Macron encore à la télé sur TF1 lundi soir
Il n’y a pratiquement pas de jour ou Macon ne s’exprime pas à travers les médias en particulier à la télé. C’est le cas quand il voyage en province, c’est le cas quand il demeure à l’Élysée pour prendre la place de la première ministre, c’est encore le cas dans les moments plus officiels quand les médias complaisants lui tendent le micro de manière plus officielle.
On va encore vraisemblablement assister lundi soir à un interminable plaidoyer pour une politique pourtant pleine de contradictions dans nombre de domaines stratégiques. Macron va continuer de bonimenter, de dire tout et le contraire grâce à son idéologie du » en même temps ». D’un côté par exemple, il promet une grande rigueur financière mais de l’autre il ne cesse d’annoncer des milliards pour tout le monde en particulier pour une industrie moribonde ou pour la réduction des impôts des » classes moyennes ».
Pour l’instant, le chef de l’État n’a pas décidé de remplacer Élisabeth Borne mais se substitue à elle en s’exprimant sur tout et tout le temps. Quitte même à se mettre en contradiction avec la première ministre voire avec lui-même. Exemple cette mission de nouvelle majorité avec les « Républicains » qui a complètement échoué et dont il dit maintenant qu’elle n’est pas souhaitable !
Macron continue en faite de faire du Macron. Un peu comme ses prédécesseurs mais en pire. Comme Chirac, Sarkozy ou Hollande, Macron est un bonimenteur sans réel idéologie claire, coupé du réel et qui masque son vide politique par une communication qui dégouline de partout.
Le chef de l'État s'exprimera en direct au 20H du journal de TF1 ce lundi 15 mai, a annoncé la chaîne de télévision. Le chef de l'État multiplie les annonces économiques ces derniers jours, notamment dans le domaine de la réindustrialisation. Il s'est aussi prononcé dimanche pour la poursuite de la baisse de la fiscalité sur les classes moyennes.
Le président de la République s'est déjà exprimé ce dimanche dans une longue interview à L'Opinion , dans laquelle il a défendu sa réforme des retraites en regrettant «le déni de réalité» de ses opposants.