Archive pour le Tag 'SMIC'

Page 3 sur 3

SMIC : hausse de 12 euros mensuels

SMIC : hausse  de 12 euros mensuels

 

En fait la hausse du SMIC compensera à peine les hausses de TVA et compte tenu de l’inflation (faussée par l’INSEE pour des catégories qui dépensent pratiquement tous leurs revenus aux dépenses contraintes) , il y aura bien détérioration du pouvoir d’achat des smicards ( sans parler de la valse des étiquettes au premier janvier). En net, pour un temps plein, le gain devrait atteindre environ 12 euros par mois, avec un salaire mensuel de 1.113 euros en moyenne.   »Evidemment, pour tous ceux qui sont au Smic, ces chiffres sont des chiffres faibles mais, dans le contexte actuel, il nous a semblé impossible de faire plus », a déclaré Michel Sapin à la presse.  Cette revalorisation – supérieure à la hausse des prix de 0,6% sur un an – permet « un gain de pouvoir d’achat de 0,5%, ce qui n’est pas négligeable », a ajouté le ministre du Travail.  Après son élection, en juillet 2012 François Hollande avait décidé d’une hausse exceptionnelle de 0,6%, pour « rattraper ce qui n’a pas été accordé » aux smicards durant le quinquennat de Nicolas Sarkozy. Le précédent coup de pouce remontait à 2006.  Au 1er janvier dernier, le gouvernement avait ensuite choisi de s’en tenir à la hausse légale (+0,3%) pour les 3,1 millions de Smicards, qui travaillent majoritairement dans le privé (1,9 million), notamment dans l’hôtellerie, la restauration et le tourisme.  L’annonce faite lundi a douché les espoirs des syndicats, dont la majorité réclamait un geste au gouvernement.  Agnès Le Bot (CGT) a ainsi jugé que cette décision était « très en deçà des attentes des salariés » et revendiqué un Smic à 1.700 euros brut. Elle a déploré qu’alors que « trois organisations syndicales (CGT, FO, CFTC) représentant 60% des salariés réclamaient un coup de pouce, elles n’aient pas été entendues, à l’opposé du patronat ».   »Pour les salariés, c’est +circulez y a rien à voir+ », a aussi réagi Marie-Alice Medeuf-Andrieu (FO), qui militait pour une hausse de 2%. « Alors que tout augmente (les impôts, l’électricité…), les salariés continuent à payer le prix de la crise et, de l’autre côté, le gouvernement aide les entreprises », a-t-elle regretté.  La CFTC demandait elle aussi que le gouvernement aille « au-delà de ce que prévoit la loi, contrairement aux recommandations (du groupe d’experts sur le Smic) qui ne prennent pas en compte les augmentations de prix à venir, notamment de l’électricité et des conséquences de la hausse de la TVA ».  Le Smic est revalorisé automatiquement chaque 1er janvier en fonction de l’évolution des prix (intégrant le loyer et l’énergie) et de l’évolution du salaire réel de base des ouvriers et employés, selon de nouvelles règles instituées en février dernier.  Le gouvernement avait alors précisé que la croissance, aujourd’hui atone, serait un « élément d’appréciation » pour décider d’un éventuel coup de pouce.  En refusant d’aller au-delà de la revalorisation légale, Michel Sapin suit les préconisations du groupe d’experts sur le Smic, chargé depuis 2008 d’ »éclairer » le gouvernement sur les évolutions du salaire minimum.  Dans son rapport remis fin novembre, le groupe présidé par François Bourguignon et entièrement renouvelé s’opposait à un coup de pouce, craignant notamment qu’une « hausse du Smic ne se traduise in fine par une baisse de l’emploi et une perte de compétitivité ».  Ces experts font aussi valoir que le Smic en France est « aujourd’hui très nettement au-dessus des niveaux constatés dans les autres pays de l’OCDE ».  Alors que l’Allemagne doit instituer prochainement un salaire minimum que les sociaux-démocrates souhaitent à 8,50 euros brut l’heure, le ministre du Travail s’est réjoui lundi que « le modèle français, si souvent décrié, remporte une belle victoire en étant imité par nos amis allemands ».

 

Smic: 1,1% de hausse prévue en janvier, c’est trop !

Smic: 1,1% de hausse prévue en janvier, c’est trop !

 

 

Les « experts »  estiment   comme le gouvernement que la hausse de 1.1% du SMIC au premier janvier est plus que largement suffisante. L’inflation officielle sera en effet de l’ordre de 0.7% en 2013. Conclusion de Sapin ; « c’est une augmentation du pouvoir d’achat ! » Une précision toutefois l’indice des prix calculé par l’INSEE est obsolète pour mesurer l’inflation des petits revenus pratiquement entièrement destinés aux dépenses contraintes qui augmentent  le plus. Cet indice moyen ne tient pas compte de la structure des consommations et de leur évolution (et pas du tout des impôts). Si une  question se pose c’est sur le principe même d’un salaire minimum décidé par l’Etat qui effectivement décide mais ne subît pas les conséquences de ses décisions. De ce point de vue des négociations par branche sur un salaire minimum serait sans doute plus adaptées (des négociations qui existent mais dont la grille salariale est écrasée par ce SMIC). Economiquement ce SMIC peut donc être contesté mais socialement, il  parait un peut inconvenant d’estimer qu’il y a une augmentation quand certains grands patrons (à ne pas confondre avec nombre de patrons de PME) eux se gavent.  Le gouvernement, qui a annoncé vendredi que le salaire minimum augmenterait donc automatiquement de 1,1% au 1er janvier, a fait valoir que cette hausse légale constituait en soi un « gain de pouvoir d’achat », accréditant l’idée qu’il n’y aurait pas de coup de pouce supplémentaire.  Le salaire minimum est revalorisé automatiquement chaque 1er janvier en fonction notamment de l’évolution des prix.  Compte tenu des règles de calcul « modernisées » mises en place cette année, il sera ainsi majoré de 1,1% au début janvier, a confirmé le ministre de l’Emploi Michel Sapin à l’AFP. Soit une augmentation de dix centimes du Smic horaire brut, qui passera ainsi de 9,43 à 9,53 euros.  Quelque 3 millions de personnes -13% des salariés- touchaient le salaire minimum en janvier 2013, soit un demi-million de plus qu’en 2012, selon les chiffres officiels.  Le gouvernement peut, s’il le veut, donner un coup de pouce supplémentaire pour prendre en compte « l’aspiration légitime des salariés à une redistribution des fruits de la croissance lorsque celle-ci est au rendez-vous », comme il l’avait expliqué lui-même il y a quelques mois.  Il doit annoncer sa décision lundi après-midi lors de la réunion de la Commission nationale de la négociation collective (CNNC). Mais M. Sapin a paru vendredi préparer les esprits au fait que le gouvernement n’était pas prêt à aller plus loin.  Avec une « inflation de 0,6% », « il y a un gain de pouvoir d’achat » par « la seule application des nouvelles règles de calcul », a ainsi souligné le ministre.  Le gouvernement a en outre sur sa table le rapport annuel du groupe d’experts sur le Smic, chargé depuis 2008 d’ »éclairer » l’exécutif avant chaque revalorisation.  Or, ces experts ont préconisé de s’en tenir à la hausse légale. Ils ont pointé notamment le risque qu’une hausse du Smic ne « se traduise in fine par une baisse de l’emploi et de la compétitivité des entreprises », dans un contexte de maigre croissance et de fort chômage. Ils ont aussi fait remarquer que le Smic en France était « aujourd’hui très nettement au-dessus des niveaux constatés dans les autres pays de l’OCDE ».  Le 1er janvier dernier, le gouvernement avait choisi de se limiter à la hausse légale (+0,3%) pour 2013.  Depuis 2007, il n’y a eu qu’un seul coup de pouce au Smic, celui décidé le 1er juillet 2012 (+0,6%) par François Hollande, nouvellement élu. Le Smic avait été au total augmenté de 2%.

Salaires : bientôt un SMIC allemand

Salaires : bientôt un SMIC allemand

 

Le SPD milite pour un salaire horaire de 8,50 euros pour tous. Ni la date d’introduction ni le niveau de ce Smic à l’allemande ne sont connus, mais l’accord de principe des conservateurs constitue une révolution dans un pays qui s’en remet traditionnellement là-dessus aux partenaires sociaux. D’ailleurs la pilule a du mal à passer pour beaucoup. « Le salaire minimum fixe a ruiné l’Allemagne de l’Est », tempêtait le chef du gouvernement de Saxe-Anhalt (est), le conservateur Reiner Haseloff, en référence aux salaires fixés par l’Etat dans l’ex-RDA communiste, « nous ne devons pas refaire la même erreur ».  Le président fraîchement élu de l’association patronale BDA, Ingo Kramer, se demande « pourquoi la politique pense en savoir plus que les partenaires sociaux? ». Tout en jugeant « inacceptables » les salaires de misère qui ont cours par endroits, il assène qu’ »il y a de bonnes raisons » pour des salaires d’embauche faibles dans certains cas.  La nouvelle a été en revanche saluée avec enthousiasme à Paris. « C’est un signal (…) d’une approche peut-être plus coopérative des politiques économiques en Europe », a déclaré le ministre français de l’Economie Pierre Moscovici.  Outre la France, l’OCDE, le FMI ou les Etats-Unis ont appelé ces derniers mois l’Allemagne à soutenir sa demande intérieure pour aider à la reprise en zone euro. Un objectif qui passe notamment par une hausse des salaires allemands.  Selon l’institut économique DIW, 5,6 millions de personnes, soit 17% des salariés, gagnent actuellement moins de 8,50 euros, surtout les salariés peu qualifiés et à temps partiel.  Le CDU avait déjà mis de l’eau dans son vin ces dernières années pour permettre l’introduction de seuils de salaire dans certains métiers mal rémunérés. Les coiffeurs, dont certains gagnaient 3 euros de l’heure, ont ainsi maintenant un salaire minimum (de 8,50 euros), même chose pour les intérimaires ou encore les couvreurs.  L’introduction de ces salaires minimum à petit échelle n’a pas conduit à une hémorragie d’emplois dans les secteurs concernés. Mais cela n’empêche pas milieux économiques et économistes de peindre un tableau apocalyptique du marché de l’emploi une fois que le SPD aura eu gain de cause.  Le dernier rapport des « Sages », économistes influents qui conseillent le gouvernement allemand, y voit une « mesure nuisible à la croissance et à l’emploi ».  Le DIW pour sa part prévient que l’introduction d’un salaire minimum n’aura sans doute pas les effets attendus sur les inégalités et le pouvoir d’achat des ménages, notamment parce que quiconque gagne plus paie aussi plus d’impôts. L’institut recommande l’introduction d’un salaire plancher bas, qui serait progressivement relevé.  C’est ce que semblait suggérer en début de semaine Ilse Aigner, ex-ministre de Merkel et participante aux négociations de coalition. Le salaire minimum voulu par le SPD « peut être un objectif, on n’est pas obligé de le faire tout de suite », selon elle. Si elle cède sur le salaire minimum, la chancelière a martelé jeudi qu’elle restait opposée à des hausses d’impôts et à l’assouplissement du passage à 67 ans de l’âge de la retraite. Et viscéralement attachée à l’objectif d’allègement de la dette du pays. Conservateurs et sociaux-démocrates veulent boucler les négociations de coalition la semaine prochaine. Parmi les points d’achoppement figure encore la question de la doublé nationalité, voulue par le SPD, notamment pour les Turcs vivant en Allemagne.

 

Déserts médicaux : un revenu de trois SMIC après 12 ans d’études

Déserts médicaux : un revenu de trois SMIC après 12 ans d’études

C’est sûr on va recruter dans les déserts médicaux en promettant aux jeunes médecins un revenu des trois SMIC (un peu plus) après 12 ans d’études (au moins). Marisol Touraine rêve, elle se croit à l’ENA où on règle les problèmes à coup de décrets. Il faudra continuer à accepter d’ aller à hôpital de la ville chef lieu de département dans beaucoup de régions. Recherche jeunes médecins généralistes très motivés pour s’installer en plein désert médical. C’est - presque - la petite annonce que la ministre de la Santé Marisol Touraine a publiée sous forme de décret dans le Journal officiel du 15 août. Pour lutter contre le nombre déclinant de praticiens dans les zones «sous-dotées», selon la terminologie officielle, elle veut ouvrir deux cents postes de «praticiens territoriaux de médecine générale».  Pour les volontaires, c’est la garantie de gagner net 3640 euros par mois, soit plus de trois fois le smic. Si le médecin gagne moins, l’État comble la différence. Ce niveau de rémunération est dans la norme de la profession: il s’agit du salaire de début de carrière dans les hôpitaux. Pour débloquer cette manne, le jeune doit toutefois réaliser 165 actes médicaux par mois minimum, ne pas facturer de dépassements d’honoraires et participer aux gardes de nuit. «Cette aide permettra aux jeunes installés de créer leur patientèle plus sereinement», se félicite le syndicat des internes en médecine générale ­ISNAR-IMG. Le plus intéressant n’est cependant pas le revenu minimum garanti. Le contrat prévoit en effet une petite révolution dans le monde de la médecine libérale: des congés maternité et maladie. Ce dernier est toutefois assorti de sept jours de carence contre trois pour les salariés et zéro pour les fonctionnaires. «C’est la première fois que des médecins libéraux pourront en bénéficier, insiste Julien Poimboeuf, président de l’ISNAR-IMG. C’est d’ailleurs le cœur de l’incitation de cette mesure qui vise les jeunes.» Les syndicats de médecins rêvent d’ailleurs déjà de généraliser cette mesure à tous les praticiens libéraux. Ces avantages suffiront-ils pour autant à attirer les deux cents praticiens visés? Les jeunes médecins ont pour la plupart obtenu leur diplôme dans une grande ville, où ils ont déjà construit leur vie. Ils ne rêvent pas d’aller s’installer dans des zones rurales éloignées ou dans des banlieues difficiles, les deux profils types des déserts médicaux. Or, quinze postes sont à pourvoir dans les départements les plus en manque d’Ile-de-France, comme la Seine-Saint-Denis, et vingt-quatre dans les contrées les plus reculées de Rhône-Alpes. D’autre part, les jeunes qui s’installent en libéral ont en moyenne 38 ans. «Quid de leurs conjoints et enfants?, s’interroge Michel Chassang, président du premier syndicat de médecins, la CSMF. Car un désert médical, c’est d’abord un désert tout court: pas de service public, pas de collège ou de lycée pour les enfants, pas de travail pour le conjoint.» Si, malgré tout, Marisol Touraine réussit à recruter 200 jeunes médecins, elle ne fera pas disparaître les déserts médicaux pour autant. Son dispositif ne règle en rien - mais ce n’est pas son but non plus - le problème des spécialistes en grande pénurie, tels que les ophtalmologistes et les anesthésistes.

 

Smic: révalorisation sans tenir compte de la croissance

Smic: révalorisation sans tenir compte de la croissance

Comme annoncé en décembre par le ministre du Travail Michel Sapin, cette réforme des modalités de revalorisation du Salaire interprofessionnel minimum de croissance (Smic) ne prévoit pas un critère fondé sur la croissance, contrairement à ce que le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault, avait annoncé en juillet, reprenant une idée de François Hollande.  On reconnaissait alors in fine au ministère du Travail « beaucoup d’inconvénients », « notamment sa volatilité », à cet indicateur susceptible d’être révisé pendant trois années.  La réforme consiste donc à « moderniser » les deux piliers sur lesquels s’appuie depuis plus de quarante ans la revalorisation annuelle automatique: l’évolution des prix hors tabac, pour les ménages urbains dont le chef de famille est ouvrier ou employé, et la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire de base ouvrier (SHBO).  A la première, se substituera « l’inflation mesurée pour les ménages du premier quintile de la distribution des niveaux de vie, c’est-à-dire des 20% des ménages ayant les revenus les plus faibles », indique le compte-rendu du Conseil des ministres. Objectif: « mieux prendre en compte les dépenses de consommation réelles des salariés à faible revenu, notamment les dépenses contraintes telles que le loyer ».  Le salaire minimum sera en second lieu désormais indexé « sur la base de la moitié du gain de pouvoir d’achat du salaire horaire moyen des ouvriers et des employés, et non plus des seuls ouvriers ».  Afin de contribuer à « une meilleure redistribution des fruits de la croissance », le gouvernement s’engage en outre à prendre en compte l’évolution du PIB, qui « deviendra un élément d’appréciation » lors d’éventuels « coups de pouce ». En clair, en cas de regain de croissance, le gouvernement pourrait alors décider d’offrir ponctuellement « un plus » aux salariés.  Pour un salarié aux 35 heures, le Smic est depuis le 1er janvier de 1.430,22 euros bruts (environ 1.100 euros nets). Quelque 2,6 millions de salariés sont rémunérés au salaire minimum.  En décembre, la CGT avait qualifié cette réforme de « toilettage », le Parti de Gauche accusant le gouvernement d’avoir « enterré la promesse du candidat Hollande sur l’indexation du Smic sur la croissance ».

 

Michel Sapin enterre le smic jeune

Michel Sapin enterre le smic jeune

Pas de révolution pour le smic qui en fait ne sera pas indexé sur la croissance comme l’avait promis Hollande. Motif fallacieux : » si la croissance est négative, on porterait atteinte au pouvoir d’achat des smicards » ; un propos qu’il aurait fallu tenir pendant la campagne électorale. . le  gouvernement a aussi rejeté les propositions du groupe d’experts sur le salaire minimum chargé de conseiller le premier ministre sur les revalorisations à opérer en fonction de la conjoncture. Ces derniers conseillaient de différencier le salaire minimum en fonction de la région ou de l’âge, mentionnant un «smic jeune». «Ces propositions n’engagent que les experts», nommés par le pouvoir précédent, a indiqué Michel Sapin, avant d’insister: «Il y a un smic et un seul, il y aura demain un smic et un seul.» L’objectif: que la hausse du smic corresponde «à la vraie évolution des prix vécue par les ménages concernés». Pour cela, l’évolution des salaires des employés, et non plus des seuls ouvriers, sera prise en compte dans la formule. D’autre part, l’indice des prix retenu sera désormais celui des ménages les moins bien lotis. Ces derniers sont en effet beaucoup plus sensibles aux hausses des tarifs du gaz, de l’électricité ou encore du loyer. Ces dépenses qu’ils ne peuvent éviter, et qui représentent une part de leur revenu supérieure à celle des ménages plus aisés, ont en effet progressé plus vite que l’inflation globale de ces dernières années, rongeant ainsi leur pouvoir d’achat réel. Au 1er janvier, le ministre du Travail a enfin confirmé que la hausse sera de 0,3%, s’ajoutant à celle de 2% accordée exceptionnellement le 1er juillet. Le taux horaire brut passera donc à 9,43 euros – soit une progression de 3 centimes – et le mensuel (pour 35 heures de travail hebdomadaire) à 1430,22 euros. «Le coup de pouce de l’été est donc intégralement conservé», a précisé Michel Sapin. Ce qui génère, a-t-il ajouté, un gain de pouvoir d’achat de 1% sur l’année pour les personnes au smic.

 

SMIC : promesse de hausse non tenue ; hausse limitée à l’inflation, soit 3 centimes par heure !

SMIC : promesse de hausse non tenue ;  hausse limitée à l’inflation, soit 3 centimes par heure !

 

Le ministre du Travail a annoncé hier que la prochaine hausse du Smic en janvier (1 425,67 euros bruts mensuels pour 35 heures hebdomadaires), ne comporterait pas de coup de pouce. Selon un expert, la hausse, qui sera officiellement annoncée aux partenaires sociaux aujourd’hui, devrait donc se limiter à environ +0,3 %, soit 3 centimes de plus par heure travaillée (9,40 euros aujourd’hui).  Sapin a par ailleurs déclaré que la réforme du mode de calcul du salaire minimum, qui doit aussi être dévoilée aujourd’hui, ne comporterait pas d’indexation sur la croissance, contrairement à ce que le Premier Ministre Jean-Marc Ayrault avait annoncé en juillet, reprenant une idée de François Hollande. « Aujourd’hui, ça n’aurait pas beaucoup de sens de vouloir indexer sur la croissance », a lancé le ministre. « Par contre, le jour venu, avec une croissance plus forte, il sera évidemment nécessaire que l’augmentation du Smic permette aux smicards aussi de participer aux fruits de la croissance », a-t-il toutefois ajouté. Le jour venu ce n’est pas demain matin d’une part parce qu’on est condamné à une croissance molle pendant des années (quand ce ne sera pas la récession), d’autre par parce qu’en réalité l’objectif est de limiter la hausse des salaires pour des raiosn de compétitivité. Dernier point en faiat cette hausse du SMIC sur l’indice général de l’inflation ne rend pas compte de la réalité des dépenses des smicards, à cet égard l’indice INSSE est obsolète. Les smicards consacrent en effet essentiel de leurs revenus à des dépenses contraintes qui sont elles en forte augmentation logement, transport, énergie, alimentation, fiscalité localement).Pour autant les experts gouvernementaux se refusent à mettre en place une autre forme d’indexation.

 

La hausse du SMIC coûtera 1.2 milliards à l’Etat ; Cahuzac l’ignorait ; il le sait maintenant

La hausse du SMIC coûtera 1.2 milliards à l’Etat ; Cahuzac l’ignorait ; il le sait maintenant

 

Interrogé sur Canal Cahuzac n’avait pas su répondre à la question combien coûte la hausse du SMIC ; rires des journalistes ! Le chirurgien Cahuzac, pourtant ministre du budget le sait maintenant, Le coup de pouce au Smic coûtera 1,2 milliard d’euros à l’Etat ; une petite blessure budgétaire supplémentaire mais c’est rien pour un chirurgien. Soit une facture de 500 millions en 2012 et 300 millions en 2013. Un coût financé par des redéploiements de crédits budgétaires et des recettes nouvelles. Le relèvement de 2% au Smic au 1er juillet, combien ça coûte aux finances publiques? Réponse: « 500 millions d’euros cette année, 300 millions d’euros l’année prochaine » et « au total sur la mandature de 1,2 milliard », a indiqué mercredi le ministre du Budget Jérôme Cahuzac. Ce coût sera financé à la fois par un redéploiement de crédits budgétaires et la hausse des recettes publiques, selon le projet de collectif. Bref du bla-bla applicable à toute dépense.   Pour l’Etat, l’impact du relèvement des salaires des fonctionnaires en bas d’échelle sera de 100 millions en 2012. Les compensations d’allègements généraux sur les bas salaires s’élèveront à 200 millions. Pour ajuster les salaires de leurs propres agents, les collectivités territoriales, comme la fonction publique hospitalière, devront chacune débourser cette année 100 millions d’euros supplémentaires, a précisé M. Cahuzac.  Celui-ci avait été étrillé fin juin par l’UMP après avoir reconnu que le coût de la hausse du Smic pour les finances publiques n’avait pas été évalué. Le Smic a été relevé de 2% au 1er juillet, dont 1,4 point au titre de l’inflation et 0,6 point au titre du coup de pouce pour les salariés concernés.  Par ailleurs, la mesure abaissant à partir de novembre l’âge de départ à la retraite à soixante ans pour les personnes ayant travaillé avant 20 ans coûtera 200 millions d’euros pour les mois de novembre et décembre.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol