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Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril » (Patrick Pelloux)

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril »(Patrick Pelloux)

.Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France et invité d’Europe 1 dimanche, considère qu’on n’est pas du tout dans la même situation qu’en mars et avril.( L’interview D’Europe 1)

« Pour l’instant il n’y a pas d’afflux massif de patients », estime Patrick Pelloux. En outre, on a perfectionné les traitements », précise-t-il.

Cependant les sources d’inquiétude restent nombreuses. Selon Patrick Pelloux, une tension existerait déjà, du fait de l’addition des malades du Covid-19 et des autres patients. « Il y a une tension sur les lits […] qui va poser problèmes dans les jours qui viennent. » De plus, il appelle les Français à se vacciner contre la grippe saisonnière pour se protéger, protéger les autres ainsi que le personnel soignant. Le cumul des deux épidémies pourrait avoir des conséquences désastreuses.

« Moi, Je suis assez optimiste », conclut Patrick Pelloux. « C’est la première fois dans l’histoire de France que l’on dit aux gens de porter des masques, de se laver les mains […] tout cela va diminuer le risque de transmission du virus de la grippe, en plus de celui du coronavirus. »

Macron : instrumentaliser la situation sanitaire pour cacher la situation économique

Macron : instrumentaliser la situation sanitaire pour cacher la situation économique

 

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a un manque de lisibilité de la politique du gouvernement et de ses priorités. Pour preuve au dernier moment, le plan de soutien à l’économie, déjà très tardif, a été reporté à plus tard. En fait un plan mal préparé et surtout inadapté aux enjeux notamment à toutes ces entreprises PME et artisanales qui vont être contraintes de réduire leur personnel voire de disparaître. De ce point de vue, l’enveloppe de 3 milliards qui leur est destinée parait évidemment dérisoire. Elle vient d’être modifiée un peu par le ministre de l’économie mais sans être bien dimensionnée à la crise que subissent ces entreprises.

 

Macron et Castex utilisent  donc la crise sanitaire certes sérieuse pour éviter d’avoir à laisser transparaître l’ampleur de la crise économique. Faut-il rappeler que la France a subi l’un des plus importants reculs de son économie au second trimestre avec une baisse de près de 14 % du PIB. Certes il il y aura redressement second semestre et en 2021 mais on sera encore loin derrière le niveau de 2019. Il manquera environ cinq points de PIB et mécaniquement cela entraînera un volume supplémentaire de chômeurs environ 1 million. Autant donc parler de la situation sanitaire beaucoup plus consensuelle même si y compris dans ce domaine des reproches sont adressés également gouvernement sur la clarté de sa politique.

Le Premier ministre lui-même s’exprime peu sur la maîtrise de la crise économique et laisse le champ libre à son ministre de la santé qui parle mais pour ne pas dire grand-chose. Cette semaine, « nous devons veiller à définir et mettre en place toutes les règles nécessaires pour que la rentrée puisse se dérouler dans les meilleures conditions. Cette lisibilité est nécessaire à la relance », justifie le ministre de la Santé Olivier Véran dans le JDD.

Pour cela, Emmanuel Macron présidera mardi un conseil de défense qui fera le point sur l’évolution de l’épidémie et les différents protocoles sanitaires mis en place dans les entreprises, les établissements scolaires, les transports mais aussi pour les manifestations sportives ou culturelles.

Ces mesures seront de nouveau au menu du conseil des ministres mercredi avant d’être expliquées et détaillées aux Français, probablement par le Premier ministre Jean Castex.

La situation de l’emploi nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode)

La situation de l’emploi  nourrit l’ épargne de précaution (Rexecode) 

L ‘incertitude sur l’évolution du marché de l’emploi risque d’encourager les Français à conserver le matelas d’épargne qu’ils ont constitué pendant le confinement d’après Pour Denis Ferrand, directeur général de Rexecode. Il propose une conversion de la dette des entreprises vis-à-vis de l’Etat en quasi-fonds propres. ( Interview les Échos)

Les Français ont continué en juillet à placer plus d’argent sur leur Livret A que les autres années. Ils restent prudents?

On assiste à la transformation d’une épargne forcée en une épargne de précaution . Pendant le confinement, on a observé une épargne qui n’en n’était pas une en réalité: elle était contrainte par l’impossibilité de consommer. Celle qu’on observe aujourd’hui reflète avant tout des inquiétudes face à l’évolution attendue du marché de l’emploi et en particulier de la part de ceux qui ont un emploi mais redoutent que leur situation personnelle ou celle de leurs enfants ou de leurs proches ne se trouve dégradée. Cette inquiétude est très forte.

Donc il n’y a pas de transfert de l’épargne vers la consommation?

Il y a en effet un peu de transfert. La consommation des ménages en biens durables était supérieure en juin à ce qu’elle était en janvier en particulier. Il y a eu un peu de déblocage de cette épargne accumulée pour pouvoir faire des achats qui avaient été reportés pendant le confinement. Maintenant, une fois cet effet de récupération dissipé, on peut se retrouver durablement avec un niveau de consommation plus faible que ce qu’il n’était avant le confinement.

Cette prudence se retrouve aussi sur les dépôts à vue des ménages…

Tout à fait. Et ce comportement de recherche de liquidités n’est pas propre aux ménages. Les entreprises ont aussi des dépôts très garnis. Il y a eu des situations où des entreprises levaient un prêt garanti par l’Etat (PGE) sans en avoir un usage immédiat. Les ménages comme les entreprises se constituent chacun sa ceinture et bretelles.

C’est un sujet récurrent mais qui devient plus urgent avec la crise: comment orienter cette épargne vers les entreprises?

C’est en effet un peu un serpent de mer. Combien de dispositifs ont été inventés pour essayer de réorienter l’épargne vers le financement de l’entreprise? Mais l’Etat est un peu schizophrène car l’orientation de l’épargne vers les fonds en euros d’assurance-vie est aussi un excellent moyen pour lui assurer des conditions de financement les plus faibles possibles. Bien entendu, désormais, la Banque centrale européenne a un rôle très important pour tirer les taux à la baisse, mais ceux qui sont les principaux financeurs de l’Etat restent les épargnants, parce que cette épargne est fléchée à destination de titres publics.

L’Etat réfléchit à des instruments de quasi – fonds propres pour aider les PME. Pourquoi ne pas utiliser cet afflux d’épargne?

Peut-être qu’on peut d’abord penser à ce qui s’est passé pendant le confinement et au changement de structure de bilans des entreprises. Beaucoup d’entre elles ont recouru à des PGE , mais aussi à des facilités de trésorerie comme les délais de cotisations sociales ou de versements d’impôts. De ce fait, elles se sont fabriquées une dette vis-à-vis de l’Etat. Le taux de non recouvrement des cotisations sociales atteint 35%, ce qui est tout à fait exceptionnel. En 2008 et 2009, ce taux était monté au maximum à 1,8%. Est-ce qu’on ne pourrait pas imaginer la transformation de cette créance de l’Etat…

…en quasi- fonds propres?

Oui. Pour le secteur du tourisme, on a dit que cette dette était tellement repoussée qu’on l’annulerait. Mais pour les autres, on pourrait la transformer en quasi-fonds propres sous forme de prêts participatifs qui ont la vertu de n’être remboursés qu’à partir du moment où il y a un retour à bonne fortune de l’entreprise. Ce serait peut-être plus rapide que d’inventer un nouveau dispositif.

On aurait un Etat actionnaire de milliers de sociétés ?

Justement, les chefs d’entreprises ne sont pas prêts à ouvrir leur capital. Là justement, ce n’est pas le cas car c’est un quasi fonds propre dans le sens où il n’y a pas de droit de propriété sur l’entreprise. On est bien sur un droit à percevoir des fonds à partir du moment où il y a du résultat.

Maghreb : situation tendue

Maghreb : situation tendue

L’historien du Maghreb , Pierre VERMEREN , juge que la situation relative aux libertés au Maghreb risque d’être explosive dans un entretien au Figaro.

Normalien et agrégé d’histoire, professeur d’histoire du Maghreb contemporain à l’université Paris I – Sorbonne, Pierre Vermeren est l’auteur de nombreux ouvrages salués par la critique. Son nouvel ouvrage, Le Maroc en 100 questions (Tallandier, 2020, 352 p., 16,90€), est actuellement en librairie.


Plusieurs centaines de personnalités marocaines ont signé un manifeste contre la répression policière et la diffamation des opposants qui, selon eux, s’accentuent dans leur pays. Sous le titre «Cette ombre est là», le texte pointe «plusieurs cas d’emprisonnement politique et de harcèlement, parmi lesquels l’arrestation des journalistes Omar Radi et Hajar Raissouni, ainsi que les répressions subies par des mouvements sociaux». Constate-t-on vraiment une augmentation de la répression de la liberté d’expression au Maroc?

Pierre VERMEREN. - On observe à la fois une permanence et une recrudescence. Une permanence puisque depuis 2009, l’essentiel de la presse indépendante née de la transition marocaine des années 1990 avait été démantelée. Cela n’empêche pas certains titres ni des plumes de renaître de manière indépendante, mais alors, très vite, les ennuis commencent: diffamation, procès, prison… Reporters sans frontières classait le Maroc au 133e rang mondial (sur 180) de la liberté de la presse en 2010.

Mais depuis les émeutes du Rif en 2017, qui ont dévoilé les énormes carences de la gouvernance et du développement dans les régions du Maroc périphérique, depuis la révolte algérienne de 2019, passionnément suivie au Maroc, et avec la crise de la Covid-2019, on observe un sursaut de ce durcissement. La contestation du pouvoir dans une région clef du pays -le Rif-, qui se situe aux portes de l’Europe et de l’Algérie, puis le soulèvement contre le système vingtenaire corrompu d’Abdelaziz Bouteflika, et enfin, la mise à l’arrêt forcée des économies du Maghreb au printemps 2020, suite à la coupure de facto des relations internationales, ont été ressenties par le pouvoir comme autant de menaces systémiques.

Les attaques indirectes contre les journalistes sont redoutables dans une société conservatrice où l’opinion publique est prise à témoin pour salir de fortes têtes.

Il en résulte une succession d’affaires, comme celles des deux journalistes que vous citez, mettant en cause des personnages publics (rappeurs, journalistes, sportif, historien) voire des parents de personnages politiques (comme Hajar Raissouni), souvent mis en cause dans des histoires de mœurs montées de toute évidence par la police politique. Ces attaques indirectes contre les journalistes sont redoutables dans une société conservatrice où l’opinion publique est prise à témoin pour salir de fortes têtes. Cela n’empêche pas des esprits indépendants ou choqués, voire des associations diverses, de protester systématiquement contre ces abus de pouvoir. Certaines figures bien connues y montrent du courage.

Dans ce texte, sont aussi fustigés «les médias de diffamation» proches de l’appareil d’État. Le pouvoir s’attaque-t-il particulièrement à la presse?

Il est inutile de citer des noms car tout le monde les connaît au Maroc, mais cette histoire de «médias de diffamation» est un point très important. Et ce point nous informe sur l’état général de la presse dans les États autoritaires, et peut-être demain dans les démocraties.

Tout titre de presse qui ne consent pas à passer les messages du pouvoir ou qui aurait l’impudence de critiquer les « lignes rouges  » définies par le régime entre dans des difficultés insurmontables.

Dans de nombreux pays pauvres ou très contrôlés comme le Maroc, la presse est depuis des décennies une affaire d’État. Tout titre de presse qui ne consent pas à passer les messages du pouvoir, à faire en sorte de bénéficier des annonces des entreprises publiques ou amies qui lui permettent de vivre, ou qui aurait l’impudence de critiquer les fameuses «lignes rouges» définies par le régime -c’est-à-dire l’évocation du roi et de la famille royale, de la sacralité de l’islam et du régime politique, de la corruption financière, des proches du roi, de l’intégrité territoriale- entre dans des difficultés économiques insurmontables, aggravées par des procès et des amendes.

C’est ainsi que les médias à la fois indépendants et politiques ont disparu. En dehors des militants et des administrations, les Marocains ne lisent plus la presse papier, à l’exception de rares revues spécialisées. Ils s’informent sur Internet dans les médias internationaux, qui sont libres d’accès. Le problème concerne les informations nationales marocaines. Les réseaux sociaux auxquels sont connectés plus de vingt millions de Marocains, qui sont toutefois surveillés, règnent en maître.

La police politique, au Maroc ou dans la grande diaspora marocaine à l’étranger, est parvenu à contrôler quasiment tous les sites marocains d’informations en ligne.

Mais qu’en est-il des informations politiques? Dans ce domaine, la police politique, que ce soit au Maroc ou dans la grande diaspora marocaine à l’étranger, est parvenu à contrôler quasiment tous les sites marocains d’informations en ligne. Quand elle veut lancer une campagne de diffamation contre l’un de ses adversaires (ou prétendus adversaires), elle n’a qu’à déclencher une offensive concertée. La campagne de diffamation, ciblée sur un individu mis à nu, concerne très souvent des affaires de mœurs soit réelles, soit inventées soit montées en épingle, ce qui permet d’éviter les procès politiques comme dans les années quatre-vingt. L’État peut alors se retrancher derrière le respect de la morale islamique supposément offensée, et la justice sanctionner l’offense aux bonnes mœurs.

Unmute

Cet appel fait suite à celui de 110 journalistes, qui avaient appelé les autorités marocaines à prendre des mesures contre les «médias de diffamation». Plusieurs ONG s’inquiètent d’une «dégradation des droits humains» dans le royaume. Ces prises de position peuvent-elles aboutir à une révolte populaire, malgré la crise sanitaire qui sévit toujours au Maroc?

Il est certain que la crise sanitaire qui sévit au Maroc, et plus largement au Maghreb -et qui me paraît volontairement surestimée au regard du faible nombre de victimes-, est d’abord et avant tout une crise économique. Tous les moteurs de ces économies se sont arrêtés à la fois, et comme le Maroc et la Tunisie sont à la limite de leur capacité d’endettement, il est impossible de laisser filer les déficits comme en France.

La suppression des subventions, le chômage de masse, la quasi-impossibilité d’émigrer rendent la situation potentiellement explosive au Maghreb.

Le résultat est que la suppression des subventions, le chômage de masse, la quasi-impossibilité d’émigrer etc. rendent la situation potentiellement explosive. Le Maghreb vit depuis mars-avril en quasi-état de siège, même les mosquées y sont fermées. Des quartiers des grandes villes sont bouclés, et les gens vertement priés de rester chez eux ou au mieux dans leur ville ou province. La police et les forces anti-émeutes font respectez ces consignes drastiques, sans empêcher parfois des débordements.

Pendant la fête de l’Aïd (dite du mouton), un marché de Casablanca a été pillé, et les gens sont repartis avec leurs moutons sans les payer ; plus récemment, deux camions de livraisons de Coca-Cola ont été pillés dans Casablanca. Les tensions sociales et économiques au Maghreb sont telles qu’il faudrait en prendre conscience en Europe.

Ces tensions sociales extrêmes aggravent effectivement la pression des forces de l’ordre contre les délinquants ou manifestants. Nous n’en sommes pas à la révolte populaire et encore moins politique (car il n’y a pas de force politique contestataire structurée), mais ce qui est certain, c’est que la situation ne va pas pouvoir demeurer indéfiniment ainsi, alors que le Maghreb se situe aux portes de l’Europe. Il devient urgentissime de prendre conscience d’un phénomène à peine évoqué et potentiellement à haut risque.

France: une situation encore plus grave qu’ailleurs

France: une situation encore plus grave qu’ailleurs

 

 

Tous les indicateurs sont au rouge en France aussi bien en ce qui concerne les perspectives de croissance avec une baisse au moins égal à 10 % pour le PIB Une augmentation du chômage qui passerait à près de 12 % sans parler de la détérioration considérable des comptes publics avec un endettement de 120 % du PIB. La France sera sans doute l’un des pays les plus touchés au monde du fait un particulier de mesures de confinement à la fois trop tardive et mal adaptées.

 

Pour l’INSEE, les prévisions sont en ligne avec celles du gouvernement, les économistes tablant sur un effondrement du produit intérieur brut (PIB). L’activité économique, profondément abîmée par huit semaines de confinement, se replierait de 10,3 % cette année.

Alors que le pic du choc est désormais derrière nous, les entreprises redémarrent doucement, constate désormais l’institution. «Alors qu’il y a un mois nous avions estimé à environ – 27 % la perte de PIB sur une semaine-type de confinement en avril par rapport au niveau d’avant crise, notre nouvelle estimation pour une semaine-type d’activité fin mai se situe autour de – 17 %», écrivent les économistes de la banque centrale. «Les perspectives sur les prochains mois sont en amélioration » mais l’institut reste très prudent car les incertitudes sont très grandes notamment concernant l’évolution de la confiance des investisseurs, des entreprises et surtout des ménages qui manifestement pour l’instant je les en partie leur épargne plutôt que de consommer en prévision des jours sombres qui s’annoncent notamment concernant l’emploi et le pouvoir d’achat. Pourquoi une telle situation aussi dramatique au plan économique et social cela d’autant plus que le gouvernement avait pris à sa charge une grande partie du chômage partiel. Sans doute du fait de décisions technocratiques prises sans considération des réalités locales sectorielles et professionnelles.

Bref luttait partout de la même manière dans tous les secteurs en dépit des considérations géographiques, humaines et économiques. Du coup la France détient l’un des principaux records de contaminer avec en plus une économie à plat.

 

Industrie automobile : la crise a durer 10 ans

 

Selon les consultants du cabinet AlixPartners., près un pic des ventes à 2,7 millions de véhicules en 2019, celles-ci vont tomber à 1,8 million en 2020. Elles retrouveraient en 2022 leur niveau de 2016, soit 2,4 millions d’unités vendues. Le retour de la croissance n’étant pas attendu avant 2030. Le marché «ne devrait pas être en croissance malgré le maintien des lancements de nouveaux véhicules», estime Laurent Petizon, le directeur associé d’AlixPartners.

La France ne se relèvera pas au même rythme que l’Europe, dont les ventes devraient croître de 7,7 % par an de 2020 à 2025. D’après les prévisions d’AlixPartners, le marché sera soutenu par les ventes de SUV – électrifiés pour la plupart – qui devraient en 2030 représenter 43 % du marché, contre 21 % en 2015. Autre effet de la crise du Covid-19, le volume de production dans l’Hexagone va plonger à 1,5 million d’unités (2,2 millions en 2019) et se stabiliser à 1,8

 

Plusieurs concertations ont lieu avec les partenaires pour soutenir l’emploi, dont une sur les modalités d’un dispositif d’activité partielle, qui sera mis en place par un accord collectif d’entreprise ou de branche. Il donnerait lieu à une indemnisation en contrepartie du maintien dans l’emploi.

En avril, 8,6 millions de salariés étaient au chômage partiel, a rappelé la ministre, qui n’a pas encore les chiffres de mai.

Depuis le début de la crise en mars, le gouvernement a mis en place un régime exceptionnel de chômage partiel pour éviter les licenciements.

Depuis le 1e juin, la prise en charge par l’État et l’Unedic a baissé de 100% à 85% de l’indemnité versée au salarié, à l’exception des secteurs faisant l’objet de restrictions en raison de la crise sanitaire comme le tourisme ou la restauration.

« Ce dispositif permettra de garder son emploi, à l’entreprise de garder ses compétences », a expliqué la ministre.

 

Parmi les contreparties pour l’entreprise, le maintien dans l’emploi mais aussi,  »s’il y a une baisse de salaire pendant la crise (à l’issue de la crise, NDLR), on fait plus d’intéressement. Ce sera négocié dans l’entreprise ».

 

La situation économique est rassurante (MINC)!

La situation économique est rassurante (MINC)!

Paradoxalement la situation plus rassurante qu’en 2008″, assure Alain Minc. Invité de la matinale d’Europe 1 vendredi, l’essayiste et économiste est revenu sur la crise économique qui a suivi la crise sanitaire du coronavirus. Celui qui s’est fait une spécialité de tout dire et le contraire affirme qu’il est « très important » de comparer cette crise avec ce que le monde a vécu en 2008. Il y a douze ans, affirme Alain Minc, « tout pouvait s’arrêter définitivement ». Alors qu’aujourd’hui, « la mondialisation numérique s’est accentuée, la mondialisation financière continue allègrement avec des niveaux de bourses ahurissants« . 

« En 2008, le système capitaliste pouvait mourir », rappelle Alain Minc. Mais aujourd’hui, « la question ne se pose pas : le système capitaliste ne mourra pas », tranche-t-il au micro d’Europe 1. « En revanche, c’est comme quelqu’un qui a une entaille et il faut combler cette entaille », prévient l’économiste. Selon lui, cette tâche prendra « des années ».

 

« Néanmoins, les dégâts sont là« , reconnaît Alain Minc. Mais la méthode employée par les décideurs au niveau international fait que la crise que nous vivons n’est pas comparable avec celle de 1929, selon l’essayiste. « Il faut se dire que les gouvernements et les banques centrales ont fait un travail extraordinaire », dit-il à notre micro. « Si en 1930 les gouvernements et les banques centrales avaient fait ce qui a été fait là, peut-être aurions-nous évité l’engrenage fatal qui a conduit a Hitler », affirme Alain Minc. » L’action d’une banque centrale le meilleur moyen de lutter contre Hitler  ou l’histoire revisitée par les conseillers des princes… du moment !

La situation économique est rassurante (MINC)

La situation économique est rassurante (MINC)

Paradoxalement la situation plus rassurante qu’en 2008″, assure Alain Minc. Invité de la matinale d’Europe 1 vendredi, l’essayiste et économiste est revenu sur la crise économique qui a suivi la crise sanitaire du coronavirus. Celui qui s’est fait une spécialité de tout dire et le contraire affirme qu’il est « très important » de comparer cette crise avec ce que le monde a vécu en 2008. Il y a douze ans, affirme Alain Minc, « tout pouvait s’arrêter définitivement ». Alors qu’aujourd’hui, « la mondialisation numérique s’est accentuée, la mondialisation financière continue allègrement avec des niveaux de bourses ahurissants« . 

« En 2008, le système capitaliste pouvait mourir », rappelle Alain Minc. Mais aujourd’hui, « la question ne se pose pas : le système capitaliste ne mourra pas », tranche-t-il au micro d’Europe 1. « En revanche, c’est comme quelqu’un qui a une entaille et il faut combler cette entaille », prévient l’économiste. Selon lui, cette tâche prendra « des années ».

 

« Néanmoins, les dégâts sont là« , reconnaît Alain Minc. Mais la méthode employée par les décideurs au niveau international fait que la crise que nous vivons n’est pas comparable avec celle de 1929, selon l’essayiste. « Il faut se dire que les gouvernements et les banques centrales ont fait un travail extraordinaire », dit-il à notre micro. « Si en 1930 les gouvernements et les banques centrales avaient fait ce qui a été fait là, peut-être aurions-nous évité l’engrenage fatal qui a conduit a Hitler », affirme Alain Minc. » L’action d’une banque centrale le meilleur moyen de lutter contre Hitler »ou l’histoire revisitée par les conseillers des princes !

 

Le racisme pour dissimuler la situation économique

Le racisme pour dissimuler la situation économique 

Depuis l’arrivée de Trump  aux États-Unis il y a une sorte d’hystérisation  des différents sujets de division qu’il s’agisse d’aspects, sociaux,  économiques, de sécurité, de politique ou même de sujets raciaux. Des événements utilisés aussi à des fins électoraux dans la perspective des élections présidentielles.

De fait,  les résultats économiques de l’année en cours et même de 2021 risquent de n’être pas très favorable à Trump d’où l’intérêt intérêt à déplacer les sujets de mécontentement . on objectera que cela se pratique dans de nombreux autres pays mais sans doute pas avec une telle hystérie qu’aux Etats-Unis. Des émeutes ont été signalées dans presque toutes les grandes villes du pays. Des quartiers entiers de Los Angeles ont flambé, des pillages ont eu lieu et des voitures ont été brûlées à Chicago, des coups de feu ont été entendus dans le centre-ville d’Indianapolis. A New York, police et manifestants se sont affrontés.

Au total, ce sont au moins 75 villes qui auraient été plongées dans le chaos. Et une vingtaine d’entre elles ont imposé un couvre-feu, notamment Miami, Atlanta et Los Angeles. La Garde nationale a été déployée dans une dizaine d’Etats.

Les protestations contre la mort de George Floyd et le ras-le-bol face aux violences policières qui visent les minorités s’accompagnent d’une tension sociale exacerbée alors que la crise du Covid-19 a tué plus de 100.000 Américains et précipité 40 millions d’entre eux vers le chômage.

L’administration Trump, elle, rejette la faute sur des « groupes d’extrême gauche ». Selon le secrétaire à la Justice William Barr, ces violences ont été « organisées et planifiées par des groupes anarchistes et d’extrême gauche, qui utilisent des méthodes similaires à celles des antifas ». Il a promis de poursuivre en justice tous ceux qui se rendraient dans un autre Etat pour manifester et participer aux violences. « Les Etats-Unis vont désigner les antifas comme organisation terroriste », a annoncé pour sa part Donald Trump sur Twitter, désignant aussi les médias comme responsables des violences.

 

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » !!!

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » !!!

Qu’il s’agisse de l’OMS, des responsables politiques français comme la ministre de la santé ou des maires  de grandes villes, l’irresponsabilité est de rigueur avec ce slogan mensonger consistant à affirmer : la situation est sous contrôle. Or chaque jour de nouveaux cas apparaissent dans des zones du monde très éloignées. Chaque jour aussi en Chine l’épidémie se développe au point qu’il a fallu confiner 40 millions d’habitants. La France n’est évidemment pas à l’abri pas davantage que d’autres pays pourtant le ministère se veut rassurant.

En Chine, 15 morts supplémentaires ont été recensés. Le bilan de la maladie s’élève à 41 morts et près de 1300 personnes contaminées. Sur ce total, 237 cas sont considérés comme « critiques », selon les autorités sanitaires. La plupart des patients décédés jusqu’à présent étaient soit âgés de plus de 65 ans, soit souffrant de maladies préexistantes. Un médecin de l’hôpital de la province chinoise du Hubei est décédé cette nuit après avoir contracté le virus.

Wuhan, qui compte 11 millions d’habitants, et la ville voisine de Huanggang (7 millions d’habitants) ont été placées en quasi-quarantaine, avec suspension des liaisons ferroviaires et aériennes. Ce samedi minuit (16h GMT), la circulation des véhicules à moteurs non-essentiels sera interdite à Wuhan.

Le gouvernement chinois va plus loin. Il a ordonné des mesures nationales de dépistage du nouveau virus dans les trains, les bus et les avions, afin de tenter d’endiguer l’épidémie. Des points d’inspection vont être mis en place et tous les voyageurs présentant des symptômes de pneumonie seront « immédiatement transportés » vers un centre médical, a annoncé dans un communiqué la Commission nationale de la santé (CNS). Par ailleurs, l’armée a envoyé à Wuhan trois avions qui ont débarqué vendredi soir 450 médecins militaires et autres personnels médicaux. Certains d’entre eux ont l’expérience de la lutte contre Ebola et le Sras, une souche similaire au nouveau coronavirus, qui avait tué 650 personnes en Chine continentale et à Hong Kong entre 2002 et 2003. Les hôpitaux étant débordés, la construction d’un site devant accueillir un millier de lits a commencé vendredi. Il doit être achevé… dans 10 jours, le 3 février, selon les médias publics.

En France, les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère. Un troisième cas d’infection par le nouveau coronavirus apparu en Chine a été confirmé en France, annonce vendredi soir le ministère de la santé, quelques heures après avoir signalé les deux premiers.“La ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé ce vendredi 24 janvier deux premiers cas d’infection par le nouveau coronavirus 2019-nCoV. Un troisième cas, proche parent de l’un des cas, qui était en cours d’investigation, vient d’être confirmé”, écrit-il dans un communiqué.

“Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère.

Toutes ces déclarations rassurantes relèvent de l’irresponsabilité dans la mesure où personne n’est en capacité aujourd’hui de contrôler la mobilité de voyageurs éventuellement affectés du virus. Et pour cause il faut une période d’incubation de l’ordre de 7 à 15 jours avant de déceler des signes de fièvre annonciateur. La vérité c’est qu’une fois de plus le business l’emporte sur les préoccupations de santé. Personne ne veut se fâcher avec la Chine à la fois usine du monde mais aussi premier marché pour nombre de produits comme l’automobile par exemple. En Chine, le pays est en outre affecté  par un ralentissement économique particulièrement sérieux que la pandémie pourrait encore accroître. Pas question donc de part et d’autre de stopper toute mobilité notamment par voie aérienne entre la Chine et les autres parties du monde.

 

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » ou l’irresponsabilité des décideurs

Coronavirus: « la situation est sous contrôle » ou l’irresponsabilité  des décideurs

 

 

Qu’il s’agisse de l’OMS, des responsables politiques français comme la ministre de la santé ou des maires  de grandes villes, l’irresponsabilité est de rigueur avec ce slogan mensonger consistant à affirmer : la situation est sous contrôle. Or chaque jour de nouveaux cas apparaissent dans des zones du monde très éloignées. Chaque jour aussi en Chine l’épidémie se développe au point qu’il a fallu confiner 40 millions d’habitants. La France n’est évidemment pas à l’abri pas davantage que d’autres pays pourtant le ministère se veut rassurant.

“Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère.

Un troisième cas d’infection par le nouveau coronavirus apparu en Chine a été confirmé en France, annonce vendredi soir le ministère de la santé, quelques heures après avoir signalé les deux premiers.

“La ministre des Solidarités et de la Santé a annoncé ce vendredi 24 janvier deux premiers cas d’infection par le nouveau coronavirus 2019-nCoV. Un troisième cas, proche parent de l’un des cas, qui était en cours d’investigation, vient d’être confirmé”, écrit-il dans un communiqué.

“Les trois patients, ayant séjourné en Chine, sont actuellement hospitalisés dans des établissements de santé de référence (ESR), l’un à Bordeaux et deux à Paris. Toutes les mesures d’isolement et d’hygiène nécessaires ont été prises”, ajoute le ministère.

Toutes ces déclarations rassurantes relèvent de l’irresponsabilité dans la mesure où personne n’est en capacité aujourd’hui de contrôler la mobilité de voyageurs éventuellement affectés du virus. Et pour cause il faut une période d’incubation de l’art de sept à 15 jours avant de déceler des signes de fièvre annonciateur.

La vérité c’est qu’une fois de plus le business l’emporte sur les préoccupations de santé. Personne ne veut ce passé avec la Chine à la fois cuisine du monde mais aussi premier marché pour nombre de produits comme l’automobile par exemple. En Chine, le pays étend plus affecter par un ralentissement économique particulièrement sérieux que la pandémie pourrait encore accroître. Pas question donc de part et d’autre de stopper toute mobilité notamment par voie aérienne entre la Chine et les autres parties du monde.

 

Rapport métiers grand âge: la situation scandaleuse des auxiliaires de vie

Rapport métiers grand âge: la situation scandaleuse des auxiliaires de vie

 

Le rapport El Khomri remis à la ministre de la santé ce focalise surtout sur la mesure phare des aide-soignants. Le rapport propose d’ailleurs la suppression du concours d’aides-soignants pour l’intégrer dans parcours-sup ou des acquisitions par VAE. La plupart des grands médias ont repris cette information. Une mesure toutefois partielle car ce dont souffre surtout le secteur c’est la situation sociale scandaleuse des assistantes de vie notamment qui interviennent  à domicile. Ces ‘auxiliaires pour beaucoup rémunérés en dessous du SMIC, pire qui  n’effectue souvent que les temps partiels. En outre , leur temps d’attente et leur temps de transport sont rarement pris en considération. 17% des intervenants à domicile vivent aujourd’hui en dessous du seuil de pauvreté, contre 6% pour la population française en général. D’après le rapport, 220 millions d’euros seraient nécessaire pour hisser l’ensemble des aide-soignants au niveau du Smic. Dans les établissements aussi on manque d’auxiliaires de vie (ADVF ou équivalent), d’aide-soignants et d’infirmières. Dans 70 % des cas le travail d’infirmière est aussi effectué par des aides-soignants ( ce qui est interdit). La crise aidant, on a raccourci le temps consacré d’intervention des auxiliaires aussi bien dans des établissements qu’à domicile. En plus d’être mal rémunérés, les assistantes de vie connaissent des conditions de travail de plus en plus insupportables chez des personnes de plus en plus dépendantes . Pas étonnant qu’on rencontre des difficultés pour recruter des personnels surtout pour l’assistance à domicile . Pour toute réponse la ministre de la santé a proposé pour l’instant

l’idée d’organiser une conférence rassemblant tous les partenaires sociaux et toutes les fédérations ou associations gestionnaires, tous secteurs confondus.

 

extraits du rapports El Khomri

 

Principaux constats

 

 De forts besoins en recrutement dans les métiers du grand âge • Les personnes en perte d’autonomie (au sens des bénéficiaires de l’APA) passeront de 1,387 million en 2020 à 1,479 million en 2025. • Pour répondre au vieillissement démographique et améliorer les conditions de prise en charge de ces personnes, près de 93 000 postes supplémentaires devront être créés dans les 5 prochaines années (2020-2024). • Pour pourvoir les postes vacants, 260 000 professionnels devront être formés sur la même période • Les métiers du grand âge sont des métiers d’avenir, porteurs de sens, pour lesquels des perspectives d’évolution doivent être renforcées dans les EHPAD et créées pour le domicile. Des métiers du grand âge peu attractif et à revaloriser • Or, les professions d’aide-soignant et accompagnant éducatif et social qui sont les deux grands métiers du grand âge sont des métiers dont l’attractivité est aujourd’hui très dégradée. La baisse de 25% en six ans des candidatures aux concours d’accès à ces deux métiers est très révélatrice à cet égard. • En effet, ces métiers peuvent être mal rémunérés, en particulier au domicile, avec un démarrage au SMIC, voire en-dessous, des progressions salariales et de façon générale des perspectives d’évolution qui sont très faibles. En conséquence, un taux de pauvreté élevé parmi ces métiers, par exemple 17,5% de ménages pauvres parmi les intervenants à domicile contre 6,5% en moyenne pour l’ensemble des salariés. • De plus, les conditions d’exercice de ces métiers sont très difficiles notamment par manque d’effectif. Les postures, les rythmes de travail sont marqués par une forte pénibilité et se traduisent par un nombre d’accidents du travail et de maladies professionnelles (« sinistralité ») trois fois supérieur à la moyenne nationale. • Enfin, ces métiers sont mal connus et peu considérés, en particulier parmi les jeunes générations. Du reste, cette dévalorisation est le reflet du regard contemporain porté sur nos aînés et, de manière générale, sur les plus fragiles dans notre société. Des efforts indéniables des autorités publiques pour restaurer l’attractivité de ces métiers mais aux effets insuffisants • Les pouvoirs publics (Etat, conseils départementaux et régionaux) ont déployé d’indéniables efforts pour tenter de restaurer l’attractivité des métiers du grand âge, en agissant sur deux composantes majeurs que sont les formations et la qualité de vie au travail, grâce à la mise en place de réformes, à la mobilisation de financements et à un soutien résolu aux démarches d’innovations technologiques et organisationnelles. • Toutefois, ces efforts ont eu des effets limités, en raison de leur caractère dispersé et de l’incomplétude de certaines mesures. Ainsi la réforme générale de l’apprentissage, destinée à libérer l’offre, n’a-t-elle eu qu’un effet limité sur les formations d’aides-soignants et 12 d’accompagnants éducatifs spécialisés qui sont par ailleurs soumises à des formes de quotas (limitations de capacité imposées dans les agréments et autorisations des structures de formation). • Par ailleurs, les organisations professionnelles des métiers du grand âge restent extrêmement cloisonnées et foisonnantes (conventions collectives, opérateurs de compétences). Dans le secteur privé, les métiers du grand âge relèvent par exemple toujours de 7 conventions collectives à l’heure actuelle.

 

 

 

Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) »

Islamisme : Macron sous –estime la situation (Xavier Bertrand) »

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Le président des Hauts-de-France Xavier Bertrand  accuse le locataire de l’Elysée d’avoir « perdu deux ans » dans la lutte contre l’islam politique. (Interview JDD extraits.)

 

Que pensez-vous du discours d’Emmanuel Macron après l’attaque de la préfecture de police à Paris?
C’était un discours fort, nommant clairement « l’hydre islamiste ». Mais ce sont surtout d’actes forts que nous avons besoin. Il faut mettre un coup d’arrêt à la propagation de l’islam politique. Ce qui se joue, c’est la cohésion républicaine. Sur ce sujet, nous avons tous péché par ignorance, naïveté ou lâcheté. C’est un échec collectif. Les provocations des radicaux, les intimidations et les attentats remettent en question notre mode vie. Pour tout cela, ce doit être l’affaire du président de la République.

Faut-il une « société de vigilance », comme Macron le souhaite?
Attention à ce terme. Que cela ne se traduise pas par de la méfiance à l’égard de l’ensemble de nos compatriotes musulmans. C’est à l’Etat de protéger, d’agir et d’être implacable. Il peut mobiliser la société, mais la responsabilité de l’État et de son chef ne se délègue pas et ne se partage pas.

 

La « société de la vigilance » ne désigne-t-elle pas comme suspects tous les musulmans?
On n’a pas le droit de confondre les islamistes et l’ensemble des musulmans. Je m’opposerai fermement à tout amalgame de ce type. Et rappelons aussi que la France n’est pas islamophobe. Nos ennemis, c’est l’islam politique, la radicalisation et le terrorisme. Une laïcité forte protège chacun dans l’exercice de sa liberté de conscience. Quant aux signalements auxquels fait allusion le Président, ces trois dernières années 70.000 ont été faits aux autorités pour de supposés cas de radicalisation. Quelles suites ont été données? Bien souvent le problème est là. L’islam politique est un danger majeur qui remet en question les fondements de notre société. Mais cela n’a clairement pas été la priorité d’Emmanuel Macron jusque-là, parce que ce n’est pas sa grille de lecture de la société. Nous avons perdu deux ans. L’islam politique, lui, a continué à avancer.

 

Quelle est sa « grille de lecture »?
Concernant la place de la religion dans la société, un responsable politique est plutôt libéral ou plutôt républicain. Emmanuel Macron est plutôt libéral, moi je suis fermement républicain. L’islam doit s’adapter à la France, pas le contraire. Au fond, jusqu’à cette semaine, il ne mesurait pas à quel point la situation est grave et que les intégristes ont une stratégie claire : provoquer une guerre des civilisations. On est en guerre, monsieur le Président. Alors il faut changer. N’oublions pas, aussi, de tarir la source de recrutement. Rien ne peut excuser qu’on prenne les armes contre ses compatriotes. Rien. Comme Manuel Valls, je refuse le principe d’excuse sociale. Mais dans trop de quartiers il est facile pour les radicaux de recruter. Nous devons sortir nos concitoyens de la misère et de la colère. Cela passe par le retour de l’autorité, des services publics, de l’emploi, de la République sous toutes ses formes.

 

 

La déforestation en Amazonie a doublé en un an, une catastrophe mondiale

 

 

Une véritable catastrophe mondiale en Amazonie avec d’innombrables incendies dont les fumées ont recouvert  un territoire presque aussi grand que la France. Une situation d’autant plus tragique que le président brésilien n’a pas pris des moyens à temps  d’éteindre les feux, pire qu’il se dit incapable de mettre fin à cet embrasement qui va priver la planète  d’une partie de son poumon.

La déforestation en Amazonie brésilienne a augmenté de 93% au cours des neuf premiers mois de 2019, par rapport à la même période l’an dernier. Au total, 7 853 km2 ont été déboisés, bien au-dessus des 4 075 km2 enregistrés entre janvier et septembre 2018, selon l’Institut national de recherche spatiale (INPE) qui a publié ces chiffres vendredi 11 octobre. Sur l’ensemble de l’année 2018, la déforestation avait concerné 4 947 km2. Cela pourrait atteindre 10 000 km2 en 2019.

 

Au cours du seul mois de septembre, 1 447 km2 ont été déboisés, soit une hausse de 96% par rapport à septembre de l’année dernière. En août, 1 700 km2 de forêt ont disparu. Les chiffres de la déforestation se situaient début 2019 dans la moyenne des dernières années, jusqu’à une hausse significative à partir de juin. Selon les experts, la déforestation pourrait atteindre 10 000 km2 en 2019, une première depuis 2008.

Pour les défenseurs de l’environnement et les spécialistes de l’Amazonie, cette recrudescence s’explique par la pression exercée sur la forêt par les bûcherons et éleveurs de bétail, encouragés par les prises de position du président d’extrême droite Jair Bolsonaro qui prône l’exploitation des ressources naturelles dans les aires protégées.

 

Secteur bancaire : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Secteur bancaire : l’emploi bientôt dans la situation de la sidérurgie ?

Nombre d’experts considèrent  qu’en Europe et en France en particulier les effectifs  devraient être réduits de la moitié dans les 10 ans ;  un phénomène qui touche d’ailleurs l’ensemble du monde. En cause l’amplification de la digitalisation, le développement des banques en ligne et le nouveau développement de moyens de paiement (par mobile notamment). Un secteur qui pourrait connaître le sort de la sidérurgie ou presque. 150 000 emplois ont déjà été supprimés en six mois et les restructurations devraient encore s’accélérer pour les banques européennes. En cause suffisance de rentabilité des activités bancaires. Le taux de rentabilité des activités de dépôt est plombé par le coût de main-d’œuvre (notamment nombre  d’agences et personnel) Il est par ailleurs menacé par la future existence de nouveaux moyens de paiement et la dématérialisation de certaines opérations mais le second volet de l’activité des banques, l’activité d’investissement souffre aussi d’un manque de retour financier lui aussi très gourmand en personnel. Dans un premier temps est donc probable que les banques européennes devront s’aligner si les critères de gestion des banques américaines qui ont supprimé près de 7 % des postes quand les banques européennes n’ont supprimé que quatre %. À plus long terme c’est peut-être l’existence même des les activités bancaires en tout cas leur structure actuelle qui pourrait être en cause et engendrer jusqu’à la moitié des emplois existants d’ici 10 ans. Malgré le poids grandissant de la finance dans nos sociétés, le secteur bancaire n’est pas épargné par les baisses d’effectifs. L’agence Bloomberg observe dans un article que les banques ont supprimé environ 600.000 postes à travers le monde depuis la crise économique de 2008. Parmi les institutions aux coupes les plus sévères, l’américaine Citigroup, présente dans plus de 100 pays, a supprimé plus d’un tiers de ses effectifs, soit près de 140.000 salariés. Comme dans beaucoup d’autres banques, les plans sociaux se sont enchaînés, aussi bien en salle de marché qu’en agence. La crise des subprimes a touché de plein fouet le secteur financier et les taux d’intérêt durablement bas affectent la rentabilité globale des banques. Mais les évolutions en œuvre sont aussi la marque d’une tendance plus profonde: la digitalisation en cours dans le milieu bancaire. De nombreuses opérations historiquement réalisées par des salariés sont désormais automatisées. En salle de marchés, les achats/ventes d’actions d’entreprises, de devises ou encore de «credit default swap» (produits dérivés financiers par lequel le vendeur garantit l’acheteur en cas de défaillance d’une tierce partie) sont de plus en plus dévolus aux ordinateurs.  En outre, l’utilisation du «Big Data» (traitement informatique de données massives) en banque d’investissement permet de mieux identifier les besoins des clients.  D’après une étude publiée par la Fédération bancaire française (FBF), plus de la moitié (52%) des Français se rendaient dans leur banque plusieurs fois par mois en 2010. Aujourd’hui, ils ne sont plus que 21%, soit une personne sur cinq

Situation de la France: Les mensonges de Macron

Situation de la France:   Les mensonges de Macron

 

Le premier mensonge concerne la situation de la France quand Emmanuel Macron a affirmé dans son interminable conférence de presse  que la croissance du pays était plus forte que dans la plupart de l’union européenne, que les investissements reprenaient et qu’on recréait de l’emploi. Évidemment, c’est faux si l’on se fie aux résultats de 2018 où la croissance française à seulement atteint 1,5 % tandis que la moyenne de l’union européenne était de 2 % (1,9 % pour la seule zone euro). Notons que sur 18 mois , Macron a fait moins bien que Hollande en matière d’ emploi! Pour 2019, les perspectives apparaissent meilleures en comparaison des autres pays de l’UE  mais il est évidemment trop tôt pour le savoir.Il faut observer que pour le premier trimestre le PIB n’a augmenté que de 0.3% et que la consommation des ménages se tasse.  Dans le domaine du chômage, les choses on peu bougé; quand elles bougent  c’est à hauteur de quelques milliers d’emplois chaque mois quand on compte à 6  millions de chômeurs. Certes des emplois sont créés mais il faut prendre en compte le solde en incluant des emplois détruits y compris dans le secteur industriel. Les derniers résultats démontrent malheureusement le maintien d’une situation alarmante. À fin mars 2019,  le nombre d’inscrits à pôle emploi reste stable pour s’établir à 5,9 millions de personnes et il a baissé de 0,4% sur un an. Au total, si l’on tient compte également des personnes qui ne sont pas tenues de chercher un emploi (catégories D et E), le nombre d’inscrits, qui atteint 6,562 millions de personnes, fait également du surplace par rapport au trimestre précédent et recule de 0,6% sur un an. D’autres mensonges et autres approximations prouvent que Macron a tendance à tordre la vérité dans le sens qu’il souhaite. Un autre exemple significatif quand il reparle de ce chômeur rencontré en septembre 2018 dans les jardins de l’Elysée pendant les Journées du patrimoine, le chef de l’Etat a raconté : « Il m’a dit : ‘Je suis prêt à prendre un emploi dans l’hôtellerie, la restauration.’ » Ce n’est pas exactement ce qu’il s’était passé. Au contraire, c’est le président de la République qui avait suggéré à cet horticulteur sans travail de tenter sa chance dans des hôtels ou des restaurants. Globalement contrairement ce qu’affirme Emmanuel Macron les réformes engagées n’ont pas modifié de manière substantielle la situation du pays en matière économique et sociale. Sur le plan social au contraire des mesures ont été prises qui affectaient par exemple le pouvoir d’achat et sur lesquelles Macron a dû revenir en partie sous la pression. On ne peut pas parler vraiment de réforme.

 

Logement : situation de crise persistante pour les plus défavorisés

Logement : situation de crise persistante pour les plus défavorisés

4 millions de mal logés, plus de 12 millions en situation de fragilité, souvent 40% des revenus consacrés au logement tels sont les principales caractéristiques de résidents les plus pauvres (Observatoire national de la pauvreté et de l’exclusion sociale –ONPES-  dans son rapport annuel.). En cause l’insuffisance de l’offre puis que le nombre de logements neufs construit est largemenet insuffisant. En outre la métropolisation qui concentre les populations sur des zones tendues où le prix de loyers devient de plus en plus inabordable pour certaines catégories.  Parmi les obstacles au logement, la difficulté pour les personnes sans logement de passer des centres d’hébergement à un logement de droit commun et un taux d’effort financier excessif pour de nombreux ménages pauvres. “Près d’un tiers des ménages à bas revenus, soit environ 1,7 million, dépensent plus de 40 % de leurs ressources pour leur logement en 2013 alors qu’ils étaient un peu plus d’un cinquième dans cette situation en 2001”, souligne le rapport. Cette proportion passe à près de deux tiers pour les ménages à bas revenu qui accèdent à la propriété (+25 points entre 2001 et 2013), signe d’une accession de plus en plus ardue pour cette catégorie sociale. Pour les mal-logés en situation de précarité dans des centres d’hébergement, la probabilité “d’entrer, au cours de l’année qui suit, dans un logement ordinaire ou dans un logement assorti d’un accompagnement spécifique a décru de 38 à 34 % entre 2008 et 2012”, note en outre l’observatoire, qui constate l’insuffisance de logements abordables pour les catégories de revenus les plus modestes. “Aujourd’hui la situation des ménages par rapport à leur logement est devenu un facteur majeur des inégalités territoriales, qui ne cessent de se creuser dans ce pays”, estime Jean-Claude Driant, codirecteur du rapport et professeur à l’Ecole d’urbanisme de Paris.

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