Archive pour le Tag 'situation'

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Fukushima : « situation d’urgence »

Fukushima : « situation d’urgence »

Des fuites d’eau hautement radioactive ont été constatées, créant une situation d’urgence plus de deux ans après le séisme qui avait sérieusement endommagé la centrale. Selon un responsable d’un groupe de travail à l’Autorité de régulation nucléaire (NRA), Shinji Kinjo, cette eau contaminée est en train de remonter vers la surface, dépassant les limites légales de l’écoulement radioactif pour se déverser dans l’océan Pacfique.  L’opérateur de la centrale, Tokyo Electric Power (Tepco) est dépassé. « Nous ne pouvons pas laisser cela à Tepco tout seul. Nous sommes actuellement face à une situation d’urgence« , a déclaré Shinji Kinjo. Lundi, Mitsuo Uematsu, qui travaille dans un centre spécialisé de l’université de Tokyo, a évoqué l’incertitude qui règne autour des conséquences de cette nouvelle fuite : « Jusqu’à ce que nous connaissions la densité exacte le volume de l’eau qui s’échappe, je ne peux pas honnêtement spéculer sur les conséquences pour la mer. » On ignore également la menace que représente cette fuite pour les populations environnantes. En 2011, dans les premières semaines après la catastrophe, Tepco avait été autorisé par le gouvernement japonais à déverser les eaux toxiques dans le Pacifique, mais les pays voisins et les pêcheurs japonais avaient critiqué cette mesure. Depuis, la compagnie a promis de ne plus déverser d’eau irradiée sans l’accord des localités voisines.

 

« Une situation politique explosive »

« Une situation politique explosive »

(INTERVIEW JDD- Erwan Lecœur, sociologue et politologue)
D’une certaine façon oui. Ces groupuscules à l’œuvre ont toujours existé, mais ils étaient en sommeil depuis des années. Ils se sont reconstitués à l’écart du Front national de Marine Le Pen, estimant que ce FN-là ne leur suffisait plus. Avec la contestation du mariage pour tous, ils ont d’abord occupé le terrain, en « passagers clandestins » au départ, juste parce qu’ils étaient utiles pour encadrer les manifs. Puis les manifs s’essoufflant, ils ont pris le leadership en radicalisant le mouvement. La radicalisation est leur stratégie et leur but. Ces groupuscules vivent aussi dans la mythologie de Mai-68. On l’a oublié, mais ils étaient déjà là, avec Occident, au début du printemps 1968. Ils voulaient à l’époque, exactement comme aujourd’hui, radicaliser la droite, et ils ont eu le sentiment, dans leur mythologie erronée, de s’être fait « voler » leur Mai-68. La nouveauté actuelle est que, pour la première fois depuis des années, ces groupuscules, de quelques centaines, peut-être de milliers de gens à peine, ont le sentiment qu’ils ont une partie de l’opinion derrière eux. Avec le mariage pour tous, ils pensent que la droite au sens large, catholique, traditionnelle, est avec eux. Ce vent en poupe leur donne des ailes, réveille leur dangerosité. C’est ce qui rend la situation potentiellement explosive.

Comment ont-ils pris le « contrôle » de la radicalisation?
La situation actuelle leur est favorable à plus d’un titre. D’abord parce que, comme en 1981, ils sont face à une gauche qui est au pouvoir. Ensuite parce que la droite française actuelle, de l’UMP au FN, est en déshérence, sans véritable leadership. Il y a une place à prendre et les radicaux l’ont bien compris et entendent peser sur le prochain leader. Autre situation dont ils profitent aujourd’hui, ils arrangent tout le monde : à l’UMP comme au FN, nombreux sont ceux qui se satisfont de leur capacité à radicaliser l’opinion. À droite, certains se disent qu’à terme ils profiteront de cette radicalisation dans les urnes.

D’où sortent-ils? On croyait disparus les vichystes, l’Action française et ces mouvements quasi paramilitaires
Ils n’ont jamais totalement disparu. Pendant longtemps, ils ont trouvé refuge dans les rangs du DPS, la direction protection sécurité de Jean-Marie Le Pen, qui a toujours été composée d’anciens gendarmes, de policiers et de militaires, voire de gens des services. Le DPS a frôlé la dissolution, mais ces groupuscules ont toujours été là et se sont toujours rendus utiles. Jean-Marie Le Pen avait besoin qu’ils se tiennent tranquilles, pour les besoins de sa propre légitimité. Dans les années 1990, le chef du FN avait bien compris que ces groupuscules devaient être encadrés pour être contrôlés. Aujourd’hui, Jean-Marie Le Pen, celui qu’ils appellent « le vieux » n’étant plus là, ils volent désormais de leurs propres ailes, aux marges du FN de Marine. Mais ils ne veulent pas voir leur héritage échoir à elle seule. Alors, ils se rappellent à son bon souvenir, occupant la rue pour affirmer qu’ils sont les gardiens du logiciel de l’extrême droite française. D’une certaine façon, ils viennent réclamer leur dû.

Pourquoi le FN est-il curieusement en retrait des manifs

Marine Le Pen fait le pari de ne pas montrer son visage le plus dur, pour pouvoir attirer à elle ensuite ceux qui seraient gênés par cette extrême droite-là, et pensant que, de toute façon, la radicalisation lui profitera dans les urnes. Elle a donc intérêt à rester en retrait. À l’inverse, pour l’UMP, Jean-François Copé doit faire les preuves de son engagement s’il veut ensuite récupérer les mécontents. Ces deux-là sont à front renversés, mais concurrents pour le leadership à terme de cette « nouvelle droite » qui sortira de tout cela.

Comment qualifiez-vous la situation?
Tendue. Le problème de ces groupuscules est qu’ils sont prêts à aller loin. Ils ont toujours eu besoin d’un martyr, ils ont cette culture-là. Le martyr leur permettra ensuite de peser sur la suite. Cela plaide pour une escalade dans la radicalisation. Si personne ne siffle la fin de la récréation, notamment à droite, cela peut se terminer en drame. Les groupuscules savent qu’ils y ont intérêt. On est, dans les jours qui viennent, dans une sorte de jeu dangereux.

 

Hollande : « nous ne sommes pas dans la situation de la Grèce » , Non mais on en rend le chemin !

 Hollande : « nous ne sommes pas dans la situation de la Grèce » , Non mais on en rend le chemin ! 

« Aujourd’hui chacun sait que nous n’atteindrons pas les 0,8% » qui étaient prévus », a-t-il indiqué, sans toutefois confirmer les estimations d’une croissance « aux alentours de 0,2-0,3% » avancées par son ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.   »Nous ne sommes pas dans la même situation que la Grèce qui vit sa 6e année de récession et dont la production nationale a baissé de 25% » pendant cette période, a toutefois souligné le chef de l’Etat Français, pour qui « la France est un des pays qui, aujourd’hui, sur le plan de la croissance est dans la situation la moins mauvaise » en Europe.  Il a appelé les entrepreneurs français à contribuer à la relance du pays, au vu en particulier du vaste programme de privatisations dicté à Athènes par ses bailleurs de fonds UE et FMI.   »Je suis ici pour mobiliser les entreprises françaises pour qu’elles investissent en Grèce », a-t-il déclaré. Pour les privatisations, « dès lors que des appels d’offre seront lancés, les entreprises françaises doivent être présentes », a-t-il insisté, mettant en avant leur savoir faire dans le domaine « de l’énergie, de la gestion de l’eau, des transports et chemins de fer » autant de secteurs où d’importantes sociétés publiques doivent être cédées. Il s’est aussi engagé à élargir, notamment en matière de santé, l’assistance technique française fournie à la Grèce pour réformer ses services publics.  Alors qu’Athènes a entrepris des prospections à la recherche de gisements d’hydrocarbures dans son espace maritime, M. Hollande a jugé que d’éventuelles ressources seraient « une opportunité pour la Grèce et l’Europe ».   »Si la France peut contribuer à leur exploitation, elle le fera », a-t-il ajouté, faisant écho aux spéculations des médias grecs sur un intérêt de Total pour ces prospections.  A la tête depuis juin d’une coalition avec les socialistes et la gauche modérée, le dirigeant conservateur Antonis Samaras l’a pour sa part remercié pour le soutien de Paris quand marchés et Européens prédisaient une exclusion de l’euro pour la Grèce.   »La France nous a soutenu pour rester dans l’Europe et nous soutient maintenant pour que nous et l’Europe sortions de la crise », a-t-il déclaré, appelant, en vue de la présidence grecque au premier semestre 2014, à « de nouvelles initiatives en faveur de la croissance et de la lutte contre le chômage »  M. Samaras s’est aussi porté en faux contre toute division nord-sud en Europe, relevant que les « fortes relations gréco-allemandes étaient complémentaires » des liens gréco-français.

 

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