Archive pour le Tag 'situation'

Page 2 sur 5

Situation Emploi : nette hausse des CDI

Situation  Emploi : nette hausse des  CDI

 

Avec la reprise économique, la situation de l’emploi continu de s’améliorer en particulier le nombre de CDI qui progressent de près de 14 % L’emploi se porte de mieux en mieux après un an et demi de crise. Au deuxième trimestre 2021, pas moins de 5 119 800 contrats de travail ont été signés dans le secteur privé (hors agriculture, intérim et particuliers employeurs), soit une hausse de 5,5 % par rapport au premier trimestre qui, déjà, affichait une augmentation de 3,9 %, selon une note du service statistique du ministère du Travail, la Dares.

Cette dynamique est largement portée par la progression des contrats les plus pérennes: les embauches en CDI ont augmenté davantage (+ 13,9 %) que celles en contrat à durée déterminée (+ 3,8 %). Cette hausse générale des recrutements en CDI se fait largement ressentir dans les établissements de moins de 10 salariés, dont les embauches connaissent un bond de 10,3 %. L’augmentation est plus mesurée dans les établissements de 10 à 49 personnes, avec une hausse de 6,3 % tout comme dans les structures de 50 salariés où, avec + 2,5 %, la tendance ralentit nettement.

Présidentielle 2022 : et une « Primaire populaire » à gauche pour compliquer encore la situation

Présidentielle 2022 : et une « Primaire populaire » pour compliquer encore la situation

 

En plus d’un candidat socialiste, de Mélenchon, d’un candidat écolo, on pourrait compter un candidat issu d’une primaire populaire . A un mois de la clôture des parrainages citoyens pour désigner un candidat commun à gauche pour la présidentielle, la « Primaire populaire » annonce 83 000 inscrits samedi 11 septembre, a assuré l’association samedi à Marseille.

La clôture des parrainages est prévue le 11 octobre, date à laquelle seront alors connus les cinq femmes et cinq hommes pré-sélectionnés par les citoyens inscrits sur la plateforme sécurisée Neovote « pour faire gagner l’écologie et la justice sociale en 2022″, a expliqué Samuel Grzybowsi, porte-parole de cette « Primaire populaire »

Deux mois après l’ouverture de ces parrainages citoyens, ce sont pour l’instant Christiane Taubira, ancienne ministre de la Justice sous la présidence Hollande, et François Ruffin, député des Insoumis qui mènent la danse. Ils devancent plusieurs des candidats déclarés à la présidentielle : Sandrine Rousseau (2e), Anne Hidalgo (4e) et Delphine Batho (5e) côté femmes, Eric Piolle (4e), Jean-Luc Mélenchon (5e) et Yannick Jadot (6e) côté hommes. Les autres candidats potentiels parrainés par les citoyens sont pour l’heure Clémentine Autain (3e), proche de Mélenchon, d’un côté, l’économiste Gaël Giraud (2e) et l’Eurodéputé Pierre Larrouturou (3e), chantre de la semaine de quatre jours, de l’autre. Ce dernier, fondateur de Nouvelle Donne, est le seul pour l’instant à s’être porté candidat à la présidentielle via cette « primaire populaire ». Sandrine Rousseau et Eric Piolle ont annoncé qu’ils y participeraient s’ils remportaient la primaire des écologistes. Jean-Luc Mélenchon a pour l’instant refusé de s’y engager.

20 % en situation de pauvreté

  • 20 % en situation de pauvreté
  • 20 % des personnes en France seraient en situation de pauvreté devant se contenter de 60 % du revenu médian, soit 1063 euros par mois pour une personne seule en 2018. L’Insee a publié ce mercredi d’autres indicateurs, prenant en compte des critères non monétaires, comme les difficultés matérielles ou les privations, pour objectiver la mesure du phénomène.
  • 13,6 % de la population est pauvre monétairement, 13,1 % l’est au sens de la privation matérielle et sociale: 21 % de la population est pauvre au sens d’au moins un de ces deux critères». Soit une personne sur cinq. Parmi les personnes en situation de privation matérielle et sociale, plus de 9 sur 10 déclarent une insuffisance de ressources, près de 4 sur 10 au moins un retard de paiement et les trois quarts une difficulté de logement.
    • 49 % des 16-29 ans et 39 % des 30-44 ans en situation de privation matérielle et sociale déclarent rencontrer des difficultés pour payer leur loyer ou leurs factures d’électricité.
    • : 68,4 % des personnes vivant dans un ménage dont la personne de référence est au chômage sont pauvres. Le type de ménage est aussi déterminant. Les familles monoparentales sont les plus touchées (41,7 %), devant les personnes en couple avec trois enfants ou plus (32,9 %) et les personnes seules (27,9 %).

Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Sondage Covid France : les Français pour la suppression du masque mais encore inquiets pour la situation sanitaire

Selon un sondage Odoxa pour Le Figaro. 6 Français sur 10 sont encore inquiets pour la situation sanitaire cependant la suppression du masque en extérieur sans attendre la fin du mois, comme annoncé initialement, est approuvé par 77% des sondés par ailleurs les Français admettent volontiers le maintien de l’obligation du port du masque en extérieur et des jauges dans les lieux accueillant du public: respectivement 85% et 80% des sondés jugent que c’est une bonne décision. Le port du masque en intérieur est même approuvé par plus de 90% des 65 ans et plus !

 72% des personnes interrogées jugent que le gouvernement a eu raison d’ouvrir la vaccination aux 12 ans et plus.

Les Français semblent aussi bien plus sereins qu’il y a six mois par rapport à l’épidémie: ils ne sont plus «que» 36% à s’inquiéter pour leur santé (c’est encore beaucoup, mais c’est 17 points de moins qu’en janvier), 52% de celle de leur proche (-21 points).

Six sondés sur dix restent inquiets de la situation sanitaire du pays, mais c’est tout de même 23 points de moins qu’en janvier, et bien moins encore qu’au printemps 2020 à la sortie du premier confinement. Que ce soit pour leur santé, celle de leurs proches ou la situation sanitaire du pays, les Français n’ont jamais été aussi confiants depuis le mois d’avril 2020, en plein confinement.

 

Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

  • Covid : situation inquiétante dans le Sud-Ouest

Alors que la situation en moyenne Sa Meilleure de manière sensible dans l’ensemble du pays des inquiétudes dans le sud-ouest viennent un peu ternir le tableau sanitaire. En effet dans le sud-ouest on constate une augmentation significative de la circulation du virus.

Pour le gouvernement:

 «cette évolution défavorable est particulièrement marquée dans les Pyrénées-Atlantiques, où l’incidence a progressé de près de 80% sur une semaine», et «dans une moindre mesure en Charente-Maritime, dans le Lot-et-Garonne, en Charente, dans les Landes et en Gironde»«C’est un signal d’alerte», a souligné le porte-parole du gouvernement, appelant à ne «pas baisser la garde», tout en précisant que le niveau de circulation notamment du virus indien restait «modéré».

 

 

Sondage Présidentielle : situation des catastrophique de la gauche pour 80 % des Français

Sondage Présidentielle : situation des catastrophique de la gauche pour 80 % des Français

L’effondrement politique et culturel de la gauche se confirme en France. D’après un sondage Odoxa Backbone Consulting réalisé pour Le Figaro et France Info ,  82% des Français considèrent que la situation de la gauche est «mauvaise». Même les Français s’auto-positionnant à gauche ne sont pas plus positifs, puisque 78% d’entre eux jugent «mauvaise» la situation de leur famille idéologique.

Les résultats de l’enquête révèlent également un effondrement de l’affirmation de l’identité de gauche au profit de celle de droite. Désormais, plus de quatre Français sur dix ne parviennent pas ou refusent de se positionner à gauche, et ceux qui se positionnent sont nettement plus nombreux à se classer à droite (26%) plutôt que sur cet axe (20%) ou au centre (15%).

Par ailleurs, ce sondage révèle également qu’aucun parti ni aucune personnalité de gauche ne se détache réellement pour porter le flambeau à la présidentielle : ni Anne Hidalgo, ni Jean-Luc Mélenchon, ni Christiane Taubira ni Yannick Jadot ne sont jugés crédibles pour cela par les Français, ni même par les sympathisants de gauche.

Face à la situation dramatique un confinement généralisé s’impose

Face à la situation dramatique un confinement généralisé s’impose

 

Une nouvelle fois,  Macron tourne autour du pot et annonce que des nouvelles mesures devraient être prises. La vérité c’est que Macron a transmis le bébé du confinement aux collectivités régionales pour ne pas en  porter la responsabilité. L’opinion publique ne lui est même pas reconnaissante de cette mesure laxiste puisque 60 à 70 % des Français estiment que le record confinement aurait dû être décidé sur l’ensemble du pays.

 

La vérité évidemment c’est que Macron craint un réveil du mécontentement pour les mesures liberticides d’ailleurs juridiquement toujours très contestables. Reste que la situation devient dramatique avec notamment hier 45 000 contaminés en 24 heures. Si rien n’est fait on se dirige tout droit vers un chiffre de 100 000 contaminés d’ici une quinzaine de jours. Il n’y a donc plus à tergiverser le confinement généralisé doit s’imposer dans toute la France d’autant que les mesures prises de pseudo confinement ne changent pratiquement rien quant à la mobilité des Français.

 

Certes il faut sans doute protéger une économie déjà dans une situation assez lamentable caractérisée par une quasi-absence de croissance et un chômage récurrent de haut niveau aujourd’hui caché par le volume du travail partiel indemnisé ( plus de 2 millions de Français bénéficient encore de ce chômage partiel).

 

En fait, Macron s’est complètement trompé de stratégie, il aurait dû dès janvier prononcer ce confinement général qui passe d’une part par la fermeture des écoles, d’autre part par un contingentement des déplacements limités aux déplacements domicile travail et aux déplacements urgents.

 

Coronavirus France : situation de plus en plus tendue en réanimation

Coronavirus France : situation de plus en plus tendue en réanimation

14.678 nouveaux cas et 287 morts ont été enregistrés à l’hôpital au cours de ces dernières 24 heures, selon le dernier bilan communiqué mardi soir par Santé Publique France.

26.756 personnes sont désormais hospitalisées en France en raison d’une infection à Covid-19, soit 2286 malades supplémentaires par rapport à la veille. Par ailleurs, 4634 patients sont actuellement en réanimation, ce qui représente 488 admissions en 24 heures.

Covid région parisienne : situation particulièrement critique en réanimation

  • Covid région parisienne : situation particulièrement critique en réanimation

 

  • Nombre d’opérations non liées au Covid  devront être déprogrammés en Île-de-France du faite de manque de lits. Avec 973 malades actuellement en réanimation pour «moins de 1.050 lits» disponibles, «on est dans une situation de tension très forte», a déclaré Aurélien Rousseau de l’agence régionale de santé Île-de-France souhaitant que la nouvelle cible fixée à 1.577 lits soit «atteinte au cours de la semaine prochaine».
  •  Car «le flux reste fort», avec «70 à 80 entrées par jour en réanimation» mais moins de sorties, et un solde en hausse de «35 patients par jour en fin de semaine dernière», résultat de «la très forte hausse de l’incidence il y a 15 jours», a-t-il expliqué.
  • Fullscreen
  • A ce rythme, le palier de 1127 lits disponibles précédemment fixé – et pas atteint à ce jour – devrait être dépassé cette semaine.

Coronavirus : prévoir en France la même situation qu’en Angleterre (Anne-Claude Crémieux, professeure)

Coronavirus : prévoir en France la même situation qu’en Angleterre (Anne-Claude Crémieux, professeure)

« On a, dans cette crise, parfois considéré que ce qui arrivait à nos voisins ne nous arriverait pas », rappelle Anne-Claude Crémieux, professeure en maladies infectieuses à l’hôpital Saint-Louis à Paris et membre de l’Académie de médecine. « Aujourd’hui il faut se rendre à la raison : ce qui arrive à l’Angleterre va nous arriver », alerte-t-elle ce mardi 12 janvier sur RTL.

L’infectiologue souligne que le problème n’est pas de savoir si cela va nous arriver, mais quand : « peut-être a-t-on un peu plus de temps qu’eux, et là il faut utiliser ce temps pour s’organiser, pour vacciner ». Pour savoir réellement combien de temps la France a devant elle pour faire face au variant britannique, il faut attendre qu’un « état des lieux précis » soit dévoilé dans les prochains jours.

En effet, la question fondamentale est de savoir « quel est le taux de pénétration du virus sur le territoire français », assure Anne-Claude Crémieux. « Soit nous sommes encore avec 1 à 2% de virus variant sur le territoire, on a un peu plus de temps, ça se compte en semaines. Soit on est déjà à 10 à 20% et il faut se préparer à vivre la situation anglaise dans les jours qui viennent« , prévient la professeure.

 

L’infectiologue rappelle que « ce variant se diffuse extrêmement rapidement, il est capable de mettre en tension extrême le système de santé, il faut donc à la fois imaginer que s’il est présent de façon importante sur le territoire on doit utiliser toutes les mesures de freinages qui sont à notre disposition et il faut accélérer la campagne vaccinale« .

Un variant « dangereux » de par sa propagation très rapide. « On sait qu’il est plus transmissible, aux environs de 50% plus transmissible que les souches antérieures. On sait qu’il n’est pas plus virulent, c’est-à-dire qu’il ne donne pas de formes plus sévères et ce qu’on attend de savoir de manière certaine, c’est qu’il n’a pas d’impact sur le vaccin », dit Anne-Claude Crémieux.

« Ce mutant va remplacer les souches qui sont actuellement circulantes », indique la professeure en maladies infectieuses, qui prévient que la Covid-19 peut encore varier : « au début on disait que ce virus mutait peu, finalement on vient d’apprendre qu’il était capable de muter et d’intégrer un grand nombre de mutations dans son génome. À terme, cela veut dire qu’il va continuer à muter et il faut se préparer à l’idée que les vaccins vont être obligés au fur et à mesure d’intégrer ces modifications ».

Coronavirus Royaume-Uni : 35.928 nouvelles infections, situation dramatique

Coronavirus  Royaume-Uni : 35.928 nouvelles infections, situation dramatique

Situation dramatique au Royaume-Uni qui a compté dimanche de 35.928 nouvelles infections au coronavirus, ainsi que 326 décès.

Le Premier ministre Boris Johnson a déclaré samedi qu’une nouvelle souche du COVID-19 avait été découverte et que cette souche était plus contagieuse.

Laïcité : les alertes sur la situation de l’islamisme chez les jeunes d’après la ministre Sarah El Haïry

Laïcité : les alertes sur la situation de l’islamisme chez les jeunes d’après la ministre Sarah El Haïry

 

D’une certaine manière, la jeune ministre, sans doute elle aussi un peu coupée des réalités sociétales, a déclaré sa grande inquiétude à propos de la pénétration des thèses islamistes chez les jeunes. Il faut dire que l’intéressé est sans doute loin de ces réalités sociales. Elle est la fille d’un père médecin et une mère chef d’entreprise.  Elle a choisi de faire une carrière politique en pratiquant le nomadisme ,  après être passée par le Modem, le parti républicain et En marche . Cela après un débat avec 130 jeunes sur le thème de la laïcité.

Sarah El Haïry, toute récente secrétaire d’État à la Jeunesse et à l’Éducation auprès du ministre de l’Éducation nationale, de la Jeunesse et des Sports, a décidé d’aller le 22 octobre (après l’assassinat  de Samuel Patty) rencontrer 130 jeunes de 15 à 20 ans réunis par la Fédération des centres sociaux et socioculturels de France (FCSF) pour débattre des religions.

Le dialogue de deux heures fini par tourner court car certains jeunes soutiennent des positions que la jeune secrétaire d’État n’admet pas. L’un d’eux veut « interdire le droit au blasphème », un autre affirme que « les journalistes doivent être interdits de parler de la religion.

Bref, l’intéressé sorti un peu de nulle part comme la plupart des responsables dans marche découvre la lune et les réalités de la montée de l’islamisme dans certaines populations d’origine étrangère.

Production Électricité : situation tendue mais EDF confiant

Production Électricité : situation tendue mais EDF confiant

 

 

La crise sanitaire a nourri certaines interrogations quant à la capacité de production d’électricité d’EDF. En effet,  cette de crise a paralysé pendant un temps la mise aux normes et l’entretien de centrales nucléaires. La situation se régularise progressivement. EDF considère que la situation est tendue mais se montre quand même confiante. Tout dépendra en faite des rigueurs de l’hiver et des évolutions de la consommation d’électricité supplémentaire du fait des mesures restrictives prises comme par exemple les dépenses concernant le chauffage électrique.

EDF ne prend pas à ce stade de nouveaux engagements en matière de production nucléaire en France pour 2021 et 2022, a-t-il ajouté lors d’un point sur l’avancement de son plan d’amélioration des performances de la filière nucléaire française.

L’impact de la crise du coronavirus sur le chantier EPR de Flamanville est pour le moment vu comme “tout à fait modéré”, a de son côté précisé Xavier Ursat, directeur exécutif d’EDF en charge de la direction “ingénierie et projets nouveau nucléaire ”directeur projets “nouveau nucléaire”.

Il a également déclaré que le coût de l’EPR 2 serait réduit d’environ 30% par rapport à celui de Flamanville.

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril » (Patrick Pelloux)

Coronavirus : « ce n’est pas la situation de mars-avril »(Patrick Pelloux)

.Patrick Pelloux, président de l’Association des médecins urgentistes de France et invité d’Europe 1 dimanche, considère qu’on n’est pas du tout dans la même situation qu’en mars et avril.( L’interview D’Europe 1)

« Pour l’instant il n’y a pas d’afflux massif de patients », estime Patrick Pelloux. En outre, on a perfectionné les traitements », précise-t-il.

Cependant les sources d’inquiétude restent nombreuses. Selon Patrick Pelloux, une tension existerait déjà, du fait de l’addition des malades du Covid-19 et des autres patients. « Il y a une tension sur les lits […] qui va poser problèmes dans les jours qui viennent. » De plus, il appelle les Français à se vacciner contre la grippe saisonnière pour se protéger, protéger les autres ainsi que le personnel soignant. Le cumul des deux épidémies pourrait avoir des conséquences désastreuses.

« Moi, Je suis assez optimiste », conclut Patrick Pelloux. « C’est la première fois dans l’histoire de France que l’on dit aux gens de porter des masques, de se laver les mains […] tout cela va diminuer le risque de transmission du virus de la grippe, en plus de celui du coronavirus. »

Macron : instrumentaliser la situation sanitaire pour cacher la situation économique

Macron : instrumentaliser la situation sanitaire pour cacher la situation économique

 

 

 

Le moins que l’on puisse dire c’est qu’il y a un manque de lisibilité de la politique du gouvernement et de ses priorités. Pour preuve au dernier moment, le plan de soutien à l’économie, déjà très tardif, a été reporté à plus tard. En fait un plan mal préparé et surtout inadapté aux enjeux notamment à toutes ces entreprises PME et artisanales qui vont être contraintes de réduire leur personnel voire de disparaître. De ce point de vue, l’enveloppe de 3 milliards qui leur est destinée parait évidemment dérisoire. Elle vient d’être modifiée un peu par le ministre de l’économie mais sans être bien dimensionnée à la crise que subissent ces entreprises.

 

Macron et Castex utilisent  donc la crise sanitaire certes sérieuse pour éviter d’avoir à laisser transparaître l’ampleur de la crise économique. Faut-il rappeler que la France a subi l’un des plus importants reculs de son économie au second trimestre avec une baisse de près de 14 % du PIB. Certes il il y aura redressement second semestre et en 2021 mais on sera encore loin derrière le niveau de 2019. Il manquera environ cinq points de PIB et mécaniquement cela entraînera un volume supplémentaire de chômeurs environ 1 million. Autant donc parler de la situation sanitaire beaucoup plus consensuelle même si y compris dans ce domaine des reproches sont adressés également gouvernement sur la clarté de sa politique.

Le Premier ministre lui-même s’exprime peu sur la maîtrise de la crise économique et laisse le champ libre à son ministre de la santé qui parle mais pour ne pas dire grand-chose. Cette semaine, « nous devons veiller à définir et mettre en place toutes les règles nécessaires pour que la rentrée puisse se dérouler dans les meilleures conditions. Cette lisibilité est nécessaire à la relance », justifie le ministre de la Santé Olivier Véran dans le JDD.

Pour cela, Emmanuel Macron présidera mardi un conseil de défense qui fera le point sur l’évolution de l’épidémie et les différents protocoles sanitaires mis en place dans les entreprises, les établissements scolaires, les transports mais aussi pour les manifestations sportives ou culturelles.

Ces mesures seront de nouveau au menu du conseil des ministres mercredi avant d’être expliquées et détaillées aux Français, probablement par le Premier ministre Jean Castex.

12345



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol