Archive pour le Tag 'silence !'

École : une minute de silence pour Samuel Paty et Dominique Bernard

École : une minute de silence pour  Samuel Paty et Dominique Bernard

Une minute de silence sera organisée dans les collèges et les lycées le 14 octobre en mémoire de Samuel Paty et Dominique Bernard, enseignants assassinés lors de deux attaques djihadistes, a déclaré la nouvelle ministre de l’Éducation nationale, Anne Genetet.

«Pour les hommages consacrés à Samuel Paty et Dominique Bernard, je demanderai aux enseignants dans les collèges et lycées de faire observer une minute de silence au moment où ils le souhaiteront dans la journée du 14 octobre», a détaillé la ministre dans un entretien paru dimanche dans le Parisien. «Ils pourront également organiser s’ils le souhaitent un temps d’échange et de réflexion avec leurs élèves», a-t-elle ajouté.

 

Antisémitisme : le silence coupable

Antisémitisme : le silence coupable

Face à l’antisémitisme, le silence est coupable estime Reynald Seznec, ancien haut dirigeant de Thales, ancien PDG de Thales Alenia Space et ancien élève de l’École polytechnique dans La Tribune.

Le silence dont il sera question ici n’est pas celui, bienheureux, qui nous habite quand nous quittons le brouhaha de la ville pour une marche en forêt. Ce n’est pas non plus celui des « minutes » du même nom, cet incontournable des cérémonies commémoratives, que certains décérébrés trouvent du dernier chic de ne pas observer.

Le silence dont je souhaite vous parler ici, c’est celui de la lâcheté, des abandons, de l’hypocrisie, parfois de la peur. Et ce silence, c’est le nôtre, c’est le vôtre, je ne veux pas qu’il reste le mien. C’est celui qui précède les catastrophes : les tremblements de terre, les incendies majeurs, quand même les oiseaux se taisent et fuient juste avant l’explosion qui arrache les tympans et les membres, et provoque les cris de douleur que nul ne peut plus entendre.

Après, c’est bien trop tard. Après, c’est un autre silence qui s’installe, celui qui m’a pénétré quand j’ai connu le Struthoff, et plus tard visité Auschwitz-Birkenau, là où les oiseaux ne chantent plus jamais ; en tout cas moi je suis resté sourd à leur chant, je n’ai ni la force ni le talent d’un Benigni.

Le 7 octobre 2023 a eu lieu la plus grande extermination de masse de nos frères humains juifs depuis la Shoah. Un Pogrom. Pogrom, c’est un mot à prononcer à haute voix pour en entendre résonner l’horreur, la négation de toute humanité des actes qu’il désigne. Un mot aussi rouge, aussi foncé que le sang humain quand il coule puis sèche. Un mot de fer, comme l’odeur qui régnait à la fête de Reïm au matin du 7 octobre. Si vous avez du mal à articuler ces deux syllabes appartenant à un vocabulaire et des époques que nous voudrions croire révolues, vous avez quelques questions à vous poser.

J’entends d’ici les protestations, doucereuses ou courroucées, celles répétées à l’envi depuis un mois sur les réseaux dits sociaux et les media en général. J’entends dire « Oui, mais… ».

Justement, il n’y a pas de « Oui, mais… ». Car « Oui, mais… », c’est ce qui a servi depuis des millénaires, en Orient comme en Occident, à justifier benoitement les crimes et les persécutions à l’égard d’un petit peuple jugé éternellement coupable de quelque chose, à témoigner d’une imagination débordante pour dire ou sous-entendre de quoi « ils » seraient soi-disant coupables. Ne pas arriver à prononcer « Pogrom », murmurer « Oui, mais… », c’est la trace ADN que vous laissez vous aussi à Reïm, à Paris ou ailleurs, comme témoin de votre antisémitisme. Celui de ceux qui ont manié le couteau, celui d’autres qui ont manié le silence, celui d’autres enfin qui ont fait diversion en provoquant le vacarme, dans la sidération qui était la nôtre.

En Allemagne, il y a quelques jours, dans la petite ville de Tangerhütte, les responsables d’un jardin d’enfants municipal ont voulu « renommer » leur établissement, pour ne pas « cliver la population », parait-il. Il s’appelait « Anne Frank », depuis bien longtemps. Seule une indignation internationale, dont nous Français, reconnaissons-le, avons été largement absents, les a fait reculer. Si Anne Frank est « clivante », si des personnes a priori éduquées, comme vous et moi, ont jugé qu’il fallait la faire disparaître une seconde fois, dans une espèce de Nuit de Cristal ou de Bergen Belsen 4.0, que nous reste-t-il de notre humanité, de ces valeurs universalistes que nous avons parfois oublié de pratiquer ?

Si vous ne lisez pas un mot dans cette tribune sur le « contexte », ni sur les nuances entre « crime de guerre » et « crime contre l’humanité », ni sur le commode antisionisme, ni sur la situation en Palestine et la guerre en cours, ni sur la politique israélienne, c’est à dessein. Si je n’aborde pas les débats qui fracturent le microcosme politico-médiatique français, c’est voulu. Certes, on peut débattre sur tout cela, et nous aurions des opinions différentes sans doute. Mais il ne serait pas décent que ces sujets soient plus instrumentalisés qu’ils ne le sont déjà, et servent à rendre invisible ou effacer des mémoires la singularité de ce qui s’est passé le 7 octobre, le « contexte » est donc un hors-sujet. On ne peut pas débattre sur l’antisémitisme, il n’y a pas la moindre place pour une quelconque opinion en cette matière.

Juifs nous le sommes tous un peu, et même si ce n’est pas par la religion, nous partageons sans doute leurs gènes par l’histoire de nos familles : qu’en savons-nous, après tout ? La musique la littérature et la science, notre histoire, même avec ses côtés sombres, sont notre patrimoine commun : la culture en somme, ce sel de la vie qui fait de nous des humains à part entière. Être antisémite, affiché ou silencieux, c’est passer à côté de son humanité. Alors, dire « Pogrom » à voix haute, ou chuchoter « Oui mais… » avec un sourire gêné plein de sous-entendus, aujourd’hui il faut choisir : il est déjà bien tard.

Antisémitisme: le silence de Macron

Antisémitisme: le silence de Macron

La situation explosive de notre pays, notamment dans ce contexte de montée de l’antisémitisme, tranche avec le silence d’Emmanuel Macron ces dernières semaines, observe l’historien dans le Figaro. Thierry Lentz , historien et enseignant. Il vient de publier Sur les bords de la Seine… Histoire et secrets du tombeau de Napoléon, aux éditions Perrin.


Lorsqu’en 1958, les rédacteurs de la Constitution définirent le rôle du président de la République, ils lui accordèrent quoi qu’on en dise peu de compétences propres et de pouvoirs directs. C’est seulement la pratique et les réformes successives –dont celle du quinquennat- qui l’ont jeté dans l’arène du quotidien et autorisé à décider de (presque) tout. Il y a perdu non seulement de sa majesté mais aussi de sa légitimité en étant forcé de prendre parti sur les détails et de ferrailler avec des interlocuteurs qui, par définition, ne sont pas de son niveau. Il est en revanche un rôle auquel de Gaulle tenait et que les Français considèrent toujours comme un attribut exclusif du chef de l’État : montrer un chemin, résoudre par son habileté les crises complexes et, à un moment, se départir des contingences pour incarner la force de l’État, les intérêts de la Nation et la défense de la paix publique. La Constitution le murmure en faisant de lui le défenseur «du fonctionnement régulier des pouvoirs publics» et «le garant de l’indépendance nationale, de l’intégrité du territoire et du respect des traités» (art. 5). Elle le confirme par les pouvoirs spéciaux de l’article 16. Mais en la matière, tout n’est pas dans le droit. Beaucoup est dans l’élection au suffrage universel. Le principal est dans l’homme.

Cette position gaullienne, forgée au sentiment historique que la France n’avait jamais vraiment tué son roi et renforcée au spectacle de l’impuissance du président Lebrun en 1940, réclame pour celui qui est assis sur le trône constitutionnel des qualités que notre pays a eu la chance de trouver (ou les électeurs la vista de déceler) dans tous les présidents élus après le Général. Jusqu’au quinquennat de Nicolas Sarkozy, les titulaires de la fonction étaient moins attachés à coller aux modes vestimentaires et oratoires, ils privilégiaient en effet la gravité de leurs fonctions, la supériorité de leur position, en même temps qu’ils se soumettaient à la souvent cruelle réalité du monde. Mais quel que soit leur style, les présidents de la Ve République surent au moment opportun, prendre la parole, dire les enjeux, montrer la voie et parfois taper sur la table. François Mitterrand et Jacques Chirac s’en délectaient d’ailleurs. Même le si moqué François Hollande sut trouver les mots et la posture pour rassurer ses compatriotes au soir des attentats de 2015 et les convaincre de la nécessité de l’intervention au Mali. On aimerait pouvoir adresser les mêmes satisfecits d’un citoyen attentif et respectueux de la parole publique à son successeur. Mais après six années de présidence, M. Macron a toujours beaucoup parlé mais, principe du « en même temps » gâtant tout, il n’a jamais dit grand-chose. En tout cas jamais éclairci ce qu’il voulait vraiment faire.

L’immigration est vécue comme une agression contre notre mode de vie, les associations décident de la politique de la France, les OQTF sont sans effet, les infractions commises par les étrangers en situation irrégulière se multiplient : Emmanuel Macron n’en dit mot.

La séquence que nous vivons ces dernières semaines en est une nouvelle illustration. Le président se tait, sauf pour parler de la constitutionnalisation de l’IVG et de son avenir personnel qui, dans les heures présentes, n’intéresse que lui. Pendant ce temps, «la maison brûle», les Français se divisent et angoissent, la partition du pays se poursuit. Le dénouement annoncé par Gérard Collomb au moment de quitter le ministère de l’Intérieur approche ; nous allons nous retrouver face à face. Une fois encore, M. Macron laisse passer sa chance historique mais, surtout, recule devant le rôle fondamental qui est le sien : guider, décider, ordonner. Tout se passe comme si le pilote avait quitté le cockpit pendant les turbulences pour aller parler de l’amélioration du menu avec les passagers de la classe « affaires ».

La justice n’en fait qu’à sa tête, la police est sous pression, les enseignants commencent à avoir peur, le système de santé poursuit son affaissement, la continuité de l’État est en péril : hors quelques phrases de compassion et coups de menton fugaces, M. Macron se tait. L’immigration est vécue comme une agression contre notre mode de vie, les associations décident de la politique de la France, les OQTF sont sans effet, les infractions commises par les étrangers en situation irrégulière se multiplient : Emmanuel Macron n’en dit mot. Trente-cinq de nos compatriotes sont assassinés et une demi-douzaine d’autres sont retenus en otage : M. Macron ne dit toujours rien, en tout cas rien de bien ferme et de faisable (cf. sa « tournée-fiasco au Proche-Orient). Des manifestations tournent à la revendication islamiste, les apologues du terrorisme peuplent le Palais-Bourbon et les partis politiques d’extrême gauche, des imams se permettent de remettre en cause la laïcité, nos compatriotes juifs sont menacés et insultés tous les jours, à commencer par des représentants de la Nation : pas un mot fort et solennel du président.

Emmanuel Macron n’a rien à perdre, il peut avoir un rôle courageux et marquer ses dernières années de fonctions par dix minutes d’allocution solennelle, suivie d’action.

Pauvre Gérald Darmanin qui écope comme il peut et doit se sentir bien seul ! Si encore la première ministre l’aidait et tentait de donner un élan et une force au reste du gouvernement, il pourrait se sentir le bras armé d’une équipe décidée. Au lieu de cela, elle abandonne son collaborateur en rase campagne sinon en envoyant M. Veran courir les plateaux pour énoncer quelques platitudes sans surprise. On est de gauche, tout de même, on ne veut pas faire le jeu de l’extrême droite. On veut maintenir le fameux «vivre-ensemble» qui n’existe que dans les rêves des élites parisiennes. Imagine-t-on de Gaulle, Mitterrand, Chirac et les autres laisser la situation se dégrader à ce point sans donner un cap, prendre de fortes décisions –y compris avec cynisme, mais là n’est pas la question- et s’adresser aux Français pour leur dire qu’ils tiennent le manche ?

Emmanuel Macron n’a rien à perdre, il peut avoir un rôle courageux et marquer ses dernières années de fonctions par dix minutes d’allocution solennelle, suivie d’action. Mais pour le moment, il laisse vide le trône constitutionnel.

France- Après les émeutes le grand silence …..de Macron ?

France- Après les émeutes, le grand silence …..de Macron ?

Thierry Beaudet, Président du Conseil Économique, Social et Environnemental (CESE) estime que seul un débat public à l’instar du Grand débat national des Gilets jaunes permettra une réelle reconstruction sociale. « Le trait commun aux réactions politiques est de faire entrer cette éruption de violence dans une grille de lecture toute prête sans solliciter les habitants des quartiers malmenés, qui sont pourtant les premières victimes des émeutes. » (Thierry Beaudet, Président du Conseil Économique, Social et Environnemental)

Souvenez-vous. Nous sommes fin 2018. Depuis près de deux mois, le mouvement des Gilets jaunes occupe l’espace public, il est sur les ronds-points dans tout le territoire, dans les rues des villes moyennes, dans les quartiers aisés de la capitale… Les environs des Champs-Élysées, au cœur du pouvoir, deviennent un terrain d’affrontement physique et symbolique. En décembre, en sus de mesures d’urgence, est annoncé le Grand débat national. Celui-ci se déroule pendant trois mois, autour des grands thèmes imposés par le mouvement: la transition écologique, la fiscalité, l’organisation de l’État et des services publics, la démocratie et la citoyenneté. La participation est évaluée à 1,5 million de personnes.

Nous sommes fin juin 2023. À la suite de la mort du jeune Nahel lors d’un contrôle policier, la France s’embrase avec une rare violence, dans 66 départements et 516 communes. En cinq nuits, le bilan matériel dépasse celui des trois semaines d’émeutes de 2005 : 5.000 véhicules incendiés, 1.000 bâtiments dégradés ou brûlés, 250 attaques de commissariats ou de gendarmeries. Trois mois plus tard, le pays semble être passé à autre chose. Nos concitoyens vivant dans ces quartiers aimeraient sans doute eux aussi passer à autre chose. Ils n’en ont pas la possibilité tant leur quotidien semble immuable.

Bien sûr, ces deux événements ne sont pas de même nature, même s’ils expriment chacun un profond malaise social. Mais arrêtons-nous un instant. Dans un cas, nous nous sommes efforcés d’en sortir par le haut, en sollicitant la parole de millions de Français. Alors que dans l’autre, le champ de vision s’est restreint aux seuls fauteurs de violences, avec, le plus souvent, un prisme sécuritaire.

Depuis les émeutes, les explications se succèdent, reflétant trop souvent l’intérêt partisan de ceux qui les expriment : défaut d’autorité parentale, rapport entre police et population, immigration, manque de services publics, influence néfaste des réseaux sociaux ou des jeux vidéo. Sans doute y a-t-il une part de vérité dans ces hypothèses, mais aucune n’embrasse à elle seule la réalité dans son ensemble. Et puis sur quoi sont-elles étayées ? Un diagnostic administratif fondé sur la seule analyse des profils et motivations des délinquants interpellés ? C’est largement insuffisant.

Le trait commun aux réactions politiques est de faire entrer cette éruption de violence dans une grille de lecture toute prête sans solliciter les habitants des quartiers malmenés, qui sont pourtant les premières victimes des émeutes. On ne le dira jamais assez, celles et ceux qui subissent l’insécurité au quotidien et pâtissent des destructions matérielles, ce sont d’abord les habitants eux-mêmes. Il faudrait plutôt prendre la peine d’aller à leur rencontre : écouter les besoins, les ressentis, les attentes de cette population qu’on réduit trop souvent à sa fraction violente. Cesser de considérer les problèmes de ces quartiers comme étant les leurs, et pas les nôtres collectivement. Cette stigmatisation et ce défaut d’écoute figent peu à peu leur destin, et leur identité.

Il ne s’agit pas de trouver des « excuses sociologiques » aux fauteurs de troubles ni des excuses tout court. Il n’y en a jamais à la violence. Pas plus qu’il ne s’agit de sombrer dans une forme de mortification collective. Beaucoup de moyens ont été consacrés à la politique de la ville depuis des décennies. Ils sont indispensables. Toutefois, le renouvellement du bâti, aussi nécessaire soit-il, ne suffit pas à lutter contre la ségrégation et la ghettoïsation. Il nous faut reconstruire une société, pas seulement des immeubles. Les obstacles ne sont pas toujours matériels, et ceux qui ne le sont pas sont parfois les plus difficiles à repérer. Pour y parvenir, le meilleur moyen est d’écouter leurs habitants, de créer un espace dans lequel ils puissent délibérer, afin qu’ils s’accordent sur les problèmes, les priorités et entament une véritable coconstruction des solutions.

Je déplore qu’aucune démarche comparable par son ampleur et dans son esprit à celle du grand débat ne se fasse jour. Les braises sont encore chaudes, et certains semblent espérer que les violences urbaines ne se répètent que tous les dix-huit ans… Le grand débat avait pourtant massivement exprimé un besoin d’écoute. En témoignent, parmi les propositions recueillies à l’époque, le souhait d’un recours fréquent à la proportionnelle, la prise en compte du vote blanc, l’association des citoyens à la décision publique par le biais du tirage au sort, le référendum au niveau local… On peut discuter des modalités. Mais l’envie de s’exprimer et de contribuer était bien là. Cette volonté est toujours tenace. Nous pouvons lutter contre une crise grâce aux enseignements d’une autre crise en donnant corps à ces aspirations citoyennes.

Défaisons-nous d’une forme de condescendance à l’égard de ces quartiers relégués qui nous fait considérer leurs habitants comme des mineurs civiques. Tant qu’une émeute ne trouve pas de débouché politique, elle reste une émeute, condamnée tôt ou tard à se répéter. Il est encore temps de sortir cet épisode malheureux du vide politique où il est retombé. À travers le Conseil économique, social et environnemental, la société civile va se mobiliser, avec humilité, mais détermination. Je forme le voeu qu’elle soit rejointe rapidement par celles et ceux qui refusent la fatalité d’un retour de la violence.

Société-Emeutes : le grand silence de Macron !

Emeutes : le grand silence de Macron !


Pour éviter la question des émeutes qui fâche et qui ternit sérieusement sa gouvernance, Macron n’a cessé de reculer sa prise de parole. Il a ainsi annulé la causerie habituelle du 14 juillet. Il devait parler les jours suivants mais finalement ce n’est que le 24 juillet loin de Paris à Nouméa qu’il s’expliquera sans doute de façon très ambiguë sur ce séisme sociétal. Encore KO debout après les émeutes dans la plupart des quartiers chauds de la France et même des quartiers plus calmes, le président de la république se montre d’une curieuse discrétion sur cette question. C’est à peine s’il l’a évoqué en réunissant ses ministres.Et récemment Il s’est contenté de renvoyer la balle aux familles mais rien sur l’école, le trafic de drogue et la sécurité en général Ce président si bavard pour intervenir à peu près sur toutes les questions qui dépendent du Premier ministre, des ministres ou même de l’administration s’est montré en la circonstance particulièrement absent. Rien pendant les événements et même rien après puisqu’il a même annulé la causerie habituelle du 14 juillet justement pour éviter d’avoir à s’expliquer sur ce sujet.

Cela démontre à l’évidence que le président de la république a été particulièrement secoué par un phénomène social qui a fait réémerger la crise de nombre de banlieues et de populations mal intégrées voire qui rejettent les valeurs républicaines ou tout simplement les valeurs sociétales.

Macron aurait eu du mal à se positionner lui qui a publiquement rejeté le plan global de Borloo en mai 2018. Un plan global justement élaboré avec les acteurs et qui proposait des actions dans toutes les dimensions économiques, sociales mais aussi formation, développement économique et intégration globale.

On notera que lors de son interview à Nouméa, le chef de l’État s’est efforcé de minimiser très fortement les émeutes allant même jusqu’à considérer que la situation avait été mieux gérée que lors des événements de 2005. Une comparaison tout à fait maladroite et malhonnête. En effet en 2005 le nombre de quartiers concernés avait été notoirement plus faible, la violence moins importante et les dégâts moins considérables. Macon a aussi dégagé la responsabilité de l’État à leur qu’une crise générale d’autorité l’affecte.

Emeutes : le grand silence de Macron !

Emeutes : le grand silence de Macron !


Pour éviter la question des émeutes qui fâche et qui ternit sérieusement sa gouvernance, Macron n’a cessé de reculer sa prise de parole. Il a ainsi annulé la causerie habituelle du 14 juillet. Il devait parler les jours suivants mais finalement ce n’est que le 24 juillet loin de Paris à Nouméa qu’il s’expliquera sans doute de façon très ambiguë sur ce séisme sociétal. Encore KO debout après les émeutes dans la plupart des quartiers chauds de la France et même des quartiers plus calmes, le président de la république se montre d’une curieuse discrétion sur cette question. C’est à peine s’il l’a évoqué en réunissant ses ministres. Ce président si bavard pour intervenir à peu près sur toutes les questions qui dépendent du Premier ministre, des ministres ou même de l’administration s’est montré en la circonstance particulièrement absent. Rien pendant les événements et même rien après puisqu’il a même annulé la causerie habituelle du 14 juillet justement pour éviter d’avoir à s’expliquer sur ce sujet.

Cela démontre à l’évidence que le président de la république a été particulièrement secoué par un phénomène social qui a fait réémerger la crise de nombre de banlieues et de populations mal intégrées voire qui rejettent les valeurs républicaines ou tout simplement les valeurs sociétales.

Macron aurait eu du mal à se positionner lui qui a publiquement rejeté le plan global de Borloo en mai 2018. Un plan global justement élaboré avec les acteurs et qui proposait des actions dans toutes les dimensions économiques, sociales mais aussi formation, développement économique et intégration globale.

On notera que lors de son interview à Nouméa, le chef de l’État s’est efforcé de minimiser très fortement les émeutes allant même jusqu’à considérer que la situation avait été mieux gérée que lors des événements de 2005. Une comparaison tout à fait maladroite et malhonnête. En effet en 2005 le nombre de quartiers concernés avait été notoirement plus faible, la violence moins importante et les dégâts moins considérables. Macon a aussi dégagé la responsabilité de l’État à leur qu’une crise générale d’autorité l’affecte.

Politique-Violences: le grand silence de Macron !

Politique-Violences: le grand silence de Macron !


Pour éviter la question des émeutes qui fâche et qui ternit sérieusement sa gouvernance, Macron n’a cessé de reculer sa prise de parole. Il a ainsi annulé la causerie habituelle du 14 juillet. Il devait parler les jours suivants mais finalement ce n’est que le 24 juillet loin de Paris à Nouméa qu’il s’expliquera sans doute de façon très ambiguë sur ce séisme sociétal. Encore KO debout après les émeutes dans la plupart des quartiers chauds de la France et même des quartiers plus calmes, le président de la république se montre d’une curieuse discrétion sur cette question. C’est à peine s’il l’a évoqué en réunissant ses ministres. Ce président si bavard pour intervenir à peu près sur toutes les questions qui dépendent du Premier ministre, des ministres ou même de l’administration s’est montré en la circonstance particulièrement absent. Rien pendant les événements et même rien après puisqu’il a même annulé la causerie habituelle du 14 juillet justement pour éviter d’avoir à s’expliquer sur ce sujet.

Cela démontre à l’évidence que le président de la république a été particulièrement secoué par un phénomène social qui a fait réémerger la crise de nombre de banlieues et de populations mal intégrées voire qui rejettent les valeurs républicaines ou tout simplement les valeurs sociétales.

Macron aurait eu du mal à se positionner lui qui a publiquement rejeté le plan global de Borloo en mai 2018. Un plan global justement élaboré avec les acteurs et qui proposait des actions dans toutes les dimensions économiques, sociales mais aussi formation, développement économique et intégration globale.

Poltique-Emeutes: le grand silence de Macron !

Poltique-Emeutes: le grand silence de Macron !


Pour éviter la question des émeutes qui fache et qui ternit sérieusement sa gouvernance, Macron n’a cessé de reculer sa prise de parole. Il a ainsi annulé la causerie habituelle du 14 juillet. Il devait parler les jours suivants mais finalement ce n’est que le 24 juillet loin de Paris à Nouméa qu’il s’expliquera sans doute de façon très ambiguë sur ce séisme sociétal. Encore KO debout après les émeutes dans la plupart des quartiers chauds de la France et même des quartiers plus calmes, le président de la république se montre d’une curieuse discrétion sur cette question. C’est à peine s’il l’a évoqué en réunissant ses ministres. Ce président si bavard pour intervenir à peu près sur toutes les questions qui dépendent du Premier ministre, des ministres ou même de l’administration s’est montré en la circonstance particulièrement absent. Rien pendant les événements et même rien après puisqu’il a même annulé la causerie habituelle du 14 juillet justement pour éviter d’avoir à s’expliquer sur ce sujet.

Cela démontre à l’évidence que le président de la république a été particulièrement secoué par un phénomène social qui a fait réémerger la crise de nombre de banlieues et de populations mal intégrées voire qui rejettent les valeurs républicaines ou tout simplement les valeurs sociétales.

Macron aurait eu du mal à se positionner lui qui a publiquement rejeté le plan global de Borloo en mai 2018. Un plan global justement élaboré avec les acteurs et qui proposait des actions dans toutes les dimensions économiques, sociales mais aussi formation, développement économique et intégration globale.

Emeutes: le grand silence de Macron !

Emeutes: le grand silence de Macron !


Encore KO debout après les émeutes dans la plupart des quartiers chauds de la France et même des quartiers plus calmes, le président de la république se montre d’une curieuse discrétion sur cette question. C’est à peine s’ils la évoquaient en réunissant ses ministres. Ce président si bavard pour intervenir à peu près sur toutes les questions qui dépendent du premier ministre, des ministres ou même de l’administration s’est montrée en la circonstance particulièrement absent. Rien pendant les événements et même rien après puisqu’il a même annulé la causerie habituelle du 14 juillet justement pour éviter d’avoir à s’expliquer sur ce sujet.

Cela démontre à l’évidence que le président de la république a été particulièrement secoué par un phénomène social qui a fait réémerger la crise de nombre de banlieues et de populations mal intégrées voir qui rejette les valeurs républicaines ou tout simplement les valeurs sociétales.

Macon aurait eu du mal à se positionner lui qui a publiquement rejeté le plan global de Borloo en mai 2018. Un plan global justement élaboré avec les acteurs et qui proposait des actions dans toutes les dimensions économiques, sociales mais aussi formation, développement économique.

Politique-14 juillet : le silence de Macron ….. enfin !

Politique-14 juillet : le silence de Macron ….. enfin !


Macron ne va pas se soumettre à la causerie rituelle du 14 juillet qui lui permettait de parler de tout et surtout de rien afin de maintenir surtout sa présence monarchique dans l’opinion.

Il ne souhaite évidemment pas être interrogé sur le bilan de la Première ministre à laquelle il avait donné 100 jours pour modifier le contexte politique. Il ne souhaite pas davantage répondre à la question d’un éventuel changement de gouvernement. Macron ne veut pas être interrogé sur les questions qui fâchent comme les retraites dont la réforme est déjà obsolète ou encore moins sur la crise des banlieues.

Il craint par-dessus surtout la moindre étincelle sociale en particulier dans les banlieues à propos desquelles il a été particulièrement discret. Et pour cause ,il faut se rappeler qu’en mai 2018 il avait envoyé balader Borloo et son grand plan concernant les quartiers. D’une façon générale, Macron constate enfin qu’à chaque fois qu’il parle, son audience diminue encore dans une opinion publique complètement lassée; fatiguée par des propos faussement disruptifs d’un chef d’État en réalité paralysé et ne disposant plus d’une réelle autorité dans le pays et pas davantage à l’échelle internationale.

Et ne parlons pas de la politique de défense qui aboutit aujourd’hui au constat d’une micro armée et d’une France qui ne peut se situer qu’en 29 ème positions pour soutenir l’Ukraine.

Bref, un président enfin silencieux, peut-être le profil qu’il faut à la France en ce moment quand le vacarme des mots creux se brise sur les réalités.

Pour preuve, chaque fois que Macon parle depuis plusieurs interventions, il ne cesse de perdre encore davantage d’audience dans l’opinion publique.

Covid: Le silence face à la remontée de l’épidémie

Covid: Le silence face à la remontée de l’épidémie

 

Déjà affronté de nombreux problèmes, le gouvernement met un voile pudique sur la remontée inquiétante de l’épidémie liée au Covid.

Cependant les chiffres en progression exponentielle justifieraient une politique sanitaire autrement plus substantielle. Dans la réalité, il ne demeure pratiquement plus aucune contrainte sanitaire.
Or on enregistre vendredi 8 juillet 2022 : encore 140 997 cas en 24 heures , 150.017 morts au total, +74 morts supplémentaires.
Mécaniquement le nombre d’hospitalisations progresse également dans des hôpitaux déjà en crise structurelle. De ce point de vue la situation pourrait être catastrophique dès l’automne.

La circulation du Covid continue donc de s’intensifier en France, et les cas de réinfections d’augmenter. Au 12 juin, 12 % des cas confirmés étaient considérés comme des possibles cas de réinfection, indique ce vendredi Santé publique France. Entre le 2 mars 2021 et le 12 juin 2022, les réinfections possibles ne représentaient que 4,1 % de l’ensemble des cas confirmés de Covid-19.

Sous variants BA.4 et BA.4, relâchement total des gestes barrières, manque de prévention… Les raisons de cette explosion de cas sont multiples: « Pour expliquer cette situation, il y a ce relâchement total des mesures barrières avalisé par les autorités de santé publique, confirme Yves Buisson, épidémiologiste et membre de l’Académie de médecine. Depuis le mois de mars, on a commencé à lever les mesures barrières, ce qui a été ressenti comme l’annonce de la fin de la pandémie alors que ces annonces ont été diffusées au moment où le virus continuait de circuler (…) Ensuite, les variants BA.4 et BA.5, plus contagieux, ont remplacé le variant BA.2 qui sévissait depuis deux mois et qui entretenait la situation épidémique. »

Mais c’est bien la situation de l’hôpital qui génère le plus d’appréhension face à cette 7e vague : « Il faut éviter un afflux de formes sévères dans des services hospitaliers qui, on le sait, sont au bout du rouleau, regrette Yves Buisson. Ils sont vraiment dans une phase critique. Il faut le répéter. C’est une phase critique. »

Politique: « entendre le silence des urnes « 

Politique: « entendre le silence des urnes »

Il ne suffit plus de culpabiliser les abstentionnistes ou de moraliser les électeurs à l’aide de bons sentiments civiques, mais bien de revoir en profondeur nos règles du jeu démocratique, estime dans une tribune au « Monde », Dorian Dreuil, politiste qui énumère quelques pistes.

Par Dorian Dreuil(expert associé à la Fondation Jean-Jaurès )

 

Minuit, à l’heure de la démocratie. Le véritable enseignement de l’élection présidentielle 2022 et d’un second tour de tous les records est que la démocratie de l’abstention est à son apogée depuis 1969. Ce scrutin présidentiel de 2022 prolonge la recomposition du paysage politique amorcée en 2017. La tectonique des plaques électorales continue de bouger pour ne former, non pas trois blocs comme on a souvent eu tendance à le dire, mais quatre avec le bloc abstentionniste composé des 28 % du corps électoral, en rupture avec les urnes.

Au second tour, la participation électorale est en chute libre et l’abstention pour l’élection-phare de notre vie politique s’installe si bien que le phénomène finit par ne plus étonner personne. Là réside le danger démocratique car l’enjeu, cette fois-ci, est de ne pas s’y habituer. Nous aurions tort, à nouveau, de ne pas entendre le silence des urnes, il ne dit qu’une chose : le quinquennat qui vient doit être celui du progrès démocratique.

 

Il ne suffit plus de culpabiliser celles et ceux qui se détournent des urnes ou de moraliser les électeurs à l’aide de bons sentiments civiques, mais bien de revoir en profondeur nos règles du jeu démocratique. Les cinq prochaines années doivent sonner le tocsin d’une réconciliation avec la démocratie au regard de deux ruptures majeures. La première, celle du changement de regard vis-à-vis du vote en lui-même et du déroulement des scrutins. La seconde est le changement de rapport au temps démocratique de la Ve République, il ne suffit plus de se donner rendez-vous tous les cinq ans pour choisir entre tout ou rien.

La mesure magique tant recherchée n’existe pas, tant le mal est profond, il faut appuyer sur tous les boutons de l’ensemble du parcours du votant, de l’organisation du scrutin présidentiel à son déroulement ou encore aux modalités de vote. Le système d’inscription sur les listes électorales est aujourd’hui d’un autre temps.

Le manque de communication sur les dates limites pour s’inscrire sur les listes, l’absence d’automatisation du changement des informations électorales en cas de déménagement conduit plusieurs millions de citoyens à mal s’inscrire dans un bureau de vote loin de chez eux. Ce qui n’est pas sans effet sur l’abstention, notamment chez les plus jeunes, dans une société qui encourage toujours plus à la mobilité.

La durée du scrutin aussi, qui laisse à penser que la sacralité d’un rendez-vous électoral tient entre 8 heures et 20 heures d’un dimanche de printemps. Près de chez nous, on vote plus souvent durant deux jours et parfois plus, car le temps du vote doit être celui d’une fête et au cœur des discussions entre amis, en famille. Enfin, les modalités sont à questionner. Si la tentation du vote en ligne est forte, elle soulève interrogations et inquiétudes.

Covid : le silence assourdissant de Macron !

Covid : le silence assourdissant de Macron !

 

Cette semaine ou la semaine prochaine, Macron pourrait parler ; Il recule car il ne sait pas quoi annoncer. Un silence assourdissant celui qui a remplacé l’action par le verbe souvenait contradictoire. Pour annoncer un vrai confinement général ? Tout dépendra des chiffres et Macron préfère attendre encore une bonne semaine. Après le serrage de vis déjà survenu le 18 mars, improprement qualifié de confinement, Emmanuel Macron pourrait bien être amené à prendre d’autres mesures. Les hypothèses sont, comme toujours, très nombreuses. Le pragmatisme semble toutefois être la valeur cardinale que le sommet de l’État s’est assignée, quelles que soient les nouvelles mesures de restriction à prendre. Idem du côté des membres du gouvernement. « Pas de tabou », insiste-t-on dans l’entourage du président.

Société- Islamogauchistes : silence les vieux cons blancs !

Société- Islamogauchistes : silence les vieux cons  blancs !

C ‘est en substance ce que dit ce professeur agrégé dans un courrier des lecteurs au Monde  qui conclut de manière autoritaire par :

« J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques - »

Une curieuse conception de la démocratie et l’aveu du caractère autoritaire voir totalitaire du courant Islamogauchiste et de l’intéressée. Sans parler du caractère un peu primaire de l’argumentation de l’ agrégée.

Tribune

 

« Dans un journal (LeMonde) que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

« Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante », estime Kenza Jernite, professeure agrégée, en réaction à une tribune publiée dans « Le Monde » du 22 février.

Je vous écris parce que je suis scandalisée par votre choix de publier la tribune intitulée « Le problème n’est pas tant l’« islamo-gauchisme » que le dévoiement militant de l’enseignement et de la recherche », parue dans le journal daté du 22 février 2021. Cette tribune est un exemple lamentable de manipulation du langage, de l’information et des idées.

Je n’ai pas l’habitude de prendre la plume pour m’exprimer sur des questions d’actualité et de politique contemporaine, mais ce qu’il se passe en ce moment autour de l’université est extrêmement grave, et vos choix éditoriaux plus que légers participent selon moi à la mise en danger d’une institution déjà extrêmement fragilisée.Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection, met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante, à laquelle on laisse l’espace de poser des questions, même lorsqu’elles vont à l’encontre de l’agenda politique du moment. C’est ainsi que fonctionne une démocratie, et il serait bon de le rappeler.

En leur donnant la parole, à plusieurs reprises – vous aviez déjà publié leur première tribune, tout aussi problématique – vous contribuez à laisser penser au grand public qu’il y a un problème à l’université auquel il serait bon de s’intéresser. Il y a effectivement des problèmes à l’université, et ailleurs – qui n’attendent que vous.

J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques – dans un journal que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

Islamogauchistes : silence les vieux cons blancs !

Islamogauchistes : silence les vieux cons  blancs !

‘est en substance ce que dit ce professeur agrégé dans un courrier des lecteurs au onde qui conclut de manière autoritaire par :

« J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques - »

Une curieuse conception de la démocratie et l’aveu du caractère autoritaire voir totalitaire du courant Islamogauchiste et de l’intéressée. Sans parler du caractère un peu primaire de l’argumentation de l’ agrégée.

Tribune

 

« Dans un journal (LeMonde) que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

« Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante », estime Kenza Jernite, professeure agrégée, en réaction à une tribune publiée dans « Le Monde » du 22 février.

Je vous écris parce que je suis scandalisée par votre choix de publier la tribune intitulée « Le problème n’est pas tant l’« islamo-gauchisme » que le dévoiement militant de l’enseignement et de la recherche », parue dans le journal daté du 22 février 2021. Cette tribune est un exemple lamentable de manipulation du langage, de l’information et des idées.

Je n’ai pas l’habitude de prendre la plume pour m’exprimer sur des questions d’actualité et de politique contemporaine, mais ce qu’il se passe en ce moment autour de l’université est extrêmement grave, et vos choix éditoriaux plus que légers participent selon moi à la mise en danger d’une institution déjà extrêmement fragilisée. 

Cette alliance entre des universitaires âgés et dépassés, qui sentent leur pouvoir leur échapper, et des politiques qui voient dans ces accusations une opportunité de réélection, met en danger ce qui est pour moi un des fondements de notre société : une recherche libre et indépendante, à laquelle on laisse l’espace de poser des questions, même lorsqu’elles vont à l’encontre de l’agenda politique du moment. C’est ainsi que fonctionne une démocratie, et il serait bon de le rappeler.

En leur donnant la parole, à plusieurs reprises – vous aviez déjà publié leur première tribune, tout aussi problématique – vous contribuez à laisser penser au grand public qu’il y a un problème à l’université auquel il serait bon de s’intéresser. Il y a effectivement des problèmes à l’université, et ailleurs – qui n’attendent que vous.

J’espère ne plus avoir à rencontrer ce genre de textes – inintéressants, de mauvaise foi, et politiquement hautement problématiques – dans un journal que je lis justement pour sa capacité à garder un équilibre dans les sources d’information et les sujets abordés.

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