Archive pour le Tag 'sondage'

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SONDAGE Réforme des retraites :Le gouvernement très largement discrédité

SONDAGE Réforme des retraites : Le gouvernement très largement discrédité

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

Politique-SONDAGE projet de Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Politique-SONDAGE projet de Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

SONDAGE Réforme des retraites : Le gouvernement très largement condamné

SONDAGE Réforme des retraites :Le gouvernement très largement condamné

Selon un nouveau sondage Elabe-BFM, seul un Français sur quatre (27%) estime qu’il faudrait relever l’âge de départ. Dans le détail, seulement 18% des personnes interrogées souhaitent que celui-ci soit porté à 64 ans et 9% à 65 ans.

A contrario, ils sont 47% à estimer que cet âge légal devrait rester à 62 ans et même 25% à estimer qu’il faudrait l’abaisser.

Au sein de la population active, ils sont même 49% à souhaiter un maintien à 62 ans et 31% à vouloir même un abaissement de cet âge. Les retraités sont quant à eux plus partagés: 48% veulent que cet âge légal de départ soit augmenté et 44% ne veulent pas qu’il soit modifié.

Également interrogés sur le système de retraites actuel, les Français sont une majorité (64%) à le qualifier d’injuste et de financièrement fragile (55%). Ils sont aussi nombreux (72%) à pointer le faible taux d’emploi des seniors.

Ils sont seulement 31% à estimer que cette réforme permettra de faire des économies pour pouvoir financer d’autres dépenses publiques de protection sociale. En outre, ils jugent le moment inopportun pour faire une réforme des retraites en pleine crise du pouvoir d’achat (60%).

Pour une majorité de sondés (52%), la priorité de l’exécutif doit être mise sur le pouvoir d’achat. Ils estiment par ailleurs que l’exécutif doit mettre la réforme des retaites (21%) derrière l’écologie (22%) en termes de priorité d’action dans les prochains mois.

Échantillon de 1005 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération. Interrogation par Internet du 3 au 4 janvier 2023.

SONDAGE Ukraine : l’opinion partagée

SONDAGE Ukraine : l’opinion partagée

Un sondage de l’Ifop pour le JDD montre une certaine division de l’opinion à l’égard du conflit en Ukraine. Les électeurs écologistes se déclarent inquiets à 96 %, soit plus que la moyenne des Français .

Un sondage toutefois ambigu dans la mesure où il tente de mesurer l’opinion par rapport à une hypothétique victoire totale de l’Ukraine qui ne veut pas dire grand-chose dans la mesure où Poutine n’acceptera jamais la défaite et que de toute manière il ne respectera pas davantage un éventuel et très improbable accord de paix réelle.

Même différence quand il s’agit de savoir s’il faut d’abord parvenir à une solution négociée entre la Russie et l’Ukraine tout en continuant à fournir à l’armée ukrainienne une aide militaire considérable. 69 % des électeurs de Jean-Luc Mélenchon , 77 % de ceux de Marine Le Pen et 88 % de ceux d’Éric Zemmour au premier tour de la présidentielle de 2017, se déclarent en faveur de cette option de la négociation plutôt que de soutenir l’Ukraine jusqu’à ce qu’elle l’emporte militairement face à la Russie.

Ceux qui sont le moins enclins à privilégier la priorité de négocier se retrouvent chez les socialistes (57 %) et chez Renaissance, le parti d’Emmanuel Macron (60 %). « Cette idée que le pays agressé devrait finir à tout prix par battre le pays agresseur n’est visiblement pas majoritaire », commente Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop.
Sur le plan social, il est notable que cette guerre en Ukraine continue d’inquiéter au plus haut point les retraités (92 %), les Français qui n’ont pas fait d’études supérieures (87 %) et les habitants des communes rurales (86 %). Parmi les catégories de la population française qui sont, plus que la moyenne, attachées à prioriser une solution diplomatique plutôt que d’aider l’Ukraine à battre la Russie par les armes, on retrouve les femmes (73 %), les jeunes de 25 à 34 ans (75 %), les salariés du secteur public (73 %) et les résidents en zone rurale (72 %). « L’opinion a largement intériorisé l’idée que cette guerre allait durer et que 2023 serait une année encore tendue sur tous les plans », estime Frédéric Dabi.
Sondage Ifop pour JDD, effectué les 20 et 21 décembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1016 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont eu lieu en ligne par questionnaire autoadministré. La marge d’erreur est située entre 1,4 et 3,1 points.

SONDAGE Popularité : faible soutien de l’exécutif à 36 %

SONDAGE Popularité : faible soutien de l’exécutif à 36 %

Il n’est guère étonnant que Macro ait décidé de retourner encore au Qatar pour la finale de la coupe du monde afin de récolter quelques miettes de popularité de l’équipe de France de football.
D’après un sondage de l’IFOP stagne en effet à 36 %. Élisabeth ne mord pas non plus dans l’opinion et accompagne aussi dans le président dans sa chute. Emmanuel Macron et Élisabeth Borne stagnent dans l’opinion, à 36 % de popularité chacun. En cause des insatisfactions grandissantes concernant notamment les problèmes de l’inflation, des retraites et de l’énergie.


Pour ce dernier baromètre mensuel Ifop de l’année, Emmanuel Macron voit cependant sa cote de satisfaction progresser de 1 point (36 %). Il s’agit de sa première hausse depuis août. Voilà qui conclut une année 2022 où, en moyenne, le président enregistrait 38 % de satisfaits – contre 39,5 % en 2021. L’on constate une césure entre la période précédant sa réélection (de janvier à mai), pendant laquelle 40 % de Français se disaient ¬satisfaits, et celle qui l’a suivie (de juin à décembre), où ilPopularité : l’exécutif au plus bas à 36 %s ne sont plus que 36,5 %.
La suite après cette publicité

Les principaux griefs envers le Président, qui constituent autant de motifs d’inquiétude pour 2023 : l’inflation ; la réforme des retraites ; et l’usage répété de -l’article 49-3 de la Constitution. ¬La Première ministre, Élisabeth Borne , pâtit aussi de ce dernier reproche ; elle compte autant de satisfaits que le mois dernier, soit 36 %, mais + 4 % de « mécontents » (59 %), et même + 6 % de « très mécontents » (28 %).

Sondage Ifop pour le JDD, effectué du 9 au 16 décembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1 956 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont lieu en ligne et par téléphone. La marge d’erreur est située entre 1 et 2,3 points.
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Sondage très équilibré entre fin de mois ou fin du Monde

Sondage très équilibré entre fin de mois ou fin du Monde

L’idée de ce que devrait être la transformation de la France continue de diviser les Français. On observe même une partition très nette des salariés du privé, entre « fin du monde » et « fin du mois » : 52 % souhaitent que le pays se concentre sur le partage de la richesse, tandis que 48 % préfèrent repenser le modèle de développement avec pour objectif la préservation des ressources, selon un sondage Ifop pour Zurich et l’Opinion . « La bataille d’Hernani qui, par le passé, opposait artificiellement le pouvoir d’achat et la crise écologique semble dépassée, note Frédéric Dabi, directeur général de l’Ifop. A cet égard, les opinions exprimées sont homogènes suivant l’âge, alors que traditionnellement, les plus jeunes avaient à cœur la cause écologique et que le pouvoir d’achat revêtait plus d’importance chez les plus âgés. »

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Sondage France report de l’âge de la retraite : pas d’amélioration de l’emploi des seniors

Selon un sondage Elabe pour « Les Echos », Radio Classique et l’Institut Montaigne, la grande majorité des Français rejette l’un des arguments mis en avant par l’exécutif dans le cadre de la réforme à venir, à savoir les effets bénéfiques attendus du passage de 62 ans à 64 ans ou plus sur le pourcentage de seniors au travail.

Précisément, trois Français interrogés sur quatre estiment que repousser l’âge légal n’améliorera pas le taux d’emploi des seniors, dont 38 % pas du tout et 37 % pas vraiment. Les sympathisants d’Emmanuel Macron ne sont pas en reste : seuls 40 % de ceux qui ont voté pour lui au premier tour de la présidentielle y croient.

Pour rappel, le taux d’emploi des 55-64 ans était en moyenne de 56 % en 2021, contre 67,2 % pour la tranche des 15-64 ans, loin aussi derrière les meilleurs pays de l’OCDE (il est de près de 72 % en Allemagne par exemple). La situation s’est tout de même améliorée sous l’effet des différentes réformes, à commencer par celle d’Edouard Balladur de 1993, mais surtout du fait d’évolutions démographiques ou sociales favorables (générations nées après 1945, études supérieures, conditions de travail), comme le rappelle Hippolyte d’Albis, professeur à l’Ecole d’économie de Paris.

Sondage Immigration :72 % des Français mécontents

Sondage
Immigration :72 % des Français mécontents


D’après un sondage Odoxa Backbone consulting, réalisé pour Le Figaro, 72% des citoyens s ont mécontents de la gestion de la question de l’immigration, soit neuf points de plus qu’en 2018.

Dans le contexte actuel, la politique migratoire d’Emmanuel Macron est observée avec sévérité mais pas forcément pour les mêmes raisons. Sept Français sur dix ont ainsi une mauvaise opinion de l’action menée, et chacun y va de sa critique. Pour la gauche, c’est un manque de générosité. Pour la droite, c’est un laxisme démesuré.

Dans le contexte de l’affaire du navire Ocean Viking, les mesures du projet de loi immigration sont particulièrement attendues. Certaines d’entre elles, comme le durcissement des mesures d’expulsion des étrangers en situation irrégulière, sont même largement approuvées (85%). C’est aussi le cas de l’amélioration de l’insertion professionnelle des travailleurs étrangers, qui convainc 66% des sondés. Enfin pour huit Français sur dix, il convient d’inscrire les étrangers menacés d’expulsion au fichier des personnes recherchées, pour rendre les obligations de quitter le territoire français (OQTF) plus efficaces. Un débat tragiquement relancé au mois d’octobre, après le meurtre de la petite Lola par une étrangère en situation irrégulière.

Sondage popularité Macron: toujours très bas avec 35 % pour et 62 % mécontents

Sondage popularité Macron: 35 % pour et 62 % mécontents

Emmanuel Macron Demeure toujours dans le baromètre IFOP de popularité dans le sondage publié par le JDD. Les satisfaits sont seulement 35 %.

La popularité d’Emmanuel Macron reste stable tandis que celle d’Élisabeth Borne est en baisse © Rungroj Yongrit/Pool via REUTERS ; Teresa Suarez/Pool via REUTERS

Peu de mouvement dans notre baromètre mensuel Ifop sur la cote de popularité de l’exécutif : celle d’Emmanuel Macron demeure stable à 35 % de satisfaits (contre 62 % de mécontents), à son niveau plancher. Le président demeure minoritaire dans toutes les catégories.

Il essuie même des baisses dans celles qui le soutenaient traditionnellement, notamment les plus de 65 ans (- 2 %), ou encore les sympathisants des Républicains (- 5 %), auprès desquels il a perdu une vingtaine de points en trois mois.

Sondage terrorisme : 76 % des Français toujours inquiets

Sondage terrorisme : 76 % des Français toujours inquiets

Le terrorisme constitue un sujet d’inquiétude pour la plus grande partie des Français.

Selon un sondage Ifop pour le JDD, 76 % d’entre eux estiment que la menace est élevée, alors que 24 % des personnes interrogées pensent le contraire. Il y a peu de différences selon la proximité politique des sondés, même si davantage de personnes proches du Rassemblement national pensent que la menace est élevée (87 %) que celles proches d’Europe Ecologie-Les Verts (63 %).

Mais de façon générale, les Français sont globalement préoccupés par la question globale de la sécurité. D’après un autre sondage de l’institut CSA pour CNEWS, près de 6 Français sur 10 (57 %) considèrent ne pas être suffisamment entendus par le gouvernement pour assurer leur sécurité.

57 % des Français estiment que le gouvernement ne prend pas suffisamment en compte leur sécurité.

Sondage: une armée française trop faible

Sondage: une armée française trop faible

Selon un sondage Odoxa Backbone, 86% des personnes interrogées ont une bonne opinion des militaires, qui restent épargnés par la crise de défiance, contrairement aux responsables politiques.Et le patriotisme s’est renforcé depuis la guerre en Ukraine.

Pour 89% des personnes interrogées, «continuer à commémorer» pae exemple le 11 novembre plus d’un siècle après la fin du conflit mondial est justifié. Pour 75% d’entre eux, l’idée de patriotisme a encore un sens aujourd’hui. Le résultat est également partagé chez les sympathisants de droite et de gauche. 76% des personnes interrogées déclarent être elles-mêmes patriotes. La connotation du mot, longtemps confondu avec le nationalisme, n’effraie plus. L’adhésion s’accroît avec l’âge: 59% des 18 – 24 ans se disent patriotes contre 86% des plus de 65 ans.

«La guerre en Ukraine est venue renforcer l’attachement des Français à leur armée. Elle est souvent perçue comme une protection indispensable des populations, à laquelle il faut donner des moyens, même en période économiquement difficile», ajoute Véronique Reille Soult, de Backbone Consulting.

En revanche, l’opinion semble lucide sur les capacités militaires de la France. Seulement 65 % des personnes interrogées considèrent la France comme une grande puissance. Ils étaient 78% en juillet 2018 et 71% en juillet 2022. Depuis plusieurs mois, rapports officiels et déclarations publiques ont en effet révélé les carences de l’armée, qui, seule face à un adversaire, ne disposerait que de quelques jours de munitions. Le constat est exact mais le cas de figure est théorique puisque les Occidentaux conçoivent leur défense en coalition et puisque la France dispose de la dissuasion nucléaire. Il n’empêche que les moyens militaires de la France sont limités.

Pour preuve les hypothèses budgétaires de l’armée. Bercy ne veut pas dépasser la barre des 377 milliards d’euros sur les sept prochaines années tandis que l’hôtel de Brienne campe sur une fourchette comprise entre 400 et 410 milliards d’euros. Enfin, les armées tablent quant à elles sur une fourchette de 425 à 430 milliards d’euros pour financer le modèle « Armées 2030 ». Les armées veulent ce modèle, rien que ce modèle, Un modèle déjà notoirement sous dimensionné.

les défis cités sur le Dixmude par le Chef de l’État sont nombreux : « le risque de guerre de haute intensité entre États, les tension croissantes en Asie, l’usage généralisé des drones, y compris dans les domaines où ils sont encore rares aujourd’hui, la banalisation des missiles dont on voit les premiers effets en Arabie, aux Émirats ou à Kiev, l’abaissement du seuil du cyber, les technologies de rupture, le quantique, l’intelligence artificielle, l’hypervélocité et notre environnement plus général où pèsent les risques sanitaires comme les risques climatiques ».
Tous ces défis exigent des budgets à la hauteur des ambitions. Surtout si la France veut vraiment être et rester un partenaire de confiance aussi bien en Europe, qu’en Afrique subsaharienne et dans le golfe arabo-persique, en passant par la Corne de l’Afrique. Cela vaut aussi pour l’Indopacifique où la France a notamment noué un partenariat stratégique avec l’Inde.

Un doute «semble s’être installé» dans l’opinion, observe Erwan Lestrohan. «Alors que la crise ukrainienne a diffusé le sentiment que l’ère des conflits internationaux n’était pas révolue et que les dernières décennies ont été marquées par d’importantes coupes dans le budget de la défense, la période actuelle aura peut-être agi chez certains comme un révélateur de nos lacunes», ajoute-t-il. Les militaires espèrent qu’elle agira comme un réveil.

Sondage armée: une bonne opinion mais jugée trop faible

Sondage armée: une bonne opinion mais jugée très faible

Selon un sondage Odoxa Backbone, 86% des personnes interrogées ont une bonne opinion des militaires, qui restent épargnés par la crise de défiance, contrairement aux responsables politiques.Et le patriotisme s’est renforcé depuis la guerre en Ukraine.

Pour 89% des personnes interrogées, «continuer à commémorer» pae exemple le 11 novembre plus d’un siècle après la fin du conflit mondial est justifié. Pour 75% d’entre eux, l’idée de patriotisme a encore un sens aujourd’hui. Le résultat est également partagé chez les sympathisants de droite et de gauche. 76% des personnes interrogées déclarent être elles-mêmes patriotes. La connotation du mot, longtemps confondu avec le nationalisme, n’effraie plus. L’adhésion s’accroît avec l’âge: 59% des 18 – 24 ans se disent patriotes contre 86% des plus de 65 ans.

«La guerre en Ukraine est venue renforcer l’attachement des Français à leur armée. Elle est souvent perçue comme une protection indispensable des populations, à laquelle il faut donner des moyens, même en période économiquement difficile», ajoute Véronique Reille Soult, de Backbone Consulting.

En revanche, l’opinion semble lucide sur les capacités militaires de la France. Seulement 65 % des personnes interrogées considèrent la France comme une grande puissance. Ils étaient 78% en juillet 2018 et 71% en juillet 2022. Depuis plusieurs mois, rapports officiels et déclarations publiques ont en effet révélé les carences de l’armée, qui, seule face à un adversaire, ne disposerait que de quelques jours de munitions. Le constat est exact mais le cas de figure est théorique puisque les Occidentaux conçoivent leur défense en coalition et puisque la France dispose de la dissuasion nucléaire. Il n’empêche que les moyens militaires de la France sont limités.

Pour preuve les hypothèses budgétaires de l’armée. Bercy ne veut pas dépasser la barre des 377 milliards d’euros sur les sept prochaines années tandis que l’hôtel de Brienne campe sur une fourchette comprise entre 400 et 410 milliards d’euros. Enfin, les armées tablent quant à elles sur une fourchette de 425 à 430 milliards d’euros pour financer le modèle « Armées 2030 ». Les armées veulent ce modèle, rien que ce modèle, Un modèle déjà notoirement sous dimensionné.

les défis cités sur le Dixmude par le Chef de l’État sont nombreux : « le risque de guerre de haute intensité entre États, les tension croissantes en Asie, l’usage généralisé des drones, y compris dans les domaines où ils sont encore rares aujourd’hui, la banalisation des missiles dont on voit les premiers effets en Arabie, aux Émirats ou à Kiev, l’abaissement du seuil du cyber, les technologies de rupture, le quantique, l’intelligence artificielle, l’hypervélocité et notre environnement plus général où pèsent les risques sanitaires comme les risques climatiques ».
Tous ces défis exigent des budgets à la hauteur des ambitions. Surtout si la France veut vraiment être et rester un partenaire de confiance aussi bien en Europe, qu’en Afrique subsaharienne et dans le golfe arabo-persique, en passant par la Corne de l’Afrique. Cela vaut aussi pour l’Indopacifique où la France a notamment noué un partenariat stratégique avec l’Inde.

Un doute «semble s’être installé» dans l’opinion, observe Erwan Lestrohan. «Alors que la crise ukrainienne a diffusé le sentiment que l’ère des conflits internationaux n’était pas révolue et que les dernières décennies ont été marquées par d’importantes coupes dans le budget de la défense, la période actuelle aura peut-être agi chez certains comme un révélateur de nos lacunes», ajoute-t-il. Les militaires espèrent qu’elle agira comme un réveil.

Sondage : pouvoir d’achat en baisse pour 73 % des Français

Sondage : pouvoir d’achat en baisse pour 73 % des Français

Un sondage qui ne fait que confirmer le décalage entre le niveau de l’inflation autour de 6 % et l’augmentation du pouvoir d’achat environ de 3%, soit une perte de 3 points , soit au moins 1000 € par an par ménage. Selon un sondage* Elabe pour BFMTV, près des trois quarts d’entre eux (73%) ont déjà le sentiment que leur pouvoir d’achat s’est dégradé (+16 points en un an).

Pas une catégorie de la population ne semble cette fois épargnée. Ce sentiment de dégradation est ressenti tant par les cadres/professions intermédiaires (76%, +22 points) que les employés/ouvriers (73%, +19 points), les moins de 35 ans (67%, +25 points) que les 65 ans et plus (73%, +10 points).

Avec la hausse des prix, l’immense majorité des Français doit ainsi se priver. 85% des personnes interrogées disent devoir « se serrer la ceinture », dont 30% beaucoup et 55% un peu.
De plus en plus de renoncements

Un sentiment partagé par une très large majorité de Français au sein de toutes les catégories de population: 79% des cadres et 91% des catégories populaires se trouvent dans cette situation. Mais ce sont les catégories populaires (41% disent devoir beaucoup « se serrer la ceinture »), les 25-49 ans (41%)
.
un nombre e croissant de Français assure devoir renoncer à des dépenses essentielles. Ainsi, plus d’un tiers a renoncé à acheter certains produits alimentaires (39%, +13 points) et à chauffer convenablement leur logement (37%, +12 points). Concernant la santé en revanche, si 17% disent devoir renoncer à des soins, cette proportion reste stable par rapport à l’année dernière.

Concernant les mesures pour le pouvoir d’achat prises par le gouvernement au cours des derniers mois, 47% (+8 points depuis le 28 septembre 2022) des Français pensent qu’elles n’améliorent pas du tout la situation en matière de pouvoir d’achat, 44% (-4 points) qu’elles vont dans le bon sens mais sont insuffisantes et 8% (-4 points) qu’elles permettent une vraie amélioration.

*Echantillon de 1.000 personnes représentatif des résidents de France métropolitaine âgés de 18 ans et plus interrogées par Internet du 8 au 9 novembre 2022. La représentativité de l’échantillon a été assurée selon la méthode des quotas appliquée aux variables suivantes: sexe, âge et profession de l’interviewé après stratification par région et catégorie d’agglomération

Sondage popularité Macron : nouvelle baisse de 3 points à 37.7%

Sondage popularité Macron : nouvelle baisse de 3 points à 37.7%


Selon l’indicateur JDD, Macron perd encore 3 points et se retrouve à 37,7 % d’opinions favorables. En cause, la situation économique avec en particulier l’inflation, une crise de l’énergie qui va perdurer, une mauvaise gestion de la grève chez les pétroliers enfin une inefficacité sur les problèmes d’insécurité.

De son côté, la Première ministre, Élisabeth Borne,Toujours aussi transparente ne joue pas son rôle d’amortisseur politique vis-à-vis de l’opinion et subit également le contrecoup de la défiance envers le chef de l’État. Elle perd 4 points de popularité entre le mois de septembre et d’octobre et retrouve son plus bas niveau de juin 2022, un mois après sa nomination. Elle est mesurée à 36,9 % d’opinions favorables, selon notre moyenne des baromètres.

Visiblement la dernière prestation de Macron à la télévision n’a guère séduit l’opinion. Le discours de Macron ne marquera sans doute pas l’histoire politique de la France. Le propos du chef de l’État a surtout été caractérisé par des approches à courte vue témoignant de la gestion au jour le jour du pays dans beaucoup de domaines.On a aussi observé un manque de sérénité c’est le président de plus en plus agacé par le fait qu’il ne maîtrise pas la situation depuis l’instauration d’une majorité relative à l’Assemblée nationale.

Le chef de l’État a renouvelé son intention d’engager une réforme des retraites mais au lieu de parler de 65 ans il se replie sur l’âge de 64 ans ! Avec toutefois une évolution sur le nombre obligatoire de trimestres de cotisation.

Bref un discours qui confirme que le président gère à courte vue, en opérant des slaloms voier des renoncements et qui témoigne d’une certaine incapacité à agir du pouvoir.

Sondage crise énergie : 10% des PME menacées de fermeture

Sondage crise énergie : 10% des PME menacées de fermeture

De toute évidence, le plan décidé pour aider les entreprises qui subissent le plus la crise du prix de l’énergie n’est pas à la hauteur. Ce plan d’une dizaine de milliards de suffi pas sur quand on compare avec les 200 milliards consacrés par l’Allemagne.« Beaucoup d’entreprises s’aperçoivent qu’on leur propose des augmentations délirantes, avec des prix multipliés par dix, par 15 ou par 20 », alerte le secrétaire général de la confédération des PME, Jean-Eudes du Mesnil.

Pour la CPME, le problème est systémique, alors que des entreprises du secteur des services, et non plus seulement de l’industrie, sont également touchées. « Il y a un risque récessionniste, on commence à le voir. Quand on regarde la production, on s’aperçoit qu’elle reste à peu la même » mesurée en euros, mais qu’il y a eu de l’inflation, et que donc « en réalité, elle a commencé à diminuer » en volume, relève Jean-Eudes du Mesnil.

Deux enquêtes de conjoncture auprès des entreprises publiées en fin de semaine suggèrent, elles aussi, des mois à venir difficiles. Le climat des affaires dévoilé jeudi par l’Insee s’est assombri en septembre, même s’il reste encore légèrement supérieur à sa moyenne de longue période. Pour Charlotte de Montpellier, économiste de la banque ING, cet indice « vient confirmer que la question n’est plus vraiment de savoir si la France se dirige vers la récession, mais plutôt à quelle vitesse ». Vendredi, l’indice PMI Flash de S & P Global, montre une production manufacturière à son plus bas niveau en 28 mois, minée par le « niveau élevé de l’inflation, les excédents de stocks et la baisse de la demande ».

Aussi, l’ampleur du ralentissement dans le secteur fait, elle, craindre « une généralisation prochaine de la contraction à l’ensemble du secteur privé », selon l’économiste de S & P Global Joe Hayes. Il ajoute que « les risques d’une récession économique se sont accentués sur le territoire français ».
Près d’un dirigeant de TPE/PME sur dix envisage un arrêt de ses activités à cause de la hausse du prix de l’énergie, a révélé une enquête de la CPME publiée dimanche, mais réalisée avant les dernières annonces d’aides gouvernementales.

Sur les 2.428 dirigeants d’entreprises membres de la CMPE, la Confédération des PME, que celle-ci a interrogée du 6 au 25 octobre par internet, ils étaient 9% exactement à envisager cette possibilité. En cause, la part grandissante que représente la facture énergétique, qui explose ces derniers temps avec l’inflation et les suites de la guerre en Ukraine, par rapport au chiffre d’affaires des entreprises.

La Première ministre Élisabeth Borne avait annoncé jeudi trois nouveaux dispositifs pour contenir les prix de l’énergie pour les entreprises et les collectivités, pour un effort total porté à « 12 milliards d’euros », lors d’une conférence de presse à Matignon.Mais un plan qui n’est pas du tout à la hauteur de l’enjeu. Une aide significative ne devrait pas être inférieure à 50 milliards comme pour les ménages

Le premier, baptisé « amortisseur électricité », visera à prendre en charge une partie de la facture d’électricité pour « les TPE qui ne bénéficient pas du bouclier tarifaire, les PME, les associations, les collectivités territoriales et les établissements publics ».

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