Archive pour le Tag 'SMIC'

Les limites du SMIC sur la pauvreté des salariés

 

Les limites du SMIC sur la pauvreté des salariés

 

La poussée inflationniste qu’a connue la France en 2022-2023, rappelle qu’une part conséquente des personnes, qui pourtant occupent un emploi, ne parviennent que difficilement, et au prix de nombreuses privations, à atteindre la fin du mois. Certains croyaient la France en partie protégée du phénomène des « travailleurs pauvres » grâce à un salaire minimum dont les mécanismes d’indexation lui évitent de stagner ou de décrocher du reste des salaires. Le smic joue un rôle important pour éviter une course vers des rémunérations toujours plus basses. Mais il ne suffit pas à résoudre la question des bas salaires.

 

par 

  1. Professeur de Sciences économiques, Université de Lille
  2. Maître de conférences en Sciences Economiques, Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne dans The Conversation 

D’emblée, des dérogations permettent d’offrir un salaire horaire en deçà du smic. Les apprentis mais aussi les assistantes maternelles forment les bataillons les plus importants de salariés dans cette configuration. Si un ministre a pu déclarer qu’elles gagnaient trois fois le smic, en réalité, leurs (parents-) employeurs peuvent les payer un tiers du smic lorsqu’ils ne font garder qu’un enfant et c’est le cumul de 3 enfants gardés qui conditionne leur accès à un salaire horaire supérieur au smic (Cresson et coll., 2023). Les travailleurs « indépendants », censés être à leur propre compte, comme le sont l’immense majorité des chauffeurs de VTC ou les livreurs à vélo (voir par exemple Lebas, 2020), ne sont pas non plus protégés par le smic.

Au-delà de ces situations spécifiques et légales, des travailleurs sont rémunérés en deçà du smic horaire du fait de comportements frauduleux. Ces situations sont plus fréquentes dans certains secteurs comme l’agriculture, les services à la personne, la restauration, le bâtiment où le travail informel peut être mobilisé. La question du contournement du salaire minimum n’est pas anecdotique : elle donne lieu, dans les pays anglo-saxons à toute une littérature sur le « vol de salaire » (e.g. Kim et Allmang, 2021).

Au total, en France, environ 5 % des salariés de 25 à 65 ans (donc sans les apprentis) ont une rémunération horaire inférieure au salaire minimum… Le processus de collecte des données peut donner lieu à des erreurs. Mais la concentration des cas dans des métiers bien spécifiques (assistantes maternelles, aides à domicile et salariés des services à la personne, les salariés du commerce et de l’hôtellerie-restauration et enfin les nettoyeurs) met à mal l’hypothèse d’un nettoyage insuffisant de la base de données et laisse penser qu’il s’agit bien de situations réelles de non-application d’un salaire horaire minimal que ce soit en raison de dérogations légales ou de pratiques frauduleuses.

L’incapacité du smic à protéger contre des revenus insuffisants tient bien plus fortement au fait que le minimum est défini sur une base horaire alors que le niveau de vie est déterminé sur une base mensuelle, voire annuelle. La rémunération mensuelle dépend à la fois du salaire horaire ET du nombre d’heures de travail durant le mois. Or le temps partiel se concentre sur un petit nombre de métiers dont les taux horaires sont très proche du smic. Les journées y sont fragmentées : elles commencent tôt, finissent tard mais elles demeurent courtes sur la fiche de paie. L’exemple typique est celui des agents d’entretien travaillant de 6h à 9h puis de 18h à 20h soit 25 heures rémunérées par semaine pour des journées de 14 heures… Ce qui débouche sur un salaire mensuel inférieur à 1000€ sans possibilité de travailler plus (Devetter et Valentin, 2024).

Les aides à domicile, de nombreux salariés du commerce ou de l’hôtellerie-restauration connaissent des situations proches. Ces temps partiels, on le voit, sont loin de faciliter l’articulation des temps familiaux et professionnels. Ils résultent bien plus d’une organisation de l’activité permettant un décompte restrictif de ce qui est considéré comme du travail, en excluant en particulier les temps de pause, de préparation ou de déplacement nécessaires à l’accomplissement du travail. Au total, ce sont environ 16 % des salariés qui, selon l’enquête emploi de 2019, se retrouvent avec un salaire inférieur au smic mensuel. Parallèlement, des temps de travail annuels insuffisants naissent de situation d’instabilité et/ou de la faiblesse de la durée des contrats, notamment en raison de CDD de courtes ou très courtes durées.

_Lecture : parmi l’ensemble des salariés, 1 021 609 personnes appartiennent aux métiers du soin et de l’accompagnement. Parmi elles, 66 % ont un salaire mensuel inférieur au smic mensuel. Elles représentent par ailleurs 20 % des salariés percevant un salaire sous le smic mensuel. Enfin, 50 % d’entre elles touchent un salaire inférieur à 1000 euros. Champ : salariés de 25 à 65 ans. _

Ces situations problématiques le seraient moins si elles relevaient d’une étape d’insertion très transitoire. Or l’absence de progression salariale est particulièrement forte dans les professions où se concentrent les salariés rémunérés à un taux horaire proche du smic. Plus de 50 % des agents d’entretien, des assistantes maternelles, des aides à domiciles, des caissiers, etc. touchent des salaires inférieurs à 1,2 smic. Et dans ces métiers, les perspectives d’évolution sont quasi inexistantes : les compétences sont peu reconnues, l’expérience n’est pas perçue comme développant la productivité, la mobilité professionnelle est, de fait, inexistante. Non seulement les salaires sont bas mais les perspectives de les voir progresser n’existent pas. Les nombreuses mesures d’exonération de cotisations sociales y contribuent : elles ont favorisé le développement des emplois à bas salaires et des modèles organisationnels « low cost » (Palier, 2024) et constituent un frein à l’augmentation salariale.

Le cumul de ces facteurs explique que des pans entiers de la population en emploi se retrouvent coincés avec des salaires mensuels faibles, d’autant que le smic, même à son niveau mensuel, ne permet pas de vivre décemment, en particulier dans le cas des familles monoparentales (Lanseman, 2024), comme le font apparaître les travaux de Pierre Concialdi. Celui-ci souligne en outre que la progression du smic est particulièrement faible en France : « entre janvier 2014 et janvier 2024, la France est le pays où la hausse du salaire minimum a été la plus faible de tous les pays de l’Union européenne ».

En effet, le smic fait l’objet d’une réévaluation annuelle sur la base de l’inflation et de l’évolution du salaire de base des ouvriers et employés. Des « coups de pouce » peuvent être proposés par le gouvernement sur la base du rapport élaboré par le groupe d’experts du smic, mais depuis de nombreuses années maintenant, ce comité s’y oppose. Les politiques préfèrent soutenir le pouvoir d’achat via des prestations sociales conditionnées à l’emploi, comme en témoignent les hausses de la prime d’activité qui ne concernent qu’une partie des travailleurs à bas salaire et qui évitent de questionner la valeur du travail).

Comment alors impulser une hausse des salaires pour ces professions ? La piste la plus directe passe par une revalorisation des minima conventionnels d’autant plus que certaines branches affichent des minimas conventionnels inférieurs au smic. Une négociation sur les temps liés au travail dans ces branches professionnelles paraît également nécessaire. Mais cet objectif se heurte aux inégalités majeures entre partenaires sociaux. Et cela, d’autant plus que dans bien des cas (propreté, sécurité, services à la personne, etc.) les employeurs peuvent rejeter la responsabilité de la dévalorisation du travail sur les clients finaux qui ne prennent pas part aux négociations et poussent la concurrence par des durées de contrats faibles. Une réelle revalorisation de ces métiers nécessiterait une délibération sociale pour une reconnaissance de la valeur sociale de ces activités sous-rémunérées (Devetter et Valentin, 2021).

Mais des leviers de changements plus immédiats peuvent être envisagés et dépendent assez directement des pouvoirs publics. Par la tarification, ils fixent en grande partie le salaire des aides à domicile (via le rôle des départements) et des agents de service hospitaliers. Par l’encadrement de la prestation d’accueil du jeune enfant (Paje), ils influencent fortement la rémunération des assistantes maternelles. Par les marchés publics, ils déterminent les salaires des agents d’entretien ou de sécurité, la commande publique représentant 25 % du chiffre d’affaires des entreprises qui les emploient. Plus globalement, la diversification et la flexibilisation des temps de travail rendent nécessaire d’ouvrir le vaste chantier d’une nouvelle régulation des temps de travail : encadrement des temps partiels, clarification et extension de la définition des temps commandés par le travail, valorisation des temps atypiques (au-delà de la nuit et du dimanche), réglementation limitant les possibilités de fragmenter les journées de travail (Alexander et Haley-Lock, 2015) ou encore un plus grand encadrement voire une pénalisation de l’usage de contrats très courts sont des pistes à explorer pour redonner au smic une partie de son sens originel, à savoir protéger les salariés de la pauvreté.

La promesse d’un SMIC à 1600 € devient seulement « un horizon » pour Lucie Castets

La promesse d’un SMIC à 1600 € devient seulement « un horizon » pour Lucie Castets

 

La promesse d’un SMIC à 1600 € dans l’hypothèse d’un gouvernement de gauche se transforme de promesse en seulement « horizon » d’après  Lucie Castets, la candidate choisie par le nouveau front de gauche qui se débat dans son anonymat. C’est ce qui résulte d’un entretien de l’intéressée avec le journal le Parisien. Et de justifier ce recul en indiquant qu’il faudrait en discuter avec les partenaires sociaux. Une différence avec le programme du nouveau front populaire qui voulait décider cette mesure immédiatement.

Salaire-Un  » SMIC » Michelin !

Salaire-Un  » SMIC » Michelin !

Michelin annonce la mise en place d’un  minimum salarial pour ses employés qui constitue une sorte de SMIC interne. Mais un montant qui pourra varier selon les régions et les conditions économiques et sociales. 

Ce montant qui varie selon chaque pays et même chaque région n’a rien à voir avec le salaire minimum. Ainsi en France, ce salaire annuel « décent » pour un employé de Michelin à Paris s’établit à 39 638 euros par an et à 25 356 euros à Clermont Ferrand alors que le Smic annuel atteint 21 203 euros. « Le salaire minimum en France n’est pas suffisant aux yeux de Michelin pour répondre à ce que nous estimons être un salaire décent », estime Florent Ménégaux, le président du groupe Michelin. Celui-ci doit pourvoir aux besoins d’une famille comprenant en moyenne deux enfants et deux parents.

 

À noter cependant le phénomène d’internationalisation de la production de Michelin qui progressivement fabrique moins dans les pays développés et davantage dans les pays à faible coût de main-d’œuvre.. Sa bonne santé, Michelin la doit à l’internationalisation. Depuis plusieurs années, ses capacités de production ont basculé vers des usines géantes situées dans des pays où la main-d’œuvre est meilleur marché : l’Inde, la Chine et le Brésil.
À Pékin, Michelin propose 69 312 yuans à ses employés soit deux fois et demie plus que le salaire moyen local. Aux États-Unis à Greenville, la paie d’un ouvrier du fabricant de pneus (42 235 dollars) est presque trois fois supérieure au montant minimum (14 790 dollars).

Plus récemment, la firme a décidé d’aller plus loin en mettant en place une « protection sociale universelle » pour ses salariés partout dans le monde. Elle couvre l’accès aux soins, le congé maternité/ adoption de 14 semaines et le versement d’un capital d’au moins un an de salaire à la famille lors du décès d’un salarié et le versement d’une rente d’éducation pour les enfants jusqu’à la fin des études supérieures. « Lors de l’épidémie de Covid, nous avons eu 50 décès au sein du groupe. C’est à ce moment-là que nous avons pensé à la création du programme Michelin One Care », explique Florent Ménégaux.

Une réinvention de la politique sociale des origines ? «C’est fidèle à nos valeurs. On ne peut pas demander à nos salariés de s’engager dans un projet collectif s’ils sont en mode de survie. Ils ont besoin d’une rémunération de base pour pouvoir se projeter», justifie le dirigeant. Michelin cherche aussi à fidéliser ses employés dont le taux de turnover avait dangereusement grimpé ces dernières années. «Nous avions par le passé un taux d’attrition de 7% à 8%. Celui-ci a grimpé à 12 et 13% en 2021 et en 2022, rappelle Jean-Claude Pats, le directeur du personnel du groupe Michelin. Il a tendance à refluer mais il reste encore très important pour le groupe».

Un  » SMIC » Michelin !

Un  » SMIC » Michelin !

Michelin annonce la mise en place d’un  minimum salarial pour ses employés qui constitue une sorte de SMIC interne. Mais un montant qui pourra varier selon les régions et les conditions économiques et sociales. 

Ce montant qui varie selon chaque pays et même chaque région n’a rien à voir avec le salaire minimum. Ainsi en France, ce salaire annuel « décent » pour un employé de Michelin à Paris s’établit à 39 638 euros par an et à 25 356 euros à Clermont Ferrand alors que le Smic annuel atteint 21 203 euros. « Le salaire minimum en France n’est pas suffisant aux yeux de Michelin pour répondre à ce que nous estimons être un salaire décent », estime Florent Ménégaux, le président du groupe Michelin. Celui-ci doit pourvoir aux besoins d’une famille comprenant en moyenne deux enfants et deux parents.

 

À noter cependant le phénomène d’internationalisation de la production de Michelin qui progressivement fabrique moins dans les pays développés et davantage dans les pays à faible coût de main-d’œuvre.. Sa bonne santé, Michelin la doit à l’internationalisation. Depuis plusieurs années, ses capacités de production ont basculé vers des usines géantes situées dans des pays où la main-d’œuvre est meilleur marché : l’Inde, la Chine et le Brésil.
À Pékin, Michelin propose 69 312 yuans à ses employés soit deux fois et demie plus que le salaire moyen local. Aux États-Unis à Greenville, la paie d’un ouvrier du fabricant de pneus (42 235 dollars) est presque trois fois supérieure au montant minimum (14 790 dollars).

Plus récemment, la firme a décidé d’aller plus loin en mettant en place une « protection sociale universelle » pour ses salariés partout dans le monde. Elle couvre l’accès aux soins, le congé maternité/ adoption de 14 semaines et le versement d’un capital d’au moins un an de salaire à la famille lors du décès d’un salarié et le versement d’une rente d’éducation pour les enfants jusqu’à la fin des études supérieures. « Lors de l’épidémie de Covid, nous avons eu 50 décès au sein du groupe. C’est à ce moment-là que nous avons pensé à la création du programme Michelin One Care », explique Florent Ménégaux.

Une réinvention de la politique sociale des origines ? «C’est fidèle à nos valeurs. On ne peut pas demander à nos salariés de s’engager dans un projet collectif s’ils sont en mode de survie. Ils ont besoin d’une rémunération de base pour pouvoir se projeter», justifie le dirigeant. Michelin cherche aussi à fidéliser ses employés dont le taux de turnover avait dangereusement grimpé ces dernières années. «Nous avions par le passé un taux d’attrition de 7% à 8%. Celui-ci a grimpé à 12 et 13% en 2021 et en 2022, rappelle Jean-Claude Pats, le directeur du personnel du groupe Michelin. Il a tendance à refluer mais il reste encore très important pour le groupe».

Salaires -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Salaires -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Un papier du « Monde » évoque le nombre de salariés de plus en plus important en France réduit à toucher le SMIC. Un phénomène qui découle de l’écrasement des grilles salariales rattrapées et même parfois dépassées par les augmentations du SMIC. Une sorte de prolétarisation des couches moyennes.

*Les salariés au smic sont plus de 17 %, soit 3,1 millions, contre 12 % il y a tout juste trois ans. L’exécutif doit remettre à plat le système d’allégement de charges sur les bas salaires qui incite les employeurs à maintenir une rémunération au salaire minimum.La moitié des salariés français perçoivent moins de 2 091 euros mensuels net – le salaire médian en 2022 – et une proportion croissante d’entre eux se trouve reléguée au niveau du salaire minimum, fixé à 1 398,69 euros net. Alors que ces smicards ne constituaient que 12 % des salariés voici tout juste trois ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 %, soit 3,1 millions.

Le phénomène, déjà observé au début des années 2000, au moment de la généralisation des 35 heures, n’est pas nouveau. Le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, déclenché par la hausse des taxes sur les carburants, a mis en lumière la colère des travailleurs aux fins de mois impossibles. Mais le retour de l’inflation, depuis 2022, précipite plus de salariés encore dans la « trappe à bas salaires » par un mécanisme pernicieux.

Tandis que le smic, seul à être légalement indexé sur la hausse des prix, a été augmenté à plusieurs reprises (+ 12,6 % au total depuis 2021), le salaire de base des employés et ouvriers (+ 9 %) n’a pas suivi. Conséquence : le bataillon des personnes payées jusque-là un peu plus du smic, et aspirées vers le niveau minimum, grossit. Le sentiment de déclassement qui saisit les victimes de cette « smicardisation » est pain bénit pour les démagogues, en particulier l’extrême droite. Cette érosion du pouvoir d’achat sape l’engagement dans le travail et pèse sur la consommation, principal moteur de l’économie française.

Le maintien dans les bas salaires est également renforcé par un système d’exonération de charges sur le seul smic qui incite les employeurs à y maintenir les salariés, tant le surcoût à payer pour les en sortir est élevé. De façon perverse, un salarié « rattrapé » par le smic est une aubaine pour le patron en matière d’exonération de charges.

Il est urgent de corriger les conséquences délétères de pareils mécanismes, sans attendre le lent rééquilibrage attendu du ralentissement de l’inflation. Emmanuel Macron, en promettant de « tout faire pour que le travail paie mieux », lors de sa conférence de presse du 16 janvier, a semblé l’avoir compris. Il reste à passer aux actes pour sortir d’une situation qui, si elle dépend principalement du rapport de force et des négociations entre syndicats et patronat, est aussi sensible à l’action de l’Etat.

Si un retour à l’indexation générale des salaires, abandonnée en 1983, ne saurait constituer une réponse pérenne en raison de son caractère inflationniste, il appartient au gouvernement d’inciter fortement les partenaires sociaux à relever les minima conventionnels dans les branches professionnelles où ils sont inférieurs au smic. L’Etat doit favoriser les employeurs qui partagent plus équitablement leurs profits avec leurs salariés et qui motivent ces derniers en leur offrant des possibilités de formation pour favoriser la montée en compétences et la mobilité d’une entreprise à l’autre, facteurs importants de promotion.

Mais le principal levier dont dispose l’exécutif passe par une remise à plat du système d’allégement de charges sur les bas salaires. Alléger les cotisations sur les salaires légèrement supérieurs au smic, conditionner les exonérations à des actions de promotion… Toutes les incitations à mieux rémunérer les salariés doivent être explorées. Il y va de la justice sociale, de la dignité des travailleurs et de la cohésion du pays.

Social -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Social -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Un papier du « Monde » évoque le nombre de salariés de plus en plus important en France réduit à toucher le SMIC. Un phénomène qui découle de l’écrasement des grilles salariales rattrapées et même parfois dépassées par les augmentations du SMIC. Une sorte de prolétarisation des couches moyennes.

*Les salariés au smic sont plus de 17 %, soit 3,1 millions, contre 12 % il y a tout juste trois ans. L’exécutif doit remettre à plat le système d’allégement de charges sur les bas salaires qui incite les employeurs à maintenir une rémunération au salaire minimum.La moitié des salariés français perçoivent moins de 2 091 euros mensuels net – le salaire médian en 2022 – et une proportion croissante d’entre eux se trouve reléguée au niveau du salaire minimum, fixé à 1 398,69 euros net. Alors que ces smicards ne constituaient que 12 % des salariés voici tout juste trois ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 %, soit 3,1 millions.

Le phénomène, déjà observé au début des années 2000, au moment de la généralisation des 35 heures, n’est pas nouveau. Le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, déclenché par la hausse des taxes sur les carburants, a mis en lumière la colère des travailleurs aux fins de mois impossibles. Mais le retour de l’inflation, depuis 2022, précipite plus de salariés encore dans la « trappe à bas salaires » par un mécanisme pernicieux.

Tandis que le smic, seul à être légalement indexé sur la hausse des prix, a été augmenté à plusieurs reprises (+ 12,6 % au total depuis 2021), le salaire de base des employés et ouvriers (+ 9 %) n’a pas suivi. Conséquence : le bataillon des personnes payées jusque-là un peu plus du smic, et aspirées vers le niveau minimum, grossit. Le sentiment de déclassement qui saisit les victimes de cette « smicardisation » est pain bénit pour les démagogues, en particulier l’extrême droite. Cette érosion du pouvoir d’achat sape l’engagement dans le travail et pèse sur la consommation, principal moteur de l’économie française.

Le maintien dans les bas salaires est également renforcé par un système d’exonération de charges sur le seul smic qui incite les employeurs à y maintenir les salariés, tant le surcoût à payer pour les en sortir est élevé. De façon perverse, un salarié « rattrapé » par le smic est une aubaine pour le patron en matière d’exonération de charges.

Il est urgent de corriger les conséquences délétères de pareils mécanismes, sans attendre le lent rééquilibrage attendu du ralentissement de l’inflation. Emmanuel Macron, en promettant de « tout faire pour que le travail paie mieux », lors de sa conférence de presse du 16 janvier, a semblé l’avoir compris. Il reste à passer aux actes pour sortir d’une situation qui, si elle dépend principalement du rapport de force et des négociations entre syndicats et patronat, est aussi sensible à l’action de l’Etat.

Si un retour à l’indexation générale des salaires, abandonnée en 1983, ne saurait constituer une réponse pérenne en raison de son caractère inflationniste, il appartient au gouvernement d’inciter fortement les partenaires sociaux à relever les minima conventionnels dans les branches professionnelles où ils sont inférieurs au smic. L’Etat doit favoriser les employeurs qui partagent plus équitablement leurs profits avec leurs salariés et qui motivent ces derniers en leur offrant des possibilités de formation pour favoriser la montée en compétences et la mobilité d’une entreprise à l’autre, facteurs importants de promotion.

Mais le principal levier dont dispose l’exécutif passe par une remise à plat du système d’allégement de charges sur les bas salaires. Alléger les cotisations sur les salaires légèrement supérieurs au smic, conditionner les exonérations à des actions de promotion… Toutes les incitations à mieux rémunérer les salariés doivent être explorées. Il y va de la justice sociale, de la dignité des travailleurs et de la cohésion du pays.

Salaires -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Salaires -De plus en plus de Français au SMIC  en France

Un papier du « Monde » évoque le nombre de salariés de plus en plus important en France réduit à toucher le SMIC. Un phénomène qui découle de l’écrasement des grilles salariales rattrapées et même parfois dépassées par les augmentations du SMIC. Une sorte de prolétarisation des couches moyennes.

*Les salariés au smic sont plus de 17 %, soit 3,1 millions, contre 12 % il y a tout juste trois ans. L’exécutif doit remettre à plat le système d’allégement de charges sur les bas salaires qui incite les employeurs à maintenir une rémunération au salaire minimum.La moitié des salariés français perçoivent moins de 2 091 euros mensuels net – le salaire médian en 2022 – et une proportion croissante d’entre eux se trouve reléguée au niveau du salaire minimum, fixé à 1 398,69 euros net. Alors que ces smicards ne constituaient que 12 % des salariés voici tout juste trois ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 %, soit 3,1 millions.

Le phénomène, déjà observé au début des années 2000, au moment de la généralisation des 35 heures, n’est pas nouveau. Le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, déclenché par la hausse des taxes sur les carburants, a mis en lumière la colère des travailleurs aux fins de mois impossibles. Mais le retour de l’inflation, depuis 2022, précipite plus de salariés encore dans la « trappe à bas salaires » par un mécanisme pernicieux.

Tandis que le smic, seul à être légalement indexé sur la hausse des prix, a été augmenté à plusieurs reprises (+ 12,6 % au total depuis 2021), le salaire de base des employés et ouvriers (+ 9 %) n’a pas suivi. Conséquence : le bataillon des personnes payées jusque-là un peu plus du smic, et aspirées vers le niveau minimum, grossit. Le sentiment de déclassement qui saisit les victimes de cette « smicardisation » est pain bénit pour les démagogues, en particulier l’extrême droite. Cette érosion du pouvoir d’achat sape l’engagement dans le travail et pèse sur la consommation, principal moteur de l’économie française.

Le maintien dans les bas salaires est également renforcé par un système d’exonération de charges sur le seul smic qui incite les employeurs à y maintenir les salariés, tant le surcoût à payer pour les en sortir est élevé. De façon perverse, un salarié « rattrapé » par le smic est une aubaine pour le patron en matière d’exonération de charges.

Il est urgent de corriger les conséquences délétères de pareils mécanismes, sans attendre le lent rééquilibrage attendu du ralentissement de l’inflation. Emmanuel Macron, en promettant de « tout faire pour que le travail paie mieux », lors de sa conférence de presse du 16 janvier, a semblé l’avoir compris. Il reste à passer aux actes pour sortir d’une situation qui, si elle dépend principalement du rapport de force et des négociations entre syndicats et patronat, est aussi sensible à l’action de l’Etat.

Si un retour à l’indexation générale des salaires, abandonnée en 1983, ne saurait constituer une réponse pérenne en raison de son caractère inflationniste, il appartient au gouvernement d’inciter fortement les partenaires sociaux à relever les minima conventionnels dans les branches professionnelles où ils sont inférieurs au smic. L’Etat doit favoriser les employeurs qui partagent plus équitablement leurs profits avec leurs salariés et qui motivent ces derniers en leur offrant des possibilités de formation pour favoriser la montée en compétences et la mobilité d’une entreprise à l’autre, facteurs importants de promotion.

Mais le principal levier dont dispose l’exécutif passe par une remise à plat du système d’allégement de charges sur les bas salaires. Alléger les cotisations sur les salaires légèrement supérieurs au smic, conditionner les exonérations à des actions de promotion… Toutes les incitations à mieux rémunérer les salariés doivent être explorées. Il y va de la justice sociale, de la dignité des travailleurs et de la cohésion du pays.

Social -De plus en plus de Français au SMIC en France

Social -De plus en plus de Français au SMIC  en France

 

Un papier du « Monde » évoque le nombre de salariés de plus en plus important en France réduit à toucher le SMIC. Un phénomène qui découle de l’écrasement des grilles salariales rattrapées et même parfois dépassées par les augmentations du SMIC. Une sorte de prolétarisation des couches moyennes.
Les salariés au smic sont plus de 17 %, soit 3,1 millions, contre 12 % il y a tout juste trois ans. L’exécutif doit remettre à plat le système d’allégement de charges sur les bas salaires qui incite les employeurs à maintenir une rémunération au salaire minimum.La moitié des salariés français perçoivent moins de 2 091 euros mensuels net – le salaire médian en 2022 – et une proportion croissante d’entre eux se trouve reléguée au niveau du salaire minimum, fixé à 1 398,69 euros net. Alors que ces smicards ne constituaient que 12 % des salariés voici tout juste trois ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 %, soit 3,1 millions.

Le phénomène, déjà observé au début des années 2000, au moment de la généralisation des 35 heures, n’est pas nouveau. Le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, déclenché par la hausse des taxes sur les carburants, a mis en lumière la colère des travailleurs aux fins de mois impossibles. Mais le retour de l’inflation, depuis 2022, précipite plus de salariés encore dans la « trappe à bas salaires » par un mécanisme pernicieux.

Tandis que le smic, seul à être légalement indexé sur la hausse des prix, a été augmenté à plusieurs reprises (+ 12,6 % au total depuis 2021), le salaire de base des employés et ouvriers (+ 9 %) n’a pas suivi. Conséquence : le bataillon des personnes payées jusque-là un peu plus du smic, et aspirées vers le niveau minimum, grossit. Le sentiment de déclassement qui saisit les victimes de cette « smicardisation » est pain bénit pour les démagogues, en particulier l’extrême droite. Cette érosion du pouvoir d’achat sape l’engagement dans le travail et pèse sur la consommation, principal moteur de l’économie française.

Le maintien dans les bas salaires est également renforcé par un système d’exonération de charges sur le seul smic qui incite les employeurs à y maintenir les salariés, tant le surcoût à payer pour les en sortir est élevé. De façon perverse, un salarié « rattrapé » par le smic est une aubaine pour le patron en matière d’exonération de charges.

Il est urgent de corriger les conséquences délétères de pareils mécanismes, sans attendre le lent rééquilibrage attendu du ralentissement de l’inflation. Emmanuel Macron, en promettant de « tout faire pour que le travail paie mieux », lors de sa conférence de presse du 16 janvier, a semblé l’avoir compris. Il reste à passer aux actes pour sortir d’une situation qui, si elle dépend principalement du rapport de force et des négociations entre syndicats et patronat, est aussi sensible à l’action de l’Etat.

Si un retour à l’indexation générale des salaires, abandonnée en 1983, ne saurait constituer une réponse pérenne en raison de son caractère inflationniste, il appartient au gouvernement d’inciter fortement les partenaires sociaux à relever les minima conventionnels dans les branches professionnelles où ils sont inférieurs au smic. L’Etat doit favoriser les employeurs qui partagent plus équitablement leurs profits avec leurs salariés et qui motivent ces derniers en leur offrant des possibilités de formation pour favoriser la montée en compétences et la mobilité d’une entreprise à l’autre, facteurs importants de promotion.

Mais le principal levier dont dispose l’exécutif passe par une remise à plat du système d’allégement de charges sur les bas salaires. Alléger les cotisations sur les salaires légèrement supérieurs au smic, conditionner les exonérations à des actions de promotion… Toutes les incitations à mieux rémunérer les salariés doivent être explorées. Il y va de la justice sociale, de la dignité des travailleurs et de la cohésion du pays.

De plus en plus de Français au SMIC en France

De plus en plus de Français au SMIC  en France

 

Un papier du « Monde » évoque le nombre de salariés de plus en plus important en France réduit à toucher le SMIC. Un phénomène qui découle de l’écrasement des grilles salariales rattrapées et même parfois dépassées par les augmentations du SMIC. Une sorte de prolétarisation des couches moyennes. 

Les salariés au smic sont plus de 17 %, soit 3,1 millions, contre 12 % il y a tout juste trois ans. L’exécutif doit remettre à plat le système d’allégement de charges sur les bas salaires qui incite les employeurs à maintenir une rémunération au salaire minimum.

La moitié des salariés français perçoivent moins de 2 091 euros mensuels net – le salaire médian en 2022 – et une proportion croissante d’entre eux se trouve reléguée au niveau du salaire minimum, fixé à 1 398,69 euros net. Alors que ces smicards ne constituaient que 12 % des salariés voici tout juste trois ans, ils sont aujourd’hui plus de 17 %, soit 3,1 millions.

Le phénomène, déjà observé au début des années 2000, au moment de la généralisation des 35 heures, n’est pas nouveau. Le mouvement des « gilets jaunes » de 2018-2019, déclenché par la hausse des taxes sur les carburants, a mis en lumière la colère des travailleurs aux fins de mois impossibles. Mais le retour de l’inflation, depuis 2022, précipite plus de salariés encore dans la « trappe à bas salaires » par un mécanisme pernicieux.

Tandis que le smic, seul à être légalement indexé sur la hausse des prix, a été augmenté à plusieurs reprises (+ 12,6 % au total depuis 2021), le salaire de base des employés et ouvriers (+ 9 %) n’a pas suivi. Conséquence : le bataillon des personnes payées jusque-là un peu plus du smic, et aspirées vers le niveau minimum, grossit. Le sentiment de déclassement qui saisit les victimes de cette « smicardisation » est pain bénit pour les démagogues, en particulier l’extrême droite. Cette érosion du pouvoir d’achat sape l’engagement dans le travail et pèse sur la consommation, principal moteur de l’économie française.

Le maintien dans les bas salaires est également renforcé par un système d’exonération de charges sur le seul smic qui incite les employeurs à y maintenir les salariés, tant le surcoût à payer pour les en sortir est élevé. De façon perverse, un salarié « rattrapé » par le smic est une aubaine pour le patron en matière d’exonération de charges.

Il est urgent de corriger les conséquences délétères de pareils mécanismes, sans attendre le lent rééquilibrage attendu du ralentissement de l’inflation. Emmanuel Macron, en promettant de « tout faire pour que le travail paie mieux », lors de sa conférence de presse du 16 janvier, a semblé l’avoir compris. Il reste à passer aux actes pour sortir d’une situation qui, si elle dépend principalement du rapport de force et des négociations entre syndicats et patronat, est aussi sensible à l’action de l’Etat.

Si un retour à l’indexation générale des salaires, abandonnée en 1983, ne saurait constituer une réponse pérenne en raison de son caractère inflationniste, il appartient au gouvernement d’inciter fortement les partenaires sociaux à relever les minima conventionnels dans les branches professionnelles où ils sont inférieurs au smic. L’Etat doit favoriser les employeurs qui partagent plus équitablement leurs profits avec leurs salariés et qui motivent ces derniers en leur offrant des possibilités de formation pour favoriser la montée en compétences et la mobilité d’une entreprise à l’autre, facteurs importants de promotion.

Mais le principal levier dont dispose l’exécutif passe par une remise à plat du système d’allégement de charges sur les bas salaires. Alléger les cotisations sur les salaires légèrement supérieurs au smic, conditionner les exonérations à des actions de promotion… Toutes les incitations à mieux rémunérer les salariés doivent être explorées. Il y va de la justice sociale, de la dignité des travailleurs et de la cohésion du pays.

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Le SMIC va enregistrer une augmentation de 15 € par mois, c’est trop !

Environ 1 % d’augmentation par mois à partir du 1er janvier pour les smicards. C’est évidemment beaucoup trop ! c’est en tout cas ce qu’ont considéré les experts du groupe ad hoc qui donnent leur avis au gouvernement. Le risque serait de fragiliser l’emploi des personnes fragiles. Le SMIC bénéficie quelque sorte d’une d’une sorte d’indexation sur l’inflation avec système d’évolution au début de chaque année. Des revalorisations qui peuvent aussi intervenir en cours d’année si inflation dépasse les 2 %.Notons que pour ces personnes l’inflation en 2024 tournera autour de 5 %.

Depuis la flambée des prix de début 21 l’augmentation du SMIC aura été d’un peu plus de 13%. Il faut toutefois noter que les bénéficiaires du SMIC ont souvent des revenus très préemptés par les charges de contrainte type loyer, chauffage, abonnement, assurances, énergie etc.
Du coup, il ne reste en moyenne que 20 % de dépenses ajustables qui sont le plus souvent les dépenses alimentaires.

Pour un temps plein, le Smic net sera de 1.398,69 euros, contre 1.383,08 euros actuellement.
Environ 15 euros nets de plus par mois: c’est le montant attendu de la revalorisation automatique du Smic au 1er janvier, qui prend en compte l’inflation, dont les derniers chiffres ont été publiés vendredi.

Selon un calcul de l’AFP, confirmé par le ministère du Travail, le Smic sera revalorisé de 1,13% au 1er janvier, portant le salaire minimum brut horaire à 11,65 euros, contre 11,52 euros actuellement. Ces chiffres se fondent sur l’inflation en novembre, qui a atteint 3,5% sur un an, selon l’Insee.

Pour un temps plein, le Smic mensuel brut sera ainsi porté à 1766,92 euros, soit une hausse de 19,72 euros par mois. En net, le Smic passera de 1.383,08 euros à 1.398,69 euros, soit une augmentation de 15,61 euros nets par mois.

Salaires- Social : Pour un SMIC à 1500 € nets

salaires- Social : Pour un SMIC à 1500 € nets

Le SMIC est toujours nettement en retard sur l’inflation. C’est vrai aussi pour l’ensemble des salaires qui en moyenne sur deux ans ont perdu 5 % par rapport à l’inflation ( L’augmentation moyenne des salaires aura été de 7 à 8 % sur deux ans quand l’inflation aura dépassé 12 %). Pour compenser cette différence ,il conviendrait d’augmenter le SMIC et de le passer à 1500 € nets au lieu de 1383 € actuellement pour 35 heures hebdomadaires. Au 1er mai 2023, le Smic a atteint 1 747,20 euros bruts par mois, soit 1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Il s’agit d’une hausse de 2,22 %, comme le précise un arrêté paru au Journal officiel le 27 avril 2023.

Chaque année, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) fait l’objet d’une revalorisation annuelle par décret au 1er janvier, qui tient compte de l’évolution de l’inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles revenus. Par ailleurs, chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix à la consommation est automatiquement suivie d’un relèvement du Smic dans les mêmes proportions.

En mai 2023, il est rehaussé mécaniquement de 2,22 %, pour atteindre 1 383,08 € nets. Cela représente un gain mensuel de 30 € pour l’ensemble des salariés concernés. Le montant brut passe à 1 747,20 €. C’est ce que précise un arrêté du 26 avril 2023 portant relèvement du salaire minimum de croissance, publié au Journal officiel du 27 avril 2023.

Au 1er janvier 2023, le Smic avait augmenté de 1,81 % en application de la revalorisation légale annuelle. Depuis le 1er janvier, il s’établissait à 1 709,28 € bruts mensuels, soit 1 353,07 € nets (montant horaire brut de 11,27 €).

Les nouveaux montants à partir de mai 2023 :

Smic net au 1er mai 2023 : 1 383,08 €
Smic brut au 1er mai 2023 : 1 747,20 €
Smic horaire net au 1er mai 2023 : 9,11 €
Smic horaire brut au 1er mai 2023 : 11,52 €

Social : Pour un SMIC à 1500 € net

Social : Pour un SMIC à 1500 € net

Le SMIC est toujours nettement en retard sur l’inflation. C’est vrai aussi pour l’ensemble des salaires qui en moyenne sur deux ans ont perdu 5 % par rapport à l’inflation ( L’augmentation moyenne des salaires aura été de 7 à 8 % sur deux ans quand l’inflation aura dépassé 12 %). Pour compenser cette différence ,il conviendrait d’augmenter le SMIC et de le passer à 1500 € nets au lieu de 1383 € actuellement pour 35 heures hebdomadaires. Au 1er mai 2023, le Smic a atteint 1 747,20 euros bruts par mois, soit 1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Il s’agit d’une hausse de 2,22 %, comme le précise un arrêté paru au Journal officiel le 27 avril 2023.

Chaque année, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) fait l’objet d’une revalorisation annuelle par décret au 1er janvier, qui tient compte de l’évolution de l’inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles revenus. Par ailleurs, chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix à la consommation est automatiquement suivie d’un relèvement du Smic dans les mêmes proportions.

En mai 2023, il est rehaussé mécaniquement de 2,22 %, pour atteindre 1 383,08 € nets. Cela représente un gain mensuel de 30 € pour l’ensemble des salariés concernés. Le montant brut passe à 1 747,20 €. C’est ce que précise un arrêté du 26 avril 2023 portant relèvement du salaire minimum de croissance, publié au Journal officiel du 27 avril 2023.

Au 1er janvier 2023, le Smic avait augmenté de 1,81 % en application de la revalorisation légale annuelle. Depuis le 1er janvier, il s’établissait à 1 709,28 € bruts mensuels, soit 1 353,07 € nets (montant horaire brut de 11,27 €).

Les nouveaux montants à partir de mai 2023 :

Smic net au 1er mai 2023 : 1 383,08 €
Smic brut au 1er mai 2023 : 1 747,20 €
Smic horaire net au 1er mai 2023 : 9,11 €
Smic horaire brut au 1er mai 2023 : 11,52 €

Pour un SMIC à 1500 € net

Pour un SMIC à 1500 € net

Le SMIC est toujours nettement en retard sur l’inflation. Pour compenser cette différence il conviendrait d’augmenter le SMIC et de le passer à 1500 € nets au lieu de 1383 € actuellement pour 35 heures hebdomadaires. Au 1er mai 2023, le Smic a atteint 1 747,20 euros bruts par mois, soit 1 383,08 euros nets pour 35 heures hebdomadaires. Il s’agit d’une hausse de 2,22 %, comme le précise un arrêté paru au Journal officiel le 27 avril 2023.

Chaque année, le salaire minimum interprofessionnel de croissance (Smic) fait l’objet d’une revalorisation annuelle par décret au 1er janvier, qui tient compte de l’évolution de l’inflation constatée pour les 20 % de ménages ayant les plus faibles revenus. Par ailleurs, chaque hausse d’au moins 2 % de l’indice des prix à la consommation est automatiquement suivie d’un relèvement du Smic dans les mêmes proportions.

En mai 2023, il est rehaussé mécaniquement de 2,22 %, pour atteindre 1 383,08 € nets. Cela représente un gain mensuel de 30 € pour l’ensemble des salariés concernés. Le montant brut passe à 1 747,20 €. C’est ce que précise un arrêté du 26 avril 2023 portant relèvement du salaire minimum de croissance, publié au Journal officiel du 27 avril 2023.

Au 1er janvier 2023, le Smic avait augmenté de 1,81 % en application de la revalorisation légale annuelle. Depuis le 1er janvier, il s’établissait à 1 709,28 € bruts mensuels, soit 1 353,07 € nets (montant horaire brut de 11,27 €).

Les nouveaux montants à partir de mai 2023 :

Smic net au 1er mai 2023 : 1 383,08 €
Smic brut au 1er mai 2023 : 1 747,20 €
Smic horaire net au 1er mai 2023 : 9,11 €
Smic horaire brut au 1er mai 2023 : 11,52 €

Augmentation du SMIC de 2 % : c’est trop !

Augmentation du SMIC de 2 % : c’est trop !

Contrairement aux affirmations du gouvernement et de certains experts, l’inflation ne ralentit pas et va même se maintenir à peu près autour de 6 % sur un an cours de l’année 2023. À peu près le même chiffre de progression des prix qu’en 2022.Les deux 2 progressions des prix évidemment se cumulent. Sur deux ans, ce sera donc une augmentation supérieure à 13 %. À noter en plus l’augmentation particulière de l’alimentaire qui atteint officiellement 15 % et dont les professionnels pensent qu’elle ira jusqu’à 20 %.

Bref face à une augmentation officielle des prix de 6 % le SMIC sera augmenté d »environ 30 €, c’est trop !

La vérité c’est que face à l’emballement exceptionnel de l’inflation il aurait fallu augmenter les salaires de l’ordre de 10 % en 2023 le pouvoir d’achat. En attendant environ 40 % des plus défavorisés sont contraints de diminuer le nombre de repas ou leur importance.

Compte tenu du niveau de l’inflation qui a atteint 5,7% en mars sur un an, le salaire minimum va de nouveau augmenter d’environ 30 euros net au 1er mai.
La Première ministre Elisabeth Borne a assuré ce vendredi que le Smic augmenterait « d’un peu plus de 2% » au 1er mai et appelé les entreprises à « renégocier les grilles salariales » pour défendre le pouvoir d’achat après une inflation en mars un peu plus forte qu’envisagée.

Cette inflation qui a atteint 5,7%, soit légèrement plus que les 5,6% initialement prévus par l’Insee, va conduire mécaniquement « à une revalorisation du Smic au 1er mai d’un peu plus de 2% », portant à 6% son augmentation sur un an, a expliqué la cheffe du gouvernement lors d’un déplacement à Hanches, en Eure-et-Loir.

Selon le cabinet du ministre du Travail Olivier Dussopt, la hausse sera de 2,19%. Le Smic net mensuel sera ainsi revalorisé de 30 euros à 1383 euros pour un temps plein de 35 heures. Lors de la visite d’un hypermarché, qui a été interrompue à plusieurs reprises par quelques manifestants hostiles à la réforme des retraites, Elisabeth Borne a appelé les entreprises à « renégocier au plus vite les grilles salariales » pour les employés afin que les salariés qui gagnent un peu plus que le smic ne soient pas pénalisés.

Augmentation Smic: entre 2,4 et 2,6%

 

Augmentation Smic: entre 2,4 et 2,6%

 

Alors que l’inflation constatée vendredi atteint autour de 7,5 % dans l’union européenne 5% dans l’Hexagone, la France devrait procéder un léger rajustement du SMIC au 1er mai. Un ajustement très partiel qui en fait se traduit par atteinte pouvoir d’achat. Actuellement de 1 269 euros net par mois, le salaire minimum devrait donc se situer dans une fourchette entre 1 299 et 1 304 euros.

En janvier, le Smic avait augmenté de 0,9% après une hausse exceptionnelle de 2,2% en octobre, déjà due à l’inflation. Actuellement de 1 269 euros net par mois, le smic devrait donc se situer dans une fourchette entre 1 299 et 1 304 euros au 1er mai. Soit une augmentation de 30 à 35 euros.

Notons que la plupart des experts sont d’accord avec cette limitation d’augmentation des salaires de base pour ne pas alimenter encore l’inflation et la course prix salaires. Le problème c’est que cette amputation du pouvoir d’achat va se traduire par un ajustement de la consommation et par conséquence de la croissance économique.

Or cette croissance économique pourrait être rapidement affectée si l’on observe le comportement actuel déménage et surtout un moral qui tend à se dégrader nettement.

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