Archive pour le Tag '«significatif»'

Climat : Pour un accroissement significatif des surfaces boisées

Climat : Pour un accroissement significatif des surfaces boisées 

 

Six scientifiques des principaux organismes de recherche en écologie des forêts proposent, dans une tribune au « Monde », de promouvoir une nouvelle forme de forêts de plantation, entièrement dédiées à l’objectif d’atténuation du changement climatique.

 

Tribune.

 L’urgence climatique est désormais si grave qu’il est impérieux d’agir, d’agir vite mais d’agir bien. Les rapports des grandes organisations internationales comme le GIEC ou l’ONU ne cessent de nous alarmer sur la nécessité de réduire rapidement et drastiquement nos émissions de gaz carbonique. Cette sobriété doit rester la priorité, mais ils nous invitent aussi à favoriser les actions qui stockent du carbone. Peu de solutions crédibles existent pour cela, mais miser sur la forêt en est une.

La forêt offre en effet de double avantage de capter le CO2 par la photosynthèse et la croissance des arbres (séquestration du carbone), puis de le conserver à long terme sous forme de biomasse dans les troncs, branches et racines (stockage du carbone), voire quelques décennies dans les produits à base de bois.

Il apparaît donc très clair qu’un effort massif de protection, de préservation et de restauration mais aussi d’extension des surfaces boisées doit être accompli, comme le proposent des initiatives comme le Défi de Bonn [lancé en 2011] ou la Décennie des Nations unies pour la restauration des écosystèmes mais qui restent encore trop au stade des promesses. Devant l’extrême complexité de mise en œuvre de telles politiques internationales, il convient d’être plus pragmatique et d’agir localement, faisant de la France un exemple.

Trois principes fondamentaux

Nous proposons donc de promouvoir, dès maintenant, une nouvelle forme de forêts de plantation, entièrement dédiées à l’objectif d’atténuation du changement climatique.

Ces « plantations pour le climat » se doivent de respecter des  principes fondamentaux pour piéger efficacement le carbone atmosphérique sans apporter de nuisances.

Les nouvelles « plantations pour le climat » ne devront pas se substituer à des forêts existantes, qu’il convient de préserver puisqu’elles stockent déjà du carbone actuellement, et plus généralement à des zones d’intérêt écologique comme les prairies naturelles, les landes ou les accrus forestiers en cours.

Elles devront s’implanter seulement sur des terres agricoles abandonnées, des friches industrielles, des milieux dégradés ou dans les zones urbaines et périurbaines, afin d’accroître les surfaces boisées sans empiéter sur d’autres écosystèmes naturels. Des dizaines de milliers d’hectares de ce type sont disponibles en France pour accueillir ces arbres.

 

Fusion nucléaire : un progrès qui pourrait être significatif

Fusion nucléaire : un progrès qui pourrait être significatif

Un  laboratoire californien, rattaché au département de l’Énergie des États-Unis, s’est félicité d’avoir produit davantage d’énergie que jamais auparavant grâce à la fusion nucléaire (aujourd’hui la totalité du parc nucléaire mondial utilise la technique de la fission ). L’expérience, qui s’est déroulée le 8 août dernier, « a été permise par la concentration de la lumière de lasers », pas moins de 192,  »sur une cible de la taille d’un plomb » de chasse, expliquent les chercheurs dans un communiqué de presse.

Cela a eu pour effet de « produire un point chaud du diamètre d’un cheveu, générant plus de 10 quadrillions de watts par la fusion, pendant 100 trillionièmes de secondes. » C’est huit fois plus d’énergie que lors des expériences menées au printemps dernier. Surtout, ce résultat placerait les chercheurs proches du seuil d’ignition, c’est-à-dire du moment où l’énergie produite dépasse celle utilisée pour provoquer la réaction.

. Mené dans le sud de la France le projet international ITER  vise également à maîtriser la production d’énergie à partir de la fusion de l’hydrogène. L’assemblage du réacteur a commencé il y a un an dans les Bouches-du-Rhône et la fin des travaux est fixée à décembre 2025. Iter ne produira jamais d’électricité. Ce projet, à plus de 20 milliards de dollars, vise simplement à démontrer la faisabilité scientifique et technique de l’énergie de fusion. Une première expérimentation à pleine puissance est espérée en 2035 et l’exploitation commerciale de la technologie n’est pas attendue avant 2055, voire 2060. Outre l’avantage énergétique la technique de la fusion permet d’éliminer à peu près tous les déchets nucléaires.

Fusion nucléaire : un progrès américain qui pourrait être significatif

Fusion nucléaire : un progrès américain qui pourrait être significatif

Un  laboratoire californien, rattaché au département de l’Énergie des États-Unis, s’est félicité d’avoir produit davantage d’énergie que jamais auparavant grâce à la fusion nucléaire (aujourd’hui la totalité du parc nucléaire mondial utilise la technique de la fission ). L’expérience, qui s’est déroulée le 8 août dernier, « a été permise par la concentration de la lumière de lasers », pas moins de 192,  »sur une cible de la taille d’un plomb » de chasse, expliquent les chercheurs dans un communiqué de presse.

Cela a eu pour effet de « produire un point chaud du diamètre d’un cheveu, générant plus de 10 quadrillions de watts par la fusion, pendant 100 trillionièmes de secondes. » C’est huit fois plus d’énergie que lors des expériences menées au printemps dernier. Surtout, ce résultat placerait les chercheurs proches du seuil d’ignition, c’est-à-dire du moment où l’énergie produite dépasse celle utilisée pour provoquer la réaction.

. Mené dans le sud de la France le projet international ITER  vise également à maîtriser la production d’énergie à partir de la fusion de l’hydrogène. L’assemblage du réacteur a commencé il y a un an dans les Bouches-du-Rhône et la fin des travaux est fixée à décembre 2025. Iter ne produira jamais d’électricité. Ce projet, à plus de 20 milliards de dollars, vise simplement à démontrer la faisabilité scientifique et technique de l’énergie de fusion. Une première expérimentation à pleine puissance est espérée en 2035 et l’exploitation commerciale de la technologie n’est pas attendue avant 2055, voire 2060. Outre l’avantage énergétique la technique de la fusion permet d’éliminer à peu près tous les déchets nucléaires.

Covid en Inde : la France va envoyer un « soutien significatif en oxygène »

Covid en Inde : la France va envoyer un « soutien significatif en oxygène »

En Inde, dans  la seule journée de samedi 24 avril, près de 350.000 nouveaux cas ont été recensés, un record mondial, et 2.767 personnes sont mortes.

Le pays manque de tout : lits, oxygène, médicaments… Face à cette situation désastreuse, plusieurs pays occidentaux ont promis d’envoyer de l’aide, dont la France. L’Élysée a annoncé dimanche à l’AFP que la France allait  »apporter dans les prochains jours un soutien significatif en capacités d’oxygène« , par l’envoi de respirateurs, sans donner plus de précisions.

Cette annonce fait suite à celles de l’Allemagne, du Royaume-Uni – qui a envoyé 600 pièces d’équipement médicaux dont des centaines de concentrateurs d’oxygène et des respirateurs – et de l’Union européenne, qui a promis de fournir une « assistance » à l’Inde, via son Mécanisme européen de protection civile.

Lagarde pour un allègement «significatif» de la dette grecque

Lagarde pour  un allègement «significatif» de la dette grecque

Ce n’est pas un organisme vraiment gauchiste qui le propose mais le fond monétaire international. Christine Lagarde préconise en effet d’alléger très nettement l’endettement de la Grèce. C’est sans doute le signe que le FMI considère l’accord avec la Grèce comme insuffisant,  trop partiel et trop provisoire. Même si on se félicite de la négociation en cours. Le FMI de ce point de a sans doute raison car la Grèce ne pourra rembourser intégralement une dette qui va représenter maintenant près de 200 % du PIB. Cela d’autant plus que le nouvel accord impose des mesures d’austérité qui vont peser négativement sur la croissance. Et de ce point de vue les objectifs budgétaires imposés sont  à la fois dangereux et illusoires. Certes il est indéniable que la Grèce doit procéder à des réformes structurelles notamment en n’améliorant l’efficacité du fonctionnement de l’État qui a trop favorisé le corporatisme et la corruption. Pour autant la saignée imposée dans la forme actuelle risque d’affaiblir la possibilité d’un redressement économique. D’une certaine manière c’est aussi une critique à l’égard de la politique économique et financière conduite par l’Europe qui privilégie l’austérité par rapport à la croissance. Une critique fondée si l’on s’en tient aux derniers résultats économiques du second trimestre et aux indicateurs de prévisions diffusés en juillet. En fait l’Europe est bien engluée dans la croissance molle et d’une façon générale se pose le problème de la gestion  d’une dette qui ne concerne pas seulement la Grèce. Nombre de pays dont la France sont dans l’incapacité de rembourser leur dette (une dette par exemple pour la France qui représente plus de 30 000 € par habitant ! ). Le FMI a des raisons de s’inquiéter de la situation économique de l’Europe qui influence de manière négative la croissance mondiale. Une croissance mondiale assez inquiétante susceptible d’  ouvrir la porte à une nouvelle crise.  La directrice générale du FMI Christine Lagarde a donc salué vendredi l’accord sur le programme d’aide avec la Grèce mais en répétant que l’endettement du pays n’était « pas viable » et réclamant un allègement « significatif » de la part des Européens.




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