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Bruno Retailleau: Son programme pour 2022

Bruno Retailleau: Son programme pour 2022

 

En course pour l’Elysée, le patron des sénateurs LR, Bruno Retailleau, présente les grands axes de son programme économique. « Je veux ensuite un capitalisme plus participatif afin que le travail soit mieux payé », dit-il;

Un programme assez représentatif de la droite conservatrice au sein des républicains mais toutefois qui s’ouvre à une certaine dimension sociale . Une perspective qui souffre cependant d’insuffisance en matière économique dont Retailleau confie totalement l’avenir au libéralisme . Bref un peu en retard par rapport à ce qu’engage par exemple Biden. NDLR

Bruno Retailleau est président du groupe LR au Sénat. Il entend bien être sur la ligne de départ pour la présidentielle et se bat pour que Les Républicains organisent une primaire afin de désigner leur candidat. Déjà en course, Xavier Bertrand a dévoilé il y a une semaine dans Les Echos ses projets pour réindustrialiser la France. A son tour, Bruno Retailleau présente dans l’Opinion son « pacte de reconstruction ».

Dans la course à l’Elysée qui s’ouvre à droite, êtes-vous celui qui reprend la ligne économique de François Fillon ?

C’était il y a quatre ans seulement, mais cela paraît un siècle ! La crise est passée par là. Elle a été un révélateur pour les Français. Ils étaient persuadés qu’en contrepartie d’une dépense publique très élevée, nous bénéficiions du meilleur système de protection au monde. Et pourtant nos hôpitaux, nos personnels soignants ont manqué de tout ! Cela a ouvert les yeux des Français sur tout le reste : l’école, l’Etat… Face à cela, certains veulent, comme d’habitude, relancer avec les vieilles recettes, c’est-à-dire se contenter d’amoindrir les conséquences de nos difficultés avec de l’argent public, sans en traiter les causes. Ce n’est pas que ce que je défends. Nous sommes au bout d’un système. Il nous faut enfin sortir des Trente piteuses, renverser la table et avoir le courage de le dire puis de le faire.

« Renverser la table », qu’est-ce que cela veut dire ?

Tout le monde parle de relance. Mais on ne relance pas un moteur cassé, on le remplace ! Je plaide pour un pacte de reconstruction, qui s’appuie sur trois piliers. Un : le travail, les entreprises, les salariés. Deux : l’Etat et la société. Trois : l’Europe. La priorité, c’est de produire plus en France. On a produit de moins en moins tout en redistribuant de plus en plus. Le résultat, c’est que l’on a appauvri les Français : ces vingt dernières années, ils ont perdu 5 000 euros de pouvoir d’achat par rapport aux Allemands. Ce sentiment de déclassement les taraude.

«Je propose de créer une grande filière de l’enseignement professionnel par la voie de l’alternance en la confiant, non pas à l’Education nationale, mais aux régions et aux filières économiques»

Que proposez-vous concrètement ?

Pour produire plus, il faut plus de travail et qu’il soit moins taxé. Il faut baisser les impôts et charges qui pèsent sur le travail et la production, passer toutes les normes à la paille de fer. En cinq ans, les Anglais ont restitué aux entreprises plus de 12 milliards d’euros en supprimant des normes inutiles. Je veux ensuite un capitalisme plus participatif afin que le travail soit mieux payé (sans obérer la compétitivité de l’entreprise) et que le salarié bénéficie davantage de la réussite de l’entreprise. Je propose trois mesures : une prime d’intéressement sur les bénéfices de l’entreprise, exonérée de charges sociales jusqu’à 5 000 euros par an, une fusion du mécanisme de participation-intéressement avec la suppression du forfait social, notamment pour les PME et ETI, et la possibilité de transmettre aux salariés jusqu’à 15% du capital d’une entreprise. Enfin, il faut que le travail soit mieux qualifié. C’est une vraie faiblesse française. Je propose de créer une grande filière de l’enseignement professionnel par la voie de l’alternance en la confiant, non pas à l’Education nationale, mais aux régions et aux filières économiques. Il faudra aussi avoir le courage d’assumer la retraite à 64 ans, si on ne veut pas créer une charge insupportable pour les plus jeunes et alimenter le conflit intergénérationnel.

Xavier Bertrand fait de la baisse de moitié des impôts de production sa priorité pour réindustrialiser. C’est un point d’accord…

Oui, il y a une convergence. Mais il faut aller encore plus loin avec la baisse des charges qui pèsent sur le travail et la suppression des droits de succession sur les transmissions d’entreprises.

En quoi consiste votre « pacte de reconstruction » pour ce qui est de l’Etat et la société ?

Je viens de l’ouest, de la Vendée, où l’on sait que les ressorts du développement ne sont pas seulement matériels. Ce n’est pas un hasard si le nombre des entreprises et des associations y est un des plus élevé de France. La cohésion est aussi un facteur de compétitivité. Il faut donc créer un climat de confiance. Pour cela, l’Etat doit être remis à sa place, recentré sur ses missions régaliennes (dans les années 1960, le régalien représentait 6,5% des dépenses du PIB contre 2,5% aujourd’hui !) et le rendre plus efficace, moderne. Parallèlement, il faut une société de liberté et d’initiative, qui passe par un nouvel acte de décentralisation. Il y a un lien entre confiance et proximité : plus la distance s’étire, plus la confiance s’éloigne. Pour redonner de la confiance, l’impôt participatif (flécher 5% de son impôt sur la politique publique de son choix) est également une belle idée, que je partage avec Eric Woerth. Il faudra de même valoriser les 13 millions de bénévoles du monde associatif et revigorer le paritarisme pour contrer l’étatisation de notre modèle social.

Et en matière européenne ?

Le fiasco des vaccins devrait nous vacciner contre la tentation fédérale ! Je le dis d’autant plus aisément que je n’ai voté ni le traité de Maastricht ni celui de Lisbonne. Ce qu’on attend de l’Europe, ce n’est pas qu’elle fasse ce que les Etats peuvent faire mais ce qu’ils ne peuvent faire seuls : protéger des intérêts communs, des valeurs communes aussi. Pour défendre nos intérêts, nous devons d’abord réécrire le droit européen de la concurrence. Il est très significatif que la France milite pour une réforme des règles budgétaires mais pas des règles de la concurrence : comme d’habitude, on traite les conséquences, jamais les causes ! Nous avons des comptables à la tête de l’Etat, pas des combattants. Pourquoi l’UE n’autorise-t-elle pas, le temps de la crise, de réserver la commande publique aux entreprises européennes ? Quant aux valeurs, nous ne pouvons plus laisser entrer en Europe des produits fabriqués par des enfants ou des salariés payés une misère. Nous n’aurions pas dû accepter l’accord sur les investissements avec la Chine car on sait très bien qu’il y a là-bas des brevets volés, des camps de travail… Il faut aller plus loin que la taxe carbone aux frontières, sur laquelle travaille l’UE, et doubler cette barrière écologique européenne d’une barrière sociale, éthique, prenant en compte le niveau des salaires et le respect des droits sociaux et humains. L’Europe doit faire passer un message clair : parce que l’humain a du prix pour nous, l’inhumanité aura un coût chez nous.

L’un des enjeux majeurs du prochain quinquennat sera le remboursement de la dette. Que préconisez-vous ?

En face d’une dette, il y a toujours une taxe. Cantonner la dette Covid, comme vient de l’annoncer le gouvernement, cela finira à terme par un impôt Covid. Pour la réduire, il y a des marges de manœuvre : faire converger le temps de travail du public vers celui du privé, faire du statut l’exception et du contrat la règle dans la fonction publique, débureaucratiser (les effectifs des 400 à 500 agences et autres observatoires ont augmenté de 220 000 depuis 2007 !). L’histoire nous l’a enseigné : les nations qui perdent la maîtrise de leurs dépenses perdent le contrôle de leur destin.

Gauche : l’union mais chacun de son côté

Gauche : l’union mais chacun de son côté

 

La réunion de samedi n’a évidemment pas débouché sur une perspective très claire de stratégie et encore moins de désignation d’un candidat unique pour l’élection de 2022. Une ambiance cependant détendue mais où on aura noté la possibilité peut-être d’une union de ce qui restent des socialistes avec les écolos. Parallèlement, les insoumis affichent leur volonté de continuer leur chemin politique de manière indépendante.

Les propos du député insoumis Eric Coquerel sont significatifs « S’ils veulent créer un espace commun du centre gauche, ça les regarde », dit-il à propos de ses camarades du jour. L’air de rien, il met les points sur les « i » : « À nous seuls, nous représentons l’équivalent de tous les autres. » Il a tout de même un motif de satisfaction. Comme il le souhaitait, les participants se sont mis d’accord sur plusieurs points : « un socle commun de résistance face aux agressions des macronistes, de la droite et de l’extrême droite », dixit Faure ; enfin des débats publics autour des programmes ; et un « cessez-le-feu » entre eux. Ils ont un mois, d’ici à leur prochain rendez-vous, pour s’assurer qu’il est respecté.

 

De toute façon même unie la gauche a peu de chances de ce qualifier pour le second tour tellement elle est discréditée auprès de l’opinion publique qui considère à 80 % dans un récent sondage qu’elle est très malade.

Vladimir Poutine: le dictateur prolonge son mandat jusqu’en 2036 !

Vladimir Poutine: le dictateur prolonge son mandat jusqu’en  2036 !

 

Grâce au décret qu’il  vient de signer, Vladimir Poutine pourra se vanter d’avoir régné sans partage sur la Russie pendant près de 36 ans.

Le président russe Vladimir Poutine a 68 ans,. Il pourra donc continuer de diriger la Russie jusqu’à 85 ans ! Tout cela avec la bénédiction du Parlement complètement soumis au pouvoir. En plus avec une pseudo démocratie via un référendum sans opposition. L’un des rares opposants , à savoir Navalny ,ayant été mis en prison après une tentative d’empoisonnement. Bref le produit du KGB s’assoit délibérément sur la constitution qui normalement aurait dû limiter sa responsabilité de président a demanda.

 

Sorte de démocratie remake  des plus mauvaises caricatures africaines et qui finira sans doute aussi mal un jour ou l’autre. En effet la Russie enregistre non seulement un échec total en matière économique et sociale et reste au rang des pays en voie de développement. En outre , la démocratie est complètement muselée par la dictature d’un seul homme et de ses acolytes.

Cerise sur le gâteau, Poutine a fait introduire dans la constitution une immunité avis pour tous les anciens présidents russes y compris lui-même. Une manière de se protéger contre les énormes détournements des biens de l’État récemment dénoncés par Navalny au profit de Poutine.

Covid: la France va enfin produire des vaccins sur son sol !

Covid:  la France va enfin produire des vaccins sur son sol !

Les pouvoirs publics avaient déclaré l’état de guerre contre le virus, mais une sorte de guerre en dentelle si on s’en tient à la modestie des moyens mis en œuvre. Par exemple jusqu’à maintenant aucun vaccin n’était produit sur le territoire. Un peu comme si en cas de guerre militaire il fallait attendre les munitions de l’étranger voire de l’adversaire !

 

Opérationnelle depuis quelques jours, l’usine du sous-traitant ­Delpharm de Saint-Rémy-sur-Avre (Eure-et-Loir), ­entrera en production mercredi. Les premières doses du tout premier vaccin made in France, celui à ARN messager du duo Pfizer-BioNTech, sortiront des chaînes d’embouteillage .

Ce lancement n’est que le premier d’une série d’opérations ­industrielles ambitieuses qui, d’ici à la fin 2021, doivent permettre à la France de produire 250 millions de doses. Il est aussi très attendu par toute l’Europe. Les doses fabriquées dans l’Eure-et-Loir alimenteront les stocks destinés à tous les pays de l’Union. De Saint-Rémy, elles seront acheminées vers les plateformes logistiques européennes, puis dispatchées selon le vaste plan de vaccination élaboré par Bruxelles. Impossible de dire dans quels pays seront injectés les flacons de Delpharm.

Dans l’urgence, les services de Bercy ont commencé à tracer il y a un an une cartographie précise des industriels susceptibles de participer à l’effort collectif, à une grande échelle. Une vingtaine de groupes seulement – sociétés de biotechnologies, conditionneurs, grands laboratoires – ont ainsi été identifiés et se sont portés candidats. Pour la production de vaccins, la France ne peut compter que sur une demi-douzaine de sites de « remplissage » comme celui de Delpharm. L’un d’entre eux appartient à Sanofi, géant mondial réduit pour l’instant au rang de sous-traitant.

 

En France, après celui de Pfizer-BioNTech, le vaccin du labo allemand CureVac devrait être le prochain disponible. Une fois obtenue une autorisation de mise sur le marché européen de ce sérum, la production pourrait démarrer début juin, chez le façonnier Fareva, sur le site de ­Val-de-Reuil (Eure), taillé pour devenir le plus gros site de conditionnement du pays.

Pour viser l’indépendance ­vaccinale, la marche pour la France reste haute : il faudrait qu’elle soit en mesure de produire dans l’Hexagone la substance active des produits à ARN messager, qui ont déjà révolutionné la médecine. « L’ARN messager ouvre aussi des voies thérapeutiques encore à explorer, notamment dans l’oncologie, mais les compétences sont là, ­reconnaît Agnès Pannier-­Runacher. Cela nécessite un basculement technologique qu’aucun Français ne maîtrise encore. »

Covid: Macron a perdu son pari, la France a perdu un mois

Covid: Macron a perdu son pari, la France a perdu un mois

 

Même dans la tonalité du président de la république on a décelé une certaine lassitude. Un sentiment de déjà entendu. Avec une grande partie consacrée à l’auto justification d’une politique sanitaire pourtant très évolutive voire contradictoire.

 

Macron avait fait un pari à savoir ne pas reconfirmer la France. Pari perdu car devant la détérioration des statistiques qui rendent compte des contaminations et de leur gravité, le pouvoir central a décidé de reconfirmer tout le pays dans un espace de 10 km et refermant les écoles. Les commerces n’en essentiels vont demeurer fermés.

 

En réalité? la France a perdu à peu près un mois en termes de protection sanitaire car les mesures prises très floues n’ont pas fait la démonstration de leur efficacité. Désormais la crise est Telle qu’il paraît difficile d’ailleurs d’en limiter l’évolution. Les lits de réanimation sont presque tous occupés et Macron a convenu qu’il fallait en augmenter le nombre jusqu’à 10 000 au lieu des 6000 actuels.

 

Ne reste en réalité que le freinage très relatif de ce nouveau confinement et surtout l’espérance de l’accélération de la vaccination. Or sur ce terrain c’est aussi l’échec total et il ne faut pas espérer qu’un nombre significatif de Français seront vaccinés avant l’été. Le président de la république a confirmé que seulement 8 millions de Français avaient été vaccinés en trois mois. C’est évidemment très insuffisant. L’imputation de la responsabilité au nouveau virus par Macron paraît peu convaincante notamment si on compare la situation sanitaire française à celle de la Grande-Bretagne qui pratiquement est parvenue à stopper le nombre de décès grâce précisément à une vaccination massive.

 

« Nous avons tous consenti des efforts importants et le virus a continué de circuler », a reconnu Emmanuel Macron. Le président a alors évoqué  »la propagation dans toute l’Europe d’une nouvelle forme de variant, qui a été identifié pour la première fois chez nos voisins britanniques à la fin de l’année dernière, et qui a en quelque sorte fait apparaître une épidémie dans l’épidémie ». Le chef de l’Etat a une nouvelle fois défendu sa stratégie, avant de constater qu’elle ne suffisait plus.  »Cette stratégie a eu des effets, mais cela reste trop limité (…) nous devons donc nous fixer un nouveau cap. » Le président de la République a donc demandé aux Français  »un effort supplémentaire ».

Présidentielles 2022 : le parti communiste veut son candidat , le dernier de l’histoire ?

Présidentielles 2022 : le parti communiste veut son candidat , le dernier de l’histoire ?

 

 

 

 

 

Cette fois le parti communiste semble bien décidé à avoir son candidat en 2022. En fait,  une sorte de choix cornélien. Si le parti se présente, il risque de se voir attribuer autour de 2 % des voix d’après les sondages actuels autant dire comme certaines organisations d’extrême-gauche. Un résultat qui pourrait encore confirmer la totale marginalisation d’un parti qui a longtemps dominé la vie politique française à gauche. Et si le PC ne présente pas de candidats, il risque cette fois de disparaître complètement.

 

D’une certaine façon,  on peut considérer que le parti communiste a déjà été tué deux fois. Une fois par Mitterrand qui s’est servi des voix communistes et qui a ensuite étouffé le vieux parti. Une autre fois par Mélenchon qui a sucé le sang du parti et ses sympathisants. Un succès d’autant moins apprécié par les communistes que Mélenchon s’est enfoncé dans le gauchisme qu’ont toujours condamné des communistes orthodoxes.

 

Le déclin du parti communiste français est cependant pour l’essentiel du à l’enfermement doctrinaire du parti communiste lui-même. Pour résumer, c’est l’attachement morbide à l’idéologie des années 50 qui a éloigné progressivement une opinion publique qui, elle ,a évolué sur deux nombreux plans. À cela s’ajoute évidemment le discrédit général sur le concept de société communiste, les seules subsistants étant clairement des organisations autoritaires et même dictatoriales.

 

Dommage sans doute car le parti communiste est sans doute la seule organisation politique encore animée par une sociologie proche du peuple. Tous les autres partis, extrême-gauche comprise, se sont laissées envahir soient par des opportunistes, soit par des intellos bobos complètement coupés des réalités sociales. Le credo universitaire Islamogauchistes témoigne de l’énorme décalage entre ce que pense une très large majorité des Français et ces nouveaux activistes doctrinaires et clairement fascisants. Sur ce terrain. Les élus communistes eux-mêmes n’ont pas montré un grand courage et ont souvent montré une certaine complicité avec le développement communautarisme.

 

Un seul exemple pour illustrer le propos. À Saint-Pierre-des-Corps près de Tours, l’un des derniers bastions communistes, un très vieux club de football s’est toujours efforcé de maintenir une diversité dans le recrutement des joueurs mêmes si fort logiquement compte tenu de la population,  les joueurs d’origine étrangère étaient majoritaires. Par contre l’ancienne municipalité de Saint-Pierre-des-Corps a autorisé la création d’un club d’obédience maghrébine. Aux dernières élections , la municipalité communiste a été balayée et remplacée par une équipe municipale plutôt de droite.

 

Le parti communiste s’est lui-même tiré une balle dans le pied. Vraiment dommage. On peut évidemment être en désaccord avec l’idéologie et la pratique du parti mais on regrettera sans doute l’appropriation de tous les autres partis politiques par des opportunistes et où des intellos bobos.

Covid-19 : pour une vraie enquête indépendante sur son origine

Covid-19 : pour une vraie enquête indépendante sur son origine

 

 

Vingt-six scientifiques expliquent, dans une lettre ouverte, que plus d’un an après l’apparition des premiers cas les origines de la pandémie sont toujours inconnues, alors que le virus a déjà fait deux millions de morts et infecté cent millions de personnes dans le monde.

Tribune.

Elucider les origines du coronavirus SARS-CoV-2 est crucial pour mieux faire face à l’épidémie actuelle et réduire les risques de futures pandémies. Malheureusement, plus d’un an après l’apparition des premiers cas, les origines de la pandémie sont toujours inconnues.

En tant que scientifiques, spécialistes des sciences sociales et journalistes scientifiques ayant étudié indépendamment et collectivement les origines du Covid-19, nous pensons qu’il est essentiel que toutes les hypothèses sur les origines de la pandémie soient examinées de manière approfondie et que toutes les ressources nécessaires soient rendues accessibles, indépendamment des facteurs politiques ou autres.

Sur la base de notre analyse, et comme le confirme l’enquête réalisée par une équipe conjointe réunie par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et les autorités chinoises, il n’existe pas encore de preuve démontrant une origine entièrement naturelle de ce virus. L’hypothèse de la zoonose, largement fondée sur les événements de zoonose antérieurs, n’est qu’une des nombreuses origines possibles du SARS-CoV-2, tout comme l’hypothèse d’un accident lié à la recherche scientifique.

Bien que le processus « collaboratif » d’investigation organisé par l’Assemblée mondiale de la santé en mai 2020 ait été mis en place de manière à permettre un examen complet des origines de la pandémie, nous pensons que les limites structurelles de cette démarche ne permettent pas à la mission convoquée par l’OMS d’atteindre ses objectifs.

Nous souhaitons attirer l’attention sur le fait que la moitié de l’équipe conjointe réunie dans le cadre de ce processus est composée de citoyens chinois, dont l’indépendance scientifique pourrait être limitée, que les membres de la commission se sont basés sur les informations que les autorités chinoises ont choisi de leur communiquer et que tout rapport de l’équipe conjointe doit être approuvé par les membres chinois et internationaux.

Nous sommes donc parvenus à la conclusion que l’équipe conjointe n’avait pas le mandat, l’indépendance ou les accès nécessaires pour pouvoir mener une enquête complète et sans restriction sur toutes les hypothèses concernant l’origine du SARS-CoV-2, qu’il s’agisse d’un événement zoonotique ou d’un accident lié à un laboratoire de recherche.

Nous sommes également préoccupés par le fait que le travail de l’équipe conjointe a été présenté de manière inexacte par les médias comme une enquête indépendante dont les conclusions reflètent celles de l’OMS. La conférence de presse de Wuhan donnée le 9 février 2021 est un bon exemple de ce malentendu. Bien que les conclusions aient été celles de l’équipe conjointe, elles ont été largement rapportées comme représentant celles de l’OMS elle-même.

Dissuasion nucléaire: contestation de son manque de crédibilité

Dissuasion nucléaire: contestation de son manque de crédibilité

 

Deux spécialistes de la stratégie et des armes nucléaires, François Géré et Philippe Wodka-Gallien réagissent à leur tour aux propos des deux chercheurs remettant en cause la crédibilité de la force de frappe française à ses débuts ( dans l’Opinion)

Le 13 février 1960, le premier engin nucléaire français « Gerboise bleue » explose avec succès dans le désert saharien du Tanezrouft.

Sous le titre « Pendant longtemps, la dissuasion nucléaire française n’a pas été crédible », l’Opinion a publié le 23 février un entretien avec deux chercheurs. Ce texte provoque de nombreuses et vives réactions dans les milieux spécialisés. Soucieux d’ouvrir le débat, après une première réponse de deux historiens réputés Maurice Vaïsse et Dominique Mongin, nous publions celle, très polémique, de deux spécialistes de la dissuasion française, François Géré et Philippe Wodka-Gallien.

A propos d’un article récent de Pélopidas and C°, remercions les auteurs d’avoir fouillé dans les poubelles de l’histoire pour exhumer les arguments tendancieux et ineptes qui ont marqué les débuts de la construction de la stratégie de dissuasion nucléaire française en les reprenant à leur compte. Saluons une démarche qui démontre une ignorance du principe même de cette stratégie en accumulant les erreurs involontaires ou délibérées et les affirmations infondées. Il y en a tant qu’il serait fastidieux de les reprendre toutes. Par souci de brièveté, nous n’accorderons d’attention qu’aux falsifications les plus grossières.

Il est faux d’affirmer que la doctrine s’est bornée à suivre l’avancée des capacités techniques. Les fondements de la stratégie nucléaire ont été énoncés dès le début des années 1950 par le colonel Ailleret (responsable des essais atomiques du Sahara, devenu ensuite chef d’état-major des Armées). En janvier 1955, il publie dans Défense Nationale — la revue fait référence en matière de travaux académiques — un article intitulé « L’arme atomique : facteur de paix » où il explique : « Si villes, richesses, populations doivent de toute manière être détruites, la guerre n’a plus aucun sens. » Ses articles et conférences ont fait l’objet d’une synthèse, « Essai général de stratégie », rédigée en 1959, avant son entrée en fonction où figurent les principes d’utilisation par la France de l’arme nucléaire.

Le général de Gaulle s’est tenu constamment informé des évolutions de l’arme nucléaire. Fin 1956, après Suez, il avait reçu le colonel Gallois. La synthèse de ses réflexions a été exprimée en décembre 1959, dans le discours dit « de la Rotonde Gabriel », à l’Ecole militaire, qui donne les raisons et présente sans ambiguïté les grandes lignes de la stratégie de dissuasion nucléaire.

 

« Se prétendant novateurs, les auteurs ne font que reprendre l’ouvrage polémique de Raymond Aron “Le grand débat” »

Lavage de cerveau. Se prétendant novateurs, les auteurs ne font que reprendre l’ouvrage polémique de Raymond Aron Le grand débat, 1963, dirigé contre Gallois — qu’il avait pourtant encensé dans la préface de son livre de 1960 Stratégie de l’âge atomique. A la suite d’un séjour aux Etats-Unis où il avait complaisamment subi un lavage de cerveau par les « crânes d’œuf » entourant McNamara, Aron a repris l’argumentaire de ce dernier qualifiant la petite force nucléaire française « d’inefficace, inutile et dangereuse ». L’approche d’Aron était d’autant plus étrange qu’à cette date, il ne pouvait ignorer les objectifs capacitaires fixés par la loi de programmation militaire de 1960.

Sur le plan technique, il est faux de prétendre que les Mirages IV ne pouvaient accomplir leur mission. En dépit d’une défense aérienne, même très performante, l’interception à 100 % n’existe pas. S’agissant de bombes conventionnelles, le phénomène est évidemment gênant mais tolérable ; avec des armes nucléaires, le fait que quelques avions puissent passer relève du risque exorbitant. Quel dirigeant rationnel prendrait le risque de la guerre nucléaire devant la probabilité que quelques appareils puissent passer ? Mach 2 est encore l’atout maître du Mirage IV pour percer. Aucun adversaire ne saurait faire le pari de stopper la totalité d’un raid de saturation, qui bénéfice en outre d’avions d’escorte.

S’attaquer à la crédibilité revient à saper les fondements de la politique française, fondée sur l’autonomie de décision. La crédibilité repose sur une capacité de riposte garantie vers des cibles démographiques de haute valeur, donc un petit nombre. Dès l’entrée en service du Mirage IV en octobre 1964, première composante de la force de frappe, la crédibilité repose sur deux éléments : le vecteur et la charge. La loi de programmation militaire de 1960 prévoit de constituer en dix ans un parc diversifié de vecteurs pour, peu ou prou, traverser les défenses adverses. L’objectif capacitaire prévoit plus de 60 bombardiers Mirage IV (50 au titre d’un premier contrat, puis 16, le tout livré en cinq ans !), les missiles du Plateau d’Albion (ce sera 18, mai 1968 ayant eu raison du budget), et cinq sous-marins lanceurs d’engins dotés chacun de 16 missiles (un à deux sont en mer).

 

Dès 1965, le potentiel balistique est démontré avec la mise en orbite réussie d’Astérix, le premier satellite français. La fusée Diamant sert à la mise au point des missiles de la force de frappe. L’engin est 100 % « made in Normandie ». La démarche est ab initio. La nouvelle Direction de l’armement lance le projet de SNLE sans passer par l’étape intermédiaire du sous-marin d’attaque, à l’inverse des Soviétiques, des Américains et des Britanniques. Un seul M1 ou M2, équivaut à 40 Hiroshima, une mégatonne avec le M20.

« A Washington, McNamara, secrétaire d’Etat, s’oppose à la constitution de forces nucléaires indépendantes au sein de l’Alliance. Pourtant, il doit s’incliner devant John Kennedy qui accepte de nous fournir des avions de ravitaillement »

« Bombinette ». Parlons « charges ». C’est la vocation des essais nucléaires. Le premier, le 13 février 1960, dans le désert algérien, dégage 40 kilotonnes, trois fois l’arme qui a ravagé Hiroshima. En juillet 1966, l’essai Tamouré voit un Mirage IV larguer une bombe opérationnelle, validant ainsi le combiné Mirage IV-bombe AN21, une « bombinette » qui produit 50 kilotonnes. L’opération est renouvelée avec un Mirage III en 1973 puis un Jaguar en 1974. Le premier essai thermonucléaire, en août 1968, donne 2,6 mégatonnes.

La relation avec les alliés a toute sa place dans notre récit nucléaire. Le général de Gaulle s’appuie sur l’atome pour s’affirmer vis-à-vis de Londres et de Washington. Coopérer entre alliés : rien de plus normal. A Washington, McNamara, secrétaire d’Etat, s’oppose à la constitution de forces nucléaires indépendantes au sein de l’Alliance. Pourtant, il doit s’incliner devant John Kennedy qui accepte de nous fournir des avions de ravitaillement d’autant que cette demande reçoit le soutien du général Curtis Le May. La solution alternative aurait fait appel à des Caravelle modifiées en citernes volantes. L’aide des alliés est bienvenue en apportant gain de temps et gain d’argent.

Il est faux et ridicule de reprendre la thèse, sans lendemains, du « détonateur », selon laquelle la force française n’aurait eu pour fin que de pousser les Etats-Unis à une frappe nucléaire contre l’Union soviétique.

Il est faux de mentionner qu’un chiffre a été retenu pour déterminer les pertes de l’URSS. On s’est contenté de mentionner des « dommages intolérables », parfois d’un équivalent à la « valeur France », mais sans jamais fixer de seuil.

« La raison de cette entreprise négationniste se révèle en fin de parcours : remettre en question les programmes de modernisation de l’armement nucléaire français. Nommons cela la stratégie du castor : “Ronger les racines pour faire tomber l’arbre” »

Domaine du virtuel. Mis à part Gallois, les auteurs ignorent (ou veulent ignorer) les théoriciens de la stratégie de dissuasion nucléaire : Ailleret, Beaufre et Poirier. Ceci explique une incompréhension totale des particularités, uniques, de ce mode dissuasif. Beaufre remarquait « la compréhension générale du phénomène est faussée chaque fois que l’on envisage un problème nucléaire sous l’angle de son déclenchement et non sous celui de la dissuasion — ce qui est juste l’inverse. » On ne saurait confondre, ajoute Beaufre, « la menace de déclenchement avec le déclenchement effectif. » (Dissuasion et Stratégie, 1964).

Cette distinction fondamentale se retrouve dans les écrits de Lucien Poirier auteur du « modèle de stratégie nucléaire concevable pour la France » (1966) fondant le concept de « dissuasion du faible au fort », validé par le ministre des Armées, Pierre Messmer et approuvé par de Gaulle. Poirier explique que la dissuasion nucléaire opère dans le domaine du virtuel. L’arme nucléaire constitue une menace pour le candidat agresseur éventuel qui se voit dans l’obligation de l’intégrer en amont dans son calcul du gain escompté au regard des pertes probables. Si la dissuasion venait à échouer, cela n’entraînerait nullement de manière automatique une riposte nucléaire. Les responsables auraient à déterminer le choix d’une nouvelle stratégie soit de manière autonome, soit en concertation avec leurs alliés.

Il est faux d’affirmer que la notion de « tous azimuts » a figuré dans la doctrine française. L’article du général Ailleret dans la « Revue de Défense nationale », en décembre 1967 était conçu par de Gaulle comme un « ballon d’essai » qui fut rapidement abandonné.

La raison de cette entreprise négationniste se révèle en fin de parcours : remettre en question les programmes de modernisation de l’armement nucléaire français. Nommons cela la stratégie du castor : « Ronger les racines pour faire tomber l’arbre. » Mais ce n’est pas par des artifices aussi grossiers que l’on y parviendra.

François Géré est président du Cercle Lucien Poirier et de l’Institut français d’analyse stratégique (Ifas), auteur du livre «  La pensée stratégique française contemporaine » (Economica).

Philippe Wodka-Gallien est membre de l’Institut français d’analyse stratégique (Ifas) et auteur du livre «  La dissuasion nucléaire française en action – Dictionnaire d’un récit national  » (Ed. Decoopman).

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Fin des contrôles d’identité : la Défenseure des droits mange son chapeau

Un bel exemple de rétro pédalage de la très haute administration par la « Défenseure » des droits

qui avait suggéré qu’il y ait des zones sans contrôle d’identité. Une déclaration qui violait évidemment les règles de droit les plus élémentaires quand il s’agit de l’espace public notamment.

 

Jacques Toubon était aussi coutumier de ces réactions un peu surréaliste mais il avait suffisamment d’épaisseur politique et d’expérience pour ne pas s’affranchir de la légalité. L’ancienne journaliste s’est prise dans les pieds dans le tapis hypothéquant sans doute des positions qui pourraient être celles-là pertinentes à l’avenir quand au respect des libertés. Les arguments de la défenseure des droits paraissent un peu pathétiques :

 «Je n’ai jamais souhaité mettre fin aux contrôles d’identité», a-t-elle assuré, bien qu’elle défendît l’inverse quatre jours plus tôt. «Bien sûr il y a un moment où il faut ces contrôles. Quand il y a une atteinte à l’ordre public, quand il y a un comportement suspect, quand il y a une réquisition de la part du procureur. Bien sûr qu’il faut des contrôles. Bien sûr qu’il faut la présence de la police dans les quartiers, mais ça ne veut pas dire contrôler l’identité en permanence», a-t-elle jugé.

La Défenseure des droits plaide surtout pour une meilleure traçabilité de ces contrôles. «Il y a des quartiers excessivement difficiles, mais ce que je dis c’est qu’il y a des contrôles d’identité discriminatoires. La Cour de cassation l’a reconnu en 2016. La difficulté, c’est que l’on a du mal à évaluer le nombre de ces contrôles d’identité et leur motif», a-t-elle regretté.

Veolia doit suspendre son OPA sur Suez

Veolia doit suspendre son OPA sur Suez

Bruno Le Maire annonce la saisie de l’Autorité des marchés financiers et appelle les deux groupes à revenir à la table des discussions.

Saisi dimanche 7 février au soir par Suez, le tribunal de commerce de Nanterre a ordonné à Veolia de suspendre le lancement de toute OPA contre son concurrent, dans l’attente d’un débat au fond sur ses précédents engagements d’amicalité. Dans la foulée, ce lundi matin sur Europe 1, le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé la saisie de l’Autorité des marchés financiers. Il évoque «des questions de transparence».

Visiblement agacé par la tournure que prennent les événements, le ministre de l’Économie a renouvelé son appel au calme. «Je vais répéter une nouvelle fois qu’une opération de cette ampleur, entre deux champions industriels, ne peut réussir que si elle est amicale», a-t-il affirmé. «On ne peut pas réussir contre les salariés, le conseil d’administration, les usagers. Cette offre n’est pas amicale et cela contrevient aux engagements pris par Veolia. Elle est précipitée», a ajouté le ministre, énumérant des «risques» sur «l’emploi, sur l’empreinte industrielle». Bruno Le Maire appelle les deux groupes à «retrouver le chemin de la raison et du dialogue» mais aussi «un peu de sagesse et le sens de l’intérêt général». «Je veux que chacun comprenne que dans le contexte actuel, le capitalisme Français ne peut pas être la guerre de tous contre tous (…) Est-ce qu’il ne serait pas infiniment préférable que cette opération se fasse dans un dialogue apaisé ?», s’interroge-t-il.

 

En attendant, le tribunal ordonne donc à Veolia «de ne pas rendre l’Autorité des marchés financiers destinataire d’un projet d’offre public ni d’initier d’offre publique sur les titres de Suez non préalablement approuvée par le conseil d’administration de Suez», indique la décision en référé.

L’Europe expulse son tour des diplomates russes

L’Europe expulse son tour des  diplomates russes

 

Réponse du berger à la bergère après l’affront de Poutine à  l’Europe. Le dictateur avait en effet expulsé trois diplomates alors que le chef de la diplomatie européenne était reçu en Russie justement pour protester contre la situation de Navalny et les atteintes aux libertés individuelles et collectives. À son tour l’Europe décide donc d’expulser trois diplomates russes. « Si la Fédération de Russie ne devait pas reconsidérer son geste, ce dernier ne restera pas sans réponse », avait déjà prévenu le chef de la diplomatie allemande, Heiko Maas (SPD). Les diplomates occidentaux en question assistaient aux manifestations dans le but d’informer leurs chancelleries, leur expulsion était donc « injustifiée », avait fait valoir Angela Merkel.

 

 

À la différence de Moscou, Varsovie, Berlin et Stockholm n’ont pas commenté l’annonce de l’expulsion des diplomates russes. L’épreuve de vérité – le cas échéant – aura lieu, le 22 février à Bruxelles, lors d’un Conseil des ministres des Affaires étrangères de l’UE. Ces derniers devraient discuter de sanctions à l’encontre de la Russie, mais dans le cadre délimité que Paris et Berlin entendent leur assigner. La France et l’Allemagne ne veulent pas couper les ponts avec Vladimir Poutine, et l’Allemagne, en particulier, continue à défendre son projet de gazoduc Nord Stream qui relie la Russie à son territoire, où doit arriver directement le gaz produit en Russie.

Trump pour l’abandon de son procès

Trump pour l’abandon de son procès

 

Les défenseurs de Trump affirment que le procès en cours contre l’ancien président américain est anticonstitutionnel ; par conséquent, le procès doit être abandonné.. «Laisser libre cours à cette mise en scène politique serait un danger pour notre démocratie», déclare les avocats de trame, en reprenant leur principale ligne de défense: Donald Trump ne peut pas être jugé dans le cadre de la procédure de destitution puisqu’il n’est plus au pouvoir. Plaider le contraire est, selon eux, «totalement ridicule».

 

Trame est accusé d’avoir «incité» ses partisans à envahir le siège du Congrès, au moment où les élus certifiaient la victoire du démocrate à la présidentielle. Une semaine après ce coup de force sanglant, et alors qu’il lui restait seulement une semaine à la Maison Blanche, il était mis en accusation («impeached») une seconde fois par la Chambre des représentants à majorité démocrate, ce qui n’était arrivé à aucun président avant lui. «C’est une mascarade», «il n’y a aucune chance qu’il soit condamné», a critiqué le sénateur républicain Rand Paul. Il y a peu de chances pour que ce procès soit annulé. Il risque même d’être mené assez rondement pour permettre à Biden de passer à autre chose.

 

Même s’il garde une base de fervents partisans, l’attaque sur le Capitole a érodé sa popularité. Selon un sondage Ipsos/ABC News publié dimanche, 56% des Américains pensent qu’il faut condamner l’ex-président et lui interdire de se représenter, mais plus de 80% des républicains s’y opposent.

OPA hostile sur Suez : Veolia persiste dans son opération suicidaire

OPA hostile sur Suez : Veolia persiste dans son opération suicidaire

 

 

 

Il paraît de plus en plus clair que Veolia est engagée dans une opération suicidaire pour l’avenir aussi bien de Suez que Veolia. En effet l’acharnement de Veolia risque de déstabiliser les deux entreprises.  La logique obsessionnelle du patron de Veolia s’oppose en effet à toute rationalité économique dans la mesure où un éventuel regroupement des sociétés conduirait à l’abandon d’un certain nombre d’actifs à la demande de la commission européenne. Parmi ces actifs, on compterait notamment l’abandon de l’activité EAU qui constitue un atout stratégique pour s’implanter durablement chez les clients potentiels. On imagine évidemment le désarroi des donneurs d’ordres qui prennent connaissance des agitations capitalistiques de Veolia.

 

De toute manière le regroupement les amènera forcément dans certains cas à solliciter d’autres entreprises que les sociétés françaises trop oligopolistiques en cas de regroupement. Ce secteur vital a besoin de stabilité eue égard aux énormes investissements nécessaires aujourd’hui et qui le seront encore davantage demain pour des motifs environnementaux.

L’entêtement du président de Veolia pourrait porter un grave préjudice à l’image et à la situation des deux sociétés.

Le groupe dirigé par le patron de Suez, Bertrand Camus , a jugé dimanche soir le dépôt de cette OPA « irrégulier et illégal »«Veolia est dans l’impossibilité juridique de déposer une OPA», a souligné une porte-parole de Suez, dénonçant une «rupture de l’engagement d’amicalité» pris par Veolia. «Nous ne laisserons pas faire Veolia dans son entreprise de destruction», a déclaré de son côté l’intersyndicale de Suez (CGT, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC) dénonçant une «OPA hostile contre Suez et ses salariés», synonyme de «déclaration de guerre sans retour». Cette offensive hostile risque de fortement déplaire à Bruno Le Maire, le ministre de l’Économie, qui a plusieurs fois appelé les protagonistes à se parler pour trouver un accord.

 

D’une certaine manière, cette affaire illustre aussi la conversion d’anciens fonctionnaires à l’ultralibéralisme parvenus un peu par hasard à la tête d’entreprises privées  où ils n’ont même pas apporté un seul euro. Bref le capitalisme technocratique à la française.

Troisième confinement : un nouveau confinement qui ne dira pas son nom

Troisième confinement : un nouveau confinement qui ne dira pas son nom

Il est de plus en plus vraisemblable que très rapidement le gouvernement compte tenu de la dégradation de la situation sanitaire sera contraint de décider d’un nouveau confinement. Mais un confinement qui ne dira pas son nom.

 

On va en effet s’efforcer de minimiser la portée des nouvelles mesures restrictives qui vont quand même affecter les commerces non essentiels, la mobilité en général voir aussi l’enseignement. De toute manière,  les recommandations par exemple de l’Académie de médecine de respecter désormais une distance de 2 m entre chaque personne remettent en cause la quasi-totalité des protocoles. Avec une telle distance nombre d’activités ne seront plus possibles. À noter qu’en Europe les distances recommandées varient de1 à 2 m .

 

.La limitation des sorties et des déplacements devrait s’accompagner d’une fermeture partielle (ou d’une réduction des horaires d’ouverture) des commerces « non essentiels », mais des établissements scolaires devraient rester ouverts, comme l’indique le ministre de l’Éducation nationale, Jean-Michel Blanquer,. Tout dépendra cependant du caractère exponentiel de la croissance de la pandémie. Les experts qui constate aujourd’hui que la France atteint régulièrement autour de 25 000 contaminées ,600 morts en 24 heures pensent  malheureusement que début mars on attendra autour de 60 à 60 000 contaminées et autour de 1000 morts par 24 heures.

La mobilité sera cependant autorisée pour se rendre à son lieu de travail avec une forte incitation à l’utilisation du télétravail. Jusque-là, il paraissait que la France était plutôt un peu épargnée par rapport à ses voisins comme l’Espagne, l’Allemagne ou encore la Grande-Bretagne. Mais depuis quelques jours , on décèle des risques de progression exponentielle en France aussi.

Les dernières projections de l’Inserm et de l’Institut Pasteur, scrutées par l’Élysée, font redouter une hausse exponentielle des infections, principalement à cause des fameux « variants » anglais et sud-africain. Sans compter la crainte d’un « effet galette des Rois », évoquée par certains experts, s’il s’avérait que les familles ont baissé la garde pendant l’Épiphanie.

Le problème c’est que le gouvernement hésite à prendre des mesures restrictives qui constitueraient un troisième confinement et qui seraient susceptibles de créer un nouveau choc social ,moral voire politique dans la population. Une population qui s’attend d’ailleurs à ce troisième confinement pour plus de 70 % des Français qui pourtant ne le souhaitent pas.

Du coup, le gouvernement pourrait être tenté d’opérer un nouveau serrage de vis mais un confinement qui ne dira pas son nom !

Stellantis veut fermer son usine anglaise

Stellantis  veut fermer son usine anglaise

L’entreprise Stellantis, regroupant Fiat et Peugeot envisage de fermer une usine anglaise suite à la décision de Boris Johnson d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2030 . Ce qui va impacter la production de Vauxhall à Ellesmere Port, à proximité de Liverpool.

En cause, la décision de Boris Johnson, annoncée mi-novembre, d’avancer de 2035 à 2030 l’interdiction de la vente de moteurs thermiques neufs (essence ou Diesel). Le patron portugais a énoncé de manière très directe quelles en seront les conséquences pour Vauxhall. « Si on nous dit qu’en 2030 on ne peut plus vendre au Royaume-Uni de moteurs à combustion interne, ce que nous respectons, alors nous n’investissons plus dans ces moteurs, car cela n’a plus de sens, a-t-il asséné. Nous appliquons les règles, mais si elles mènent à une situation où il n’y a plus de business model, alors la conséquence est claire pour tout le monde. »

 

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