Archive pour le Tag 'solaire'

« Route solaire « : 5 millions d’euros gaspillés par Ségolène Royal

  »Route solaire « : 5 millions d’euros gaspillés par Ségolène Royal

Dans une petite commune de Normandie, un projet de  » route solaire » voulu par celle qui était alors ministre de l’Environnement a tourné court. Sept ans après leur installation, les panneaux photovoltaïques ont été retirés en mai 2024.

 Ce lundi 27 mai 2024, sur la route départementale 5, les panneaux solaires ont été  décollés du macadam entre deux averses, 7 ans seulement après leur installation. Ce jour-là, une «expérimentation» lancée tambour battant, et dans laquelle des millions d’euros ont été déversés, prend fin en catimini. Un exemple de gaspillage qui évidemment n’est pas le seul, le pire se trouvant sans doute dans le dérapage incontrôlé de budget public que plus personne ne contrôle.

 

Éolienne et solaire au service de davantage de pétrole !

Éolienne et solaire au service de davantage de pétrole !

Le professeur de management Robert Bell dénonce, dans une tribune au « Monde », les mécanismes de greenwashing utilisés par les majors du pétrole, qui restent dépendantes du développement des énergies fossiles.

Le 4 octobre, le pape François écrivait : « La transition nécessaire vers les énergies propres comme les énergies éolienne et solaire, en abandonnant les combustibles fossiles, ne va pas assez vite. Par conséquent, ce qui est fait risque d’être interprété comme un simple jeu de diversion. »

L’une des raisons pour lesquelles les progrès sont trop lents est peut-être que les grandes compagnies pétrolières et gazières utilisent l’énergie éolienne et solaire non pas pour se débarrasser du pétrole et du gaz, mais pour en produire encore plus, tout en proclamant leur vertu écologique !

Les preuves sont accablantes : le 25 août, la compagnie pétrolière américaine Chevron a publié un communiqué de presse, annonçant que l’un de ses gisements de gaz naturel au Nouveau-Mexique utiliserait dorénavant l’énergie solaire pour faire fonctionner les compresseurs de gaz dans le système des gazoducs.

Cela suit à la lettre les recommandations, largement discutées, d’un rapport de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) d’octobre 2021. Nommé « Net Zero by 2050 », il vise à réduire à zéro les émissions de CO2 dans le monde et invite les foreurs de pétrole et de gaz naturel à se concentrer sur « l’exploitation des actifs existants » (page 21).

Ce même rapport témoigne de la nécessité de « ne pas créer de nouveaux gisements de pétrole et de gaz naturel » , ce qui pose un problème existentiel à Chevron et à toutes les compagnies pétrolières et gazières : en effet les gisements s’épuisent. Leur communiqué de presse aborde implicitement ce problème : « Au fur et à mesure que Chevron augmentera sa production de pétrole et de gaz dans le bassin permien [région géologique située dans l’est du Nouveau-Mexique et l’ouest du Texas], nous aurons besoin de plus d’électricité pour répondre à la demande de nos opérations (…), de l’électricité à faible teneur en carbone (…) réduisant nos émissions de gaz à effet de serre. »

Le communiqué de presse cite un cadre de l’entreprise : « Les coûts de l’électricité ainsi produite seront inférieurs à ce que nous payons si nous utilisons l’électricité du réseau. Il s’agit donc d’un projet à haut rendement et à faible émission de carbone, et nous adorons ça. » Ironiquement, ils utiliseront pour eux-mêmes l’énergie solaire, moins chère et inoffensive, pour vendre à leurs clients de l’énergie au gaz naturel, plus chère et qui contribue au réchauffement de la planète.

Ingénierie solaire-: pour-des-règles-de-gouvernance

Ingénierie solaire-: pour-des-règles-de-gouvernance

par
Janos Pasztor

directeur exécutif de la Carnegie Climate Governance Initiative

Potentielle option d’urgence pour contrer l’emballement du réchauffement climatique, la modification du rayonnement solaire ne doit pas être discutée en catimini mais doit faire l’objet d’un débat public transparent, juge, dans une tribune au « Monde », Janos Pasztor, directeur exécutif de la Carnegie Climate Governance Initiative.

Parler aux diplomates des risques du changement climatique n’est pas nouveau pour moi. J’ai passé des décennies à l’Organisation des nations unies (ONU) à faire cela. Jamais, cependant, je n’ai rencontré le niveau d’inquiétude que j’entends maintenant dans les voix des hauts représentants gouvernementaux de plus de soixante pays, que mes collègues et moi avons rencontrés au cours des sept dernières années, pour discuter des lacunes en matière de gouvernance des nouvelles techniques qui pourraient modifier le climat.

Pourquoi l’évoquer maintenant, et pourquoi une telle inquiétude ? Selon le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), il est probable que le monde dépassera temporairement l’objectif de température de l’accord de Paris de 1,5 °C, même dans le cadre des trajectoires les plus ambitieuses de réduction des émissions. De plus, quelle que soit l’augmentation de température donnée, les impacts seront plus importants que prévu – ce qui nous amène vers des climats que l’humanité n’a jamais connus auparavant.

La modification du rayonnement solaire (MRS ou géo-ingénierie solaire) pourrait être une option d’urgence potentielle pour faire face temporairement aux risques de dépassement. L’approche la plus étudiée – et la plus controversée – consisterait à pulvériser des aérosols dans la stratosphère pour réfléchir la lumière du soleil loin de la Terre, refroidissant ainsi rapidement la planète. Si elle était développée et déployée, elle affecterait tous les pays du monde, mais pas tous de la même manière. Il faut toutefois noter qu’elle ne remplacerait pas la réduction urgente des émissions, l’élimination du carbone de l’atmosphère et le renforcement de l’adaptation.

Cependant, tout comme une planète surchauffée présente des risques sérieux, il en va de même pour la MRS. Ces risques seraient différents et comprendraient, par exemple, des dommages potentiels à la couche d’ozone, ou une perte de biodiversité si la MRS était brusquement interrompue. Son déploiement poserait également des problèmes éthiques et des risques de sécurité géopolitique, mais différents de ceux résultant des impacts d’une planète en surchauffe.

Il n’existe actuellement aucune gouvernance formelle, robuste et complète pour la recherche, les tests, ou la décision de déployer ou non la MRS. Toujours selon le GIEC, il s’agit d’un risque en soi.

Électricité– Des centrales solaires dans l’espace ?

Energie- Électricité– Des centrales solaires dans l’espace ?

L’union européenne étudie la faisabilité d’un n réseau de centrales solaires en orbite, alimentant la Terre d’une énergie propre et illimitée dans le cadre du lancement de l’initiative Solaris Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon, explique sur franceinfo cette expérience hors norme est en train d’être déployée en orbite autour de la Terre.

C’est la première expérience de centrale solaire spatiale ?

Hervé POIrier : Ce n’est qu’un test, réalisé par l’université américaine Caltech. Un test qui ne fait pas beaucoup de bruit médiatique : ce n’est pas la Nasa qui finance mais la Darpa, l’agence militaire américaine, beaucoup plus discrète. Mais oui, c’est une grande première qui est en train de se jouer au-dessus de nos têtes, à 530 km d’altitude.

Pour la première fois, dans les jours et les semaines qui viennent, vont être testés dans l’espace tous les maillons techniques nécessaires à la mise en place de ce vieux rêve imaginé il y a un siècle, par le russe Konstantin Tsiolkovski, repris notamment par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov : le rêve de capter les rayons du soleil depuis l’espace, grâce à des miroirs géants, et de les renvoyer directement sur Terre pour nous alimenter en énergie.

Concrètement, qu’est-ce qu’ils sont en train de faire là-haut ?

Dans ce vaisseau spatial truffé de 50 kg de matériel, les ingénieurs américains sont en train de tester la stabilité et le déploiement du support mécanique pour les panneaux solaires, le fonctionnement d’un émetteur et d’un récepteur de micro-ondes chargé d’envoyer l’énergie vers la Terre, et l’efficacité de différentes cellules photovoltaïques – il emporte une collection de 32 différentes, pour les comparer.

Cela paraît quand même fou : il y a des chances que ce projet de centrale solaire spatial se mette vraiment en place ?

Il y a 15 ans, les ingénieurs et les gouvernements auraient ricané. Mais tous les experts que nous avons rencontrés l’affirment : avec l’avènement des lanceurs réutilisables, de l’impression 3D, des robots autonomes et des cellules solaires organiques, il n’y a plus de problème technique majeur.

Et dans le contexte énergétique actuel, les financements affluent. L’Europe a réalisé un premier test sur Terre en septembre dernier ; la Chine a installé une première antenne de réception quelques mois plus tôt ; le Japon et la Grande-Bretagne sont aussi sur les rangs.

Il y a maintenant plein de questions sur la table. Comment améliorer la conversion d’énergie tout au long de la chaîne, pour l’instant très faible ? Comment gérer cet énorme faisceau micro-onde hyper énergétique qui tomberait du ciel ? Quel est le risque pour les oiseaux ? Les avions ? Et, au final, quelle serait la rentabilité d’une telle centrale ? Une chose est sûre : ce n’est plus de la science fiction…

Des centrales solaire dans l’espace ?

Des centrales solaire dans l’espace ?

L’union européenne étudie la faisabilité d’un n réseau de centrales solaires en orbite, alimentant la Terre d’une énergie propre et illimitée dans le cadre du lancement de l’initiative Solaris Hervé Poirier, rédacteur en chef au magazine scientifique Epsiloon, explique sur franceinfo cette expérience hors norme est en train d’être déployée en orbite autour de la Terre.

C’est la première expérience de centrale solaire spatiale ?

Hervé POIrier : Ce n’est qu’un test, réalisé par l’université américaine Caltech. Un test qui ne fait pas beaucoup de bruit médiatique : ce n’est pas la Nasa qui finance mais la Darpa, l’agence militaire américaine, beaucoup plus discrète. Mais oui, c’est une grande première qui est en train de se jouer au-dessus de nos têtes, à 530 km d’altitude.

Pour la première fois, dans les jours et les semaines qui viennent, vont être testés dans l’espace tous les maillons techniques nécessaires à la mise en place de ce vieux rêve imaginé il y a un siècle, par le russe Konstantin Tsiolkovski, repris notamment par l’auteur de science-fiction Isaac Asimov : le rêve de capter les rayons du soleil depuis l’espace, grâce à des miroirs géants, et de les renvoyer directement sur Terre pour nous alimenter en énergie.

Concrètement, qu’est-ce qu’ils sont en train de faire là-haut ?

Dans ce vaisseau spatial truffé de 50 kg de matériel, les ingénieurs américains sont en train de tester la stabilité et le déploiement du support mécanique pour les panneaux solaires, le fonctionnement d’un émetteur et d’un récepteur de micro-ondes chargé d’envoyer l’énergie vers la Terre, et l’efficacité de différentes cellules photovoltaïques – il emporte une collection de 32 différentes, pour les comparer.

Cela paraît quand même fou : il y a des chances que ce projet de centrale solaire spatial se mette vraiment en place ?

Il y a 15 ans, les ingénieurs et les gouvernements auraient ricané. Mais tous les experts que nous avons rencontrés l’affirment : avec l’avènement des lanceurs réutilisables, de l’impression 3D, des robots autonomes et des cellules solaires organiques, il n’y a plus de problème technique majeur.

Et dans le contexte énergétique actuel, les financements affluent. L’Europe a réalisé un premier test sur Terre en septembre dernier ; la Chine a installé une première antenne de réception quelques mois plus tôt ; le Japon et la Grande-Bretagne sont aussi sur les rangs.

Il y a maintenant plein de questions sur la table. Comment améliorer la conversion d’énergie tout au long de la chaîne, pour l’instant très faible ? Comment gérer cet énorme faisceau micro-onde hyper énergétique qui tomberait du ciel ? Quel est le risque pour les oiseaux ? Les avions ? Et, au final, quelle serait la rentabilité d’une telle centrale ? Une chose est sûre : ce n’est plus de la science fiction…

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Redistribuer les superprofits des éoliennes et du solaire

Du fait de l’absence le découplage entre les prix du gaz et de l’électricité les producteurs d’électricité par voie d’éolienne et de solaire encaissent de superprofits qui pourraient être rapidement taxés pourra être redistribuée aux utilisateurs.

Le paradoxe en France c’est que d’électricité des éoliennes notamment est rachetée à des prix exorbitants par EDF tandis qu’au contraire l’entreprise doit baisser ses prix pour sa propre production par contrainte gouvernementale et même revendre à perte à d’autres distributeurs.Des superprofits qui sont aussi enregistrés en Allemagne par exemple

Alors que Berlin et la Commission européenne veulent prélever les profits exceptionnels de certaines entreprises afin de contenir l’inflation, le secteur des énergies renouvelables se montre très inquiet. Et pour cause, les premiers concernés seraient les producteurs d’électricité éolienne et solaire, qui assurent être eux-mêmes pris à la gorge par la flambée des prix des matériaux de construction. ( Un argument qui vaut  cependant pour tous les énergéticiens )

Une mesure qui risque de « ralentir le développement » des énergies bas carbone, en empêchant les producteurs d’électricité solaire et éolienne de faire face à la « hausse des prix des matières premières » et aux « goulots d’étranglement » qui s’abattent sur eux. La Fédération allemande des énergies renouvelables (BEE), qui rassemble tous les acteurs du secteur outre-Rhin, ne mâche pas ses mots quant à la proposition du chancelier fédéral Olaf Scholz, formulée ce dimanche, de cibler les rentes de certaines entreprises afin de les redistribuer aux ménages et aux entreprises.

Et pour cause, les premiers concernés seraient en fait les opérateurs de champs d’éoliennes ou de panneaux photovoltaïques, qui « profitent » actuellement de l’envolée des prix du mégawattheure (MWh) eux-mêmes tirés par les cours du gaz, selon les mots du chancelier.

EDF lâche le solaire

EDF lâche le solaire

 

EDF va sans doute céder sa filiale Photowatt.

 

 

Après avoir investi, depuis sa reprise en 2012, près de 360 millions d’euros dans une filiale toujours jugée comme « structurellement déficitaire », la branche EDF Renouvelables (dont dépend Photowatt) aurait ainsi annoncé à ses salariés la semaine dernière qu’un nouveau projet de rachat est en cours de discussions, auprès d’un consortium d’acteurs européens.

Si sur le terrain, la perspective d’une solidification de l’entreprise en faisant rentrer de nouveaux actionnaires semblerait, en elle-même, plutôt bien accueillie par une portion des salariés, la perspective d’un possible désengagement total d’EDF au sein du capital de la filiale fait cependant bondir.

Un tel retrait constituerait en effet une « grave erreur stratégique pour EDF, comme pour l’Etat », selon la CFE-CGC, qui rappelle que dans un contexte « ultra favorable » au développement de l’industrie solaire, « il est incompréhensible qu’EDF décide de se retirer totalement de l’actionnariat de Photowatt ».

EDF Renouvelable ne souhaite pas confirmer l’information à ce stade.

La CFE-CGC, l’un des trois syndicats présents chez Photowatt, estime que « malgré des investissements de la part d’EDF pour maintenir l’outil de production à l’état de l’art, EDF ne montre aucune volonté pour ramener l’entreprise sur le chemin de la rentabilité ».

Le syndicat brandit notamment en exemple le projet de la ferme solaire annoncée au sein de la centrale nucléaire de Creys-Malville, en Isère. Un exemple jugé emblématique, pour lequel « EDF a préféré utiliser des panneaux asiatiques, plutôt que ceux de sa filiale, Photowatt, située à 26 km de là, alors que nous avions remporté un appel d’offres pour un projet voisin, situé à Saint-Savin par un autre développeur », explique à La Tribune Emilie Brechbuhl, ingénieure et déléguée syndicale CFE-CGC.

Depuis 2019, le nombre de projets remportés par Photowatt auprès de sa maison-mère se serait ainsi tari drastiquement, affirment les représentants du personnel. Questionné à ce sujet, le groupe EDF Renouvelables justifie quant à lui ses choix par les critères présents au sein des appels d’offres de la CRE, ainsi que son engagement de consulter, à chaque reprise, sa filiale Photowatt, tout comme l’ensemble des acteurs du marché.

Et Barbara Bazer-Bachi, élue CGE-CGC du CSE, d’abonder : « Nous répondons aux appels d’offres, mais le critère principal est toujours en premier lieu celui du prix », rappelle-t-elle. « Le critère carbone ne pèse pas encore assez », abonde également à la commission Mines et Energie de la CGT, Cédric Thuderoz.

« EDF justifie sa position en disant qu’il n’est pas un industriel chargé de développer la filière photovoltaïque, mais il est important selon nous que l’Etat, à travers EDF, reste présent au capital d’un acteur comme Photowatt, afin de conserver une souveraineté sur des approvisionnements amenés à être critiques », reprend Barbara Bazer-Bachi.

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Energie solaire : Des conditions de soutien restrictif ?

Energie solaire : Des conditions de soutien restrictif ?

 

Plus de 300 acteurs économiques et représentants politiques réunis autour de l’association Energie Partagée protestent, dans une tribune au « Monde », contre le contenu restrictif d’un arrêté gouvernemental qui définit les conditions aux projets de toiture photovoltaïque. ( extrait)

Une contribution intéressante mais qui pose la question des limites du financement public vis-à-vis d’énergies peu rentables. NDLR

 

Tribune. 

 

Par l’adoption d’un arrêté censé doper les installations de production d’énergie photovoltaïque, la France vient de porter le coup de grâce aux centaines d’initiatives collectives de production d’énergie solaire, portées par des groupes d’habitants et de collectivités. Cet arrêté transcrit de façon restrictive une disposition européenne et interdit le cumul des aides de l’Etat (le tarif garanti d’achat de l’électricité), d’une part, et des collectivités locales, d’autre part (souvent des subventions régionales).

Pourtant, la combinaison des subventions locales et du tarif d’achat est vitale pour les projets solaires citoyens, installation sur de petites toitures de bâtiments publics impliquant des normes de sécurité (écoles, gymnases, etc.) supplémentaires. Ces aides complémentaires sont d’autant plus indispensables dans la moitié nord de la France et les territoires de montagne : l’équilibre économique des projets y est plus difficile à atteindre du fait du moindre ensoleillement, ce qui pénalise les collectivités souhaitant contribuer directement à une transition énergétique locale, mobilisatrice et durable.

 

Ces installations solaires, développées et financées par des citoyens, des collectivités et des acteurs locaux, ne génèrent pas uniquement une électricité verte, mais aussi des actions pédagogiques sur la transition énergétique, une meilleure compréhension et appropriation locale des énergies renouvelables, un soutien à l’économie locale… autant de retombées positives pour les territoires qui expliquent la volonté croissante de collectivités, toujours plus nombreuses, de soutenir ces démarches.

Un mécanisme de modulation du tarif d’achat photovoltaïque

Avec ce texte, la France interdit aux collectivités d’apporter leur soutien à ces projets territoriaux aux retombées économiques, sociales et démocratiques bien réelles. Cela alors que la communauté scientifique exhorte les acteurs nationaux, mais également locaux, à combiner leurs efforts pour lutter contre le changement climatique et accélérer le développement des énergies renouvelables.

 

Cela alors que la ministre de la transition écologique Barbara Pompili déplorait récemment qu’il y ait encore « trop peu de projets citoyens », impliquant les acteurs locaux, et promettait des moyens pour accompagner les territoires le long de cette nécessaire transition énergétique. Cela alors que le premier ministre, Jean Castex, affirmait le 28 août à Saint-Nazaire que les projets de production d’électricité solaire photovoltaïque « constituent l’axe prioritaire de notre stratégie en matière d’énergies renouvelables électriques ».

Mettre l’énergie solaire au service de l’agriculture, pas l’inverse !

Mettre l’énergie solaire au service de l’agriculture, pas l’inverse !

Un collectif d’élus, de défenseurs de l’agriculture et des énergies renouvelables, parmi lesquels Pascal Chaussec, Alain Grandjean et Emmanuel Hyest expliquent, dans une tribune au « Monde » que le développement du solaire doit être mis au service de notre agriculture et non l’inverse. (extrait)

 

Tribune.

 

Nos agriculteurs, déjà touchés régulièrement par des prix de vente trop faibles et les effets du dérèglement climatique, doivent désormais affronter un défi propre à ce XXIe siècle, celui de la pénurie des terres. Les espaces agricoles deviennent petit à petit insuffisants pour nourrir une population croissante, d’autant qu’ils subissent par ailleurs érosion et artificialisation galopante.

En France, ce phénomène pourrait être accentué par nos objectifs de transition énergétique. Les développeurs de parcs solaires rencontrent des difficultés pour identifier et maîtriser le foncier de friches industrielles ou d’autres terrains artificialisés, délaissés ou dégradés pour y implanter leurs installations.

Ainsi, la recherche du foncier nécessaire à l’atteinte des objectifs solaires inscrits dans la programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) exerce, depuis deux ans, une forte pression sur les terres agricoles. Face à cette pression, de plus en plus de plans locaux d’urbanisme prévoient le déclassement de terres agricoles pour permettre l’implantation des centrales solaires. Ces projets d’installations photovoltaïques au sol conduisent à l’artificialisation de terres arables et à l’affaiblissement de l’activité agricole.

Des terres agricoles perdues

Cette quête de terres nouvelles entraîne l’agriculture dans un cercle vicieux : outre la baisse du potentiel de production agricole, la pénurie de terrains disponibles pour le photovoltaïque crée une spéculation foncière pouvant séduire des agriculteurs en grandes difficultés économiques ; ensuite, l’inflation des loyers ou des prix d’achat des terrains objets de cette spéculation accentue, malgré la volonté affichée du gouvernement de les soutenir, les difficultés d’installation de nouveaux entrants et menace la transition générationnelle agricole.

Nous, signataires de ce texte, soutenons qu’il est possible de mener de concert transition énergétique et défense de notre souveraineté alimentaire. Nous soutenons qu’il existe des solutions pour préserver les surfaces agricoles tout en réalisant les objectifs de la transition énergétique, et qu’elles offrent une opportunité équitable pour le plus grand nombre des agriculteurs.

Tout d’abord, si tous les agriculteurs de France pouvaient équiper de toiture solaire leurs bâtiments d’élevage ou de stockage, les objectifs de la PPE seraient déjà atteints. Chaque agriculteur en tirerait de multiples avantages : compléments de revenus tirés de la vente d’électricité, modernisation de leur exploitation, bien-être animal… A plus long terme, cela permettrait également d’équiper les exploitations de bornes de recharge et d’utiliser des engins agricoles électriques dès que ceux-ci seront devenus compétitifs.

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050

États-Unis: 45% d’ électricité solaire en 2050 

 

Les États-Unis souhaiteraient passer de 3 % d’électricité d’origine solaire à 45 % en 2050. Selon le scénario développé par Les services du ministère de l’énergie, l’énergie solaire représenterait 37% de l’électricité en 2035, le reste étant fourni par l’énergie éolienne (36%), l’énergie nucléaire (11%-13%), l’énergie hydroélectrique (5%- 6%), la biomasse et la géothermie (1%).

Il s’agirait d’un tournant majeur par rapport au schéma actuel: en 2020, l’énergie renouvelable fournissait 21% de l’électricité aux Etats-Unis, le reste étant produit par le gaz naturel (40%), le nucléaire (20%) et le charbon (19%).

Dans une lettre adressée aux responsables politiques, près de 750 entreprises du secteur de l’énergie solaire ont insisté sur la nécessité d’étendre les politiques de soutien en place et de les installer sur le long terme.

 

Baisse des subventions au solaire

Baisse des subventions au solaire

Le gouvernement juge aujourd’hui que les contrats sont trop généreux. Ils lui coûteront encore 10 milliards d’euros d’ici à leur échéance, aux environs de 2030.

Le gouvernement vise une économie de 400 à 500 millions d’euros. La filière solaire, des développeurs de parcs à leurs financeurs, tonne contre une remise en cause unilatérale de la parole de l’État. Un article de la loi de finances a déclenché les hostilités, à l’automne dernier. Celles-ci se poursuivent en ce début d’été autour de la concertation portant sur les projets de décrets et autres arrêtés. S’ils sont appliqués, ceux-ci engendreront une baisse moyenne de 55 % des tarifs, s’alarme la filière. Un chiffre qui cache de grands écarts entre les centrales solaires.

Le même problème du su financement se posera rapidement aussi pour les éoliennes d’après la Cour des Comptes

Énergie solaire : révision en baisse des subventions publiques

Énergie solaire : révision en baisse des subventions publiques

L ‘Assemblée nationale vient de voter l’amendement au projet de loi de finance 2021, déposé par le gouvernement, visant à réviser à la baisse son soutien à différents parcs industriels photovoltaïques, qui bénéficieraient aujourd’hui d’une rentabilité excessive.

Cette révision, qui provoque la colère de la filière photovoltaïque, vise à modifier certains contrats passés entre 2006 et 2010, assurant aux producteurs un prix de rachat de l’électricité fixe pendant 20 ans. Entre 2006 et 2010, ce tarif était de l’ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels. Ce n’est pas la première révision est sans doute pas la dernière quand il s’agit de parcs industriels. Le même processus pouvait être engagé à propos des éoliennes qui bénéficient elle aussi d’un tarif égal au double du prix de marché de l’électricité.

Solaire : la baisse des subventions

Solaire : la baisse des subventions

Quelques jours après sa publication, l’Assemblée nationale vient de voter l’amendement au projet de loi de finance 2021, déposé par le gouvernement, visant à réviser à la baisse son soutien à différents parcs photovoltaïques. Ce n’est pas la première fois que des énergies dites alternatives font  l’objet d’une révision des aides financières. Des aides d’ailleurs souvent excessives. Il en sera sans doute de même pour les éoliennes dont l’électricité est payée au double de son prix uniquement pour mettre un voile pudique sur le rôle stratégique et  indispensable du nucléaire et faire semblant de satisfaire les écolos bobos.

Cette révision, qui provoque la colère de la filière photovoltaïque, vise à modifier certains contrats passés entre 2006 et 2010, assurant aux producteurs un prix de rachat de l’électricité fixe pendant 20 ans. Entre 2006 et 2010, ce tarif était de l’ordre de 600 euros le mégawattheure, soit dix fois les prix de marché actuels. Ce vendredi 13 novembre, elle a été adoptée, en première lecture, à 91 voix contre 32.

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

EDF et Jinko :une centrale solaire la plus puissante au monde à Abu Dhabi

 

 

Groupe EDF a annoncé que le consortium constitué de sa filiale EDF Renouvelables et de Jinko Power Technologie Co. Ltd, leaders mondiaux des énergies renouvelables, a remporté l’appel d’offres pour le projet photovoltaïque d’Al Dhafra à Abu Dhabi, aux Émirats arabes unis. La future centrale, d’une capacité installée de 2 GW, sera la plus puissante au monde et alimentera en électricité l’équivalent de 160 000 foyers locaux chaque année.

Le consortium précise que ce projet est réalisé en partenariat public-privé (PPP). Ainsi, EDF Renouvelables et Jinko Power détiendront chacun 20% des parts du projet. Les 60% restants seront détenus par les deux principaux acteurs publics du secteur de l’électricité à Abu Dhabi que sont TAQA et Masdar.

« avec un coût moyen de production de l’électricité de 1,35 cent USD par kilowattheure ».

L’énergie solaire a bénéficié ces dernières années d’une forte chute des coûts, tandis que des projets de plus en plus gigantesques se sont développés.

Le parc de Bhadla en Inde représente ainsi une capacité installée totale de plus de 2,2 GW, ce qui en ferait le plus puissant au monde. Mais il s’agit d’un complexe avec des lots successifs remportés par plusieurs acteurs.

« Al Dhafra est le plus puissant projet solaire qui sera raccordé en un point », souligne-t-on chez EDF Renouvelables.

Riches en pétrole et en gaz, les Emirats arabes unis veulent diversifier leur bouquet énergétique en développant notamment les renouvelables mais aussi le nucléaire. Le pays explique vouloir produire 50% de son énergie à partir de sources « propres » d’ici 2050.

 

Energie :  » les risques d’une tempête solaire sur les réseaux électriques »

Energie :  » les risques d’une tempête solaire sur les réseaux électriques »

Le professeur Charles Cuvelliez et l’assureur Emmanuel Michiels pointent, dans une tribune au « Monde », le risque que fait peser une toujours possible éruption solaire sur les réseaux électriques de la planète.

Tribune.

 En mars 2019, le président Trump a signé une ordonnance relative à une nouvelle menace militaire : les impulsions électromagnétiques, connues depuis longtemps comme un dommage « collatéral » des explosions nucléaires. Elles ont été découvertes en 1962 lors d’un essai nucléaire au-dessus du Pacifique. Sur un rayon de 1 400 km, des équipements électriques furent endommagés. Les Etats-Unis et l’Union soviétique ont alors investigué le potentiel de destruction de cette arme, mais elle a été jugée trop destructrice, puisque à même de stopper définitivement le fonctionnement d’un pays.

Une impulsion électromagnétique d’origine nucléaire a trois phases, dites E1, E2 et E3. Durant la phase E1, les rayons gamma émis par l’explosion arrachent des électrons aux atomes de la haute atmosphère. Ces derniers arrosent ensuite le sol et l’ensemble des équipements électriques, qui agissent comme des antennes pour les capter. Les dégâts sont immenses.

La phase E2 résulte des rayons gamma secondaires qui ont pu interagir avec la haute atmosphère. Leur effet est alors similaire à des orages, contre lesquels les protections habituelles peuvent fonctionner.

Enfin, la phase E3 a le même effet que les tempêtes solaires : c’est la phase « magnétohydrodynamique », qui déforme le champ magnétique terrestre et crée, du fait de cette interaction, des courants électriques géo-induits dans les équipements au sol.

Une arme aux mêmes effets, mais sans son côté nucléaire, pourrait mettre un adversaire hors de combat sans combat. Voilà qui est attirant pour les stratèges et les politiques. Les « e-bombes », appelons-les ainsi, ont aussi l’élégance, tout comme les cyberattaques, de ne tuer personne, ou presque (les porteurs de pacemakers et les patients sous assistance électronique dans les hôpitaux). Une e-bombe aurait été testée, dit-on, pour stopper le réseau de propagande de Saddam Hussein en 2003.

S’il n’y a pas besoin d’une arme nucléaire pour produire une e-bombe, des pays moins développés pourraient la développer. Il n’en fallait pas plus, dans le contexte actuel, pour voir les Etats-Unis s’en …. »

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