Archive pour le Tag 'SNCF'

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SNCF: Le retour douteux de l’aérotrain

SNCF: Le retour douteux de l’aérotrain

La SNCF signé un partenariat opérationnel avec une start-up qui développe la technologie Hyperloop. Quelque chose qui ressemble à l’aérotrain et en plus destiné au transport métropolitain! Par parenthèse de quoi tuer l’aménagement du territoire. Certains en effet n’hésitent pas grâce au TGV à résider à 100 150 200 kms de Paris et à travailler dans la capitale. Du coup, l’Interland du nouveau train super rapide permettrait de résider à Marseille et de travailler Paris. Une vraie folie car ce n’est pas la priorité. Sans parler des interrogations sur la technique qui va exiger une consommation électrique démentielle. Peut-être le nouveau fiasco technique et financier de l’aérotrain de l’ingénieur Bertin du côté d’Orléans.

Un partenariat stratégique passé ce jeudi entre la SNCF et Nevomo, qui figure parmi la petite dizaine de start-up à l’échelle mondiale à s’être lancées dans la course à l’Hyperloop. Ce train futuriste, 100% autonome, promet de dépasser les 1000 km/h et de rallier Paris à Marseille en seulement une demi-heure, ou Paris à Amsterdam en 1 h 30 contre plus du double aujourd’hui. Cette vitesse très élevée est atteinte grâce à une vieille technologie remise au goût de jour ces dernières années, qui répond au doux nom de sustentation électromagnétique. Concrètement, le train lévite de quelques centimètres grâce à un puissant champ magnétique créé par des aimants placés au sol et sous le train ; l’absence de tout frottement avec l’infrastructure libère l’engin qui peut ainsi atteindre des vitesses inespérées.
Après l’électrification dans les années 1920, la grande vitesse dans les années 1980, la SNCF est engagée dans l’avènement du train autonome», a déclaré Fabien Letourneaux, qui coordonne les activités Hyperloop au sein de la SNCF. Notons cependant que le TGV peut être autonome depuis son lancement et qu’on a seulement maintenu un conducteur pour des raisons psychologiques vis-à-vis des voyageurs.

Nota: Le projet d’aérotrain a été remis au goût du jour par la startup Spacetrain fin 2016. La société finira par ne pas payer ses salariés et sera condamnée pour escroquerie à l’assurance chômage durant la période covid rendant la faillite inéluctable en 2023. Ce qu’on ne souhaite pas à Nevomo.

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Retraites–SNCF : grève reconductible décidée par tous les syndicats

Décidée par tous les syndicats y compris la CFDT. Cela à partir du 7 mars premier jour de mobilisation interprofessionnelle nationale. Ce lundi, la CFDT Cheminots a appelé à son tour «toutes les cheminotes et tous les cheminots» à participer à une grève reconductible, à compter du 7 mars prochain. Une décision qui rappelle le souvenir de 1995 voire même de mai 68 qui avait débuté avec la grève des étudiants puis des cheminots. Dans cette affaire,l’attitude de la jeunesse et le niveau de mobilisation globale pourrait être déterminant sur la suite de la réforme des retraites voire sur le pouvoir d’achat</strong

«Il est impératif de renforcer la mobilisation», plaide la CFGDT dans un communiqué, ajoutant craindre une accélération de la «suppression des régimes spéciaux» lors des débats au Sénat. «La capacité à toujours faire pire est bien réelle», regrette le texte. Suite à une consultation de ses adhérents, durant laquelle 80% des travailleurs interrogés ont dit soutenir une grève reconductible à compter du 7 mars, la CFDT Cheminots appelle donc à «durcir le mouvement» social, afin de faire reculer le gouvernement, en participant à la mobilisation reconductible.

Le gouvernement a rapidement réagi à cette annonce. Interrogée en marge de sa visite au Salon de l’agriculture, à Paris, la première ministre a appelé chacun à la «responsabilité». «Il faut que chacun prenne en compte la nécessité des Françaises et des Français de se déplacer, donc c’est un appel à la responsabilité», a déclaré Élisabeth Borne.
À VOIR AUSSI – Retraites : le retour en force des syndicats ?

Quatrième organisation représentative à la SNCF, la CFDT Cheminots s’est finalement rangée à l’idée formulée il y a un mois par la CGT Cheminots et Sud-Rail. Fin janvier, ces derniers appelaient déjà à organiser une «grève reconductible par périodes de 24 heures [...] «dès la mi-février». Mais, à l’époque, l’Unsa et la CFDT s’étaient opposées à cette idée. Cette fois-ci, cependant, «l’unité syndicale» a été maintenue, les quatre organisations appelant ensemble à faire grève à compter de la journée d’action nationale. Elles espèrent ainsi renforcer la pression sur l’exécutif, alors que le texte du gouvernement est attendu en séance publique au Sénat à partir de la semaine du 6 mars. Vendredi, l’Unsa ferroviaire précisait toutefois, dans un communiqué, qu’elle regarderait «chaque jour le taux de grévistes à la SNCF et dans les entreprises» du secteur comme ailleurs, afin de définir «des suites à donner à ce mouvement».

Cinq fédérations de la CGT – dont les Ports et docks, les industries chimiques ou les mines et l’énergie – ont d’ores et déjà appelé à la «lutte reconductible» à partir de cette date. Elles seront rejointes par la RATP : le 11 février, l’intersyndicale de la régie francilienne avait appelé à participer à une «grève reconductible à partir du 7 mars 2023 afin de peser encore plus fort et gagner le retrait de ce projet de loi». De son côté, l’intersyndicale nationale n’appelle pas encore à la grève reconductible, mais espère bien «mettre la France à l’arrêt» ce jour-là.

SNCF : les syndicats décident de ne pas faire grève samedi

SNCF : les syndicats décident de ne pas faire grève samedi

Fait rare, les syndicats ont décidé de ne pas pénaliser les voyageurs et dénoncent «les polémiques démagogiques sur le droit de grève» lancées, selon eux, par le gouvernement.

Les syndicats représentatifs de la SNCF n’appellent pas à la grève samedi, quatrième journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, mais enjoignent les cheminots «à participer aux manifestations sur tout le territoire», ont-ils annoncé lundi.

«Le gouvernement commence déjà à fustiger les grèves et les blocages, pointant le chassé-croisé des vacanciers de février en espérant ‘retourner’ l’opinion publique», ont écrit la CGT-Cheminots, l’Unsa-Ferroviaire, SUD-Rail et la CFDT-Cheminots dans un communiqué commun. «C’est peine perdue et c’est un mauvais calcul!» ont-ils insisté. «On parle réforme des retraites et ils nous répondent durcissement du droit de grève. Ils voudraient rendre le mouvement impopulaire donc on ne va pas leur donner ce plaisir», a déclaré à l’AFP Fabien Dumas, secrétaire fédéral SUD-Rail. «Il y a aussi un deuxième objectif: économiser des jours de grève pour les salariés parce que là on est sur une course de demi-fond et pas sur un sprint», a expliqué le secrétaire général de l’Unsa-Ferroviaire, Didier Mathis.

Réforme des retraites : Grève reconductible à la SNCF ?

Réforme des retraites : Grève reconductible à la SNCF ?

La CGT Cheminots et SUD-Rail annoncent ce mardi une grève reconductible « dès la mi-février » à la SCNF si le gouvernement ne retire pas son projet de réforme des retraites.

Dans un tract commun, les deux organisations, qui représentent respectivement les premier et troisième syndicats au sein de la SNCF, soit plus de 50% des voix aux dernières élections professionnelles, appellent en premier lieu à « deux jours consécutifs de grève les 7 et 8 février » en plein milieu des vacances de février pour la zone A (Besançon, Bordeaux, Clermont-Ferrand, Dijon, Grenoble, Limoges, Lyon, Poitiers), invitant « l’ensemble des autres secteurs » à s’y joindre, afin « d’élever le rapport de force ».

Selon SUD-Rail, le fait d’avancer un calendrier va permettre à la mobilisation de compter ses forces. Des assemblées générales devraient se tenir lors de la prochaine journée de grève intersyndicale et interprofessionnelle du 31 janvier, puis lors des 7 et 8 février.

En fonction de la mobilisation au sein du secteur ferroviaire et dans les autres secteurs – et faute de retrait du texte par le gouvernement -, la CGT Cheminots et SUD-Rail proposeront le principe d’une grève reconductible lors de ces assemblées, qui pourra être effective à partir de la mi-février pour des périodes de 24 heures. La capacité des deux syndicats à convaincre au-delà de leur périmètre sectoriel sera déterminante.

En dépit de discussions menées vendredi dernier, les autres syndicats ferroviaires n’ont pas suivi cet appel à la grève, préférant se concentrer sur la mobilisation prévue le 31 janvier.

La CFDT entend faire vivre la mobilisation, mais elle prône des journées relativement espacées pour ne pas user les militants sur la longueur. Elle a d’ailleurs eu gain de cause la semaine dernière, après la journée du 19 janvier, en réussissant à imposer une journée le 31 janvier. Mais pas avant.

Côté CGT, la centrale de Philippe Martinez pousse un calendrier plus resserré pour éviter un essoufflement de la mobilisation. Certaines de ses fédérations, dans l’éducation, les transports, le rail, les raffineries, se préparent ainsi à des grèves reconductibles, comme celle que vient d’annoncer la CGT Cheminots.

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

SNCF : après la concurrence de l’Italie, celle de l’Espagne

 

 L’opérateur Espagnol RENFE  a obtenu des autorités françaises le droit d’exploiter des lignes précise sur Perpignan-Lyon et Perpignan-Marseille et non à l’ensemble du réseau ferré national. Mais l’opérateur espagnol poursuit ses démarches pour avoir accès à l’ensemble du réseau. ( Notons que la SNCF elle-même exploite la concurrence sur plusieurs réseaux étrangers soit directement, soit par ses filiales)

Cette limitation contraint pour l’instant l’ ambition de RENFE  d’aller jusqu’à Paris, mais cet objectif n’est de toute façon prévu que dans un second temps par Renfe. Le groupe espagnol a fait de la France « une priorité » de son expansion internationale, qu’il considère comme « le développement naturel de ses services vers l’Europe », et souhaite s’y implanter depuis 2019.

Après avoir été retardé par la crise sanitaire, l’opérateur est donc enfin en passe de concrétiser son projet. Il a aussi exprimé un intérêt pour les trains régionaux avec des candidatures aux appels d’offres publics dans les régions Grand-Est et Hauts-de-France, pourtant éloignées des frontières espagnoles.

Renfe veut également se positionner sur l’axe Paris-Londres pour concurrencer Eurostar, mais ne dispose pas de trains homologués pour emprunter le tunnel sous la Manche.L’Italie de son côté est aussi en concurrence avec certains TGV français sur le territoire national

Clémentine Autain (LFI) et la SNCF : la politique degré zéro

Clémentine Autain (LFI) et la SNCF : la politique degré zéro

 

Clémentine Autain incarne à merveille la politique degré zéro. D’abord,  elle proteste pour avoir subi retard de train mais évidemment au contraire encourage en général les grèves de l’entreprise qui bloque le service public. Le pire c’est qu’elle attribue le retard dont elle a  été victime au fait que la SNCF a été privatisée ! En réalité la SNCF n’a pas été privatisée mais renationalisée à 100 %. Clémentine Autain reprend  les slogans du parti communiste qu’elle a quitté pour LFI.

Une déclaration pathétique comme elle a l’habitude d’en faire car  la députée qui ne brille pas par son intelligence et sa compétence mais se caractérise surtout par des saillies bêtes et caricaturales. Elle n’hésite pas non plus d’ailleurs à attaquer la direction de LFI en espérant être en prendre la direction.

Bref une députée, politicienne de métier, qui ne grandit pas l’image du parlementaire du fait de la nullité régulière de ses propos.

Bloquée dimanche soir dans un train pendant plus de deux heures en gare de Marmande (Lot-et-Garonne), l’élue a cru bon d’expliquer ce retard par la supposée «privatisation» de la SNCF sur Twitter. Selon elle, la compagnie ferroviaire, qui ne serait plus totalement publique, en subirait les conséquences : «On sait quand on part, jamais quand on arrive.» Poursuivant sa démonstration, Clémentine Autain l’affirme : «Depuis l’Angleterre de (Margaret) Thatcher, on sait comment ça finit, par une renationalisation. Tout ça pour ça…».

Les internautes, de leur côté, n’ont pas manqué de se moquer du message de l’Insoumise. «Comment pouvez-vous dire de telles bêtises ? Essayez au moins de vous renseigner avant de dire telles inepties», ironise notamment Treyens sur Twitter. Il faut dire que la publication de Clémentine Autain n’est pas passée sous les radars sur le réseau social : en 24 heures, elle a été vue plus de 2,7 millions de fois.

 

 

Société-Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets

Société-Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Une association d’Indre-et-Loire appelle à la grève des billets suite aux grèves et aux dysfonctionnements de la SNCF ;une association d’usagers du TGV, qui réunit les abonnés de la ligne Paris-Tours : . La méthode, déjà utilisée par le passé, consiste à ne pas acheter ou présenter son billet lors du contrôle des chefs de bord. Les usagers se regroupent dans le wagon-bar, une mesure qui a connu un franc succès et avait déjà fait ses preuves par la même association il y a dix ans.

Le président de l’association, David Charretier, rappelle cependant «qu’il ne s’agit pas d’une incitation à la fraude» mais plutôt le refus de justifier son abonnement auprès du contrôleur. Cet appel vise d’abord à obtenir l’indemnisation des passagers abonnés à hauteur de 150 euros, le prix de certains forfaits pouvant être assez élevé (entre 500 à 600 euros mensuels).

En outre, l’association plaide pour l’instauration de mesures permettant de «limiter l’impact des grèves sur les usagers SNCF», comme l’instauration d’un service minimum réellement effectif et une réquisition de contrôleurs de réserve.

Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Grèves SNCF : une association appelle à la «grève des billets»

Une association d’Indre-et-Loire appelle à la grève des billets suite aux grèves et aux dysfonctionnements de la SNCF ;une association d’usagers du TGV, qui réunit les abonnés de la ligne Paris-Tours : . La méthode, déjà utilisée par le passé, consiste à ne pas acheter ou présenter son billet lors du contrôle des chefs de bord. Les usagers se regroupent dans le wagon-bar, une mesure qui a connu un franc succès et avait déjà fait ses preuves par la même association il y a dix ans.

Le président de l’association, David Charretier, rappelle cependant «qu’il ne s’agit pas d’une incitation à la fraude» mais plutôt le refus de justifier son abonnement auprès du contrôleur. Cet appel vise d’abord à obtenir l’indemnisation des passagers abonnés à hauteur de 150 euros, le prix de certains forfaits pouvant être assez élevé (entre 500 à 600 euros mensuels).

En outre, l’association plaide pour l’instauration de mesures permettant de «limiter l’impact des grèves sur les usagers SNCF», comme l’instauration d’un service minimum réellement effectif et une réquisition de contrôleurs de réserve.

Grève SNCF à Noel : illégale et illégitime et mortifère

Grève SNCF à Noel: illégale et illégitime et mortifère

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes face à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialistes…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes, on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la grèviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littéralement shootés à la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuader. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

Grève à la SNCF et affaiblissement des syndicats

Grève à la SNCF et affaiblissement des syndicats

Un papier du monde Souligne l’importance des corps intermédiaires pour la prise en charge des revendications par les partenaires que sont les directions et les syndicats. Des syndicats affaiblis un peu partout du fait d’abord de leur propre insuffisance voire de leur idéologie pour certains. Mais une faiblesse voulue et entretenue aussi par les pouvoirs publics et même le patronat en France.

De son côté macron n’a cessé de contourner toutes les institutions et en particulier les syndicats considérés comme organisations anecdotiques. Il s’est même dos la très réformiste CFDT, syndicat majoritaire, désormais clairement dans l’opposition face au projet de retraite du gouvernement.

On ne peut pas dire non plus que le patronat français fasse preuve d’un grand esprit d’ouverture vis-à-vis des partenaires sociaux représentant les salariés. Du coup, l’objet même du syndicalisme s’appauvrit, la sociologie et le niveau des militants avec. Le pouvoir politique surtout pporte une grave responsabilité dans sa volonté d’affaiblir encore les syndicats car il ouvre la porte au déferlement de révoltes corporatistes irresponsables. Un aspect fondamental qui n’est pas traité dans le papier du Monde.

Le papier du Monde

La mobilisation des contrôleurs doit s’inscrire dans un processus de négociation encadré par les syndicats, au risque de voir leur combat pour une meilleure reconnaissance s’étioler dans une colère suscitant la lassitude des Français.

Un collectif de contrôleurs, indépendant des syndicats, sans leader désigné, est à l’origine d’un mouvement social qui est en passe de priver quelque 200 000 voyageurs de train au moment où chacun, après deux années compliquées en raison de la pandémie de Covid-19, aspirait à passer les fêtes en famille. Il s’agit d’une « grève sans appel à la grève », comme l’a résumé Jean-Pierre Farandou, le PDG de la SNCF. Les Français sont témoins d’un immense gâchis, dont ils ont du mal à saisir le sens.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des contrôleurs de la SNCF : aux racines d’un conflit hors norme
Cette expression de colère des contrôleurs, qui s’est amplifiée par l’intermédiaire d’une boucle WhatsApp, relayée ensuite sur les réseaux sociaux, traduit le mécontentement d’une catégorie de salariés, les chefs de bord. Chargés du contrôle des billets, ils s’estiment mal-aimés et maltraités par leur employeur en comparaison des conducteurs. Comme ces derniers, leurs conditions de travail impliquent de nombreux déplacements, mais eux sont en contact avec un public de plus en plus exigeant et parfois agressif. Pendant l’épisode du Covid, ils ont constitué la première ligne des salariés de la SNCF, assurant la continuité du service jusqu’à s’improviser parfois contrôleur du port du masque. Leur besoin de reconnaissance est légitime.
Leur méthode pour faire valoir cette reconnaissance l’est beaucoup moins. Le collectif des contrôleurs, dénué de représentativité spécifique, s’est appuyé sur deux syndicats, la CGT et SUD-Rail, pour se faire entendre auprès de la direction. Ils se sont vu proposer des augmentations de salaire assorties de primes susceptibles d’être intégrées à terme à leur rémunération. Ils les ont rejetées en bloc et se sont engagés dans un conflit dur dont ils ne maîtrisent ni les tenants ni les aboutissants.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève à la SNCF : « Dans l’histoire sociale, les conflits sont souvent nés à la base »
Contrairement à ce qui s’est produit cet automne dans le secteur des carburants, la SNCF n’est pas prise en défaut de négociation, même si l’accord trouvé n’a recueilli que la signature de la CFDT. Faute d’interlocuteurs pour négocier, la direction se retrouve impuissante et n’a d’autre choix que de présenter ses excuses aux clients et de faire payer les compensations au… contribuable.
Multiplication des crises
Le ministre des transports, Clément Beaune, juge le mouvement « incompréhensible ». Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, estime que la grève en plein Noël « n’est pas justifiée », d’autant que des avancées ont été obtenues. Les autres organisations syndicales brillent par leur discrétion. CGT et SUD-Rail n’ont pas appelé explicitement les contrôleurs à la grève, mais « laissent l’outil syndical à disposition ». Une manière de cautionner le conflit, mais sans en assumer pleinement les conséquences.
Lire aussi : Article réservé à nos abonnés Grève des trains : le gouvernement envisage de réformer le service minimum
Pourtant, cette grève en a nécessairement pour les organisations syndicales. Ces dernières avaient prévu de mobiliser contre la réforme des retraites en janvier. Le mouvement spontané des contrôleurs risque d’affaiblir cette perspective, alors que les Français sont guettés par la lassitude face à la multiplication des crises.
Les contrôleurs ne sont pas les seuls aujourd’hui à souffrir d’un manque de reconnaissance de leur métier. L’hôpital est en crise depuis des années, les enseignants sont en quête d’une indispensable revalorisation. Leurs légitimes revendications font l’objet de longues négociations dont les enjeux sont complexes et lourds sur le plan financier. Dans la perspective du week-end du Nouvel An, il est indispensable que les grévistes s’inscrivent dans un processus de négociation encadré par les corps intermédiaires. Un nouveau projet d’accord est soumis aux syndicats. Si les chefs de bord ne saisissent pas cette opportunité, ils risquent de s’isoler et de voir leur combat s’étioler dans une colère improductive ne suscitant que l’incompréhension des Français.

Grève SNCF: illégale , illégitime et mortifère

Grève SNCF: illégale et illégitime et mortifère

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes face à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialistes…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes, on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la grèviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littéralement shootés à la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuader. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

Société-SNCF: Une grève illégale et illégitime pour tuer le service public

Société-SNCF: Une grève illégale et illégitime pour tuer le service public

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes face à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialistes…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes, on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la grèviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littéralement shootés à la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuader. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

SNCF: Les conséquences de l’idéologie de la gréviculture dans les syndicats

SNCF: Les conséquences de l’idéologie de la gréviculture dans les syndicats

Il est clair que si on voulait tuer une entreprise déjà malade qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La perspective de grève à Noël témoigne de l’anarchie sociale qui règne dans l’entreprise. Ce n’est en effet pas la première fois que des cheminots participent à la démolition du service public ferroviaire.

Cette fois cependant la situation est inédite puisqu’il s’agit d’un collectif anonyme de contrôleurs couverts par des préavis de grève de Sud rail et de la CGT qui pourtant n’appellent pas formellement aux arrêts de travail.

Bref, l’action syndicale est livrée à l’irresponsabilité totale et à l’hypocrisie. Interrogés sur les chaînes d’information, des initiateurs de ce mouvement des contrôleurs ont refusé de donner leur nom et d’apparaître au motif qu’ils n’étaient pas élus. Un motif évidemment inadmissible car il n’est pas nécessaire d’être élu pour engager un mouvement syndical. Il faut tout simplement appartenir à un syndicat déclaré ayant compétence, responsabilité et représentativité pour lancer et organiser un mouvement social.

Depuis des années l’anarchie syndicale s’installe à la SNCF en particulier depuis qu’a été reconnu comme syndicat les révolutionnaires de papier de « Sud rail ». Un syndical davantage préoccupé de la lutte anti capitaliste, anti-impérialiste que de la satisfaction des salariés. Partout ce syndicat encourage la révolte y compris pour des motifs complètement anecdotiques et ridicules.

La SNCF est en quelque sorte prise en otage et choisie comme terrain de lutte révolutionnaire. De quoi évidemment sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Bien à l’abri derrière des emplois assurés, il paraît relativement confortable de jouer au révolutionnaire payé par l’État.

Ce type d’action discrédite un service public déjà bien malade. Et c’est en raison du laxisme généralisé dans cette entreprise où progressivement les différentes activités se sont rétrécies comme peau de chagrin voire ont disparu.

On a d’abord supprimé le transport express des colis, puis ensuite la messagerie ( Sernam), la plupart des petites lignes mais aussi des trains inter cités largement déficitaires. Ne parlons pas du trafic par wagons complets réduit à pas grand-chose puisque la plupart des triages ont été fermés faute de trafic. Ne reste que la longue distance et les TGV menacés eux aussi maintenant par la concurrence. Heureusement, demeure l’activité du transport urbain en région parisienne mais avec une qualité de service épouvantable. Les villes qui envisageraient de créer des RER auraient sans doute intérêt à réfléchir avant de contracter avec la SNCF.

Compte tenu de l’intérêt stratégique que représente le rail, il serait urgent de décider d’une commission d’enquête sur le fonctionnement invraisemblable de cette entreprise ( et cela en dépit du soutien financier de l’État)

SNCF: Une grève illégale et illégitime

SNCF: Une grève illégale et illégitime

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est sait que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialiste…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la gréviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littétallement shootésà la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuadre. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

Grèves SNCF: Des syndicats complètement irresponsables

SNCF: Des syndicats complètement irresponsables

Il est clair que si on voulait tuer une entreprise déjà malade qu’on ne s’y prendrait pas autrement. La perspective de grève à Noël témoigne de l’anarchie sociale qui règne dans l’entreprise. Ce n’est en effet pas la première fois que des cheminots participent à la démolition du service public ferroviaire.

Cette fois cependant la situation est inédite puisqu’il s’agit d’un collectif anonyme de contrôleurs couverts par des préavis de grève de Sud rail et de la CGT qui pourtant n’appellent pas formellement aux arrêts de travail.

Bref, l’action syndicale est livrée à l’irresponsabilité totale et à l’hypocrisie. Interrogés sur les chaînes d’information, des initiateurs de ce mouvement des contrôleurs ont refusé de donner leur nom et d’apparaître au motif qu’ils n’étaient pas élus. Un motif évidemment inadmissible car il n’est pas nécessaire d’être élu pour engager un mouvement syndical. Il faut tout simplement appartenir à un syndicat déclaré ayant compétence, responsabilité et représentativité pour lancer et organiser un mouvement social.

Depuis des années l’anarchie syndicale s’installe à la SNCF en particulier depuis qu’a été reconnu comme syndicat les révolutionnaires de papier de « Sud rail ». Un syndical davantage préoccupé de la lutte anti capitaliste, anti-impérialiste que de la satisfaction des salariés. Partout ce syndicat encourage la révolte y compris pour des motifs complètement anecdotiques et ridicules.

La SNCF est en quelque sorte prise en otage et choisie comme terrain de lutte révolutionnaire. De quoi évidemment sourire si l’affaire n’était pas aussi grave. Bien à l’abri derrière des emplois assurés, il paraît relativement confortable de jouer au révolutionnaire payé par l’État.

Ce type d’action discrédite un service public déjà bien malade. Et c’est en raison du laxisme généralisé dans cette entreprise où progressivement les différentes activités se sont rétrécies comme peau de chagrin voire ont disparu.

On a d’abord supprimé le transport express des colis, puis ensuite la messagerie ( Sernam), la plupart des petites lignes mais aussi des trains inter cités largement déficitaires. Ne parlons pas du trafic par wagons complets réduit à pas grand-chose puisque la plupart des triages ont été fermés faute de trafic. Ne reste que la longue distance et les TGV menacés eux aussi maintenant par la concurrence. Heureusement, demeure l’activité du transport urbain en région parisienne mais avec une qualité de service épouvantable. Les villes qui envisageraient de créer des RER auraient sans doute intérêt à réfléchir avant de contracter avec la SNCF.

Compte tenu de l’intérêt stratégique que représente le rail, il serait urgent de décider d’une commission d’enquête sur le fonctionnement invraisemblable de cette entreprise ( et cela en dépit du soutien financier de l’État)

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