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Crise Catalogne : le grand silence de l’Europe

Catalogne : le grand silence de l’Europe

Dans une tribune Antoine Rayroux, professeur de science politique à Concordia University expliquait  pourquoi l’Europe est aussi silencieuse à propos de la crise en catalogne. (La Tribune)

« Mercredi 4 octobre, le Parlement européen a tenu un débat en séance plénière intitulé « Constitution, état de droit et droits fondamentaux en Espagne à la lumière des événements en Catalogne ». Pressée depuis plusieurs semaines de se prononcer sur la question catalane, l’Union européenne ne pouvait rester totalement silencieuse plus longtemps. En effet, le gouvernement catalan de Carles Puigdemont demande à l’Europe de s’impliquer dans une médiation avec le gouvernement espagnol suite au vote sur le référendum pour l’indépendance de la Catalogne tenu le 1er octobre. Il n’est pas non plus impossible que les violences policières constatées la journée du vote, qui ont causé plusieurs centaines de blessés, soient portées devant la Cour européenne des droits de l’homme. Déjà, dès le lendemain du vote l’Organisation des Nations Unies, par la voix de son Haut Commissaire au droit de l’homme, exprimait son inquiétude face à la situation et demandait au gouvernement de Mariano Rajoy d’enquêter. Car si celui-ci a mené la bataille sur le front de la légalité constitutionnelle et du respect de l’état de droit, il a, depuis le 1er octobre, sans doute perdu celle des images. Pourtant, pendant des semaines les instances européennes sont restées muettes. Pour comprendre ce silence gêné sur la question catalane, il importe d’opérer deux distinctions : entre les États membres de l’Union européenne et les institutions européennes ; et entre la position adoptée sur le principe de l’autodétermination de la Catalogne et la réaction à l’égard des violences policières. A la fois les gouvernements européens et les représentants des institutions européennes ont répété comme un leitmotiv, ces dernières semaines, que la question catalane relevait de l’État et de la société espagnole uniquement, et qu’ils n’avaient pas vocation à s’immiscer dans le débat. Cette position est le reflet de plusieurs principes traditionnels des relations internationales : la primauté de la souveraineté nationale, l’unité de l’État et la non-intervention dans ses affaires intérieures. Ainsi, aucun des 28 États membres de l’UE n’est en faveur de la sécession de la Catalogne, et tous soutiennent la position du gouvernement de Madrid. Naturellement, certains États membres sont plus sensibles que d’autres à la question du séparatisme, étant eux-mêmes confrontés à des risques plus ou moins similaires. Outre le Royaume-Uni (Écosse) et l’Espagne, cas bien connus, c’est notamment le cas de la Belgique (Flandre), de l’Italie (Sud-Tyrol, Vénétie, Padanie et Sardaigne) et dans une moindre mesure de la France (Corse) ou de la Finlande (îles Åland). Des mouvements séparatistes existent dans la plupart des autres pays de l’Union, mais le soutien populaire à l’autodétermination s’y limite le plus souvent à moins de 10 %. En outre, l’Espagne constitue un partenaire européen important, cinquième économie de l’UE et cinquième État le plus peuplé, ce qui lui donne un poids significatif au sein du Conseil de l’UE – l’institution européenne qui représente les États membres (le poids de chaque État dans le système décisionnel est en partie proportionnel à sa population). Pour les autres membres de l’Union, il n’existe aucun intérêt politique à s’aliéner le gouvernement de Madrid. Dès lors, il est difficile d’imaginer que les présidents de la Commission européenne ou du Conseil européen prennent position. Le rôle de ce dernier, Donald Tusk, est d’agir comme médiateur des intérêts nationaux exprimés par les chefs d’État et de gouvernement lors de leurs rencontres au sein du Conseil européen. Il n’a pas la légitimité pour se prononcer sur la question catalane si les États membres ne le souhaitent pas. Quant à la Commission européenne, en tant que garante de l’intérêt général de l’UE, sa position est plus sujette à débat. On pourrait en effet argumenter que le projet européen est par définition un projet de dépassement de la souveraineté nationale et que les peuples européens ne sont pas réductibles au cadre étatique. D’ailleurs, la Catalogne possède une représentation diplomatique à Bruxelles, et elle est régulièrement consultée par la Commission sur des enjeux de politique régionale. Cependant, pour son président Jean-Claude Juncker, prendre position représente un risque politique majeur. La Commission est régulièrement accusée par les États et les opinions publiques européennes de promouvoir le modèle d’un « super-État » qui violerait la souveraineté nationale ; il semble logique que Juncker soit réticent à alimenter cette critique. Concernant la Commission européenne, la principale question qui lui est adressée dans le débat sur le séparatisme catalan s’est également posée dans le cas de l’Écosse : qu’adviendrait-il du statut d’une Catalogne ou d’une Écosse indépendante au sein de l’UE ? Depuis 2004, la Commission s’en tient à la doctrine dite Prodi, du nom de l’ancien président de l’exécutif européen qui avait répondu, alors qu’il était interpellé sur le sujet par un parlementaire européen, que les traités européens cessaient de s’appliquer sur les territoires d’un État né d’une sécession. Par conséquent, ce nouvel État catalan devrait passer par la procédure d’adhésion régulière, qui implique notamment un vote favorable unanime des États membres, incluant bien sûr l’Espagne. Les fondements juridiques de cette position sont principalement l’article 4 du traité sur l’UE, qui rappelle l’obligation pour les institutions européennes de respecter les structures politiques et constitutionnelles nationales des États membres, ainsi que la jurisprudence des Nations Unies, qui généralement considère qu’un État issu d’une sécession doit formellement demander son adhésion à l’ONU. Certes, le débat juridique n’est pas tranché, car le cas d’une sécession n’est pas formellement prévu par les traités européens, mais il ne semble pas plaider en faveur de Barcelone. D’un point de vue politique, le débat avait rebondi en 2016, suite au Brexit. La première ministre de l’Écosse Nicola Sturgeon, en visite à Bruxelles, avait évoqué le possible maintien dans l’UE d’une Écosse éventuellement indépendante. Accueillie au Parlement européen et à la Commission, elle s’était vue opposer une fin de non-recevoir au Conseil, en raison du refus de l’Espagne et de la France notamment de la rencontrer. Bien sûr, aucun des éléments mentionnés ci-dessus ne saurait constituer un frein insurmontable à la condamnation formelle des violences policières du dimanche 1er octobre, lors desquelles près de 900 citoyens catalans ont été blessés. Les gouvernements européens sont restés passablement muets, de même que le président du Conseil européen Donald Tusk qui s’est contenté d’une brève déclaration sur Twitter. La déclaration publiée par le porte-parole de la Commission européenne le lendemain du vote mentionnait quant à elle que « la violence ne saurait être un instrument politique », mais elle insistait avant tout, une nouvelle fois, sur le bien-fondé de la posture légaliste défendue par le gouvernement espagnol. Invitée à clarifier sa position lors du débat tenu au Parlement européen le 4 octobre, la Commission, par la voix de son vice-président Frans Timmermans, est même allée plus loin, en considérant que le gouvernement espagnol avait fait un « usage proportionné » de la force, rendu nécessaire par la violation de l’état de droit que représentait le référendum catalan inconstitutionnel. Alors que cette posture se fonde sur la légitimité du gouvernement espagnol à faire usage du monopole de la violence légitime (ici : les forces de gendarmerie de la Guardia Civil) afin de garantir le respect de l’état de droit, la question à laquelle sont confrontées les autorités européennes est la suivante : dans quelle mesure les violences observées de façon évidente lors du vote constituent-elles une violation de ce même principe de l’état de droit ? Contrairement aux fausses informations véhiculées sur Twitter, aucun article du traité sur l’UE ne prévoit la suspension d’un État membre qui ferait usage de la force militaire contre sa propre population. En revanche, il existe bel et bien une procédure de sanction en cas de violation par un État membre des valeurs de l’UE, définies à l’article 2 du traité, au rang desquelles le respect de l’état de droit et des droits de l’homme. La procédure est complexe, et étant données les réactions officielles de ces derniers jours (ou leur absence), il est très peu probable de la voir mise en œuvre dans le cas présent. Elle suppose d’abord qu’une des institutions européennes constate une infraction possible à l’article 2 et amène l’État incriminé à venir défendre sa position devant les autres. En 2017, de telles procédures ont été ouvertes contre la Hongrie et la Pologne. Mais ensuite, le vote sur une violation de l’article 2, qui peut éventuellement amener à des sanctions telles qu’une suspension du droit de vote au Conseil, doit recevoir l’appui unanime des États membres. Un tel appui unanime des États est plus qu’improbable, et d’ailleurs, jamais dans l’histoire de l’UE cette procédure de sanction n’a été mise en œuvre. Si l’Europe a jusqu’à présent décidé de garder le silence autant que possible, elle pourrait bien devoir malgré elle se positionner davantage sur le conflit dans les semaines à venir. Le débat sur la réponse européenne à la question catalane est loin d’être terminé. »

Hollande : « merci pour ce silence » !

Hollande : « merci pour ce silence » !

Il est clair que François Hollande ne sait faire guère autre chose que de la politique, pour preuve la multiplication de ces interventions médiatiques non seulement pour critiquer le gouvernement mais aussi pour se repositionner dans l’opération de refondation du PS. . Hollande contrairement à ses prédécesseurs n’a même pas respecté le délai minimum de décence pour revenir sur la scène politique. Comme d’habitude, c’est le champion du commentaire. Un rôle qui lui sied mieux que celui de gestionnaire. Même au parti socialiste,  on s’agace de cette présence médiatique qui vient hypothéquer une éventuelle reconstruction déjà bien difficile. Celui qui a laissé le pays dans un état  assez pitoyable veut se transformer en donneur de leçons, parler sur tout et surtout de rien. Toujours la même préoccupation quasi existentielle : demeurer sous le feu des médias et donner l’impression qu’il est incontournable. En réalité,  c’est sans doute un vrai boulet pour le parti socialiste lui-même qui a un urgent besoin de solder la gestion de hollande pour se refonder sur une autre idéologie et une autre pratique. Enfin François Hollande voudrait bien placer un homme à lui comme futur responsable des socialistes, ils pense à l’éphémère et transparent Premier ministre Cazeneuve au charisme tellement discret qu’il permettrait à François Hollande d’être en fait le grand manœuvrier de la reconstruction socialiste. Finalement un peu comme Sarkozy avec les mêmes résultats que l’on sait puisque Sarkozy  c’est surtout évertué à torpiller un succès pourtant annoncé de Juppé. On rêve évidemment de la sortie d’un ouvrage pourrait être « intitulé  « merci pour ce silence ». Un espoir qui sera déçu car selon le JDD, l’ancien chef de l’État serait en train de rédiger un livre, «une sorte de leçon politique» selon ses proches. Plusieurs éditeurs seraient déjà intéressés, mais les Français sans doute moins !

Catalogne : le grand silence de l’Europe

Catalogne : le grand silence de l’Europe

 

Dans une tribune Antoine Rayroux, professeur de science politique à Concordia University explique pourquoi l’Europe est aussi silencieuse à propos de la crise en catalogne. (La Tribune)

« Mercredi 4 octobre, le Parlement européen a tenu un débat en séance plénière intitulé « Constitution, état de droit et droits fondamentaux en Espagne à la lumière des événements en Catalogne ». Pressée depuis plusieurs semaines de se prononcer sur la question catalane, l’Union européenne ne pouvait rester totalement silencieuse plus longtemps. En effet, le gouvernement catalan de Carles Puigdemont demande à l’Europe de s’impliquer dans une médiation avec le gouvernement espagnol suite au vote sur le référendum pour l’indépendance de la Catalogne tenu le 1er octobre. Il n’est pas non plus impossible que les violences policières constatées la journée du vote, qui ont causé plusieurs centaines de blessés, soient portées devant la Cour européenne des droits de l’homme. Déjà, dès le lendemain du vote l’Organisation des Nations Unies, par la voix de son Haut Commissaire au droit de l’homme, exprimait son inquiétude face à la situation et demandait au gouvernement de Mariano Rajoy d’enquêter. Car si celui-ci a mené la bataille sur le front de la légalité constitutionnelle et du respect de l’état de droit, il a, depuis le 1er octobre, sans doute perdu celle des images. Pourtant, pendant des semaines les instances européennes sont restées muettes. Pour comprendre ce silence gêné sur la question catalane, il importe d’opérer deux distinctions : entre les États membres de l’Union européenne et les institutions européennes ; et entre la position adoptée sur le principe de l’autodétermination de la Catalogne et la réaction à l’égard des violences policières. A la fois les gouvernements européens et les représentants des institutions européennes ont répété comme un leitmotiv, ces dernières semaines, que la question catalane relevait de l’État et de la société espagnole uniquement, et qu’ils n’avaient pas vocation à s’immiscer dans le débat. Cette position est le reflet de plusieurs principes traditionnels des relations internationales : la primauté de la souveraineté nationale, l’unité de l’État et la non-intervention dans ses affaires intérieures. Ainsi, aucun des 28 États membres de l’UE n’est en faveur de la sécession de la Catalogne, et tous soutiennent la position du gouvernement de Madrid. Naturellement, certains États membres sont plus sensibles que d’autres à la question du séparatisme, étant eux-mêmes confrontés à des risques plus ou moins similaires. Outre le Royaume-Uni (Écosse) et l’Espagne, cas bien connus, c’est notamment le cas de la Belgique (Flandre), de l’Italie (Sud-Tyrol, Vénétie, Padanie et Sardaigne) et dans une moindre mesure de la France (Corse) ou de la Finlande (îles Åland). Des mouvements séparatistes existent dans la plupart des autres pays de l’Union, mais le soutien populaire à l’autodétermination s’y limite le plus souvent à moins de 10 %. En outre, l’Espagne constitue un partenaire européen important, cinquième économie de l’UE et cinquième État le plus peuplé, ce qui lui donne un poids significatif au sein du Conseil de l’UE – l’institution européenne qui représente les États membres (le poids de chaque État dans le système décisionnel est en partie proportionnel à sa population). Pour les autres membres de l’Union, il n’existe aucun intérêt politique à s’aliéner le gouvernement de Madrid. Dès lors, il est difficile d’imaginer que les présidents de la Commission européenne ou du Conseil européen prennent position. Le rôle de ce dernier, Donald Tusk, est d’agir comme médiateur des intérêts nationaux exprimés par les chefs d’État et de gouvernement lors de leurs rencontres au sein du Conseil européen. Il n’a pas la légitimité pour se prononcer sur la question catalane si les États membres ne le souhaitent pas. Quant à la Commission européenne, en tant que garante de l’intérêt général de l’UE, sa position est plus sujette à débat. On pourrait en effet argumenter que le projet européen est par définition un projet de dépassement de la souveraineté nationale et que les peuples européens ne sont pas réductibles au cadre étatique. D’ailleurs, la Catalogne possède une représentation diplomatique à Bruxelles, et elle est régulièrement consultée par la Commission sur des enjeux de politique régionale. Cependant, pour son président Jean-Claude Juncker, prendre position représente un risque politique majeur. La Commission est régulièrement accusée par les États et les opinions publiques européennes de promouvoir le modèle d’un « super-État » qui violerait la souveraineté nationale ; il semble logique que Juncker soit réticent à alimenter cette critique. Concernant la Commission européenne, la principale question qui lui est adressée dans le débat sur le séparatisme catalan s’est également posée dans le cas de l’Écosse : qu’adviendrait-il du statut d’une Catalogne ou d’une Écosse indépendante au sein de l’UE ? Depuis 2004, la Commission s’en tient à la doctrine dite Prodi, du nom de l’ancien président de l’exécutif européen qui avait répondu, alors qu’il était interpellé sur le sujet par un parlementaire européen, que les traités européens cessaient de s’appliquer sur les territoires d’un État né d’une sécession. Par conséquent, ce nouvel État catalan devrait passer par la procédure d’adhésion régulière, qui implique notamment un vote favorable unanime des États membres, incluant bien sûr l’Espagne. Les fondements juridiques de cette position sont principalement l’article 4 du traité sur l’UE, qui rappelle l’obligation pour les institutions européennes de respecter les structures politiques et constitutionnelles nationales des États membres, ainsi que la jurisprudence des Nations Unies, qui généralement considère qu’un État issu d’une sécession doit formellement demander son adhésion à l’ONU. Certes, le débat juridique n’est pas tranché, car le cas d’une sécession n’est pas formellement prévu par les traités européens, mais il ne semble pas plaider en faveur de Barcelone. D’un point de vue politique, le débat avait rebondi en 2016, suite au Brexit. La première ministre de l’Écosse Nicola Sturgeon, en visite à Bruxelles, avait évoqué le possible maintien dans l’UE d’une Écosse éventuellement indépendante. Accueillie au Parlement européen et à la Commission, elle s’était vue opposer une fin de non-recevoir au Conseil, en raison du refus de l’Espagne et de la France notamment de la rencontrer. Bien sûr, aucun des éléments mentionnés ci-dessus ne saurait constituer un frein insurmontable à la condamnation formelle des violences policières du dimanche 1er octobre, lors desquelles près de 900 citoyens catalans ont été blessés. Les gouvernements européens sont restés passablement muets, de même que le président du Conseil européen Donald Tusk qui s’est contenté d’une brève déclaration sur Twitter. La déclaration publiée par le porte-parole de la Commission européenne le lendemain du vote mentionnait quant à elle que « la violence ne saurait être un instrument politique », mais elle insistait avant tout, une nouvelle fois, sur le bien-fondé de la posture légaliste défendue par le gouvernement espagnol. Invitée à clarifier sa position lors du débat tenu au Parlement européen le 4 octobre, la Commission, par la voix de son vice-président Frans Timmermans, est même allée plus loin, en considérant que le gouvernement espagnol avait fait un « usage proportionné » de la force, rendu nécessaire par la violation de l’état de droit que représentait le référendum catalan inconstitutionnel. Alors que cette posture se fonde sur la légitimité du gouvernement espagnol à faire usage du monopole de la violence légitime (ici : les forces de gendarmerie de la Guardia Civil) afin de garantir le respect de l’état de droit, la question à laquelle sont confrontées les autorités européennes est la suivante : dans quelle mesure les violences observées de façon évidente lors du vote constituent-elles une violation de ce même principe de l’état de droit ? Contrairement aux fausses informations véhiculées sur Twitter, aucun article du traité sur l’UE ne prévoit la suspension d’un État membre qui ferait usage de la force militaire contre sa propre population. En revanche, il existe bel et bien une procédure de sanction en cas de violation par un État membre des valeurs de l’UE, définies à l’article 2 du traité, au rang desquelles le respect de l’état de droit et des droits de l’homme. La procédure est complexe, et étant données les réactions officielles de ces derniers jours (ou leur absence), il est très peu probable de la voir mise en œuvre dans le cas présent. Elle suppose d’abord qu’une des institutions européennes constate une infraction possible à l’article 2 et amène l’État incriminé à venir défendre sa position devant les autres. En 2017, de telles procédures ont été ouvertes contre la Hongrie et la Pologne. Mais ensuite, le vote sur une violation de l’article 2, qui peut éventuellement amener à des sanctions telles qu’une suspension du droit de vote au Conseil, doit recevoir l’appui unanime des États membres. Un tel appui unanime des États est plus qu’improbable, et d’ailleurs, jamais dans l’histoire de l’UE cette procédure de sanction n’a été mise en œuvre. Si l’Europe a jusqu’à présent décidé de garder le silence autant que possible, elle pourrait bien devoir malgré elle se positionner davantage sur le conflit dans les semaines à venir. Le débat sur la réponse européenne à la question catalane est loin d’être terminé. »

Fed et BCE : un silence qui masque des incertitudes

Fed et BCE : un silence qui masque des incertitudes

On sait que la politique de communication constitue un objet de gestion de la politique monétaire mais cette fois on a utilisé le silence. Un silence qui marque des incertitudes quant à la nécessité ou non d’un resserrement monétaire. Lors  de la réunion des banques centrales au séminaire de Jackson Hole, dans le Wyoming, la BCE et la Fed ont prit soin de ne rien dire sur leurs intentions futures tant concernant les taux que la réduction de leur bilan. Les incertitudes concernent l’ampleur et la pérennité de la croissance avec une inflation très sage,  en dessous des objectifs. Il faut donc s’en tenir à ce qui était dit précédemment. À cet égard,  « Le compte rendu des minutes de la dernière réunion de la banque centrale européenne met en lumière la difficulté de la BCE à communiquer sur une amélioration de la situation économique, tout en limitant le resserrement des conditions financières sur les marchés, et notamment l’euro », observe Valentin Bissat, économiste chez Mirabaud Asset Management. La BCE paraît particulièrement inquiète de la hausse de l’euro jusqu’à 11% depuis le début de l’année par rapport au dollar américain et de 4,8% en moyenne vis-à-vis des principales monnaies de la planète. Comme aux États-Unis, la question se pose cependant de la poursuite de la politique accommodante pour favoriser la reprise. Or cette reprise est encore timide et un relèvement des taux serait susceptible de la tuer. Du coup,  la BCE pourrait bien faire comme la Fed, c’est-à-dire ne rien décider en 2017 concernant ces taux. La banque centrale européenne s’inquiète aussi, comme la Fed, de la faiblesse de l’inflation. Faiblesse de l’inflation qui serait responsable du manque de dynamisme de la croissance et notamment de la consommation. Un raisonnement fort discutable car une forte progression de l’inflation viendrait amputer le pouvoir d’achat dont la consommation et la croissance. Au contraire,  le haut niveau de l’euro augmente mécaniquement le pouvoir d’achat même s’il peut affecter la compétitivité des exportations. Une baisse de compétitivité là aussi à relativiser car la baisse des intrants (matières premières notamment) découle de la hausse de l’euro. De toute manière il est probable que la BCE ne prendra pas de mesures inconsidérées et brutales et qu’elle s’inspirera des orientations prises par la Fed mais qu’elle tiendra compte aussi de  la banque du Japon qui elle poursuit une politique particulièrement accommodant qui favorise une nette reprise de la croissance. Non seulement le relèvement des taux est peu probable d ici la fin d’année de la part de la BCE et de la Fed mais c’est sans doute avec une grande prudence qu’on évoquera le problème de la taille des bilans. Tant la Fed que la BCE se retrouvent désormais avec des bilans hypertrophiés (4.500 milliards de dollars pour la Fed, 2.300 milliards d’euros pour la BCE) qu’elles doivent, dans le cas de la Fed réduire et celui de la BCE arrêter d’accroître. Mécaniquement, une telle opération équivaut à un resserrement des conditions de crédit car cela réduit les liquidités disponibles sur les marchés financiers.

Racisme Charlottesville : le silence, ensuite la condamnation puis l’ambiguïté de Trump

Racisme Charlottesville : le silence, ensuite la condamnation puis  l’ambiguïté de Trump

 

 

Les différentes positions prises par le président américain a propos des actes de racisme à Charlottesville caractérisent bien le flou absolu des positions de Trump  sur à peu près tous les sujets. Comme dans sa campagne électorale,  il continue de dire tout et le contraire. Dans un premier temps, il s a refusé de dénoncer clairement les hordes de suprémacistes blancs qui ont transformé Charlottesville en fête néonazie violente. Ensuite influencé par son entourage il a bien été contraint condamner avec une certaine fermeté cette lamentable tragédie. Mais mardi il a encore changé de position en considérant que la responsabilité  était partagée. Pas étonnant puisque une grande partie de petits blancs racistes constitue la base électorale du président américain C’est avec un mélange quasi unanime de dégoût, de stupéfaction et de honte que le pays a observé, sur ses écrans de télévision et ses iPhone, des centaines de militants d’extrême droite et autres miliciens lourdement armés, défiler dans les rues de la charmante petite bourgade universitaire de Virginie, en criant: «Les vies blanches comptent» et «Heil Trump» ainsi que des slogans antisémites. Puis il y a eu la violence de la confrontation entre cette nébuleuse d’extrême droite venue protester contre le déboulonnement de la statue du général sudiste Robert E. Lee et des contre-manifestants antiracistes, parfois agressifs, face-à-face qui s’est transformé en mêlée confuse, avant qu’il ne soit dispersé par la police, puis qu’un jeune homme fasciné par l’idéologie néonazie ne finisse par foncer dans la foule et par tuer Heather Heyer, une jeune activiste libérale de 32 ans. . Les adversaires du président affirment que Trump, déjà rendu suspect par les ambiguïtés de sa position vis-à-vis de la droite nationaliste pendant sa campagne, a perdu une opportunité essentielle de rassembler la nation. Pour eux, Trump reste fondamentalement l’allié objectif de la nébuleuse de l’Alt-right, ce nouveau nom donné à la mouvance extrémiste de droite dont les démons racistes resurgissent à intervalles réguliers.

 

Armée : silence, je suis le chef (Macron)

Armée : silence, je suis le chef (Macron)

 

 

En substance ce qu’a déclaré Emmanuel Macron qui  a rappelé avec autorité qu’il était le chef des armées et que cette dernière n’avait pas vocation à étaler ses états d’âme sur la place publique. Bref, la grande muette doit rester silencieuse. Un message particulièrement destiné au général Pierre de Villiers chef d’état-major des armées qui s’était exprimé largement dans la presse. À propos des coupes budgétaires de 201, Macron a précisé que les moyens seraient augmentés en 2018. et que de ce point de vue et tiendrait ses engagements. Les militaires savent désormais à quoi s’en tenir : le chef s’est bien Macron. « Je considère pour ma part qu’il n’est pas digne d’étaler des débats sur la place publique. J’ai pris des engagements, je suis votre chef. Les engagements que je prends devant les concitoyens, devant les armées, je sais les tenir et je n’ai à cet égard besoin de nulle pression, de nul commentaire », a-t-il lancé. En clair le président de la république a nettement réaffirmé son autorité et critiquer les revendications de nature corporatiste de l’armée. On objectera à juste titre que l’armée souffre d’une insuffisance de moyens égards aux nombreux théâtres d’opérations dans lesquelles elle est engagée. Sans doute aussi pourquoi macro a demandé et partiellement obtenu un soutien plus substantiel de l’union européenne et en particulier de l’Allemagne. Une Allemagne qui concentre tous ses efforts sur le développement de son business et laisse à la France le soin de faire le gendarme dans les zones en conflit. Observons cependant que la France a une fâcheuse tendance à s’engager de manière unilatérale dans certains conflits sans même demander l’accord ou même avisé au préalable l’union économique. Si la solidarité européenne doit être autrement réelle par contre la France devra faire un gros effort pour partager ses décisions avec les partenaires européens. En attendant le président de la république  a annoncé jeudi que le budget de la Défense de la France serait porté à 34,2 milliards d’euros en 2018 – contre 32,7 milliards cette année – dont 650 millions pour les opérations extérieures et a rejeté sèchement les critiques sur les économies exigées des armées. « Parce que c’est ce que nous vous devons, parce que c’est l’engagement que j’ai pris. En aucune façon parce que quelques commentaires se seraient élevés », a-t-il souligné. Emmanuel Macron, qui dès son élection a affirmé avec force son statut de chef des armées, a vertement répliqué aux critiques émanant depuis quelques jours des rangs militaires et adressé un rappel à l’ordre implicite au général de Villiers.   »J’aime le sens du devoir, j’aime le sens de la réserve qui a tenu nos armées là où elles sont aujourd’hui. Et ce que j’ai parfois du mal à considérer dans certains secteurs, je l’admets encore moins quand il s’agit des armées », a-t-il ajouté. Le chef de l’Etat a assuré que la trajectoire financière en cours d’élaboration permettrait de concrétiser son engagement de porter les ressources de la Défense à 2% du PIB en 2025. Dans le détail, cette mesure de régulation, prise dans le cadre de la loi de finances 2017, concerne : une réserve de précaution de 1,6 milliard d’euros, un gel des crédits de report de 2016 sur 2017 à hauteur de 715 millions (décidé en mars) et un « surgel » de 350 millions d’euros (en avril).

Nuit Debout condamné ….au silence !

Nuit Debout condamné ….au silence !

 

Suite une   décision préfectorale, Nuit Debout sera privé de musique et d’alcool après 17 heures. Pas de bruit non plus, en outre il faudra plier bagages après minuit. Bref les participants à Nuit Debout pourront se réunir mais pas longtemps, et se taire.. presque.  Une sorte de messe basse à la liturgie révolutionnaire qui agace beaucoup de monde. Les riverains bien sûr et on peut le comprendre. La droite qui ne cesse de taper sur cette forme de démocratie subversive. La gauche classique enfin qui voudrait bien faire taire cette mouche du coche. Il est clair aussi que les casseurs discréditent ce mouvement à l’avenir incertain content tenu surtout de son flou idéologique ; un flou  alimenté surtout par les l’extrêmes-gauche, les écolos et les anars. La Préfecture de police de Paris a donc  pris vendredi des arrêtés interdisant notamment la diffusion de musique et la consommation d’alcool place de la République dans les nuits de samedi à dimanche et de dimanche à lundi en prévision de rassemblements du mouvement « Nuit debout ». Jeudi, le mouvement de contestation basé place de la République, à Paris, a fait connaître aux autorités son intention d’organiser ce week-end des rassemblements « statiques et sonores » pour protester contre le projet de loi sur le travail actuellement en débat à l’Assemblée nationale. Rappelant les dégradations et interpellations ayant émaillé plusieurs manifestations passées du collectif, et considérant que ses rassemblements « entraînent régulièrement des débordements lors de la dispersion », la préfecture interdit, dans deux arrêtés distincts, « la diffusion de musiques et de bruits », les cortèges, la vente et la consommation d’alcool, entre autres mesures. Samedi et dimanche, les interdits concernant l’alcool commencent à 17H00. Pour la nuit de samedi à dimanche, les autres interdits commencent à minuit pour finir à 07H00, puis ils commencent à 22H00 dimanche pour finir à 07H00 le lundi matin. Devenus quotidiens depuis le 31 mars, les rassemblements de la « Nuit debout » ont commencé comme un mouvement de protestation contre le projet de réforme du Code du travail, mais ils font désormais converger des luttes disparates.

(Avec reuters)

Elections régionales : nouveau silence honteux de Hollande ?

 

D’après certaines informations en provenance de l’Élysée, Hollande réserve sa grande  intervention pour la fin de l’année.  François Hollande ne prévoit pas de s’exprimer après la défaite qui  s’annonce au deuxième tour des élections régionales. En attendant on va avoir droit à une avalanche de communiqués et de commentaires  concernant le succès « historique »’ de COP  21. Sa prochaine allocution ne devrait intervenir que le 31 décembre pour ses vœux à la nation. Pas vraiment étonnant 70 % des électeurs du Front National  sont  motivés pour dire non au président de la république. Ce silence est évidemment pathétique car il témoigne du désarroi politique et idéologique du président de la république. Le président de la république qui n’a jamais compris les enjeux majeurs des pays et qui n’a jamais voulu procéder aux réformes structurelles adaptées aux enjeux qu’il s’agisse du chômage, de l’insécurité ou encore de la fiscalité. L’ampleur de la victoire du Front National doit beaucoup à l’inconsistance et à l’inefficacité de la politique de hollande qui dans tous les domaines a choisi le consensus inefficace bien sûr mais en plus qui a mécontenté même ses partisans à gauche comme à droite de l’échiquier socialiste sur le principal sujet à savoir la croissance l’échec de hollande est dramatique. Sa fameuse son fameux slogan « inversion du chômage » constitue une fumisterie qui ne savent sur aucune stratégie pertinente de redynamisation de l’économie et donc de l’emploi. Hollande a échoué dans tous les domaines. En Europe il était incapable d’imposer la politique de relance qu’il promettait en 2012 et est comme Sarkozy dans ce domaine il s’est couché devant Merkel. Concernant le terrorisme il n’a pas tenu compte des attentats du janvier pour prendre là aussi des mesures à la hauteur de l’enjeu, il aura fallu 10 mois pour comprendre. Ne parlons pas du troisième sujet à savoir la fiscalité dans la gestion politique n’a cessé de faire du slalom pour aboutir aujourd’hui un niveau de prélèvements qui paralysent les consommateurs comme les investisseurs. Voilà quelques facteurs explicatifs pour comprendre l’échec de hollande et du parti socialiste aux régionales. Voilà pourquoi Hollande se réfugie dans le mutisme, un silence pathétique qui témoigne aussi de son manque de courage. Par contre Hollande risque d’être beaucoup plus bavard sur la COP 21 qui a débouché sur un texte à la française ambitieux dans la forme mais nul sur la volonté politique et les moyens.

Régionales : le silence honteux et pathétique de Hollande

Régionales : le silence honteux et pathétique de Hollande

D’après certaines informations en provenance de l’Élysée, François Hollande ne prévoit pas de s’exprimer après la défaite cinglante aux élections régionales. Sa prochaine allocution ne devrait intervenir que le 31 décembre pour ses vœux à la nation. Pas de déclarations non plus concernant le gouvernement Valls qui sera maintenu en fête d’après l’entourage du président, Hollande et chaos debout surtout lorsqu’il a appris que 70 % avaient des électeurs du Front National avaient été essentiellement motivés pour dire non au président de la république. Ce silence est évidemment pathétique car il témoigne du désarroi politique et idéologique du président de la république. Le président de la république qui n’a jamais compris les enjeux majeurs des pays et qui n’a jamais voulu procéder aux réformes structurelles adaptées aux enjeux qu’il s’agisse du chômage, de l’insécurité ou encore de la fiscalité. L’ampleur de la victoire du Front National doit beaucoup à l’inconsistance et à l’inefficacité de la politique de hollande qui dans tous les domaines a choisi le consensus inefficace bien sûr mais en plus qui a mécontenté même ses partisans à gauche comme à droite de l’échiquier socialiste sur le principal sujet à savoir la croissance l’échec de hollande est dramatique. Sa fameuse son fameux slogan « inversion du chômage » constitue une fumisterie qui ne savent sur aucune stratégie pertinente de redynamisation de l’économie et donc de l’emploi. Hollande a échoué dans tous les domaines. En Europe il était incapable d’imposer la politique de relance qu’il promettait en 2012 et est comme Sarkozy dans ce domaine il s’est couché devant Merkel. Concernant le terrorisme il n’a pas tenu compte des attentats du janvier pour prendre là aussi des mesures à la hauteur de l’enjeu, il aura fallu 10 mois pour comprendre. Ne parlons pas du troisième sujet à savoir la fiscalité dans la gestion politique n’a cessé de faire du slalom pour aboutir aujourd’hui un niveau de prélèvements qui paralysent les consommateurs comme les investisseurs. Voilà quelques facteurs explicatifs pour comprendre l’échec de hollande et du parti socialiste aux régionales. Voilà pourquoi Hollande ce réfugie dans le mutisme, un silence pathétique qui témoigne aussi de son manque de courage.

Régionales : le lamentable silence de Valls

Régionales : le lamentable silence de Valls

 

C’est sans doute la première fois en France qu’un Premier ministre ne s’exprime pas au lendemain d’une élection. La plupart des médias n’ont même pas remarqué l’absence de Valls. Le Clemenceau d’opérette, pourtant toujours prêt à parler haut et fort, sur tout et sur rien,  cette fois s’est réfugié dans le mutisme ;  pourtant la défaite est  sanglante et Valls porte une grave responsabilité. Sarkozy dont le parti a aussi subi un revers  à au moins le courage de reconnaître « « pour partie » la responsabilité des gouvernements au pouvoir depuis des années. On aurait attendu d’un Premier ministre d’abord qu’il prenne acte du formidable désaveu de l’opinion publique vis-à-vis de la politique du gouvernement. Car il s’agit bien d’un désaveu dans la mesure où un sondage Ipsos désigne le premier facteur explicatif du recul  du PS à savoir : r l’échec total de la lutte contre le chômage.  S’y ajoutent  bien entendu d’autres éléments comme l’insuffisance de résultats en matière de terrorisme, d’insécurité et de fiscalité. Certes Valls a présenté la démission du gouvernement mais il s’agit là d’un petit jeu rituel bien connu puisque Hollande va comme après les départementales reconduire encore la même équipe ou à peu près. Le vrai courage aurait été pour Valls d’admettre son échec et de quitter le pouvoir. Décidément le  Clémenceau d’opérette déçoit beaucoup. Pas étonnant que dans les sondages sa popularité ne cesse de s’effriter. Valls est l’exemple même de ce qui a été sanctionné dans les urnes à savoir l’inadmissible fossé  entre un discours volontariste et une action mollassonne voire inexistante.

Silence médiatique pour Michel Onfray, enfin !

Silence médiatique pour Michel Onfray, enfin !

Le « philosophe » Michel Onfray a décidé de se mettre à la diète médiatique suite aux polémiques qu’il a déclenchées. Premières observations la diète tout court ne lui ferait pas de mal car son embonpoint enfle proportionnellement à ses innombrables interventions sur les médias, bref comme la grenouille,  le philosophe enfle y compris dans ses propos. Témoin ce qu’il a déclaré encore samedi chez Thierry Ardisson sur Canal. Michel Onfray déclare qu’il en a ras-le-bol de devoir se défendre à chaque fois qu’il prend la parole. Il a donc décidé de ne plus rien dire du tout. Trois extraits de ses déclarations lors de cette émission : « il n’y a pas un seul occidental qui serait capable de mettre sa vie en jeu pour défendre ses valeurs », « la civilisation occidentale est condamnée à disparaître » « c’est la solution diplomatique qui mettra fin au conflit contre l’État islamique » . Un vrai cocktail de réflexion philosophique, de convictions gauchistes et de propos de bistrot. D’abord c’est une injure faite à ceux  qui meurent  dans le combat contre l’État islamique. Injure aussi à l’encontre de ceux qui n’ont jamais été aussi nombreux à vouloir s’engager dans l’armée française pour combattre le terrorisme. Quant à l’affirmation de la fin de la civilisation occidentale au profit de l’islamisme radical c’est la preuve supplémentaire que Michel Onfray devient progressivement le pape du déclinisme. Au nom bien sûr de ses convictions simplistes contre l’impérialisme. Pourtant jamais sans doute les valeurs républicaines et libérales n’ont autant progressé dans le monde. Les excès du libéralisme économique ne sauraient pour autant condamner le libéralisme politique. Truisme et propos du café du commerce quand il affirme que la paix doit succéder à la guerre. Quelle illusion de penser qu’il y a une voie diplomatique pour mettre fin aux crimes des fous de l’État islamique.   »Je ne retire pas ce que j’ai dit. Je pense effectivement que l’on a toujours besoin de 50 ans pour déterminer que les guerres qui ont été faites n’auraient pas dû être faites ». 10 Michel Onfray qui pensent sans doute qu’on aurait pu négocier avec Hitler. Le philosophe a vraiment un besoin de repos et de silence.

Turquie : la minute de silence sifflée !

Turquie : la minute de silence sifflée !

À l’occasion du match de foot entre la Turquie et la Grèce non seulement l’hymne grec a été sifflé mais en plus la minute de silence consacrée à l’hommage rendu aux victimes du terrorisme l’a été également. De quoi ternir un peu plus l’image d’un pays dont les dirigeants comme une partie de la population manifestent  une certaine ambiguïté vis-à-vis de l’État islamique ;  un incident qui peut peut-être être considéré comme mineur mais qui ne va pas encourager l’Europe à intégrer économiquement un pays qui témoigne parfois d’une attitude assez éloignée de la culture européenne. Heureusement cette  attitude a déclenché la colère de Fatih Terim, le sélectionneur turc, après la rencontre : « Nous faisions une minute de silence pour les victimes. Vous ne pouvez pas juste être patient pendant une minute ? Ce n’est pas un jeu d’enfants. C’est significatif. La menace terroriste augmente. Le sport est un des instruments les plus importants qui peut être utilisé pour la paix et la fraternité. » . Fatih Terim n’a pas non plus apprécié que l’hymne grec soit sifflé avant ce match : « Huer l’hymne ? C’est quoi ça ? Nous valons mieux que cela. Si cela avait été fait contre nous, nous serions très en colère. La Grèce est notre voisine. Aujourd’hui (mardi), c’est un jour où tout le monde est voisin, mais nos supporters ne se sont pas comportés comme des voisins.

Cameroun : nouvelle horreur Boko Haram et silence de la communauté internationale

Cameroun : nouvelle horreur Boko Haram et silence de la communauté internationale

Toujours l’horreur absolue de la part de la secte de Boko-Haram, avec en particulier l’utilisation d’une fillette qu’on a fait exploser pour commettre un attentat ; Des tueries et des enlèvements, la spécialité de Boko-Haram. Dimanche ce sont encore 60 personnes qui ont été enlevées. Jusque-là la communauté internationale ‘est montré relativement indifférente. Pour parler clair, les Etats-Unis ne se sentent pas concernés, pas plus que les européens, ne parlons pas des crusse ou des chinois qui sen moquent totalement. Seul ou presque le Tchad vient de décider de masser des troupes à la frontière pour aider notamment le Cameroun militairement bien démuni. Le groupe islamiste nigérian Boko Haram a mené un nouveau raid dans le nord du Cameroun ce dimanche. Il y aurait plusieurs morts, et des dizaines de femmes et d’enfants ont été enlevés. Beaucoup d’habitants ont fui la zone, alors que le Tchad a commencé à déployer ses soldats dans le pays, pour apporter son aide contre la secte islamiste qui sème la terreur depuis plusieurs mois.  Rien ne semble, pour l’instant, devoir arrêter les islamistes de Boko Haram, qui sèment la terreur dans une zone toujours plus large d’Afrique de l’Ouest. Ni les soldats nigérians, ni les renforts militaires tchadiens, arrivés samedi au Cameroun, ne parviennent pour l’instant à repousser significativement les hommes de la secte menée par Abubakar Shekau. Ce dimanche matin, c’est dans l’extrème-Nord du Cameroun que des raids ont été menés, précisément dans la région de Mokolo. Des combattants de Boko Haram ont incendié des bâtiments, ont tué plusieurs personnes et sont repartis avec leur « butin » habituel, beaucoup de femmes et d’enfants. Selon les sources sur place, le nombre de personnes enlevées se situerait entre 60 et 80 ; c’est de toute façon le rapt le plus important perpétré dans cette région camerounaise, depuis que les islamistes ont décidé d’y étendre leurs actions. Déjà, des centaines d’habitants ont décidé de fuir la zone des combats, allant chercher une sécurité précaire à l’intérieur des terres. Samedi pourtant, les Camerounais avaient accueilli avec des cris de joie l’arrivée du convoi de quelque 400 militaires tchadiens, venus prêter main forte aux autorités locales dans leur lutte contre ces exactions. Des exactions qui se multiplient ces dernières semaines, sans qu’aucun chiffre fiable ne puisse être établi. Les morts se compteraient par centaines.

Le sport made in China: le silence ou la prison

 Le sport made in China: le silence ou la prison

 

La Chine c’est le paradis : paradis du capitalisme qui peut se développer sans réelle contrainte  et parallèlement une démocratie étouffée par le joug du communisme qui permet d’exploiter au mieux  les salariés. . Le sport n’est pas épargné par ces contradictions, une basketteuse française vient den faire l’expérience, elle  été expulsée de Chine pour avoir contesté une tricherie du club de l’armée soutenu par le gouvernement  tandis que se coéquipières ont été condamnées à demeurer dans un camp militaire pour une durée indéterminée ;  Isabelle Yacoubou a été contrainte de quitter la Chine et son club de Heilongjiang Chenneng après des sanctions prises par la Fédération chinoise de basket.  Une histoire rocambolesque. Championne d’Europe 2009 et vice-championne olympique 2012, Isabelle Yacoubou, qui évoluait au Heilongjiang Chenneg, a été priée de quitter la Chine alors que son entraîneur a écopé de deux ans de suspension et que ses coéquipières ont été envoyées en camp militaire pour une durée indéterminée. Des sanctions extrêmes prises par la Fédération chinoise après une rencontre de championnat contre le club de Bayi, le club de l’armée, dont Isabelle Yacoubou a raconté l’issue sur son blog « Lorsque je rejoins le banc à 10 minutes de la fin, nous menons de 12 points, explique l’ancienne joueuse de Tarbes, du Spartak Moscou ou de Fenerbahçe. Nous parvenons à marquer un dernier panier à la toute dernière seconde. Le match semble plié, il reste toutefois 0,6 seconde à jouer. La pivot adverse reçoit la balle, la contrôle et prend un shoot près de l’arceau qui rentre. Les arbitres valident son panier. Le problème est que cette séquence de jeu était impossible à réaliser en un laps de temps aussi court« . Aucun ralenti (pourtant disponible) ne sera mis à disposition du club de Heilongjiang Chenneg pour prouver sa bonne foi. Refusant de jouer la prolongation, le club d’Isabelle Yacoubou perd la rencontre sur forfait. Et les sanctions ne se sont pas arrêtées là. Obligée de rentrer en Europe dans les 48 heures, « Baby Shaq » s’est engagée avec le club italien de Schio où elle a déjà évolué lors de la saison 2010-2011.

Scandale BNP : le grand silence de la mafia politique

Scandale BNP : le grand silence de la mafia politique

 

Aucun responsable du gouvernement n’a formulé la moindre critique à l’égard du scandale de la BNP. Pas étonnant, pas question de mettre en question le patron qui comme nombre de responsables du système fait partie de la mafia économique, politique et administrative. Un patron énarque bien entendu, passé dans les cabinets ministériels et qui n’a jamais mis un sou dans l’entreprise. Les ministres français du Budget et des Affaires étrangères, Michel Sapin et Laurent Fabius, ont simplement déclaré que le litige exposant la banque française à une lourde pénalité financière pourrait avoir des « conséquences négatives » sur les tractations en cours. Le chef de la diplomatie a répété dimanche au « Grand-Rendez-vous » Europe 1-Le Monde-i>Télé que le traité transatlantique « ne peut être accepté que s’il y a réciprocité ». « Si dans le même temps il y a des décisions unilatérales extrêmement lourdes, ça ne crée pas une atmosphère favorable », a dit Laurent Fabius. Pour Emmanuelle Cosse, dont le parti est membre de la majorité au pouvoir en France, la méthode est troublante. « Ce qui est troublant c’est que derrière cela, il y a ce qu’on laisse entendre, sur le fait que le gouvernement français laisserait dire qu’il signerait l’accord transatlantique avec les Américains en échange d’une amende supprimée. Je trouve cela relativement scandaleux, je le dis très franchement », a-t-elle déclaré sur France 3. « Il faut dire que depuis la crise de 2008, les Etats-Unis ont beaucoup avancé sur les questions de règles bancaires, bien plus que la France. Il faut dire les choses franchement. la France, par rapport aux Etats-Unis et même à l’Europe, est très en retard », a-t-elle poursuivi. BNP Paribas, a-t-elle estimé, est un établissement qui « ne respecte pas les lois auxquelles il doit se soumettre ». « Notre réforme bancaire, qui était un grand dossier de François Hollande en 2012, est devenue une petite réforme car BNP Paribas et la Société Générale justement ne voulaient pas mettre de la moralité dans leurs actions », a affirmé Emmanuelle Cosse. « Quand nos banques agissent mal, ne respectent pas des règles internationales, il est normal qu’elles en payent le prix et elles seules. Sauf si demain on nous montre que le gouvernement était au courant, ce que je ne crois pas ». Le premier groupe bancaire français est accusé par la justice américaine d’avoir financé des opérations en dollars avec des pays sous embargo américain, tels que l’Iran. Selon des sources proches du dossier, la pénalité menaçant BNP Paribas pourrait atteindre 10 milliards à 17 milliards de dollars La banque pourrait aussi se voir interdire temporairement de régler des transactions en dollars, dit-on de mêmes sources.

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