Archive pour le Tag 'SNCF'

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SNCF: entreprise rongée par la gréviculture

SNCF: entreprise rongée par la gréviculture

Depuis toujours la SNCF se singularise par un taux de grève tout à fait exceptionnel au regard de la conflictualité générale. C’est une sorte de culture de l’entreprise. Pour tout et souvent pour rien, les organisations syndicales gauchistes menacent et font effectivement grève alors que la concertation n’est pas même terminée voir pas même entamée. Pourtant ce ne sont pas les organismes de concertation qui manque dans l’entreprise même si leur nombre a été réduit. Le problème c’est que ces organismes ne sont pas des lieux de négociation mais d’affrontement stérile. En cause sans doute une part de responsabilité de l’entreprise mais aussi la culture socio-économique de syndicalistes qui font de la radicalité le véritable objectif et non l’avancée sociale. Le véritable objectif est la révolution, la lutte contre le capitalisme, contre l’impérialisme. Bref surtout des objectifs politiques et qui instrumentalisent le poujadisme de certaines catégories.

D’une certaine manière, c’est une honte pour le syndicalisme de se mettre à la remorque d’une association douteuse de contrôleurs dont par ailleurs on pourrait comparer les conditions sociales avec d’autres dans l’entreprise mais aussi ailleurs.

Juridiquement les pouvoirs publics devraient s’interroger sur la légitimité de cette association de contrôleurs , sorte de syndicat poujadiste non déclaré mais soutenu par des organisations gauchistes qui se font la courte échelle en matière de radicalité.

Ce mouvement des contrôleurs porte évidemment préjudice à l’entreprise, au service public en général mais tout autant au syndicalisme qu’il discrédite et même ridiculise. Il suffit pour s’en persuader d’écouter l’argumentation d’une médiocrité désolante des syndicats gauchistes complètement irresponsables et syndicalement incompétents.

Depuis 1947, pas une seule année ne s’est écoulée sans que des mouvements sociaux ne viennent perturber le réseau ferré national. À la clé, un nombre impressionnant de jours de travail perdu. Le Figaro a fait les comptes.

Noël, la neige, les décorations, la Saint-Sylvestre, la Saint-Nicolas… Pour beaucoup, la fin d’année rime avec les fêtes, les cadeaux et les retrouvailles en famille. Ces dernières années, une nouvelle tradition, bien plus redoutée, semble toutefois s’être imposée : la crainte d’une grève à la SNCF. Tenace, cette coutume revient quasiment chaque mois de décembre, avec la régularité d’un métronome : depuis 2018, seule la pandémie de Covid-19 est parvenue à la faire s’effacer.

Rebelote en 2022. La grève surprise qui conduit à l’annulation de 60% des TGV et Intercités ce week-end inaugure le quatorzième mois de décembre perturbé sur le réseau ferroviaire français en moins de vingt ans : 2003, 2004, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2016, 2018, 2019, 2021. Des préavis de grève menacent déjà de torpiller les déplacements des week-ends de Noël et du jour de l’an, à l’heure où les Français sillonnent le pays pour retrouver leurs proches.

Conflit SNCF: la grève de trop ?

Conflit SNCF: la grève de trop ?

Une fois de plus la SNCF sera en grève ; cette fois une action des seuls contrôleurs qui vont ainsi provoquer de graves perturbations à l’occasion du week-end des flux de vacances scolaires. Une immense pagaille, une immense déception chez beaucoup de voyageurs et plus généralement un jugementtrès défavorable de l’opinion publique. En cause la course au radicalisme engagé déjà depuis longtemps entre les gauchistes de la CGT et ceux du syndicat Sud rail. Évidemment une grève totalement irresponsable qui porte encore un coup à une entreprise rongée de l’intérieur par ses conflits à répétition. Cette stratégie syndicale radicale et largement responsable du déclin du fer pour les marchandises comme pour le transport de personnes sur les lignes secondaires progressivement supprimées. Le pire, c’est que cette stratégie syndicale a aussi provoqué la suppression du statut du cheminot. Un bilan syndical à la fois pathétique et désastreux. L’amorce malheureusement de la substitution d’entreprises et de salariés à statut privé .

On peut comprendre évidemment que les cheminots expriment légitimement des revendications, encore faudrait-il qu’ils ne se considèrent pas comme des fonctionnaires et qu’ils prennent en compte la problématique économique du transport. Parler de » résultats financiers de dingue » concernant la SNCF de la part de Sud rail relève de l’irresponsabilité totale quand on connaît l’ampleur des déficits passés et encore davantage l’ampleur des besoins d’investissement concernant tout aussi bien l’infrastructure que le matériel. Quelque chose comme un centaine de milliards annoncés par la gouvernement mais dont a on pas le premier centime compte tenu de l’état de l’endettement catastrophique du pays ( 3100 milliards). Bien sûr Il faut discuter de la répartition du bénéfice d’une année, mais il faut le faire entre les investissements, les salariés mais aussi les clients. Les clients car le train est trop cher, beaucoup trop cher. Et de qualité médiocre concernant la régularité.

Une organisation syndicale responsable ne peut pas soutenir une grève de quelques milliers de personnes à moins de souhaiter à terme la disparition de son entreprise et le moment venu de sa propre organisation.( Voir le déclin de la CGT depuis des dizaines d’années). Dernière observation les contrôleurs ne sont sans doute pas ceux qui sont les plus maltraités, et dont on exige la plus grande technicité et la plus grande responsabilité, sans parler de la rémunération. ( une étude comparative indépendante mériterait d’être entreprise sur ce point).

Les contrôleurs ne sont pas plus maltraités que les autres cheminots sur le plan salarial*

*D’après des données publiées sur le site de la SNCF, un contrôleur gagne 22 192 euros brut par an en début de carrière (soit 1 849 euros brut par mois), 28 816 euros brut en milieu de carrière (soit 2 401 euros brut par mois) et 35 816 euros brut en fin de carrière (soit 2 984 euros brut par mois).

Compte tenu des autres éléments salariaux, en moyenne la rémunération nette tourne autour de 3000 €. De quoi sérieusement s’interroger sur la légitimité de la grève des contrôleurs.

SNCF: la grève de trop ?

SNCF: la grève de trop ?

Une fois de plus la SNCF sera en grève ; cette fois une action des seuls contrôleurs qui vont ainsi provoquer de graves perturbations à l’occasion du week-end des flux de vacances scolaires. Une immense pagaille, une immense déception chez beaucoup de voyageurs et plus généralement un jugementtrès défavorable de l’opinion publique. En cause la course au radicalisme engagé déjà depuis longtemps entre les gauchistes de la CGT et ceux du syndicat Sud rail. Évidemment une grève totalement irresponsable qui porte encore un coup à une entreprise rongée de l’intérieur par ses conflits à répétition. Cette stratégie syndicale radicale et largement responsable du déclin du fer pour les marchandises comme pour le transport de personnes sur les lignes secondaires progressivement supprimées. Le pire, c’est que cette stratégie syndicale a aussi provoqué la suppression du statut du cheminot. Un bilan syndical à la fois pathétique et désastreux. L’amorce malheureusement de la substitution d’entreprises et de salariés à statut privé .

On peut comprendre évidemment que les cheminots expriment légitimement des revendications, encore faudrait-il qu’ils ne se considèrent pas comme des fonctionnaires et qu’ils prennent en compte la problématique économique du transport. Parler de » résultats financiers de dingue » concernant la SNCF de la part de Sud rail relève de l’irresponsabilité totale quand on connaît l’ampleur des déficits passés et encore davantage l’ampleur des besoins d’investissement concernant tout aussi bien l’infrastructure que le matériel. Quelque chose comme un centaine de milliards annoncés par la gouvernement mais dont a on pas le premier centime compte tenu de l’état de l’endettement catastrophique du pays ( 3100 milliards). Bien sûr Il faut discuter de la répartition du bénéfice d’une année, mais il faut le faire entre les investissements, les salariés mais aussi les clients. Les clients car le train est trop cher, beaucoup trop cher. Et de qualité médiocre concernant la régularité.

Une organisation syndicale responsable ne peut pas soutenir une grève de quelques milliers de personnes à moins de souhaiter à terme la disparition de son entreprise et le moment venu de sa propre organisation.( Voir le déclin de la CGT depuis des dizaines d’années). Dernière observation les contrôleurs ne sont sans doute pas ceux qui sont les plus maltraités, et dont on exige la plus grande technicité et la plus grande responsabilité, sans parler de la rémunération. ( une étude comparative indépendante mériterait d’être entreprise sur ce point).

Les contrôleurs ne sont pas plus maltraités que les autres cheminots sur le plan salarial*

*D’après des données publiées sur le site de la SNCF, un contrôleur gagne 22 192 euros brut par an en début de carrière (soit 1 849 euros brut par mois), 28 816 euros brut en milieu de carrière (soit 2 401 euros brut par mois) et 35 816 euros brut en fin de carrière (soit 2 984 euros brut par mois).

Compte tenu des autres éléments salariaux, en moyenne la rémunération nette tourne autour de 3000 €. De quoi sérieusement s’interroger sur la légitimité de la grève des contrôleurs.

La SNCF, entreprise de gréviculture

La SNCF, entreprise de gréviculture

Depuis toujours la SNCF se singularise par un taux de grève tout à fait exceptionnel au regard de la conflictualité générale. C’est une sorte de culture de l’entreprise. Pour tout et souvent pour rien, les organisations syndicales gauchistes menacent et font effectivement grève alors que la concertation n’est pas même terminée voir pas même entamée. Pourtant ce ne sont pas les organismes de concertation qui manque dans l’entreprise même si leur nombre a été réduit. Le problème c’est que ces organismes ne sont pas des lieux de négociation mais d’affrontement stérile. En cause sans doute une part de responsabilité de l’entreprise mais aussi la culture socio-économique de syndicalistes qui font de la radicalité le véritable objectif et non l’avancée sociale. Le véritable objectif est la révolution, la lutte contre le capitalisme, contre l’impérialisme. Bref surtout des objectifs politiques et qui instrumentalisent le poujadisme de certaines catégories.

D’une certaine manière, c’est une honte pour le syndicalisme de se mettre à la remorque d’une association douteuse de contrôleurs dont par ailleurs on pourrait comparer les conditions sociales avec d’autres dans l’entreprise mais aussi ailleurs.

Juridiquement les pouvoirs publics devraient s’interroger sur la légitimité de cette association de contrôleurs , sorte de syndicat poujadiste non déclaré mais soutenu par des organisations gauchistes qui se font la courte échelle en matière de radicalité.

Ce mouvement des contrôleurs porte évidemment préjudice à l’entreprise, au service public en général mais tout autant au syndicalisme qu’il discrédite et même ridiculise. Il suffit pour s’en persuader d’écouter l’argumentation d’une médiocrité désolante des syndicats gauchistes complètement irresponsables et syndicalement incompétents.

Depuis 1947, pas une seule année ne s’est écoulée sans que des mouvements sociaux ne viennent perturber le réseau ferré national. À la clé, un nombre impressionnant de jours de travail perdu. Le Figaro a fait les comptes.

Noël, la neige, les décorations, la Saint-Sylvestre, la Saint-Nicolas… Pour beaucoup, la fin d’année rime avec les fêtes, les cadeaux et les retrouvailles en famille. Ces dernières années, une nouvelle tradition, bien plus redoutée, semble toutefois s’être imposée : la crainte d’une grève à la SNCF. Tenace, cette coutume revient quasiment chaque mois de décembre, avec la régularité d’un métronome : depuis 2018, seule la pandémie de Covid-19 est parvenue à la faire s’effacer.

Rebelote en 2022. La grève surprise qui conduit à l’annulation de 60% des TGV et Intercités ce week-end inaugure le quatorzième mois de décembre perturbé sur le réseau ferroviaire français en moins de vingt ans : 2003, 2004, 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2016, 2018, 2019, 2021. Des préavis de grève menacent déjà de torpiller les déplacements des week-ends de Noël et du jour de l’an, à l’heure où les Français sillonnent le pays pour retrouver leurs proches.

SNCF: Les usagers dénonce la grève irresponsable

SNCF: Les usagers dénonce la grève irresponsable


Le président de la Fédération nationale des associations d’usagers des transports s’interroge pour savoir s’il ne convient pas légalement de réguler le droit des grèves à répétition .

« Quand leur métier est d’être au service des usagers on ne comprend pas qu’ils puissent avoir aussi peu de considération pour ces usagers », s’indigne Bruno Gazeau, président de la FNAUT, la Fédération nationale des associations d’usagers des transports, invité mardi 13 février sur franceinfo. Pour lui, « il y a une contradiction dans les termes qui est choquante ».

Les contrôleurs de la SNCF sont appelés à faire grève ce week-end du 17-18 février, au milieu des vacances scolaires de la zone C et au début de celles de la zone A. Une mobilisation qui s’annonce très suivie. Les prévisions pour la grève de ce week-end sont attendues mercredi. « On affecte des gens qui sont partis en vacances sans savoir qu’ils ne pourront pas revenir mais aussi des gens qui ont fait des réservations en amont sans savoir qu’ils ne pourront pas profiter de celles-ci », explique Bruno Gazeau. Il dénonce « un défaut de compassion des organisations syndicales et du collectif ».

« Il doit y avoir des moyens légaux d’encadrer mieux le droit de grève », soulève-t-il en évoquant « des possibilités de mieux cerner les mouvements de grève de manière à ce que les usagers puissent s’y prendre à l’avance et s’organiser ». Il souligne qu’être prévenu « 48h en avance c’est beaucoup trop court » et demande, pour les usagers qui seront impactés par cette grève, un remboursement ainsi qu’une « somme allouée aux personnes pour compenser les frais qu’elles devront engager ». Il ajoute, « quand le service n’est pas exécuté, il doit être dédommagé ».

SNCF: encore une grève de trop ?

SNCF: encore une grève de trop ?

Une fois de plus la SNCF sera en grève ; cette fois une action des seuls contrôleurs qui vont ainsi provoquer de graves perturbations à l’occasion du week-end des flux de vacances scolaires. Une immense pagaille, une immense déception chez beaucoup de voyageurs et plus généralement un jugement sèvère de l’opinion publique. En cause la course au radicalisme engagé déjà depuis longtemps entre les gauchistes de la CGT et ceux du syndicat Sud rail. Évidemment une grève totalement irresponsable qui porte encore un coup à une entreprise rongée de l’intérieur par ses conflits à répétition. Cette stratégie syndicale radicale et largement responsable du déclin du fer pour les marchandises comme pour le transport de personnes sur les lignes secondaires progressivement supprimées. Le pire, c’est que cette stratégie syndicale a aussi provoqué la suppression du statut du cheminot. Un bilan syndical à la fois pathétique et désastreux. L’amorce malheureusement de la substitution d’entreprises et de salariés à statut privé .

On peut comprendre évidemment que les cheminots expriment légitimement des revendications, encore faudrait-il qu’ils ne se considèrent pas comme des fonctionnaires et qu’ils prennent en compte la problématique économique du transport. Parler de » résultats financiers de dingue » concernant la SNCF de la part de Sud rail relève de l’irresponsabilité totale quand on connaît l’ampleur des déficits passés et encore davantage l’ampleur des besoins d’investissement concernant tout aussi bien l’infrastructure que le matériel. Quelque chose comme un centaine de milliards annoncés par la gouvernement mais dont a on pas le premier centime compte tenu de l’état de l’endettement catastrophique du pays ( 3100 milliards). Bien sûr Il faut discuter de la répartition du bénéfice d’une année, mais il faut le faire entre les investissements, les salariés mais aussi les clients. Les clients car le train est trop cher, beaucoup trop cher. Et de qualité médiocre concernant la régularité.
Une organisation syndicale responsable ne peut pas soutenir une grève de quelques milliers de personnes à moins de souhaiter à terme la disparition de son entreprise et le moment venu de sa propre organisation.( Voir le déclin de la CGT depuis des dizaines d’années). Dernière observation les contrôleurs ne sont sans doute pas ceux qui sont les plus maltraités, et dont on exige la plus grande technicité et la plus grande responsabilité, sans parler de la rémunération. ( une étude comparative indépendante mériterait d’être entreprise sur ce point).

Les contrôleurs ne sont pas plus maltraités que les autres cheminots sur le plan salarial*

*D’après des données publiées sur le site de la SNCF, un contrôleur gagne 22 192 euros brut par an en début de carrière (soit 1 849 euros brut par mois), 28 816 euros brut en milieu de carrière (soit 2 401 euros brut par mois) et 35 816 euros brut en fin de carrière (soit 2 984 euros brut par mois).

Théâtre ,politique :, le patron ,de, la SNCF ,convoqué ,par ,Béchu, ministre, de, l’écologie !

Théâtre politique : le patron de la SNCF convoqué par Béchu ministre de l’écologie !

 

Mais il faudra reconnaître du mérite à l’actuel détenteur du portefeuille à savoir Rodolphe  Béchu à avoir fait parler de ce ministère inutile et sans pouvoir. C’est d’ailleurs de cette manière qu’il a construit sa carrure politique en Anjou : en parlant sans agir et surtout pas sur l’écologie.


Suite aux incidents ferroviaires sur la ligne Paris Clermont où 700 voyageurs ont été bloqués, le ministre de l’écologie fait solennellement savoir qu’il a convoqué le patron de la SNCF. Comme si le ministre de l’écologie avait le moindre pouvoir pour décider d’une amélioration de cette ligne un peu délaissée faute il est vrai de clients potentiels et d’offre attrayante.

Mais finalement,  Bechu s’inscrit bien dans ce gouvernement de la parole  qui se contente des mots mais beaucoup moins d’action voire pas du tout.

 

Jean-Pierre Farandou «devra vendredi me proposer un plan de mesures concrètes et immédiates» pour cette ligne régulièrement touchée par des incidents, a indiqué Christophe Béchu, précisant qu’il partagerait le contenu de ce plan «d’ici quinze jours avec les élus et les acteurs du terrain».

 

On voit que Christophe déchu reprend les éléments de langage utilisés pour toutes les affaires politiques : « des mesures concrètes et immédiates ! « Pas de doute dès lundi matin les usagers pourront disposer d’un TGV Paris Clermont alors que normalement il faut 10 à 15 ans pour construire une ligne à grande vitesse.

 

 

Economie – SNCF : des péages trop chers qui freinent la concurrence ?

Economie- SNCF : des péages trop chers qui freinent la concurrence ?

L’Autorité de la concurrence dresse un constat mitigé pointant notamment une certaine réticence du côté du groupe SNCF, en particulier chez le gestionnaire d’infrastructures SNCF Réseau concernant l’accès à la concurrence. L’autorité critique en particulier le niveau élevé des péages. Notons cependant que ce rapport est en contradiction complète avec d’autres avis d’experts et d’institutions constatant l’état de délabrement du réseau et la nécessité de financer de nombreux travaux de rénovation. Or c’est précisément l’enveloppe des péages et son évolution qui permettra essentiellement le financement et la modernisation du réseau. Par ailleurs, il y a quelques contradictions à demander à la SNCF d’accélérer la concurrence. Ce rapport révèle un mélange des genres des différentes institutions et en tout cas de sérieux paradoxes sur les objectifs et moyens. Il montre aussi une certaine méconnaissance de la politique des transports. Il faudrait notamment prendre en compte pour les seuls aspects SNCF que l’État n’a repris à son compte qu’une partie de la dette historique de la SNCF qui traîne encore 25 milliards d’endettement. Il faudrait aussi prendre en compte que l’État a fixé un objectif d’investissement de 10 milliards de la SNCF notamment pour moderniser le réseau. Des investissements qui évidemment doivent aussi s’amortir via les péages. De ce point de vue le seul slogan de la concurrence ne suffit pas à constituer une politique des transports cohérente du point de vue économique et environnemental. La SNCF fait évidemment souvent preuve d’un manque de dynamisme commercial et d’une lourdeur de gestion, sans parler du corporatisme des syndicats. Mais elle ne peut être responsable seule des contradictions de la politique des transports et du transport ferroviaire en particulier

l’Autorité pointe « d’une part, la qualité insuffisante du réseau ferroviaire avec un très fort besoin d’investissements [...] et également un certain nombre de barrières à l’entrée qui dissuadent les nouveaux opérateurs ». Il cite en premier lieu les tarifs des péages ferroviaires, très élevés en France.

L’Autorité de la concurrence fait donc plusieurs recommandations en ce sens, en misant principalement sur le renforcement du rôle de l’Autorité de régulation des transports (ART), avec des moyens humains et financiers adéquats et un accès complet à l’information détenue aujourd’hui largement par le groupe SNCF, afin qu’elle puisse jouer pleinement son rôle de régulateur sectoriel et puisse mettre en œuvre « une régulation incitative de l’accès aux infrastructures ferroviaires ».

Elle demande également à SNCF réseau d’être plus transparent avec les concurrents sur son planning de travaux et à SNCF Voyageurs, qui détient la compétence technique en la matière, « d’assurer un accès transparent, équitable et non discriminatoire à son expertise en matière de systèmes de sécurité embarqués ». Enfin, elle souhaite que l’opérateur français offre systématiquement la possibilité à ses concurrents de reprendre ses matériels roulants lorsqu’il les retire du service. Dans la même optique, elle demande à l’Etat de se pencher sur la création d’une société publique de location de matériels roulants (Rosco).

L’autre point dur selon l’Autorité de la concurrence est la réintégration du gestionnaire des infrastructures ferroviaires, à savoir SNCF Réseau, au sein du groupe SNCF depuis la réforme de 2018. S’il ne conteste pas cette décision du législateur, Benoît Cœuré déclare que « cela rend encore plus nécessaire d’avoir des garanties d’indépendance ».

Au-delà de cela, le président de l’Autorité de la concurrence estime qu’il y a « une résistance culturelle de SNCF Réseau à assumer pleinement son rôle d’animation de la concurrence ». Laure Gauthier, rapporteuse générale adjointe, précise « avoir reçu un certain nombre de contributions d’acteurs qui, sans forcément dénoncer des pratiques anticoncurrentielles, relève d’un manque de culture de la concurrence de la part du gestionnaire du réseau, qui n’a pas montré un certain dynamisme dans sa volonté de faciliter l’arrivée de nouveaux entrants. »

Benoît Cœuré et l’Autorité de la concurrence recommandent de renforcer les garde-fous, à commencer par l’extension à toutes les missions de SNCF Réseau des mesures de sauvegarde prévues par la loi pour garantir son indépendance. Elles se limitent aujourd’hui aux fonctions essentielles telles que la répartition des sillons et la tarification de l’infrastructure.

L’Autorité de la concurrence s’inscrit ainsi dans la lignée de l’ART, qui avait émis un avis sur le sujet en 2020. Elle propose d’ailleurs de modifier le code des transports pour donner à cette dernière « un pouvoir d’avis conforme sur le code de bonne conduite de SNCF Réseau et des pouvoirs d’injonction et de sanction en cas de manquement de SNCF Réseau à ce code. » Enfin, elle appelle à « un renforcement de l’indépendance du conseil d’administration de SNCF Réseau » et, afin de réduire cette résistance culturelle, elle veut revoir le sujet des mouvements de personnels entre les différentes entités du groupe – à commencer par SNCF Voyageurs – et SNCF Réseau.

Sur les services conventionnés ferroviaires régionaux, traditionnellement désignés transports express régionaux (TER), l’Autorité de la concurrence encourage les autorités organisatrices de mobilités – c’est-à-dire les régions – à se saisir de cette opportunité. Laure Gauthier notamment les appelle ainsi à monter en compétences et à investir afin de garder la main en la matière, même si elle se dit consciente des contraintes budgétaires auxquelles elles sont soumises. Elle encourage notamment le partage plus systématique d’expériences et la mutualisation de bonnes pratiques pour construire les appels d’offres à venir.

L’Autorité pointe aussi la nécessité pour les régions de réduire leur dépendance aux entreprises du groupe SNCF, qui sont aujourd’hui détentrices des données techniques et opérationnelles, dans la conception de ces appels. Enfin, elle estime que les régions doivent ainsi faire face à un marché assez resserré avec un nombre très limité d’opérateurs- principalement SNCF Voyageurs, Transdev, Keolis et RATP Dev, via Régionéo – mais aussi un nombre tout aussi limité de cabinets de conseil. Une concentration qui pourrait s’avérer préjudiciable au développement d’une concurrence au profit des voyageurs.

Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Grève SNCF à Noël : le risque écarté

Finalement les gauchistes du syndicat Sud rail ont renoncé à porter un nouveau coup à la SNCF avec une perspective de grève à Noël.

La CFDT-Cheminots prévenait dès mardi après-midi que «la perspective d’une grève nationale à la SNCF d’ici à la fin de l’année n’est plus vraiment envisagée», estimant qu’il serait difficile «politiquement» pour SUD-Rail d’organiser une telle grève en solitaire. Les quatre organisations représentatives de la SNCF (Unsa, CFDT, CGT et SUD) devraient signer ensemble un «revendicatif complémentaire commun» début 2024, pour compléter les mesures décidées par la direction au terme des négociations annuelles obligatoires, telle que l’a explicitement envisagé l’intersyndicale. Des consultations internes devront entériner ce projet.

Malgré l’absence de signature de la CGT et de SUD, pourtant majoritaires à eux deux, la SNCF a unilatéralement ratifié l’accord. Le groupe a ainsi acté une augmentation de salaires évaluée à 4,6% en moyenne sur l’année 2024. En plus d’1,8% d’augmentation générale, le groupe ferroviaire devrait verser une prime de partage de la valeur de 400 euros aux près de 140.000 cheminots. La direction s’est engagée en outre à augmenter les bas salaires afin qu’aucun ne tombe sous le niveau d’1,1 fois le SMIC.

Le Secrétaire général adjoint de la CFDT-Cheminots, Sébastien Mariani, a prévenu. «Il est toujours délicat d’organiser un mouvement social lors de ces grands rassemblements familiaux, c’est la meilleure façon de se faire haïr».

SNCF : une grève à Noël ?

SNCF : une grève à Noël ?

Une nouvelle fois, Sud rail et la CGT-cheminots se livrent à un concours de gauchisme pour tuer encore un peu plus une entreprise en grande fragilité et menacée de toutes parts par la privatisation. Des grèves irresponsables qui sans doute ont largement contribué à la suppression du statut du cheminot.

D’après le ministère les salaires pourraient progresser de 17% à plus de 20%, selon les situations, entre 2022 et 2024, au sein du groupe ferroviaire.

Certaines organisations ont d’ailleurs «déjà accepté ces propositions salariales». «Les Français ont le droit aux vacances de Noël [...]. On doit pouvoir passer des vacances de Noël sereines, en famille. [...] Les Français méritent ce repos», souhaité le ministre.

De leur côté les syndicats réformistes l’Unsa ferroviaire et la CFDT Cheminots ont salué «des avancées» pour les travailleurs.

Mais la CGT Cheminots et Sud-Rail envisagent par contre une journée de grève lors des grands départs.

Une nouvelle grève qui pourrait porter un nouveau coup fâcheux à une entreprise qui essaye de redresser laborieusement sa gestion. De quoi rappeler le souvenir douloureux de 2022 .
En 2022, le week-end de Noël avait été fortement marqué par une grève, pénalisant des centaines de milliers de voyageurs. «De manière générale il faut éviter les grèves, à Noël en particulier. Parce qu’on le sait, les Français sont fatigués», estime alors Clément Beaune.

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

SNCF : accord en vue avec l’État pour la modernisation des infrastructures ?

On se souvient évidemment que la première ministre, Élisabeth Borne avait annoncé 100 milliards d’euros pour le ferroviaire d’ici 2040 mais sans préciser l’affectation de cette somme et surtout sans indiquer les sources de financement et les modalités. Autant dire qu’on ne savait pas si cette somme était destinée à la SNCF pour le transport inter cité et-ou pour le transport urbain ferroviaire.

L’idée du gouvernement serait de faire participer plusieurs parties prenantes : l’État bien sûr mais aussi les collectivités locales, l’Europe et la SNCF elle-même. Un effort de 15 milliards par an pour la modernisation ferroviaire ( partie SNCF, partie transports ferroviaires urbains) . La moitié pourrait être consacrée à la SNCF directement pour la rénovation du réseau avec une contribution de la SNCF elle-même de 1 à 2 milliards par an .

Depuis l’annonce de la première ministre, Elisabeth Borne, de consacrer 100 milliards d’euros au ferroviaire d’ici à 2040 , pour doubler la part du train face à la route, au nom de la transition climatique, les partisans du ferroviaire pensaient avoir obtenu l’essentiel. Mais comme toujours dans ce genre de grands plans qui incluent plusieurs parties prenantes ( Etat, collectivités, Europe…).

Un accord Etat/SNCF devrait être scellé à la fin de l’année.

Rémunération SNCF : hausse moyenne de 4,6 %

Rémunération SNCF : hausse moyenne de 4,6 %

Le groupe ferroviaire vient de proposer aux syndicats une hausse moyenne des rémunérations de 4,6% comprenant une hausse générale de 1,8%.Ces deux dernières années, la hausse des rémunérations a globalement progressé de 12% en moyenne, soit 6% par an.

En 2024, la direction de la SNCF propose une hausse de la masse salariale de 4,6% en moyenne.

«C’est deux points de plus que le niveau de l’inflation estimé à 2,6% l’an prochain, souligne le nouveau DRH. Ces deux dernières années, la hausse des rémunérations a globalement progressé de 12% en moyenne, soit 6% par an, et même de 14% pour les plus bas salaires». Sur les trois dernières années, les salaires le plus faibles du groupe ferroviaire auront en moyenne été revalorisés de 21%, indique la SNCF.

La hausse de 4,6% proposée par la SNCF aux syndicats comprend une augmentation générale de 1,8% pour tous les salariés. S’ajoutent des mesures individuelles pour 2% et 0,8% de hausses sur les bas salaires. Le coût global pour l’entreprise est de 300 millions d’euros.

L’entreprise ferroviaire, qui a profité d’un record de trafic cette année, a également fixé à 400 euros la prime de partage de la valeur distribuée à l’ensemble de 150.000 salariés. Les primes de nuit, de travail le dimanche et les jours fériés seront aussi relevées de 4%. Les organisations syndicales ont jusqu’au 22 novembre pour signer ou non cet accord. Si tel n’est pas le cas, l’entreprise peut prendre la décision de manière unilatérale.

La SNCF cherche à rester attractive pour continuer à embaucher. Elle a recruté 8000 personnes cette année. « Alors que l’année 2022 avait marqué une stagnation des effectifs, les recrutements menés en 2023 ont marqué une hausse de 2,2% du nombre de salariés. Ils devraient encore progresser en 2024 », précise Philippe Bru.

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

SNCF: » à nouveau » producteur d’électricité

Les grands médias annoncent que la SNCF entend devenir l’un des plus gros producteurs d’énergie solaire , En plus de l’énergie renouvelable. On oublie sans doute que la SNCF a longtemps possédé des centrales hydrauliques produisant de l’électricité est venduse pour boucher les trous de l’entreprise. En quelque sorte,c’est un retour. En outre la SNCF louée déjà des terrains à des producteurs d’énergie solaire.

La SNCF ne pourra cependant se passer de l’électricité du réseau compte tenu du caractère intermittent de l’énergie solaire mais elle pourra par contre vendre de l’électricité à EDF et en acheter en fonction des besoins temporels. Dans cette optique, elle vient de créer une filiale dédiée : SNCF renouvelables. La société ferroviaire, deuxième propriétaire foncier français après l’Etat, veut mettre à profit ses importantes réserves foncières en y déployant des capacités photovoltaïques, et atteindre, à terme, l’autosuffisance électrique. La volonté de Jean-Pierre Farandou, PDG du groupe SNCF, est d’assurer la sécurité de l’approvisionnement et de maîtriser le coût de l’électricité. À l’heure de la crise énergétique, ce sont des enjeux de taille pour un acteur dont la consommation électrique représente 1 à 2% de la consommation nationale.

Le photovoltaïque n’est pas une nouveauté pour la SNCF, qui, jusqu’à présent, louait ses terrains à des producteurs d’énergie solaire qui en récoltaient les bénéfices. Mais ce modèle ne « plaît pas » au président du groupe. « Ça ne peut pas être un modèle stratégique. On veut être producteur pour avoir le bénéfice de nos investissements. On change de posture. On n’est plus des loueurs de terrain, on produit de l’électricité » a-t-il expliqué. « SNCF Renouvelables, c’est aussi un peu renouveler la SNCF. On ose voir grand, c’est l’époque des ruptures » fait-il valoir.

Dans un premier temps, la SNCF vise l’installation de panneaux photovoltaïques sur 1.000 hectares de son foncier, pour une capacité installée de 1.000 mégawatts-crête (MWc) d’ici à 2030, soit, peu ou prou, la puissance d’un réacteur nucléaire. Les panneaux photovoltaïques seront installés dans toutes les régions sur les infrastructures de la SNCF (toits des gares, des entrepôts, parkings, etc).

Cette énergie solaire doit permettre au groupe de satisfaire 15% à 20% de ses besoins en électricité tandis qu’il consomme 9 térawattheures par an (8 pour la traction de ses trains et le reste pour l’approvisionnement de ses bâtiments industriels et commerciaux). Les électrons produits devraient surtout couvrir les besoins des bâtiments. « Pour les engins de traction, ça ne marchera pas car il y a un appel de puissance très fort le matin et le soir », a précisé le patron de l’entreprise.

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

Fret SNCF : abandon du trafic le plus rentable pour sauver l’activité !

C’est le paradoxe des exigences de Bruxelles en matière d’aide financière et d’objectifs environnementaux. D’un côté, Bruxelles souhaite le développement des activités ferroviaires concernant le fret mais d’un autre côté condamne la SNCF à se délester d’activités les plus rentables. En effet, sur recommandation du gouvernement et pour satisfaire Bruxelles, la SNCF s’apprête à abandonner environ 20 % de son activité notamment de trains complets à la concurrence. En réalité, une dynamique très négative car si le fret est devenu aussi déficitaire, c’est précisément du fait de son amputation progressive.

Bref pas vraiment un plan de relance de l’activité ferroviaire mais plutôt le contraire. Rappelons que pour la messagerie la SNCF avait déjà été contrainte de changer son organisation, de changer le nom de l’activité en créant le Sernam, puis de filialiser avant disparition complète ( Comme précédemment le trafic express). Le problème central est bien connu l’activité ferroviaire est à rendement constant du fait qu’il doit prendre en charge directement la totalité de l’énorme coût de ses infrastructures. Ce qui n’exonère pas non plus l’entreprise de ses propres insuffisances en matière de qualité notamment et de compétitivité. Ce qui n’exonère pas non plus le corporatisme de la profession et la maladie de l’gréviculture dans l’entreprise.

Aucun autre mode de transport concurrent ne serait en capacité de supporter le coût total des infrastructures. En développement à tout crin la privatisation en France, on risque finalement d’aboutir à la situation britannique où le système a complètement éclaté et/ou le gouvernement a été contraint de renationaliser. Pourquoi ? Tout simplement parce que les concurrents de la SNCF pour l’essentiel vont surtout se concentrer sur les trafics rentables et délaisser le reste du territoire. Une réforme est sans doute indispensable mais elle ne saurait se réduire à la solution miracle de la privatisation.

Poussée par Bruxelles et par le gouvernement, la direction de Fret SNCF engage donc une restructuration pour éviter les sanctions de Bruxelles.

Accusée d’avoir bénéficié d’une aide d’Etat illégale, la filiale de la SNCF en charge du transport de marchandises a proposé un plan, ce vendredi, pour éviter d’avoir à rembourser les 5,3 milliards d’euros demandés par Bruxelles. Le directeur général de l’entreprise propose d’abandonner 20% des activités de Fret SNCF à ses concurrents et de changer de nom.

Fret-sncf: sauvetage ou liquidation ?

Fret-sncf: sauvetage ou liquidation ?

par Sophie Fay dans le Monde

La scission de la filiale de la SNCF chargée du transport de marchandises risque de retarder le développement de la part modale du fret ferroviaire.


Ils voyaient venir ce coup dur depuis longtemps. Les cheminots de Fret SNCF ont appris mardi 23 mai de la bouche du ministre des transports, Clément Beaune, que leur entreprise devait être liquidée pour mieux renaître. C’est la solution que le gouvernement a trouvée pour satisfaire la direction de la concurrence de Bruxelles. Celle-ci exige que Fret SNCF rembourse 5,3 milliards d’euros de dette qu’elle a accumulée entre 2007 et 2019 et qui ont été repris par sa maison mère. Or la société ne peut pas décaisser cet argent sans foncer droit vers la faillite. Elle doit donc s’autodissoudre et réapparaître sous une nouvelle forme, suffisamment différente pour que la Commission accepte qu’il y ait « discontinuité économique » et mette fin aux poursuites. La « discontinuité » se mesurant en réalité par le nombre de contrats rentables dont la société publique se déleste au profit de concurrents privés.

Cette décision est difficile à accepter, car la direction de la concurrence semble ne pas prendre en compte un contexte qui a radicalement changé depuis 2017, date du début de son enquête.

D’abord, la Commission elle-même a poussé les Etats membres à s’engager sur des objectifs de réduction des émissions de carbone beaucoup plus ambitieux. C’est le plan « Fit for 55 », adopté en mars 2022. Or la cible ne peut pas être atteinte sans décarbonation du secteur des transports, et notamment du transport de marchandises. La France a de la marge en la matière : le fret ferroviaire ne pèse que 10 % du total, contre 18 % en moyenne en Europe.

Deuxième changement, les concurrents de Fret SNCF, qui ont aussi dû être massivement aidés par l’Etat depuis la sortie de l’épidémie de Covid-19, ont retiré leur plainte. Tous se sont regroupés avec l’opérateur historique dans l’Alliance 4F et font ensemble l’assaut de Bercy et du ministère des transports pour obtenir des aides. Encore plus depuis que le prix de l’électricité s’est envolé… L’Etat en est d’ailleurs à son deuxième plan de soutien en deux ans.

Troisième changement, la pandémie et la guerre en Ukraine ont rappelé à quel point une entreprise ferroviaire publique qui transporte du matériel militaire, des hydrocarbures ou des céréales – ce que fait Fret SNCF –

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