennes pour la fixation de l’électorat de centre droit », souligne le politologue. « Dans ces conditions, sur la stratégie de la campagne, on peut se demander qui sera le plus audible, de Gabriel

Plus lourdement sanctionné encore qu’Emmanuel Macron sur la question du déficit et de la dette, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances depuis 2017, dégringole de 5 points ce mois-ci dans le classement des personnalités, à 26 % d’image positive, en cinquième position du classement. Chez les électeurs d’Emmanuel Macron, il est certes sur le podium, ex aequo avec Gérald Darmanin, 20 points derrière Edouard Philippe, mais il chute ce mois-ci de 9 points, à 57 % d’image positive.

Autre poids lourd du gouvernement en perte de vitesse dans le classement des personnalités, Gérald Darmanin est à 26 % d’image positive auprès des Français (-1 point) et 57 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (-4 points). « Pour l’instant, les opérations places nette XXL contre la drogue rencontrent plutôt le scepticisme des Français, ils attendent de voir. Cela dit la difficulté du gouvernement à faire valoir son action », pointe le président d’Elabe.

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

Sondage élections européennes : Débâcle en vue pour la majorité

D’après les derniers sondages, la majorité pourrait connaître une véritable débâcle avec à peine plus que la majorité du score du Front national. Avec 15 à 16 % on peut se demander en effet comment le pouvoir pourra continuer de diriger le pays. L’autre enseignement et l’inversion des rapports de force au sein de la gauche avec l’EPS assez nettement en tête suivie des écolos et du parti de Mélenchon qui s’écroule.

 

Dans le dernier sondage Elabe - La Tribune Dimanche, la liste de la majorité présidentielle est en effet au plus bas, avec 16,5%. Elle reflue d’un demi-point par rapport au mois précédent. Surtout, la tenaille se resserre autour d’elle. D’un côté, l’écart s’accroît avec la liste RN menée par Jordan Bardella, qui avec 30% (+0,5% en un mois) atteint désormais un niveau spectaculaire. De l’autre, il se réduit avec la liste PS conduite par Raphaël Glucksmann, qui récolte 12% et bondit de 3,5 points par rapport à mars.

« La majorité paie le niveau d’impopularité très élevée d’Emmanuel Macron, analyse Bernard Sananès, le président d’Elabe. Plus les questions nationales sont au premier plan, plus la situation est défavorable pour elle. Or, Valérie Hayer avait été choisie pour rester sur une dimension européenne du scrutin. L’actualité fait que c’est impossible. »

« Je comprends qu’il y ait des déçus sur le plan national, mais sur le plan européen, Emmanuel Macron a un vrai bilan », veut se rassurer, lui, un pilier de la campagne. La majorité réussira-t-elle donc pour s’en sortir à européaniser la campagne ? La dernière semaine d’avril, le chef de l’État prononcera un grand discours sur l’Europe dans le droit fil de celui de la Sorbonne en 2017. « Il entend influer sur l’agenda de la future commission comme il a influé sur celui de la commission von der Leyen avec la Sorbonne », explique un de ses conseillers. Demain, une réunion se tiendra à l’Élysée pour arbitrer le projet défendu par Valérie Hayer ces prochaines semaines…

« Nous avons un équilibre à trouver, avance un des principaux responsables de la campagne. Il nous faut à la fois dérouler notre projet et dénoncer l’hypocrisie du RN. » Le premier objectif doit permettre à la majorité de déclencher un mécanisme de vote utile, le second de réduire le retard pris sur la liste Bardella. Dans le même but stratégique, Valérie Hayer débattra demain sur CNews face à Marion Maréchal. Ce duel vise à faire exister la tête de liste de Reconquête (dans l’enquête Elabe, elle engrange un point grâce au forfait de Nicolas Dupont-Aignan) étouffée par le Rassemblement national. « Je pensais qu’elle serait plus forte et irait chercher davantage d’électeurs chez Jordan Bardella et François-Xavier Bellamy », observe une eurodéputée Renaissance.

Si, dans la majorité, beaucoup s’inquiètent de la menace exercée par Raphaël Glucksmann, celui-ci profite d’abord d’une redistribution des cartes au sein de la gauche (il capte 25% des électeurs de 2022 de Jean-Luc Mélenchon et 26% de ceux de Yannick Jadot) plutôt que d’une fuite des électeurs d’Emmanuel Macron à son profit (il récupère 11% de ses électeurs de 2022). « Il prend plus de déçus du mélenchonisme que du macronisme », conclut Bernard Sananès.

 

SONDAGE politique – Macron en baisse

SONDAGE politique – Macron en baisse

C’est son plus bas niveau depuis 2022, un seuil déjà atteint après la réforme des retraites l’an dernier ainsi qu’en début d’année. La cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 2 points ce mois-ci dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », à 25 %.

« L’exécutif aborde la campagne des élections européennes dans une situation qui n’est pas facile », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe. « Il n’y a pas d’effet drapeau autour de l’Ukraine, il n’y a pas de bénéfice de la nomination de Gabriel Attal à Matignon », souligne-t-il.

Le chef de l’Etat recule dans toutes les catégories, mais chez les plus de 65 ans, cruciaux à chaque scrutin, il atteint son score le plus bas depuis le début de son deuxième quinquennat, à 27 % (une chute de 9 points en un mois). En cause ? L’inquiétude sur l’Ukraine mais aussi et surtout, le déficit .

« La crédibilité économique a joué dans ce qui a arrimé une partie des retraités de droite au macronisme. Là, il y a un peu une rupture de promesse », explique le sondeur. Dans les questions ouvertes auprès des sondés, reviennent la « crainte de la guerre, la dette mais aussi les promesses non tenues sur l’environnement », indique-t-il.

Gabriel Attal, lui, échappe un peu à la foudre. Depuis son arrivée à Matignon, il a une cote de confiance stable, à 32 %, très au-dessus d’Emmanuel Macron. « Il faut lui laisser le temps de faire ses preuves », relèvent les verbatims au sujet du Premier ministre qui bénéficie d’une image de dynamisme, de volontarisme, de sincérité et d’un sens de l’efficacité, même si les Français attendent de voir, relève Bernard Sananès et que des critiques se font jour sur « une dérive libérale » et une « perte des valeurs sociales ».

L’écart entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron est encore plus grand auprès des retraités, « ce qui est clé dans la campagne des élections européennes pour la fixation de l’électorat de centre droit », souligne le politologue. « Dans ces conditions, sur la stratégie de la campagne, on peut se demander qui sera le plus audible, de Gabriel

Plus lourdement sanctionné encore qu’Emmanuel Macron sur la question du déficit et de la dette, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances depuis 2017, dégringole de 5 points ce mois-ci dans le classement des personnalités, à 26 % d’image positive, en cinquième position du classement. Chez les électeurs d’Emmanuel Macron, il est certes sur le podium, ex aequo avec Gérald Darmanin, 20 points derrière Edouard Philippe, mais il chute ce mois-ci de 9 points, à 57 % d’image positive.

Autre poids lourd du gouvernement en perte de vitesse dans le classement des personnalités, Gérald Darmanin est à 26 % d’image positive auprès des Français (-1 point) et 57 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (-4 points). « Pour l’instant, les opérations places nette XXL contre la drogue rencontrent plutôt le scepticisme des Français, ils attendent de voir. Cela dit la difficulté du gouvernement à faire valoir son action », pointe le président d’Elabe.

Gaza-Sondage: 56% des Français soutiennent encore Israël

Gaza-Sondage:  56% des Français soutiennent encore Israël 

 Selon l’enquête réalisée par l’Ifop pour le Conseil représentatif des institutions juives de France (Crif), que La Tribune Dimanche publie en exclusivité, 56% des Français considèrent que l’objectif du gouvernement israélien d’éliminer le Hamas de Gaza est justifié. Un but compris par toutes les catégories de la population.

 

Certes, l’institut de sondage enregistre un effritement depuis octobre, lorsque 65% des personnes interrogées partageaient cet avis, une vingtaine de jours après le massacre. L’érosion peut s’expliquer par la distance géographique, l’intensification des frappes à Gaza et la mort de civils, ainsi que la virulence des débats publics. Mais l’opinion ne s’est pas retournée. Elle estime à seulement 12% que la responsabilité des drames actuels dans la bande de terre palestinienne incombe à l’État hébreu uniquement, contre 29% à l’organisation islamiste et 59% aux deux belligérants.

 

« Les Français restent très marqués par le 7 octobre, ils considèrent que ce sont des actes terroristes. Seule une minorité, notamment parmi les sympathisants LFI ou les moins de 25 ans, voient des actes de résistance. Cette journée fait écho aux attentats de 2015 en France. Les meurtres perpétrés à la rave party évoquent un Bataclan à ciel ouvert, c’est un trauma réactivé. Pour les gens, le Hamas, c’est Daech », analyse Frédéric Dabi, directeur à l’Ifop.

Signe de cette empathie, les Français sont très nombreux (71%) à redouter que notre pays soit la cible d’attaques similaires. Et deux personnes sur trois estiment que la libération des otages doit être un préalable à tout cessez-le-feu. Sur ce dernier point, 44% observent, au passage, que le sort des trois Français toujours détenus par les terroristes occupe moins le discours public que celui d’autres otages par le passé. Parallèlement, la part de l’opinion défavorable aux manifestations de soutien pro-palestiniennes atteint son plus haut niveau (73%). Un désaccord au motif que « des propos antirépublicains ou même antisémites ont été proférés lors de certains de ces rassemblements ».

L’enquête a été menée auprès d’un échantillon de 1 207 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée par la méthode des quotas (sexe, âge, profession de la personne interrogée) après stratification par région et catégorie d’agglomération. Les interviews ont été réalisées par questionnaire auto-administré en ligne du 2 au 3 avril 2024.

Sondage européennes : PS en hausse

Sondage  européennes : PS en hausse

Un sondage  Elabe de samedi commandé par La Tribune Dimanche et BFM TV donne le Rassemblement national toujours en tête avec 30% d’intentions de vote, devant le camp présidentiel (16,5%) et le Parti socialiste (12%). Plus de treize points séparent la liste RN menée par Jordan Bardella de celle de la majorité présidentielle, emmenée par Valérie Hayer, dans les intentions de vote, des chiffres proches d’un sondage Toluna-Harris Interactive paru mercredi (31% contre 17%).

L’intérêt de l’enquête Elabe réside surtout dans la nette progression qu’elle donne à la liste PS-Place publique de Raphaël Glucksmann à 12%, 3,5 points par rapport au dernier sondage de cet institut en mars.

Suivent ensuite la liste des Écologistes de Marie Toussaint (8,5%) et de La France insoumise de Manon Aubry (7,5%). François-Xavier Bellamy, tête de liste des Républicains, est crédité de 7% d’intentions de vote, devant Marion Maréchal pour Reconquête (5,5%).

*Ce sondage a été réalisé en ligne du 2 au 4 avril sur un échantillon de 1505 personnes, représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 3,5 points de pourcentage.

SONDAGE popularité – Macron en baisse

SONDAGE popularité – Macron en baisse

C’est son plus bas niveau depuis 2022, un seuil déjà atteint après la réforme des retraites l’an dernier ainsi qu’en début d’année. La cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 2 points ce mois-ci dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », à 25 %.

« L’exécutif aborde la campagne des élections européennes dans une situation qui n’est pas facile », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe. « Il n’y a pas d’effet drapeau autour de l’Ukraine, il n’y a pas de bénéfice de la nomination de Gabriel Attal à Matignon », souligne-t-il.

Le chef de l’Etat recule dans toutes les catégories, mais chez les plus de 65 ans, cruciaux à chaque scrutin, il atteint son score le plus bas depuis le début de son deuxième quinquennat, à 27 % (une chute de 9 points en un mois). En cause ? L’inquiétude sur l’Ukraine mais aussi et surtout, le déficit .

« La crédibilité économique a joué dans ce qui a arrimé une partie des retraités de droite au macronisme. Là, il y a un peu une rupture de promesse », explique le sondeur. Dans les questions ouvertes auprès des sondés, reviennent la « crainte de la guerre, la dette mais aussi les promesses non tenues sur l’environnement », indique-t-il.

Gabriel Attal, lui, échappe un peu à la foudre. Depuis son arrivée à Matignon, il a une cote de confiance stable, à 32 %, très au-dessus d’Emmanuel Macron. « Il faut lui laisser le temps de faire ses preuves », relèvent les verbatims au sujet du Premier ministre qui bénéficie d’une image de dynamisme, de volontarisme, de sincérité et d’un sens de l’efficacité, même si les Français attendent de voir, relève Bernard Sananès et que des critiques se font jour sur « une dérive libérale » et une « perte des valeurs sociales ».

L’écart entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron est encore plus grand auprès des retraités, « ce qui est clé dans la campagne des élections européennes pour la fixation de l’électorat de centre droit », souligne le politologue. « Dans ces conditions, sur la stratégie de la campagne, on peut se demander qui sera le plus audible, de Gabriel

Plus lourdement sanctionné encore qu’Emmanuel Macron sur la question du déficit et de la dette, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances depuis 2017, dégringole de 5 points ce mois-ci dans le classement des personnalités, à 26 % d’image positive, en cinquième position du classement. Chez les électeurs d’Emmanuel Macron, il est certes sur le podium, ex aequo avec Gérald Darmanin, 20 points derrière Edouard Philippe, mais il chute ce mois-ci de 9 points, à 57 % d’image positive.

Autre poids lourd du gouvernement en perte de vitesse dans le classement des personnalités, Gérald Darmanin est à 26 % d’image positive auprès des Français (-1 point) et 57 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (-4 points). « Pour l’instant, les opérations places nette XXL contre la drogue rencontrent plutôt le scepticisme des Français, ils attendent de voir. Cela dit la difficulté du gouvernement à faire valoir son action », pointe le président d’Elabe.

SONDAGE – Macron en baisse

SONDAGE – Macron en baisse

C’est son plus bas niveau depuis 2022, un seuil déjà atteint après la réforme des retraites l’an dernier ainsi qu’en début d’année. La cote de confiance d’Emmanuel Macron perd 2 points ce mois-ci dans le baromètre Elabe pour « Les Echos », à 25 %.

« L’exécutif aborde la campagne des élections européennes dans une situation qui n’est pas facile », relève Bernard Sananès, le président d’Elabe. « Il n’y a pas d’effet drapeau autour de l’Ukraine, il n’y a pas de bénéfice de la nomination de Gabriel Attal à Matignon », souligne-t-il.

Le chef de l’Etat recule dans toutes les catégories, mais chez les plus de 65 ans, cruciaux à chaque scrutin, il atteint son score le plus bas depuis le début de son deuxième quinquennat, à 27 % (une chute de 9 points en un mois). En cause ? L’inquiétude sur l’Ukraine mais aussi et surtout, le déficit .

« La crédibilité économique a joué dans ce qui a arrimé une partie des retraités de droite au macronisme. Là, il y a un peu une rupture de promesse », explique le sondeur. Dans les questions ouvertes auprès des sondés, reviennent la « crainte de la guerre, la dette mais aussi les promesses non tenues sur l’environnement », indique-t-il.

Gabriel Attal, lui, échappe un peu à la foudre. Depuis son arrivée à Matignon, il a une cote de confiance stable, à 32 %, très au-dessus d’Emmanuel Macron. « Il faut lui laisser le temps de faire ses preuves », relèvent les verbatims au sujet du Premier ministre qui bénéficie d’une image de dynamisme, de volontarisme, de sincérité et d’un sens de l’efficacité, même si les Français attendent de voir, relève Bernard Sananès et que des critiques se font jour sur « une dérive libérale » et une « perte des valeurs sociales ».

L’écart entre Gabriel Attal et Emmanuel Macron est encore plus grand auprès des retraités, « ce qui est clé dans la campagne des élections européennes pour la fixation de l’électorat de centre droit », souligne le politologue. « Dans ces conditions, sur la stratégie de la campagne, on peut se demander qui sera le plus audible, de Gabriel

Plus lourdement sanctionné encore qu’Emmanuel Macron sur la question du déficit et de la dette, Bruno Le Maire, ministre de l’Economie et des Finances depuis 2017, dégringole de 5 points ce mois-ci dans le classement des personnalités, à 26 % d’image positive, en cinquième position du classement. Chez les électeurs d’Emmanuel Macron, il est certes sur le podium, ex aequo avec Gérald Darmanin, 20 points derrière Edouard Philippe, mais il chute ce mois-ci de 9 points, à 57 % d’image positive.

Autre poids lourd du gouvernement en perte de vitesse dans le classement des personnalités, Gérald Darmanin est à 26 % d’image positive auprès des Français (-1 point) et 57 % auprès des électeurs d’Emmanuel Macron (-4 points). « Pour l’instant, les opérations places nette XXL contre la drogue rencontrent plutôt le scepticisme des Français, ils attendent de voir. Cela dit la difficulté du gouvernement à faire valoir son action », pointe le président d’Elabe.

Sondage Internet : 90 % des Français pour la suppression de l’anonymat des réseaux sociaux

Sondage Internet : 90 % des Français pour la suppression de l’anonymat des réseaux sociaux

Un sondage représentatif dévoile que près de neuf Français sur dix sont favorables à la levée de l’anonymat en ligne. Très concrètement, selon une enquête Harris Interactive pour l’Association de l’économie du numérique (Acsel), 87% des Français estiment que l’identité des personnes inscrites sur les réseaux sociaux devrait être vérifiée pour lutter contre les comportements inappropriés (cyberharcèlement, arnaques, fake news…) et 81% accepteraient que leur propre identité soit vérifiée. ( info La Tribune)

 

Le niveau de violence, de racisme, de sexisme, de harcèlement est bien supérieur sur les réseaux sociaux à ce qu’il est dans la vie physique. On s’y insulte à tout-va et cela finit trop souvent en drame : un jeune se suicide tous les quinze jours dans notre pays, à la suite de harcèlement scolaire et de cyberharcèlement. Sans même parler des arnaques en ligne qui explosent et des fake news qui pullulent. Sommes-nous tous devenus fous ? Non. Mais le sentiment d’anonymat sur les réseaux génère un sentiment d’impunité : il n’y a plus de limites pour certains. Ce phénomène est documenté par les scientifiques.

 

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

Dernier sondage de mars élections européennes: RN toujours nettement en tête

 
D’après une enquête Ifop-Fiducial pour LCI, « Le Figaro » et Sud Radio, le Rassemblement national est toujours largement en tête des intentions de vote pour les élections européennes. À gauche c’est le PS qui domine. Les écolos et les Insoumis s’écroulent. 

Le Rassemblement national toujours largement favori des élections européennes. À un peu plus de deux mois du scrutin (9 juin), la liste portée par Jordan Bardella caracole en tête de la nouvelle enquête Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio. D’après ce sondage, le parti anciennement dirigé par Marine Le Pen recueille 30% des intentions de vote, soit un point de plus que lors de la dernière vague, fin février.

Derrière, le camp présidentiel tente de résister et conserve une dynamique. La liste conduite par Valérie Hayer (Renaissance, MoDem, Horizons, UDI) recueille 21% des intentions de vote (+2), un niveau proche de celui obtenu par la majorité présidentielle en 2019 (22,42%).
Elle devance celle du Parti socialiste, qui complète le podium et s’impose comme la première force de gauche. La liste portée par Raphaël Glucksmann obtient 11% des intentions de vote (+2), et fait mieux que les autres partis de gauche représentés à l’Assemblée nationale : les Écologistes (7%, -1), la France insoumise (6%, -2) et le Parti communiste (3%, -0,5).

À droite, les Républicains restent au-dessus de la barre des 5%, nécessaire pour envoyer des élus au Parlement européen. La liste conduite par François-Xavier Bellamy recueille 7% des intentions de vote (-1). Reconquête, le parti d’Éric Zemmour, flirte également avec cette barre. La liste conduite par Marion Maréchal obtient 6% (=).

 

Sondage réalisé par Ifop-Fiducial pour LCI, Le Figaro et Sud Radio en ligne entre le 19 et le 20 mars 2024 auprès d’un échantillon de 1112 personnes inscrites sur les listes électorales. La méthode des quotas a été utilisée. La marge d’erreur est comprise entre 1,1 et 2,5 points.

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête, Hidalgo marginalisée

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête, Hidalgo marginalisée

D’après un sondage Ipsos pour le JDD Rachida Dati dans  tous les cas de figure,  arriverait très largement en tête. « L’électorat Renaissance la soutient et celui de LR ne l’a pas abandonnée », explique Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos. Si Rachida Dati parvenait à conduire une liste soutenue à la fois par Renaissance, le MoDem, Horizons et Les Républicains – son objectif -, elle obtiendrait 38%.  La maire PS de Paris est en situation de grande faiblesse. Son bilan est largement décrié : 40% des Parisiens interrogés s’en disent très mécontents, un niveau très élevé. Dans les intentions de vote, elle obtiendrait un score très faible : entre 12 et 14% quelle que soit l’hypothèse. La chute est spectaculaire par rapport à 2020, où elle rassemblait alors 29,3%. Par ailleurs, Emmanuel Grégoire, son premier adjoint pourtant très peu connu, ferait mieux qu’elle, même si au final cela ne changerait pas grand-chose. ( info La Tribune)

Mais si les résultats ne sont pas bons pour l’exécutif parisien, ils demeurent très solides pour la gauche dans sa totalité (autour de 43%). C’est le quatrième enseignement. L’addition des listes LFI, Écologistes, PS/PC est ainsi quasiment égale à celle de 2020. « C’est l’impopularité d’Anne Hidalgo qui, en fait, 

C’est pourquoi le scrutin va garder beaucoup d’incertitudes. La première n’est pas la moindre. La règle du jeu reste en effet encore inconnue. Le scrutin d’arrondissement, qui était jusqu’à présent la norme (et favorisait la gauche), pourrait être remis en question. La majorité présidentielle a l’intention de déposer ce printemps un texte pour revenir sur la loi « PLM » (Paris, Lyon et Marseille) et faire en sorte qu’à l’instar des autres villes leurs maires soient élus directement par leurs habitants. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron s’y est engagé. Président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale et élu parisien, Sylvain Maillard travaille activement sur le sujet. Reste à décider si cela passera par une proposition de loi ou un projet de loi. La deuxième solution, privilégiée par l’Élysée, aurait le mérite d’aller plus vite, alors que tout doit être bouclé avant février 2025, un an avant les élections. Si cette réforme ne voyait pas le jour, il pourrait y avoir des conséquences. À gauche, des listes LFI pourraient se maintenir au second tour et affaiblir son camp. « Dans des arrondissements de droite, des listes LR, potentiellement soutenues par leurs maires, pourraient obtenir des scores notables », relève Mathieu Gallard.

Les autres incertitudes tiennent aux protagonistes principales. Un an avant les municipales de 2020, Anne Hidalgo semblait déjà dans une situation inextricable avant de parvenir à se faire réélire. Mise en examen dans l’affaire Renault-Nissan, Rachida Dati pourrait, elle, être jugée à l’occasion d’un procès avant mars 2026.

 

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête

Sondage Municipales Paris : Rachida Dati en tête

D’après un sondage Ipsos pour le JDD Rachida Dati dans  tous les cas de figure,  arriverait très largement en tête. « L’électorat Renaissance la soutient et celui de LR ne l’a pas abandonnée », explique Mathieu Gallard, directeur d’études chez Ipsos. Si Rachida Dati parvenait à conduire une liste soutenue à la fois par Renaissance, le MoDem, Horizons et Les Républicains – son objectif -, elle obtiendrait 38%.  La maire PS de Paris est en situation de grande faiblesse. Son bilan est largement décrié : 40% des Parisiens interrogés s’en disent très mécontents, un niveau très élevé. Dans les intentions de vote, elle obtiendrait un score très faible : entre 12 et 14% quelle que soit l’hypothèse. La chute est spectaculaire par rapport à 2020, où elle rassemblait alors 29,3%. Par ailleurs, Emmanuel Grégoire, son premier adjoint pourtant très peu connu, ferait mieux qu’elle, même si au final cela ne changerait pas grand-chose. ( info La Tribune)

Mais si les résultats ne sont pas bons pour l’exécutif parisien, ils demeurent très solides pour la gauche dans sa totalité (autour de 43%). C’est le quatrième enseignement. L’addition des listes LFI, Écologistes, PS/PC est ainsi quasiment égale à celle de 2020. « C’est l’impopularité d’Anne Hidalgo qui, en fait, 

C’est pourquoi le scrutin va garder beaucoup d’incertitudes. La première n’est pas la moindre. La règle du jeu reste en effet encore inconnue. Le scrutin d’arrondissement, qui était jusqu’à présent la norme (et favorisait la gauche), pourrait être remis en question. La majorité présidentielle a l’intention de déposer ce printemps un texte pour revenir sur la loi « PLM » (Paris, Lyon et Marseille) et faire en sorte qu’à l’instar des autres villes leurs maires soient élus directement par leurs habitants. Lors de sa conférence de presse du 16 janvier, Emmanuel Macron s’y est engagé. Président du groupe Renaissance à l’Assemblée nationale et élu parisien, Sylvain Maillard travaille activement sur le sujet. Reste à décider si cela passera par une proposition de loi ou un projet de loi. La deuxième solution, privilégiée par l’Élysée, aurait le mérite d’aller plus vite, alors que tout doit être bouclé avant février 2025, un an avant les élections. Si cette réforme ne voyait pas le jour, il pourrait y avoir des conséquences. À gauche, des listes LFI pourraient se maintenir au second tour et affaiblir son camp. « Dans des arrondissements de droite, des listes LR, potentiellement soutenues par leurs maires, pourraient obtenir des scores notables », relève Mathieu Gallard.

Les autres incertitudes tiennent aux protagonistes principales. Un an avant les municipales de 2020, Anne Hidalgo semblait déjà dans une situation inextricable avant de parvenir à se faire réélire. Mise en examen dans l’affaire Renault-Nissan, Rachida Dati pourrait, elle, être jugée à l’occasion d’un procès avant mars 2026.

 

Sondage-Intelligence artificielle : une révolution à réguler

Sondage-Intelligence artificielle : une révolution à réguler 

Les applications d’intelligence artificielle (IA) sont une révolution technologique majeure pour l’humanité, pour six Français sur dix (61%), au même titre que l’a été l’invention de l’imprimerie par exemple. C’est ce qui ressort du Baromètre 2024 de l’esprit critique réalisé par OpinionWay pour Universcience publié jeudi 21 mars. Mais pour plus de huit Français sur dix (85%), il est nécessaire d’encadrer et de réglementer leur utilisation, car elles posent, pour les trois quarts des personnes interrogées (77%), de nouvelles questions éthiques et juridiques en matière de responsabilité et de droits. – (Franceinfo)

Sur les possibilités offertes par ces technologies, 68% des sondés estiment que les applications de l’IA ne peuvent pas prendre de décisions autonomes, puisqu’elles suivent des programmes informatiques définis. 59% des Français jugent qu’elles ne sont pas créatives et innovantes, car elles assemblent des contenus déjà existants. Selon cette enquête, seuls 19% des sondés les croient parfaitement fiables. Quant à savoir si les IA sont plus neutres que les humains, le panel étudié est plus divisé. 42% répondent que oui, elles sont plus neutres, quand 38% estiment qu’elles ne le sont pas.

Le sondage interroge également la vision qu’ont les Français sur les avantages et les risques liés à l’IA. Et ils restent assez partagés, estimant globalement qu’il y a autant de risques que d’avantages à utiliser ces applications. Dans le détail, c’est la perception du risque qui domine pour le domaine des relations humaines. 37% des Français ont ce sentiment, quand 31% estiment qu’il y a autant de risques que d’avantages à utiliser l’IA dans les relations humaines. 10% y voient essentiellement des avantages. Le risque de l’IA est également prédominant pour l’information (33%) et pour l’emploi (31%), même si 34% des sondés voient également autant de risques que d’avantages pour ces deux domaines.

La perception des Français est également très nuancée sur l’apport de l’IA pour la santé, la recherche, les sciences et les transports. Les applications ont autant de risques que d’avantages dans le domaine de la santé (35%), les sciences et la recherche scientifique (36%) et les transports (33%). Mais c’est sur ces trois domaines que les sondés voient le plus d’avantages. Ils sont 29% à percevoir cet avantage pour la santé, 28% pour les sciences et la recherche scientifique, et 26% pour les transports.

L’enquête révèle par ailleurs que les Français se fient majoritairement à l’intelligence artificielle pour détecter des erreurs dans des textes ou des programmes informatiques, pour 75% des sondés, analyser des grandes quantités de données (73%), trouver des informations (70%), approfondir ses connaissances (65%), ou même écrire un texte (64%). À l’inverse, ils sont plus méfiants quand la question de responsabilité entre en jeu. Seul un quart des personnes interrogées (25%) font confiance aux applications de l’IA pour rendre des décisions de justice. Ils sont 28% à assurer que l’IA peut piloter un avion en toute confiance, ou conduire une voiture (34%). Et ils sont 33% à avoir confiance dans l’IA pour prescrire des médicaments, ou pour réaliser un diagnostic médical (41%).

Enfin pour évaluer les risques et bénéfices de l’IA, les Français ont avant tout confiance dans les scientifiques, les musées et journalistes spécialisés. Les personnes interrogées pour le baromètre plébiscitent en priorité les scientifiques et les chercheurs en général (68%), les musées et centres de culture scientifique (59%) et les journalistes scientifiques (56%). Mais les sondés restent très méfiants envers les entreprises. Ils sont seulement 34% à leur faire confiance et même 29% pour les entreprises du numérique du type Gafam. La défiance envers les élus ou les représentants politique est également forte. Seuls 22% des Français leur font confiance pour évaluer les risques et bénéfices de l’IA. La cote de confiance des influenceurs et personnalités publiques est également basse, à 17%.

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Le Baromètre 2024 de l’esprit critique réalisé par OpinionWay pour Universcience a été réalisé par un questionnaire en ligne du 31 janvier au 12 février, sur un échantillon de 2 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.

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Sondage Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Sondage Endettement : les Français ne veulent pas payer la facture !

Selon l’ enquête Ipsos-« La Tribune Dimanche », les Français (93 %) estiment que la réduction des déficits doit figurer parmi les priorités ou les sujets importants du gouvernement mais préféreraient que l’on baisse des dépenses publiques au lieu d’augmenter les impôts. 

La problématique n’est pas évidente car on ne trouve guère d’unanimité pour supprimer des dépenses de l’État. Les gouvernements successifs sont jugés responsables de l’endettement du pays. Mais les attentes auxquelles ils répondent (protection sociale, services publics…) sont relativisées ainsi que la capacité économique et sociale du pays à les financer. « Les Français se défaussent sur les politiques », observe Brice Teinturier, directeur général d’Ipsos. Quel parti politique gérerait mieux les caisses publiques que le gouvernement actuel ? Aucun ne convainc profondément l’opinion. Certes, une personne sur trois cite le RN, qui arrive largement devant les autres. Mais cette proportion reflète surtout l’audience actuelle du parti lepéniste et le rejet radical des autres formations par ses sympathisants.

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