Archive pour le Tag 'solaire'

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Du fait de l’absence le découplage entre les prix du gaz et de l’électricité les producteurs d’électricité par voie d’éolienne et de solaire encaissent de superprofits qui pourraient être rapidement taxés pourra être redistribuée aux utilisateurs.

Le paradoxe en France c’est que d’électricité des éoliennes notamment est rachetée à des prix exorbitants par EDF tandis qu’au contraire l’entreprise doit baisser ses prix pour sa propre production par contrainte gouvernementale et même revendre à perte à d’autres distributeurs.Des superprofits qui sont aussi enregistrés en Allemagne par exemple

Alors que Berlin et la Commission européenne veulent prélever les profits exceptionnels de certaines entreprises afin de contenir l’inflation, le secteur des énergies renouvelables se montre très inquiet. Et pour cause, les premiers concernés seraient les producteurs d’électricité éolienne et solaire, qui assurent être eux-mêmes pris à la gorge par la flambée des prix des matériaux de construction. ( Un argument qui vaut  cependant pour tous les énergéticiens )

Une mesure qui risque de « ralentir le développement » des énergies bas carbone, en empêchant les producteurs d’électricité solaire et éolienne de faire face à la « hausse des prix des matières premières » et aux « goulots d’étranglement » qui s’abattent sur eux. La Fédération allemande des énergies renouvelables (BEE), qui rassemble tous les acteurs du secteur outre-Rhin, ne mâche pas ses mots quant à la proposition du chancelier fédéral Olaf Scholz, formulée ce dimanche, de cibler les rentes de certaines entreprises afin de les redistribuer aux ménages et aux entreprises.

Et pour cause, les premiers concernés seraient en fait les opérateurs de champs d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques, qui « profitent » actuellement de l’envolée des prix du mégawattheure (MWh) eux-mêmes tirés par les cours du gaz, selon les mots du chancelier.

EDF lâche le solaire

EDF lâche le solaire

 

EDF va sans doute céder sa filiale Photowatt.

 

 

Après avoir investi, depuis sa reprise en 2012, près de 360 millions d’euros dans une filiale toujours jugée comme « structurellement déficitaire », la branche EDF Renouvelables (dont dépend Photowatt) aurait ainsi annoncé à ses salariés la semaine dernière qu’un nouveau projet de rachat est en cours de discussions, auprès d’un consortium d’acteurs européens.

Si sur le terrain, la perspective d’une solidification de l’entreprise en faisant rentrer de nouveaux actionnaires semblerait, en elle-même, plutôt bien accueillie par une portion des salariés, la perspective d’un possible désengagement total d’EDF au sein du capital de la filiale fait cependant bondir.

Un tel retrait constituerait en effet une « grave erreur stratégique pour EDF, comme pour l’Etat », selon la CFE-CGC, qui rappelle que dans un contexte « ultra favorable » au développement de l’industrie solaire, « il est incompréhensible qu’EDF décide de se retirer totalement de l’actionnariat de Photowatt ».

EDF Renouvelable ne souhaite pas confirmer l’information à ce stade.

La CFE-CGC, l’un des trois syndicats présents chez Photowatt, estime que « malgré des investissements de la part d’EDF pour maintenir l’outil de production à l’état de l’art, EDF ne montre aucune volonté pour ramener l’entreprise sur le chemin de la rentabilité ».

Le syndicat brandit notamment en exemple le projet de la ferme solaire annoncée au sein de la centrale nucléaire de Creys-Malville, en Isère. Un exemple jugé emblématique, pour lequel « EDF a préféré utiliser des panneaux asiatiques, plutôt que ceux de sa filiale, Photowatt, située à 26 km de là, alors que nous avions remporté un appel d’offres pour un projet voisin, situé à Saint-Savin par un autre développeur », explique à La Tribune Emilie Brechbuhl, ingénieure et déléguée syndicale CFE-CGC.

Depuis 2019, le nombre de projets remportés par Photowatt auprès de sa maison-mère se serait ainsi tari drastiquement, affirment les représentants du personnel. Questionné à ce sujet, le groupe EDF Renouvelables justifie quant à lui ses choix par les critères présents au sein des appels d’offres de la CRE, ainsi que son engagement de consulter, à chaque reprise, sa filiale Photowatt, tout comme l’ensemble des acteurs du marché.

Et Barbara Bazer-Bachi, élue CGE-CGC du CSE, d’abonder : « Nous répondons aux appels d’offres, mais le critère principal est toujours en premier lieu celui du prix », rappelle-t-elle. « Le critère carbone ne pèse pas encore assez », abonde également à la commission Mines et Energie de la CGT, Cédric Thuderoz.

« EDF justifie sa position en disant qu’il n’est pas un industriel chargé de développer la filière photovoltaïque, mais il est important selon nous que l’Etat, à travers EDF, reste présent au capital d’un acteur comme Photowatt, afin de conserver une souveraineté sur des approvisionnements amenés à être critiques », reprend Barbara Bazer-Bachi.

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Energie solaire : Des conditions de soutien restrictif ?

Energie solaire : Des conditions de soutien restrictif ?

 

Plus de 300 acteurs économiques et représentants politiques réunis autour de l’association Energie Partagée protestent, dans une tribune au « Monde », contre le contenu restrictif d’un arrêté gouvernemental qui définit les conditions aux projets de toiture photovoltaïque. ( extrait)

Une contribution intéressante mais qui pose la question des limites du financement public vis-à-vis d’énergies peu rentables. NDLR

 

Tribune. 

 

Par l’adoption d’un arrêté censé doper les installations de production d’énergie photovoltaïque, la France vient de porter le coup de grâce aux centaines d’initiatives collectives de production d’énergie solaire, portées par des groupes d’habitants et de collectivités. Cet arrêté transcrit de façon restrictive une disposition européenne et interdit le cumul des aides de l’Etat (le tarif garanti d’achat de l’électricité), d’une part, et des collectivités locales, d’autre part (souvent des subventions régionales).

Pourtant, la combinaison des subventions locales et du tarif d’achat est vitale pour les projets solaires citoyens, installation sur de petites toitures de bâtiments publics impliquant des normes de sécurité (écoles, gymnases, etc.) supplémentaires. Ces aides complémentaires sont d’autant plus indispensables dans la moitié nord de la France et les territoires de montagne : l’équilibre économique des projets y est plus difficile à atteindre du fait du moindre ensoleillement, ce qui pénalise les collectivités souhaitant contribuer directement à une transition énergétique locale, mobilisatrice et durable.

 

Ces installations solaires, développées et financées par des citoyens, des collectivités et des acteurs locaux, ne génèrent pas uniquement une électricité verte, mais aussi des actions pédagogiques sur la transition énergétique, une meilleure compréhension et appropriation locale des énergies renouvelables, un soutien à l’économie locale… autant de retombées positives pour les territoires qui expliquent la volonté croissante de collectivités, toujours plus nombreuses, de soutenir ces démarches.

Un mécanisme de modulation du tarif d’achat photovoltaïque

Avec ce texte, la France interdit aux collectivités d’apporter leur soutien à ces projets territoriaux aux retombées économiques, sociales et démocratiques bien réelles. Cela alors que la communauté scientifique exhorte les acteurs nationaux, mais également locaux, à combiner leurs efforts pour lutter contre le changement climatique et accélérer le développement des énergies renouvelables.

 

Cela alors que la ministre de la transition écologique Barbara Pompili déplorait récemment qu’il y ait encore « trop peu de projets citoyens », impliquant les acteurs locaux, et promettait des moyens pour accompagner les territoires le long de cette nécessaire transition énergétique. Cela alors que le premier ministre, Jean Castex, affirmait le 28 août à Saint-Nazaire que les projets de production d’électricité solaire photovoltaïque « constituent l’axe prioritaire de notre stratégie en matière d’énergies renouvelables électriques ».

Mettre l’énergie solaire au service de l’agriculture, pas l’inverse !

Mettre l’énergie solaire au service de l’agriculture, pas l’inverse !

Un collectif d’élus, de défenseurs de l’agriculture et des énergies renouvelables, parmi lesquels Pascal Chaussec, Alain Grandjean et Emmanuel Hyest expliquent, dans une tribune au « Monde » que le développement du solaire doit être mis au service de notre agriculture et non l’inverse. (extrait)

 

Tribune.

 

Nos agriculteurs, déjà touchés régulièrement par des prix de vente trop faibles et les effets du dérèglement climatique, doivent désormais affronter un défi propre à ce XXIe siècle, celui de la pénurie des terres. Les espaces agricoles deviennent petit à petit insuffisants pour nourrir une population croissante, d’autant qu’ils subissent par ailleurs érosion et artificialisation galopante.

En France, ce phénomène pourrait être accentué par nos objectifs de transition énergétique. Les développeurs de parcs solaires rencontrent des difficultés pour identifier et maîtriser le foncier de friches industrielles ou d’autres terrains artificialisés, délaissés ou dégradés pour y implanter leurs installations.

Ainsi, la recherche du foncier nécessaire à l’atteinte des objectifs solaires inscrits dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) exerce, depuis deux ans, une forte pression sur les terres agricoles. Face à cette pression, de plus en plus de plans locaux d’urbanisme prévoient le déclassement de terres agricoles pour permettre l’implantation des centrales solaires. Ces projets d’installations photovoltaïques au sol conduisent à l’artificialisation de terres arables et à l’affaiblissement de l’activité agricole.

Des terres agricoles perdues

Cette quête de terres nouvelles entraîne l’agriculture dans un cercle vicieux : outre la baisse du potentiel de production agricole, la pénurie de terrains disponibles pour le photovoltaïque crée une spéculation foncière pouvant séduire des agriculteurs en grandes difficultés économiques ; ensuite, l’inflation des loyers ou des prix d’achat des terrains objets de cette spéculation accentue, malgré la volonté affichée du gouvernement de les soutenir, les difficultés d’installation de nouveaux entrants et menace la transition générationnelle agricole.

Nous, signataires de ce texte, soutenons qu’il est possible de mener de concert transition énergétique et défense de notre souveraineté alimentaire. Nous soutenons qu’il existe des solutions pour préserver les surfaces agricoles tout en réalisant les objectifs de la transition énergétique, et qu’elles offrent une opportunité équitable pour le plus grand nombre des agriculteurs.

Tout d’abord, si tous les agriculteurs de France pouvaient équiper de toiture solaire leurs bâtiments d’élevage ou de stockage, les objectifs de la PPE seraient déjà atteints. Chaque agriculteur en tirerait de multiples avantages : compléments de revenus tirés de la vente d’électricité, modernisation de leur exploitation, bien-être animal… A plus long terme, cela permettrait également d’équiper les exploitations de bornes de recharge et d’utiliser des engins agricoles électriques dès que ceux-ci seront devenus compétitifs.

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050 

 

Les États-Unis souhaiteraient passer de 3 % d’électricité d’origine solaire à 45 % en 2050. Selon le scénario développé par Les services du ministère de l’énergie, l’énergie solaire représenterait 37% de l’électricité en 2035, le reste étant fourni par l’énergie éolienne (36%), l’énergie nucléaire (11%-13%), l’énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).

Il s’agirait d’un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l’énergie renouvelable fournissait 21% de l’électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).

Dans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l’énergie solaire ont insisté sur la nécessité d’étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.

 

Baisse des subventions au solaire

Baisse des subventions au solaire

Le gouvernement juge aujourd’hui que les contrats sont trop généreux. Ils lui coûteront encore 10 milliards d’euros d’ici à leur échéance, aux environs de 2030.

Le gouvernement vise une économie de 400 à 500 millions d’euros. La filière solaire, des développeurs de parcs à leurs financeurs, tonne contre une remise en cause unilatérale de la parole de l’État. Un article de la loi de finances a déclenché les hostilités, à l’automne dernier. Celles-ci se poursuivent en ce début d’été autour de la concertation portant sur les projets de décrets et autres arrêtés. S’ils sont appliqués, ceux-ci engendreront une baisse moyenne de 55 % des tarifs, s’alarme la filière. Un chiffre qui cache de grands écarts entre les centrales solaires.

Le même problème du su financement se posera rapidement aussi pour les éoliennes d’après la Cour des Comptes

Énergie solaire : révision en baisse des subventions publiques

Énergie solaire : révision en baisse des subventions publiques

L ‘Assemblée nationale vient de voter l’amendement au projet de loi de finance 2021, déposé par le gouvernement, visant à réviser à la baisse son soutien à différents parcs industriels photovoltaïques, qui bénéficieraient aujourd’hui d’une rentabilité excessive.

Cette révision, qui provoque la colère de la filière photovoltaïque, vise à modifier certains contrats passés entre 2006 et 2010, assurant aux producteurs un prix de rachat de l’électricité fixe pendant 20 ans. Entre 2006 et 2010, ce tarif était de l’ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels. Ce n’est pas la première révision est sans doute pas la dernière quand il s’agit de parcs industriels. Le même processus pouvait être engagé à propos des éoliennes qui bénéficient elle aussi d’un tarif égal au double du prix de marché de l’électricité.

Solaire : la baisse des subventions

Solaire : la baisse des subventions

Quelques jours après sa publication, l’Assemblée nationale vient de voter l’amendement au projet de loi de finance 2021, déposé par le gouvernement, visant à réviser à la baisse son soutien à différents parcs photovoltaïques. Ce n’est pas la première fois que des énergies dites alternatives font  l’objet d’une révision des aides financières. Des aides d’ailleurs souvent excessives. Il en sera sans doute de même pour les éoliennes dont l’électricité est payée au double de son prix uniquement pour mettre un voile pudique sur le rôle stratégique et  indispensable du nucléaire et faire semblant de satisfaire les écolos bobos.

Cette révision, qui provoque la colère de la filière photovoltaïque, vise à modifier certains contrats passés entre 2006 et 2010, assurant aux producteurs un prix de rachat de l’électricité fixe pendant 20 ans. Entre 2006 et 2010, ce tarif était de l’ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels. Ce vendredi 13 novembre, elle a été adoptée, en première lecture, à 91 voix contre 32.

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

 

 

Groupe EDF a annoncé que le consortium constitué de sa filiale EDF Renouvelables et de Jinko Power Technologie Co. Ltd, leaders mondiaux des énergies renouvelables, a remporté l’appel d’offres pour le projet photovoltaïque d’Al Dhafra à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. La future centrale, d’une capacité installée de 2 GW, sera la plus puissante au monde et alimentera en électricité l’équivalent de 160 000 foyers locaux chaque année.

Le consortium précise que ce projet est réalisé en partenariat public-privé (PPP). Ainsi, EDF Renouvelables et Jinko Power détiendront chacun 20% des parts du projet. Les 60% restants seront détenus par les deux principaux acteurs publics du secteur de l’électricité à Abu Dhabi que sont TAQA et Masdar.

« avec un coût moyen de production de l’électricité de 1,35 cent USD par kilowattheure ».

L’énergie solaire a bénéficié ces dernières années d’une forte chute des coûts, tandis que des projets de plus en plus gigantesques se sont développés.

Le parc de Bhadla en Inde représente ainsi une capacité installée totale de plus de 2,2 GW, ce qui en ferait le plus puissant au monde. Mais il s’agit d’un complexe avec des lots successifs remportés par plusieurs acteurs.

« Al Dhafra est le plus puissant projet solaire qui sera raccordé en un point », souligne-t-on chez EDF Renouvelables.

Riches en pétrole et en gaz, les Emirats arabes unis veulent diversifier leur bouquet énergétique en développant notamment les renouvelables mais aussi le nucléaire. Le pays explique vouloir produire 50% de son énergie à partir de sources « propres » d’ici 2050.

 

Energie :  » les risques d’une tempête solaire sur les réseaux électriques »

Energie :  » les risques d’une tempête solaire sur les réseaux électriques »

Le professeur Charles Cuvelliez et l’assureur Emmanuel Michiels pointent, dans une tribune au « Monde », le risque que fait peser une toujours possible éruption solaire sur les réseaux électriques de la planète.

Tribune.

 En mars 2019, le président Trump a signé une ordonnance relative à une nouvelle menace militaire : les impulsions électromagnétiques, connues depuis longtemps comme un dommage « collatéral » des explosions nucléaires. Elles ont été découvertes en 1962 lors d’un essai nucléaire au-dessus du Pacifique. Sur un rayon de 1 400 km, des équipements électriques furent endommagés. Les Etats-Unis et l’Union soviétique ont alors investigué le potentiel de destruction de cette arme, mais elle a été jugée trop destructrice, puisque à même de stopper définitivement le fonctionnement d’un pays.

Une impulsion électromagnétique d’origine nucléaire a trois phases, dites E1, E2 et E3. Durant la phase E1, les rayons gamma émis par l’explosion arrachent des électrons aux atomes de la haute atmosphère. Ces derniers arrosent ensuite le sol et l’ensemble des équipements électriques, qui agissent comme des antennes pour les capter. Les dégâts sont immenses.

La phase E2 résulte des rayons gamma secondaires qui ont pu interagir avec la haute atmosphère. Leur effet est alors similaire à des orages, contre lesquels les protections habituelles peuvent fonctionner.

Enfin, la phase E3 a le même effet que les tempêtes solaires : c’est la phase « magnétohydrodynamique », qui déforme le champ magnétique terrestre et crée, du fait de cette interaction, des courants électriques géo-induits dans les équipements au sol.

Une arme aux mêmes effets, mais sans son côté nucléaire, pourrait mettre un adversaire hors de combat sans combat. Voilà qui est attirant pour les stratèges et les politiques. Les « e-bombes », appelons-les ainsi, ont aussi l’élégance, tout comme les cyberattaques, de ne tuer personne, ou presque (les porteurs de pacemakers et les patients sous assistance électronique dans les hôpitaux). Une e-bombe aurait été testée, dit-on, pour stopper le réseau de propagande de Saddam Hussein en 2003.

S’il n’y a pas besoin d’une arme nucléaire pour produire une e-bombe, des pays moins développés pourraient la développer. Il n’en fallait pas plus, dans le contexte actuel, pour voir les Etats-Unis s’en …. »

Le Qatar va construire une mega centrale solaire

Le Qatar va construire une mega centrale solaire

 

 

La plus grande centrale solaire d’une puissance de 800 MW  ( 1000  MW pour une  centrale nucléaire en moyenne ) sera construite par Total et le japonais Marubeni  au Qatar. Un projet particulièrement bien adapté à l’ensoleillement du pays mais qui exigera une occupation au sol de 10 km². Une solution pour des pays comme le Qatar( ou en )  en Afrique mais qui devrait encore mieux s’  articuler avec des installations plus réduites voir individuelles pour  tendre vers des bâtiments autonomes en énergie.

Le coût du projet s’élève à environ 1,7 milliard de riyals (421 millions d’euros), a précisé Saad al Kaabi, qui est également directeur général de la compagnie Qatar Petroleum (QP), lors d’une conférence de presse à Doha. Siraj Energy, une coentreprise entre QP et Qatar Electricity and Water Company (QEWC), détiendra une part de 60% dans la centrale, Total et Marubeni se partageant les 40% restants. La centrale devrait atteindre sa pleine capacité d’ici le premier trimestre 2022, a déclaré Saad al Kaabi.

Menaces sur le solaire des particuliers au Parlement européen

Menaces sur  le solaire des particuliers au Parlement européen

Un article d’Euractiv paru dans la Tribune souligne les menaces qui pèsent sur les particuliers fournisseurs d’électricité d’origine solaire et dont les conditions de production et de commercialisation pourraient être alignées sur les grands producteurs dans le domaine financier, administratif et fiscal. En clair, la rentabilité déjà faiblarde serait encore davantage affectée. Le solaire serait alors réduit à sa vocation première pour les particuliers : l’auto consommation

Extrait :

 

« La proposition de Krišjānis Kariņš, l’eurodéputé (PPE) letton, chargé du projet de directive sur la conception des marchés d’électricité, contredit la philosophie de la Commission, appliquant aux petites installations les mêmes règles qu’aux grands fournisseurs, selon les informations obtenues par Euractiv.  . La plupart des articles liés aux exemptions pour les producteurs d’énergie renouvelable à petite échelle en ont été simplement supprimés. « Fournir des exemptions à certains acteurs du marché implique une discrimination envers les autres, ce qui nuit fondamentalement à la structure du marché, augmente les coûts pour les consommateurs et crée de l’incertitude pour les investisseurs », lit-on dans un paragraphe justificatif du brouillon de rapport. Des représentants des groupes politiques du Parlement se rencontrent le 7 février pour tenter de trouver un compromis sur le texte avant sa présentation à la commission de l’industrie, le 21 février. Un vote en séance plénière devrait avoir lieu dans le mois suivant, avant les négociations finales avec le Conseil et la Commission. Les petits producteurs d’énergies n’attendent toutefois pas grand-chose du Conseil, qui représente les 28 États de l’UE. Lors d’une réunion houleuse en décembre, les ministres de l’Énergie ont en effet montré peu d’intérêt pour la question, passant la plus grande partie de leur temps à se quereller sur l’élimination des subventions aux centrales au charbon et au gaz. Les petits producteurs d’énergies renouvelables dépendent fortement des fournisseurs de services, qui prennent en charge les obligations d’équilibrage du réseau et gèrent l’afflux variable d’électricité propre entrant sur les réseaux électriques. Cela peut entraîner des coûts élevés pour les consommateurs qui produisent leur propre électricité. En Bulgarie, par exemple, les coûts d’équilibrage pour les petits producteurs d’énergies renouvelables ont atteint jusqu’ à 12 % du tarif de rachat lorsque le pays a décidé de supprimer brusquement les exemptions sur les responsabilités en matière d’équilibrage. »

Par Frédéric Simon, Euractiv.com (traduit par Manon Flausch)

(Article publié le lundi 5 février 2018, mis à jour le 6.2.2018)

Virage vers le solaire

 

Virage vers le solaire

 

Sous la pression du ministre de l’écologie, Nicolas Hulot, EDF a annoncé un plan de 25 milliards d’ici 2035 pour le solaire. L’objectif est bien entendu de développer les énergies renouvelables non polluantes mais sans doute tout autant de faire oublier que la France a renoncé à ramener la production d’électricité d’origine nucléaire à 50 % d’ici 2025 au lieu de 75 % actuellement. En outre compte tenu des innombrables obstacles juridiques au développement des éoliennes, la croissance du solaire est politiquement plus réaliste et sans doute plus rentable aussi. Jean-Bernard Levy, PDG d’EDF, n’hésite pas aujourd’hui à en vanter les mérites: «Il n’y aura pas de transition énergétique s’il n’y a pas de solaire en France», a-t-il martelé devant les journalistes ce matin. Pour y parvenir, un long chemin reste à parcourir en France. Le pays est très en retard: le photovoltaïque en France représente 1,6% de la production totale d‘électricité. Il pèse déjà 3,5% en Grande Bretagne, 6,2% en Allemagne, 7,8% en Espagne… La raison? «Le prix de l’électricité n’est pas cher en France, il n’était donc pas compétitif de le développer tant que le coût de production de l’énergie solaire était élevé, explique Jean-Bernard Levy. Et puis en France, l’énergie est par nature décarbonnée, réduisant ainsi les velléités d’incitation au développement du renouvelable», dit-il. Reste à savoir trouver les financements. En effet ce plan solaire viendra augmenter les besoins de financement d’EDF. Des besoins de financement de l’ordre de 200 milliards d’ici une vingtaine d’années,  Il faut d’abord apurer une énorme dette de 40 milliards, ensuite trouver 50 milliards (100 milliards pour la Cour des comptes)  pour les travaux permettant de prolonger la durée de vie du parc nucléaire actuel. Financer aussi au moins en partie les 25 à 50 milliards du site d’enfouissement des déchets nucléaires de Bure en Moselle ; un site d’enfouissement qui va permettre de participer au démantèlement du parc nucléaire actuel. Un démantèlement dont le coût est fixé autour de 15 milliards et qui pourrait être plus proche de 100 milliards.

 

Centrale solaire photovoltaïque au Maroc

Centrale solaire photovoltaïque au Maroc

 

Lancement au Maroc de  la construction du dernier volet du projet Noor, l’une des plus grandes centrales solaires au monde. Située à 20km de Ouarzazate, aux portes du désert, la centrale photovoltaïque Noor IV sera développée sur une surface de 137 hectares et aura une capacité de production de 72 mégawatts, a indiqué l’agence officielle MAP. Mobilisant un investissement de 750 millions de dirhams (70 millions d’euros), elle produira de l’énergie électrique directement à partir du rayonnement solaire capté par des cellules semi-conductrices. Financée principalement par la banque allemande KfW Bankengruppe à hauteur de 659 millions de dirhams (61 millions d’euros), Noor IV entrera en service au premier trimestre de 2018, selon ses promoteurs. Elle sera exploitée par un consortium entre l’Agence marocaine pour l’énergie solaire (Masen) et la société saoudienne Acwa Power, qui avait également remporté l’appel d’offres pour les autres phases du projet. Le Maroc avait inauguré en février 2016 le projet Noor I, et lancé la construction des volets II et III de ce complexe scolaire, dont les travaux sont avancés à respectivement 76% et 74%, selon la MAP. Le royaume avait accueilli en novembre de la même année la Conférence internationale sur le climat COP22. Une fois finalisé, le complexe Noor aura une capacité de production de 582 mégawatts. Dépourvu d’hydrocarbures, le Maroc a lancé un ambitieux plan de développement pour subvenir, à terme, à près de la moitié de ses besoins énergétiques par le biais des énergies renouvelables.

Route solaire : Quelle rentabilité ?

Route solaire : Quelle rentabilité ?

 

Le principe du panneau solaire qui s’applique maintenant aussi à la route.  La ministre de l’Environnement Ségolène Royal a annoncé jeudi un élargissement de l’expérimentation de la route solaire à de nouveaux sites en 2017, lors de l’inauguration d’un tronçon d’un kilomètre de ce prototype à Tourouvre, dans l’Orne. Si l’intérêt du panneau solaire n’est pas contestable par contre son application sur la route suscite de sérieuses interrogations. Outre son coût initial, 5 millions d’euros, il faudra en effet vérifier sa fiabilité et sa résistance. Contrairement aux panneaux solaires installés notamment sur les toits ce revêtement voltaïque va subir d’une part les effets de la déformation des sols et aussi l’usure dû à la circulation. Du côté du Syndicat des Énergies Renouvelables (ENR), on reconnaît la prise de risque, mais on s’interroge sur les inconvénients de ces dalles solaires: «Quel est le potentiel de réduction des coûts? Quelle est leur durée de vie? Quelle quantité d’énergie est produite?» questionne Jean-Louis Bal, le président du Syndicat. Car les panneaux à plat produisent moins d’électricité que les panneaux inclinés, par exemple présents sur les toits des habitations. Pour répondre aux sceptiques, Wattway affirme être en mesure de proposer d’ici 2020 une énergie au même coût que le prix du solaire classique, soit 1,3 euros par watt crête, contre 17 euros actuellement. Ségolène Royal, qui souhaite promouvoir cette technologie, estime que « la multiplication de ce type de projets va permettre la réduction des coûts de réalisation ». Après cette section de route normande équipée de 2.800 m2 de dalles photovoltaïque – ce qui permet d’alimenter l’éclairage public d’une ville de 5.000 habitants – l’expérimentation sera étendue à trois nouveaux sites en 2017, a annoncé le ministère dans un communiqué. Ce revêtement photovoltaïque sera installé sur une section d’une route nationale en Bretagne, sur des places de parkings sur une aire de repos dans le Morbihan ainsi que dans le port de Marseille. « Je suis sûre qu’un jour on pourra rouler sur une routes solaire avec des voitures électriques qui se rechargeront en roulant sur la route solaire », a dit Ségolène Royal. Il faut quand même se méfier de réalisations conduites par Ségolène Royal si l’on en juge par le fiasco de ses initiatives lorsqu’elle était présidente de Poitou Charente.

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