Archive pour le Tag 'SNPL'

Air France : « les syndicalistes « modérés » prennent le pouvoir au SNPL

Air France : « les syndicalistes « modérés » prennent le pouvoir au SNPL

Déroute du SNPL, défaite sanglante pour le président  participation de 80%, et des « modérés » qui récoltent 34 élus sur 48 représentants au conseil du SNPL. Une véritable gifle  pour l’équipe sortante présidée par Philippe Evain (qui finit 41e sur 48) dont le mandat de 4 ans n’a été qu’une succession de conflits avec la direction – qu’il a le plus souvent gagnés. les membres du SNPL ont sanctionné cette façon de faire. Ils veulent au contraire, non pas un manque de fermeté, mais une façon de négocier qui s’inscrit davantage dans le cadre d’un dialogue social constructif. La nouvelle équipe reprendra les négociations catégorielles sur les salaires. Le SNPL demande 4,8% en plus des 4% déjà obtenus de manière collective avec les autres catégories du personnel. La direction recherche des contreparties à ces demandes qui lui permettraient de faire des économies de son côté. Surtout, la nouvelle majorité attend la présentation de la stratégie du nouveau directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, notamment sur la croissance envisagée par le groupe.

Air France : les corpos du SNPL veulent tuer leur compagnie

Air France : les corpos du  SNPL veulent tuer leur compagnie

 

Pour des motifs dérisoires et surtout de concurrence interne  au SNPL, les pilotes corpos veulent porter un nouveau coup à leur compagnie en menaçant de faire grève.  Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL) a en effet envoyé un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM dans lequel il menace de lancer une grève prochainement si les négociations salariales catégorielles ne débutaient pas « dans les plus brefs délais ». La direction les a fixées au 5 novembre. Le SNPL souhaitait la date du 29 octobre. La raison de cet activisme irresponsable : les prochaines élections du bureau du SNPL où il faut présenter des résultats alors qu’un  un accord salarial a été signé avec des syndicats représentant 76% des voix des salariés,  Non signataire de l’accord salarial au même titre que la CGT, le SNPL est furieux de la date d’ouverture officielle des négociations catégorielles, concernant chaque catégorie de personnels. La direction l’a fixée au 5 novembre, quand le SNPL souhaitait le 29 octobre. Mécontent de ce calendrier, le SNPL a adressé le 23 octobre un courrier au nouveau directeur général d’Air France-KLM, Ben Smith, pour le prévenir de « la potentialité d’un prochain conflit avec les pilotes », si les négociations n’étaient pas ouvertes « dans les plus brefs délais». Pour protester aussi contre le SPAF, deuxième syndicat des pilotes qui justement à fait repousser la négociation du 29 octobre au 6 novembre.

Air France, le PDG dénonce le gâchis et la responsabilité du SNPL

 

Le PDG d’Air France n’a sans doute pas montré une grande pertinence en liant son sort au référendum organisé par la direction. D’une certaine manière, il s’est pris au piège lui-même alors que la mobilisation enregistrait uen baisse notoire. Du coup, désormais libéré du poids de son mandat, il met les pieds dans le plat et accuse clairement le SNPL d’être responsable de la dégradation des relations sociales à Air France, l’ancien président dénonce l’outrance et l’irresponsabilité d’un syndicat qui croit être propriétaire d’une société qui certes s’est redressée récemment mais demeure très fragile. Pour preuve de ce gâchis, Air France a perdu son président, sa valeur boursière à diminué d’environ 50% depuis le début de l’année et on parle d’une scission avec KLM ; De quoi réjouir tous les concurrents d’Air France.

 

 La lettre de Jean-Marc Janaillac,

« Depuis le début du conflit, en cohérence avec la ligne de conduite que j’ai fixée à mon arrivée, j’ai choisi de ne pas commenter les prises de parole des représentants de vos syndicats. Mais dans les circonstances présentes, je ne peux laisser passer certaines affirmations. En effet, le dernier tract du bureau du SNPL du 6 mai, intitulé « bilan des 3 et 4 mai et perspectives », m’a une fois de plus stupéfié.

Je ne reviendrai pas sur la déformation, pour ne pas dire la désinformation, des chiffres de grévistes, les chiffres sont disponibles, ni sur les affirmations qui laissent entendre qu’Air France-KLM serait « une entreprise parfaitement saine économiquement et (…) capable d’assumer à la fois les pertes associées à ce conflit et le rattrapage de l’inflation ».

En revanche, je me dois de réagir face à l’idée que le Gouvernement serait le réel dirigeant d’Air France, son Président n’étant qu’une « marionnette », et son DRH l’exécuteur des directives de l’Etat. Comment ne pas être consterné devant cette vision ridicule, et insultante pour moi, qui témoigne avant tout d’une totale méconnaissance du fonctionnement de notre compagnie ?

Non, en juin 2016 ce n’est pas l’Etat qui m’a « ordonné » de proposer un gel des mesures et un arrêt de la grève en attendant de définir une stratégie. C’était déjà une décision personnelle, prise sans que l’Etat n’ait été consulté. Il n’y a eu d’ailleurs aucune négociation, ni protocole de sortie : c’était une proposition unilatérale à prendre ou à laisser.

Non, le 20 avril 2018, ce n’est pas l’Etat qui m’a demandé de lancer une consultation de l’ensemble des salariés d’Air France sur le projet d’accord salarial. C’est une décision que j’ai prise, parce qu’elle me semblait la seule voie pour mettre fin au conflit en cours, et dont j’assume pleinement les conséquences, comme je l’avais annoncé.

Non, ce n’est pas l’Etat qui définit ni la stratégie ni les actions du Groupe Air France-KLM. Il est un actionnaire important, mais minoritaire, et de nombreuses décisions ont été prises contre son avis.

Le Président que je suis encore pour quelques jours définit les orientations stratégiques du Groupe, qu’il partage avec le Conseil d’administration, qui les valide. Il prend, avec le Directeur général, les grandes décisions qui engagent l’avenir d’Air France. C’est typiquement le cas pour le conflit en cours, car l’impact des revendications serait dramatique pour la compagnie. Comme je l’ai déjà expliqué, je n’ai pas directement conduit les négociations, ce n’est pas mon rôle, mais j’en ai fixé le mandat et suivi l’aboutissement dans un projet d’accord que je considère être le meilleur possible. C’est aussi simple que cela, et toute autre interprétation de la répartition des rôles est un mensonge.

Le PDG d’Air France-KLM menace le SNPL

Le PDG d’Air France-KLM  menace le SNPL

Jean-Marc Janaillac le PDG d’Air France-KLM et président d’Air France a écrit au pilote ce mardi, pour «attirer leur attention sur les enjeux qui s’y attachent et souligner les conséquences du choix qu’auront à effectuer ceux d’entre eux qui y participeront ». Cette consultation a été lancée par le bureau du SNPL Air France sur ce propre proposition corporative avec l’emblématique négociations ». Ce « souci d’ouverture » qui l’a conduit, lui et Franck Terner, le directeur général d’Air France, à « accepter à plusieurs reprises de faire évoluer le contenu du projet d’accord dans le sens souhaité par les représentants « (du SNPL), « ne doit pas être pris pour de la faiblesse ». « Aujourd’hui, nous sommes parvenus au bout de ce que nous pouvions accepter, y compris sur les points sur lesquels nous ne sommes pas parvenus à un accord avec le bureau du SNPL », assure-t-il. « Ainsi qu’il a été  indiqué au Président du SNPL, le seul projet d’accord sur lequel nous sommes aujourd’hui engagés, et que nous sommes susceptibles de signer, est celui que nous avons proposé à la signature des syndicats de pilotes à questions la suite de plusieurs mois de négociation avec eux. La version portée par le bureau du SNPL n’engage que lui. Dans le triple choix compliqué qui vous est proposé aujourd’hui, il doit être très clair que voter en faveur du projet porté par le bureau du SNPL revient à voter contre tout accord », explique Jean-Marc Janaillac. Jean-Marc Janaillac s’est montré menaçant en disant que ce projet « indispensable pour remettre durablement Air France sur une trajectoire de croissance profitable » sera créé d’une manière ou d’une autre. «Si le résultat de la consultation conduisait au rejet du projet d’accord que nous avons proposé, ou si celui-ci ne faisait pas l’objet d’une signature rapide, alors que le délai imparti aura été particulièrement long, je convoquerai donc immédiatement le Conseil d’administration d’Air France KLM afin de lui proposer une voie alternative pour y parvenir. Il est en effet de ma responsabilité vis-à-vis d’Air France, de ses personnels et de ses clients que la Nouvelle compagnie soit créée, d’une manière ou d’une autre », a-t-il écrit. Pour certains en interne, cette alternative serait de rattacher ce transporteur non plus à Air France mais à Air France-KLM, sans nécessité de faire appel à des pilotes d’Air France, qui-plus-est avec des contrats d’Air France. Un scénario qui sortirait cette compagnie de l’orbite d’Air France et du SNPL Air France. Et qui priverait les possibilités d’évolution de carrière des pilotes d’Air France. Pour autant, selon de nombreux pilotes, un vote favorable semble se dessiner. Une bonne partie de la base grogne contre le bureau du SNPL qu’ils accusent au mieux de  ralentir la création de cette compagnie.

Dérive totalitaire au SNPL

Dérive totalitaire au SNPL

 

Les membres du bureau exécutif du SNPL national du SNPL ont démissionné ce jeudi. L’enjeu :  le SNPL d’Air France veut mettre la main sur le SNPL national en même temps freiné le développement de nouvelles compagnies.  Cette décision traduit les querelles internes au sein du syndicat depuis de longs mois l’élément déclencheur a été le traitement l’affaire des pilotes du SNPL de HOP,  la filiale régionale d’Air France, soupçonnés en début d’année, après une plainte déposée en interne, de s’être fait payer des heures supplémentaires en utilisant des jours de délégation syndicale. Un conseil de discipline, interne au SNPL (mais indépendant du bureau et du conseil du syndicat) avait prononcé des sanctions à l’encontre de cette  quinzaine de syndicalistes, en excluant notamment plusieurs membres du bureau du SNPL de HOP, dont le président et le vice-président. Des sanctions remises en cause en appel par le conseil national du SNPL le 5 avril dernier, qui, en classant cette histoire sans suite, désavouait complètement le conseil de discipline. Tous les syndicalistes soupçonnés ont été blanchis, et le président du SNPL de HOP a reçu un simple avertissement. Pour le bureau du SNPL qui s’est exprimé dans un tract, « ce fut la goutte d’eau qui a fait déborder le vase », le poussant à démissionner aujourd’hui. Cette histoire de HOP n’est que le point culminant d’une lutte interne entre le bureau du SNPL Air France, présidé par Philippe Evain (rejoint par le bureau de HOP) et le bureau national, présidé par Erick Derivry. L’an dernier, en juillet, Philippe Evain et d’autres membres du bureau Air France avait déjà tenté d’avoir sa tête. Pour certains pilotes, au-delà des rivalités personnelles, cette guerre ouverte cachait différentes conceptions du rôle du SNPL national. Pour Philippe Evain, expliquent-ils, le bureau national doit travailler main dans la main avec Air France, le membre le plus influent du SNPL dans l’Hexagone (50% des pilotes et 70% des cotisations), voire être à son service. Le bureau Air France n’a cessé de déplorer en effet que le bureau du SNPL national et plus particulièrement Erick Derivry ne suivait pas sa ligne politique, voire d’agir contre le bureau Air France.

Air France : le syndicat corpo SNPL contre le projet « Boost »

Air France : le syndicat corpo SNPL contre  le projet « Boost »

Comme c’était probable le syndicat corpo des pilotes, SNPL,  risque de s’opposer à toute réforme fondamentale d’Air France. L’enjeu est le lancement d’une nouvelle compagnie « boost ». Le projet d’accord sur les conditions de création de cette compagnie (projet Boost) et les conditions de travail et de rémunération des pilotes d’Air France, fait pour l’instant  l’objet d’un refus de la part le bureau du SNPL Air France. Le syndicat corpo des pilotes SNPL n’a guère apprécié que les pilotes votent en majorité pour le projet de nouvelle compagnie à coûts réduits. Du coup, ils essayent de saboter le projet en demandant des augmentations de salaires qui annuleraient l’intérêt économique de cette nouvelle compagnie. En effet Si la direction d’Air France et le SNPL Air France ont trouvé un accord sur Transavia, on est encore très loin de trouver un terrain d’entente sur les conditions de création d’une nouvelle compagnie à coûts réduits par rapport à Air France (projet Boost) et les mesures sur les conditions de travail permettant d’améliorer un peu la performance d’Air France. Témoin le texte du SNPL : «Malgré, de part et d’autre, des avancées importantes qui nous font penser qu’un accord est possible voire proche, nous ne sommes pas en mesure de le faire aujourd’hui (…). « À la lecture du texte, il apparaît rapidement que cette ouverture à signature est prématurée. Nous constatons de nombreuses nouveautés apparues après notre dernière rencontre avec la direction et des rédactions d’articles malheureuses qui empêchent d’envisager sereinement sa signature ».Le conflit porte également sur la réparation de l’offre entre AIR France et KLM. En dépit des assurances de la direction. La direction a proposé de faire remonter l’activité d’Air France et de la nouvelle compagnie à 61% de celle d’Air France-KLM (en heures de vol) d’ici à 2025/2026 et à 61,8% en sièges kilomètres offerts), contre 58,6% et 58,7% respectivement en 2017/2018. La direction apporte une garantie du nombre d’avions passagers long-courriers à Air France par rapport à KLM (entre l’exercice 2017/2018 et 2021/2022). Si, par exemple, la flotte long-courrier de KLM est de 73 avions, celle d’Air France et de la nouvelle compagnie devra être de 120 appareils. La question est maintenant de savoir si un nouveau referendum sera organisé auprès du personnel et si le SNPL sera à nouveau désavoué.  

Début du sauvetage d’Air France avec la filiale low-cost ?

Début du sauvetage d’Air France  avec la filiale low-cost ?

 

 

Le syndicat corpo du SNPL a été désavoué par les pilotes qui se sont prononcés à 58 % pour la création d’une filiale Low cost. Consultés par référendum par leur principal syndicat, le SNPL, les pilotes ont approuvé lundi soir à 58,1% le principe de cette entité controversée.  Les pilotes ont voté en masse (73,8 % de participation) lors de cette consultation, ils n’ont pas hésité à aller à l’encontre du SNPL. «Ils ont sans doute l’impression de ne pas avancer aussi vite que leurs concurrents», décrypte l’un de leurs porte-parole. Le SNPL n’a eu de cesse de pointer du doigt les risques liés à l’externalisation, craignant le «glissement de la compagnie mère vers une compagnie à bas coûts». Il militait plutôt pour le développement d’une nouvelle marque en interne. Pourtant Il apparaît de plus en plus évident que compte tenu de la résistance des syndicats corpos, la classique compagnie Air France est impossible à réformer. Du coup,  la société multiplie les filiales et vient en particulier de créer une société low cost long courrier. Pour ne pas heurter les pilotes ces derniers conserveront leur statut sur cette compagnie mais pas les autres personnels. En clair il s’agit de faire retrouver la compétitivité à une société dont les surcoûts plombent la rentabilité. On voit mal quel peut être l’intérêt d’une aussi petite société prévue au départ avec seulement une dizaine d’avions et supposée concurrencer les compagnies du golfe qui comptent  des centaines d’appareils. L’objectif est évidemment de ne pas affoler les pilotes d’Air France notamment du très corpo SNPL en leur faisant, pour débuter la nouvelle compagnie, une sorte de fleur. Par la suite, il est vraisemblable que la compagnie va s’étoffer et qu’on observera des transferts entre la société Air France classique et celle filiale ou encore les autres. De toute façon sans réforme la société Air France actuelle n’est pas viable. Le risque pour Air France, c’est qu’avec le niveau et la structure de ses coûts, elle soit  un jour complètement délocalisée  par exemple aux Pays-Bas chez la sœur KLM,  membre du groupe. Notons d’ailleurs que les personnels de KLM sont en désaccord le plus souvent avec la position des syndicats français d’Air France.

 

Air France: retour aux turbulences avec le refus du SNPL

Air France: retour aux turbulences  avec le refus du SNPL

 

 

Décidément Air France est loin d’être sorti de l’auberge du corporatisme avec le refus signifié par le premier syndicat de pilotes le SNPL qui s’oppose au  plan d’amélioration de la productivité. Autant dire que la compagnie risque de retrouver ses difficultés récurrentes à résister sur un marché très concurrentiel. En clair les pilotes refusent de travailler davantage alors qu’au plan mondial l’heure de durée de travail est l’une des plus faibles (surtout si l’on tient compte du niveau relativement satisfaisant des rémunérations). L’exemple même d’une grande entreprise française performante  techniquement mais gangrené le corporatisme, le gauchisme et l’indigence de la concertation.  Le projet Perform 2020, présenté par la direction et ouvert à la signature jusqu’au 2 mai, prévoit notamment une baisse de la rémunération à l’heure de vol.  Le projet, qui vise à «coller à la saisonnalité» de l’activité d’Air France, comprend une baisse de la rémunération à l’heure de vol, qui serait compensée, selon la direction, par l’augmentation du temps de travail. La part variable des pilotes repose en effet sur le nombre d’heures effectuées. Le texte fixe par ailleurs l’objectif d’atteindre «plus de 3.900 pilotes à fin 2020», contre près de 3.700 anticipés mi-2016, par le biais de «plus de 600 embauches» dans l’intervalle, dont «au moins 50» avant la fin d’année, selon le PDG d’Air France Frédéric Gagey.

Air France : la justice condamne le SNPL

Air France : la justice condamne  le SNPL

Non seulement les plotes vont voir reculer sur les négociations du programme de 2020 mais en outre la justice les condamne pour ne pas avoir appliqué le programme de 2015 négocié en 2012. Certes la bataille juridique n’est pas terminée mais l’enjeu est ailleurs, il s’agit surtout de savoir si les syndicats corpos notamment ceux des pilotes sont prêts à faire les efforts nécessaires pour sauver une entreprise condamnées  disparaître à moyen terme en l’état de la compétitivité de la compagnie. Air France l’a donc emporté en justice contre le syndicat de pilote majoritaire SNPL. Le tribunal de grande instance de Bobigny a contraint les pilotes à appliquer pleinement le plan de restructuration « Transform 2015″, signé en 2012. Cette action en justice avait limité les négociations sur le nouveau plan « Perform 2020″.  La justice vient de trancher sur un point de blocage important dans les négociations engagées entre le syndicat majoritaire des pilotes, le SNPL, et la direction d’Air France. Le tribunal de grande instance de Bobigny contraint les pilotes à appliquer pleinement les dernières mesures du plan de restructuration « Transform 2015″.   Dans les faits, la direction de la compagnie aérienne reprochait au syndicat la non-application de certains engagements du plan, notamment la baisse de la majoration des heures de nuit et l’augmentation de la productivité. Selon elle, les pilotes ont réalisé 13% de gains de productivité, alors que l’objectif fixé était de 20%. Les autres catégories de personnel l’ont atteint. Le SNPL estime de son côté que la direction n’a pas respecté les contreparties promises lors de la signature de l’accord en 2012. Le syndicat pourrait d’ailleurs faire appel de la décision du tribunal de grande instance de Bobigny.  Cette action en justice engagée par la direction avait conduit le SNPL à refuser tout l’été les négociations sur le nouveau plan de restructuration « Perform 2020″.

Les pilotes du SNPL prêts à négocier, enfin !

Les pilotes du SNPL prêts à négocier, enfin !

C’est là queue entre les jambes que le syndicat corpo des pilotes SNPL  elle accepte maintenant négocier. Il est bien temps car l’image de la compagnie sera durablement affectée par l’entêtement du corporatisme égoïste d’un syndicat suicidaire. Désormais ses pilotes vont faire de grosses concessions pour réhabiliter leur crédibilité tant auprès de la direction que de l’opinion publique. Sinon c’est le plan du la direction avec ses 300 licenciements de pilotes qui les attend. Un bilan vraiment lamentable pour une organisation syndicale.  Les pilotes doivent faire de très gros effort sinon ils seront responsables en premier du dépérissement de la compagnie et à terme de sa disparition. Car l’enjeu aujourd’hui compte tenu de la structure des coûts d’Air France c’est de savoir si à moyen terme cette compagnie pour encore survivre. N’oublions pas qu’aux États-Unis des compagnies autrement plus puissantes qu’Air France ont purement et simplement disparu faute de capacités d’adaptation. D’autres syndicats tout aussi corpo ont aussi de graves responsabilité ;s de ce point de vue ils considèrent  Air France davantage comme une administration comme une compagnie de transport ouverte au monde et à la concurrencée Le Syndicat national des pilotes de ligne (SNPL), majoritaire chez Air France, a doncdécidé jeudi de reprendre le dialogue avec la direction de la compagnie sur sa restructuration, a déclaré son porte-parole. Le PDG d’Air France-KLM Alexandre de Juniac recevra vendredi en milieu de journée les dirigeants du SNPL en présence de Frédéric Gagey, PDG d’Air France, et de Xavier Broseta, le DRH de la compagnie molesté lundi par des manifestants en colère. Le conseil du SNPL a voté à une écrasante majorité (36 voix pour, huit absentions) la reprise du dialogue avec la direction, a précisé le porte-parole, Emmanuel Mistrali. « Nous souhaitons rouvrir les négociations, mais nous voulons des efforts raisonnables et justifiables pour les pilotes », a-t-il dit. Un porte-parole d’Air France s’est refusé à tout commentaire. La réunion de vendredi intervient une semaine avant l’audience en référé du Tribunal de grande instance (TGI) de Bobigny sur une plainte déposée par Air France contre le SNPL, auquel la compagnie reproche de ne pas avoir fait le nécessaire pour solder son précédent plan de restructuration. Air France a annoncé lundi 2.900 nouvelles suppressions de postes, parmi lesquelles 300 chez les pilotes, et le retrait de 14 avions de sa flotte long-courrier d’ici 2017 dans le cadre d’un « plan B » consécutif à l’échec des négociations avec les personnels navigants.




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