Archive pour le Tag 'solaires'

Energies-Des centrales solaires dans l’espace ?

Energies-Des centrales solaires dans l’espace ?

Dans les prochaines années, le nombre de panneaux photovoltaïques en orbite autour de la Terre risque de se multiplier. Après Solaris – projet de l’Agence spatiale européenne d’installation de panneaux solaires dans l’espace à l’horizon 2040 – le Japon essaie de devancer tout le monde. Des chercheurs de l’université de Kyoto et de l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise (Jaxa) comptent tester pour la première fois la transmission d’électricité depuis des satellites en orbite vers la Terre d’ici 2025, explique le quotidien japonais Nikkei Asia

« Si nous pouvons démontrer notre technologie avant le reste du monde, ce sera également un outil de négociation pour le développement spatial avec d’autres pays » a déclaré au journal japonais, le professeur Naoki Shinohara de l’Université de Kyoto à la tête du projet depuis 2009.

 

L’expérience prévue par l’équipe japonaise se base sur le même mécanisme que celui envisagé par Solaris. « L’idée de base est simple : construire une centrale solaire en orbite géostationnaire pour recueillir la lumière du Soleil, convertir l’énergie en électricité solaire, puis la diriger via des micro-ondes ou des faisceaux laser vers des antennes réceptrices sur Terre », expliquait déjà en 2014, le quotidien anglophone japonais, The Japan Times .

 

En cas de réussite, l’agence spatiale japonaise prévoit une mise en fonctionnement du système pour 2030. Sur son site, la Jaxa assure que son système d’énergie solaire spatiale peut fonctionner 24 heures sur 24 et indépendamment de la météo car les micro-ondes utilisées pour transférer l’énergie passent au travers des nuages. Autre avantage avancé, leur système ne produit pas de gaz à effet de serre et ne nécessite pas non plus de combustibles fossiles.

 

 

Des centrales solaires dans l’espace ?

Des centrales solaires dans l’espace ?

Dans les prochaines années, le nombre de panneaux photovoltaïques en orbite autour de la Terre risque de se multiplier. Après Solaris – projet de l’Agence spatiale européenne d’installation de panneaux solaires dans l’espace à l’horizon 2040 – le Japon essaie de devancer tout le monde. Des chercheurs de l’université de Kyoto et de l’Agence d’exploration aérospatiale japonaise (Jaxa) comptent tester pour la première fois la transmission d’électricité depuis des satellites en orbite vers la Terre d’ici 2025, explique le quotidien japonais Nikkei Asia

« Si nous pouvons démontrer notre technologie avant le reste du monde, ce sera également un outil de négociation pour le développement spatial avec d’autres pays » a déclaré au journal japonais, le professeur Naoki Shinohara de l’Université de Kyoto à la tête du projet depuis 2009.

 

L’expérience prévue par l’équipe japonaise se base sur le même mécanisme que celui envisagé par Solaris. « L’idée de base est simple : construire une centrale solaire en orbite géostationnaire pour recueillir la lumière du Soleil, convertir l’énergie en électricité solaire, puis la diriger via des micro-ondes ou des faisceaux laser vers des antennes réceptrices sur Terre », expliquait déjà en 2014, le quotidien anglophone japonais, The Japan Times .

 

En cas de réussite, l’agence spatiale japonaise prévoit une mise en fonctionnement du système pour 2030. Sur son site, la Jaxa assure que son système d’énergie solaire spatiale peut fonctionner 24 heures sur 24 et indépendamment de la météo car les micro-ondes utilisées pour transférer l’énergie passent au travers des nuages. Autre avantage avancé, leur système ne produit pas de gaz à effet de serre et ne nécessite pas non plus de combustibles fossiles.

 

 

L’Europe envahie par les panneaux solaires chinois

L’Europe envahie par les panneaux solaires chinois

En mal de développement économique en particulier en matière industrielle actuellement, la Chine a consenti un effort tout à fait exceptionnel pour répondre à la demande d’énergie renouvelable en Europe qu’il s’agisse des éoliennes comme du photo voltaïque. La Chine dispose maintenant d’énormes stocks par exemple de panneaux voltaïques équivalents en terme de puissance à 20 centrales nucléaires. Elles pensent ainsi envahir l’Europe d’autant que les prix sont bradés et menacent évidemment toute l’industrie européenne dans ce domaine

En Europe, le stock chinois est estimé à plus de 200 millions de panneaux solaires. il représente deux fois sa taille en 2022. D’un potentiel énergétique équivalent à celui de 20 centrales nucléaires, cette réserve « dépasserait actuellement 80 GW de puissance électrique », selon le cabinet de conseil norvégien Rystad Energy, et « atteindra les 100 GW fin décembre ». Des chiffres à comparer avec 40 GW de puissance installés en 2022 et 60 GW de prévus cette année.

Energie- Électricité– Des centrales solaires dans l’espace ?

Energie- Électricité– Des centrales solaires dans l’espace ?

L’union européenne étudie la faisabilité d’un n réseau de centrales solaires en orbite, alimentant la Terre d’une énergie propre et illimitée dans le cadre du lancement de l’initiative Solaris Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon, explique sur franceinfo cette expérience hors norme est en train d’être déployée en orbite autour de la Terre.

C’est la première expérience de centrale solaire spatiale ?

Hervé POIrier : Ce n’est qu’un test, réalisé par l’université américaine Caltech. Un test qui ne fait pas beaucoup de bruit médiatique : ce n’est pas la Nasa qui finance mais la Darpa, l’agence militaire américaine, beaucoup plus discrète. Mais oui, c’est une grande première qui est en train de se jouer au-dessus de nos têtes, à 530 km d’altitude.

Pour la première fois, dans les jours et les semaines qui viennent, vont être testés dans l’espace tous les maillons techniques nécessaires à la mise en place de ce vieux rêve imaginé il y a un siècle, par le russe Konstantin Tsiolkovski, repris notamment par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov : le rêve de capter les rayons du soleil depuis l’espace, grâce à des miroirs géants, et de les renvoyer directement sur Terre pour nous alimenter en énergie.

Concrètement, qu’est-ce qu’ils sont en train de faire là-haut ?

Dans ce vaisseau spatial truffé de 50 kg de matériel, les ingénieurs américains sont en train de tester la stabilité et le déploiement du support mécanique pour les panneaux solaires, le fonctionnement d’un émetteur et d’un récepteur de micro-ondes chargé d’envoyer l’énergie vers la Terre, et l’efficacité de différentes cellules photovoltaïques – il emporte une collection de 32 différentes, pour les comparer.

Cela paraît quand même fou : il y a des chances que ce projet de centrale solaire spatial se mette vraiment en place ?

Il y a 15 ans, les ingénieurs et les gouvernements auraient ricané. Mais tous les experts que nous avons rencontrés l’affirment : avec l’avènement des lanceurs réutilisables, de l’impression 3D, des robots autonomes et des cellules solaires organiques, il n’y a plus de problème technique majeur.

Et dans le contexte énergétique actuel, les financements affluent. L’Europe a réalisé un premier test sur Terre en septembre dernier ; la Chine a installé une première antenne de réception quelques mois plus tôt ; le Japon et la Grande-Bretagne sont aussi sur les rangs.

Il y a maintenant plein de questions sur la table. Comment améliorer la conversion d’énergie tout au long de la chaîne, pour l’instant très faible ? Comment gérer cet énorme faisceau micro-onde hyper énergétique qui tomberait du ciel ? Quel est le risque pour les oiseaux ? Les avions ? Et, au final, quelle serait la rentabilité d’une telle centrale ? Une chose est sûre : ce n’est plus de la science fiction…

Des centrales solaire dans l’espace ?

Des centrales solaire dans l’espace ?

L’union européenne étudie la faisabilité d’un n réseau de centrales solaires en orbite, alimentant la Terre d’une énergie propre et illimitée dans le cadre du lancement de l’initiative Solaris Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon, explique sur franceinfo cette expérience hors norme est en train d’être déployée en orbite autour de la Terre.

C’est la première expérience de centrale solaire spatiale ?

Hervé POIrier : Ce n’est qu’un test, réalisé par l’université américaine Caltech. Un test qui ne fait pas beaucoup de bruit médiatique : ce n’est pas la Nasa qui finance mais la Darpa, l’agence militaire américaine, beaucoup plus discrète. Mais oui, c’est une grande première qui est en train de se jouer au-dessus de nos têtes, à 530 km d’altitude.

Pour la première fois, dans les jours et les semaines qui viennent, vont être testés dans l’espace tous les maillons techniques nécessaires à la mise en place de ce vieux rêve imaginé il y a un siècle, par le russe Konstantin Tsiolkovski, repris notamment par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov : le rêve de capter les rayons du soleil depuis l’espace, grâce à des miroirs géants, et de les renvoyer directement sur Terre pour nous alimenter en énergie.

Concrètement, qu’est-ce qu’ils sont en train de faire là-haut ?

Dans ce vaisseau spatial truffé de 50 kg de matériel, les ingénieurs américains sont en train de tester la stabilité et le déploiement du support mécanique pour les panneaux solaires, le fonctionnement d’un émetteur et d’un récepteur de micro-ondes chargé d’envoyer l’énergie vers la Terre, et l’efficacité de différentes cellules photovoltaïques – il emporte une collection de 32 différentes, pour les comparer.

Cela paraît quand même fou : il y a des chances que ce projet de centrale solaire spatial se mette vraiment en place ?

Il y a 15 ans, les ingénieurs et les gouvernements auraient ricané. Mais tous les experts que nous avons rencontrés l’affirment : avec l’avènement des lanceurs réutilisables, de l’impression 3D, des robots autonomes et des cellules solaires organiques, il n’y a plus de problème technique majeur.

Et dans le contexte énergétique actuel, les financements affluent. L’Europe a réalisé un premier test sur Terre en septembre dernier ; la Chine a installé une première antenne de réception quelques mois plus tôt ; le Japon et la Grande-Bretagne sont aussi sur les rangs.

Il y a maintenant plein de questions sur la table. Comment améliorer la conversion d’énergie tout au long de la chaîne, pour l’instant très faible ? Comment gérer cet énorme faisceau micro-onde hyper énergétique qui tomberait du ciel ? Quel est le risque pour les oiseaux ? Les avions ? Et, au final, quelle serait la rentabilité d’une telle centrale ? Une chose est sûre : ce n’est plus de la science fiction…

Energie: Attendre trop des panneaux solaires et des éoliennes est un mensonge  

Energie: Attendre trop des panneaux solaires et des éoliennes est un mensonge  

par

Jean-Baptiste Fressoz

Historien

L’historien Jean-Baptiste Fressoz s’insurge, dans une tribune au « Monde », contre le mythe d’un remplacement programmé des énergies fossiles par les énergies renouvelables. L’histoire de l’énergie est une histoire d’accumulation : depuis deux siècles, toutes les énergies n’ont toujours fait que croître. L’histoire de l’énergie est aussi une histoire de symbiose : il faut énormément de bois pour extraire le charbon, énormément d’acier et donc de charbon pour extraire du pétrole. Si l’on parle beaucoup des énergies nouvelles, les énergies que nous utilisons sont anciennes. En 2022, le bois produit par exemple deux fois plus d’énergie finale que le nucléaire dans le monde. En Europe, le bois pèse plus lourd que toutes les autres renouvelables réunies. Et, bien évidemment, le pétrole et le charbon continuent de croître.

Le fait que le solaire et l’éolien soient devenus compétitifs, y compris face au charbon, pourrait faire croire qu’après tant de faux départs la transition serait bel et bien engagée, que le monde est sur le point de changer de base. Il ne s’agit pas ici de critiquer la « transition », si on entend par ce terme le développement des énergies renouvelables. Mais il est déraisonnable d’attendre des panneaux solaires et des éoliennes plus qu’ils ne peuvent offrir.

Premièrement, la production électrique ne représente que 40 % des émissions mondiales, et 40 % de cette électricité est déjà décarbonée. Sortir les fossiles de la production électrique mondiale avant 2050 représenterait un succès aussi extraordinaire qu’insuffisant au regard des objectifs climatiques. Faire de l’électricité sans carbone n’est d’ailleurs pas une grande nouveauté : une cinquantaine de pays très différents – de l’Ethiopie à la Suisse, en passant par la France, le Brésil ou l’Uruguay – ont déjà largement décarboné leur électricité… sans que cela ne provoque une baisse drastique de leurs émissions !

Deuxièmement, comme toutes les autres énergies, les renouvelables sont prises dans un écheveau infini de symbioses matérielles. Selon des calculs récents, la construction d’une infrastructure de production énergétique renouvelable à l’échelle mondiale représenterait environ 50 gigatonnes de CO₂ pour fabriquer les panneaux solaires et les éoliennes ainsi que les matériaux qui les composent. Cela veut dire qu’il faudrait orienter 3 % des fossiles vers la production des infrastructures renouvelables.

Trump : le mur avec le Mexique financé avec des panneaux solaires

Trump : le  mur avec le Mexique financé avec des  panneaux solaires

 

Plus c’est gros, plus ça passe avec Trump qui annonce que le fameux mur qui doit séparer les États-Unis du Mexique sera financé avec des panneaux solaires. Il fait en quelque sorte d’une pierre deux coups avec une annonce écolo qui contrebalance son retrait de l’accord de Paris sur le climat et propose un mode de financement. Mode de financement nécessaire puisque le Mexique refuse la proposition de Trump qui consiste à imposer au Mexique le coût de l’ouvrage. Un ouvrage cependant très hypothétique compte tenu de son ampleur et de sa longueur. Une longueur de plus de 1000 km et une hauteur de 12 à 15 m !  Après avoir longtemps accusé les énergies renouvelables d’être trop peu rentables, et suite à la sortie des Etats-Unis de l’accord de Paris sur le climat, cette solution «écolo» proposée par le président a surpris de nombreux Américains. Selon Donald Trump, l’énergie générée par ces panneaux solaires devrait permettre de contribuer au financement des coûts faramineux de construction et de maintenance du mur. L’idée avait initialement été soumise lors des appels d’offre lancés en mars dernier, au cours desquels deux sociétés avaient proposé des modèles avec des panneaux solaires recouvrant la séparation. Les compagnies choisies pour la construction de prototypes devraient être désignées ce mois-ci, d’après le site d’information Axios. L’idée n’est pas nouvelle aux Etats-Unis. Plusieurs panneaux solaires recouvrent déjà le sol de plusieurs prisons californiennes, afin de réduire les coûts liés à la consommation d’électricité. Les détenus de ces centres travaillent eux-mêmes à la construction des panneaux, pour moins d’un dollar par heure. Toutefois, ce nouveau projet du président américain a suscité de vives critiques. Après avoir rappelé les enjeux humanitaires et sécuritaires sous-jacents à cette construction, plusieurs experts se sont interrogés sur la faisabilité d’une telle initiative. Dans une interview pour The Guardian, Nezar Alsayyad, Professeur d’architecture et de planification à l’Université de Californie à Berkeley, explique qu’en l’absence de fermes à panneaux solaires aux alentours, il serait inefficace de disperser les panneaux de cette façon. Par ailleurs, très peu d’Américains vivent actuellement à moins de 60 kilomètres de la frontière avec le Mexique. Des investissements de grande envergure seraient donc nécessaires pour construire une ligne à haute tension capable de transporter l’énergie générée jusqu’aux consommateurs. Donald Trump aurait aussi profité de cette réunion pour insister sur sa détermination à faire payer la construction de son mur par le Mexique, qui a de son côté toujours refusé de contribuer à son financement. Le président américain a néanmoins reconnu que les contribuables américains devraient probablement contribuer au financement initial du projet, assurant qu’ils seraient remboursés par la suite.

Panneaux solaires : accord entre l’ Europe et la Chine

Panneaux solaires : accord entre l Europe et la Chine

« Nous avons trouvé une solution amiable dans l’affaire des panneaux solaires UE-Chine qui va conduire à une nouvel équilibre sur le marché à un niveau durable de prix », a indiqué le commissaire européen chargé du Commerce Karel De Gucht dans un communiqué.  Cette percée intervient à un moment où Bruxelles et Pékin restent empêtrés dans une série de conflits sur d’autres produits allant des tubes en acier et des équipements de télécommunications au vin et à certains produits chimiques.  Les deux parties sont de grandes puissances commerciales, en même temps rivales et partenaires. Le total de leurs échanges l’an dernier a approché les 550 milliards de dollars (415 milliards d’euros), la balance penchant largement en faveur de la Chine.  Le gouvernement chinois a salué samedi l’accord sur les panneaux solaires. « La conclusion positive et constructive de nos négociations démontre pleinement, de part et d’autre, une attitude pragmatique et flexible, et une sagesse dans le règlement de ces différends », a déclaré Shen Danyang, porte-parole du ministère chinois du Commerce.  La Chine est également prête à « promouvoir davantage les échanges et la coopération avec la partie européenne dans le domaine de l’industrie photovoltaïque (solaire) », a ajouté M. Shen.  Le ministre allemand de l’Economie, Philipp Rösler, dont le pays s’était le plus opposé à des droits de douane antidumping, a également salué l’accord : « C’est une bonne chose qu’il y ait maintenant une proposition en vue d’un compromis. Nous avons toujours souligné, qu’une solution négociée était meilleure qu’un conflit, qui aurait été préjudiciable aux relations économiques. J’espère que cette dispute pourra maintenant vite se terminer à l’amiable ».  Sans donner plus de détails, M. De Gucht a expliqué que « les deux parties avaient convenu d’un prix minimum pour les panneaux solaires chinois importés ».   »Nous sommes convaincus que cet engagement de prix permettra de stabiliser le marché européen des panneaux solaires et d’éliminer le préjudice que les pratiques de dumping ont causé à l’industrie européenne ».  Selon M. De Gucht, l’accord vise à « établir un équilibre entre deux éléments clés : éliminer le dumping préjudiciable constaté et assurer en même temps un approvisionnement stable en panneaux solaires sur le marché de l’UE ».  Dans la pratique, cela signifie que les exportateurs chinois s’engagent à respecter un prix plancher et à ainsi supprimer « les effets préjudiciables du dumping ».  Les détails de l’accord seront publiés ultérieurement, car il doit encore être officiellement approuvé par les Etats membres de l’UE, ajoute le communiqué.  Des sources diplomatiques ont toutefois déclaré que le prix minimum d’un panneau serait égal à 56 cents par watt qu’il est en mesure de produire.  Cette tarification s’appliquerait aux sept premiers gigawatts (Un gigawatt = 10 milliards de watts) de panneaux solaires importés et tout dépassement de ce quota serait frappé d’une taxe antidumping de 47,6%.  Le groupement d’entreprises européennes du secteur EU ProSun, qui avait saisi la justice en juin, a déclaré que ces chiffres étaient absurdes puisque les panneaux solaires chinois sont actuellement vendus à 59 cents par watt, tandis que la limitation à sept gigawatts donnerait à Pékin une part garantie du marché.  Les responsables de ProSun n’étaient pas disponibles dans l’immédiat samedi pour un commentaire.  Selon les chiffres chinois, la Chine a exporté en 2011 pour 35,8 milliards de dollars d’équipements solaires, dont plus de 60% vers l’UE, et a importé d’Europe pour 7,5 milliards de dollars d’équipements solaires et de matières premières.  En juin, après des mois de récriminations mutuelles, Bruxelles a imposé un droit de douane antidumping d’urgence de 11,8% sur les importations de panneaux solaires chinois, qui devait passer à 47% le 6 août faute d’accord entre les deux parties.  M. De Gucht avait expliqué cette mesure à l’époque par le fait que les panneaux solaires chinois sont vendus en Europe à un prix de près de 90% inférieur à leur coût, ce qui oblige les fabricants de l’UE à jeter l’éponge et à supprimer des milliers d’emplois.  La Chine avait proposé en juillet de plafonner ses exportations annuelles de composants solaires vers l’UE à dix gigawatts, à condition qu’ils soient dispensés de droits de douane ou taxés à un faible taux.

 

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

Europe : taxe de 50% sur les panneaux solaires chinois

 

 

La Commission européenne a proposé aux 27 États membres de l’Union de taxer lourdement, à hauteur de 47 %, les importations de panneaux solaires chinois. Les États devront se prononcer sur cette proposition d’ici au 5 juin, a indiqué une source européenne. Les montants en jeu sont élevés. La Chine a conquis en quelques années les trois quarts du marché mondial des panneaux solaires. En 2011, elle a exporté en Europe pour 21 milliards d’euros de panneaux et de composants photovoltaïques, au grand dam des industriels européens. Ce projet de taxation, qui devrait être temporaire, n’est pas le premier bras de fer commercial engagé avec Pékin par Karel De Gucht, le commissaire au Commerce. Mais ce conflit, déclenché après une vaste enquête de la Commission sur les pratiques jugées anticoncurrentielles de la Chine, est la plus importante bataille entre l’Europe et son deuxième partenaire commercial. Et plusieurs États européens redoutent ses conséquences sur d’autres secteurs industriels. Peter Altmaier et Delphine Batho, les ministres allemand et français de l’Environnement, ont d’ailleurs plaidé mercredi pour «une solution politique». Les autorités chinoises, confrontées à des mesures plus drastiques aux États-Unis, où les taxes sur ses panneaux solaires vont jusqu’à 250 %, ont déjà réagi face à l’Europe. Elles ont saisi en novembre l’Organisation mondiale du commerce, accusant plusieurs pays européens de subventionner leurs propres fabricants de panneaux solaires.

 

 




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