Etat islamique : que faire contre les bourreaux français ?
Que faire contre les bourreaux français et d’une manière générale tous les djihadistes français ? De loin la nationalité étrangère la plus représentée. De fait l’arsenal de l’Etat est complètement impuissant. Pire les bourreaux s’affichent ; un deuxième Français apparait sur la dernière vidéo du groupe Etat islamique parmi les djihadistes qui ont décapité 18 soldats syriens. Celui-ci est « en voie » d’être identifié, a précisé le chef de l’Etat. L’Etat est en faiat complètement désarmé, il ne sait pas les candidats djihadistes de partir et il ne sait pas quoi en faire en cas de retour, sauf à les mettre en prison qui justement est depuis longtemps est un lieu privilégié de recrutement. Il faudrait organiser bien autrement le service de renseignements y compris en impliquant la population car nous sommes en situation de guerre. Quand ces djihadistes reviendront, il faudra s’attendre à une vague d’attentats. Ill conviendrait donc de es empêcher de revenir comme en Grande Bretagne sauf à subir un traitement psychiatrique adapté ; il s’agit de traitement psychiatrique car ce sont des fous et des assassins. « Il y avait donc deux Français, l’un identifié formellement, l’autre en voie de l’être. » C’est ce qu’a affirmé François Hollande mercredi lors d’une conférence de presse à Canberra, au dernier jour de son déplacement en Australie. Un deuxième Français qui apparaît sur une vidéo du groupe Etat islamique parmi les djihadistes qui ont décapité 18 soldats syriens. La justice française avait déjà formellement confirmé la présence, parmi les bourreaux, de Maxime Hauchard, 22 ans. Ce converti à l’islam serait « parti en Syrie en août 2013″, avait indiqué le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve au lendemain de la diffusion dimanche d’une vidéo d’exécution, dans laquelle le groupe djihadiste a également revendiqué la décapitation de l’otage américain Peter Kassig, enlevé il y a un an en Syrie. Les images diffusées dimanche « ont montré l’assassinat dans des conditions horribles d’un otage américain, un jeune homme qui travaillait dans l’humanitaire », a rappelé le chef de l’Etat français au côté du Premier ministre australien Tony Abbott. « Ces images ont été accompagnées d’autres scènes féroces, insoutenables », celles des soldats syriens décapités, a-t-il enchaîné. Paris étudiait jusqu’à maintenant l’implication d’un second Français qui apparaîtrait sur la vidéo. C’est une « possibilité », avait indiqué le ministre français de l’Intérieur Bernard Cazeneuve. « Nous procédons à des expertises et des analyses qui nous permettront de confirmer ou pas », avait-il ajouté.