Archive pour le Tag 'signe'

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Croissance : recul au Japon, encore un mauvais signe pour l’économie mondiale

Croissance : recul au Japon, encore un mauvais signe pour l’économie mondiale

 

Un recul important de l’économie japonaise au second trimestre qui vient confirmer la grande faiblesse de l’économie mondiale. Comme en Chine et dans bien d’autres pays ce recul a surtout été alimenté par la baisse des commandes extérieures, aussi la faiblesse de la consommation interne et des investissements. La consommation en particulier a été affectée conséquence sans doute de la hausse de fiscalité. Les statistiques publiées lundi par le gouvernement nippon illustrent les difficultés du Premier ministre Shinzo Abe à sortir le Japon de plus de deux décennies de déflation, malgré une politique monétaire ultra-accommodante et des mesures budgétaires de soutien à l’activité. Le ralentissement économique de la Chine et son impact sur ses voisins asiatiques limitent en outre les possibilités de rebond de l’économie japonaise sur le trimestre juillet-septembre, pensent les analystes. L’impression de stagnation que renvoie l’économie nippone pourrait alimenter les rumeurs sur de nouvelles mesures de soutien de la Banque du Japon (BoJ) d’ici la fin de l’année. La contraction enregistrée au deuxième trimestre 2015 est toutefois moins importante que la prévision médiane des économistes interrogés par Reuters, qui tablaient sur un recul de 1,9%. Elle succède à une croissance du premier trimestre 2015 révisée à 4,5%. D’un trimestre à l’autre, le PIB du Japon s’est contracté de 0,4% en avril-juin, alors que les économistes attendaient une baisse de 0,5%. « La consommation privée a beaucoup baissé, les dépenses d’investissement ont été faibles et les stocks se sont accumulés. La situation semble bien pire que ne le montrent les chiffres du PIB », a commenté Takeshi Minami, chef économiste au sein de l’institut de recherche Norinchukin.  La consommation, qui représente environ 60% de l’activité économique du Japon, a reculé de 0,8% sur la période avril-juin par rapport au trimestre précédent, soit un rythme deux fois plus rapide qu’anticipé par les économistes. Il s’agit de sa première contraction depuis le même trimestre de 2014, qui avait été marqué par une hausse de la TVA destinée à financer la politique de Shinzo Abe. Les ménages ont réduit leurs dépenses sur les systèmes d’air conditionné, l’habillement et l’informatique, a dit un responsable gouvernemental détaillant les statistiques pour les journalistes. La demande extérieure a amputé la croissance de 0,3 point, en raison notamment d’un recul des exportations vers l’Asie et les Etats-Unis, montrent les statistiques.

Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

Croissance Chine : une déprime mauvais signe pour l’économie mondiale

 

Très mauvaise nouvelle pour la Chine et surtout pour la croissance mondiale avec une nouvelle baisse du secteur manufacturier en juillet et, plus grave, des carnets de commandes à l’export en recul.  Le secteur manufacturier chinois a  en effet subi sa plus forte contraction en 15 mois en juillet sous l’effet d’une chute des commandes qui a pesé sur la production, selon les résultats préliminaires d’une enquête menée auprès des directeurs d’achat. L’indice PMI Caixin/Markit, dans sa version « flash », est ressorti à 48,2, son niveau le plus bas depuis avril 2014, et reste sous la barre de 50 séparant croissance et contraction de l’activité pour le cinquième consécutif. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à 49,7, après 49,4 en juin dans sa version définitive. Le sous-indice de la production est tombé à 47,3 en juillet, soit un plus bas de 16 mois. Les sous-indices des nouvelles commandes et des nouvelles commandes à l’exportation, qui avaient augmenté en juin, sont retombés en juillet, contredisant les dernières statistiques laissant penser à une stabilisation de la deuxième économie mondiale.

 

Chine : la baisse des exportations, signe de la fragilité de l’économie mondiale

Chine : la baisse des exportations,  signe de la fragilité de l’économie mondiale

 

Une chute jugée inattendue des exportations chinoises qui repose la question de la fragilité de l’économie mondiale. Contrairement aux affirmations de la plupart des experts et institutions, l’économie mondiale n’est pas sortie de la crise. Si les exportations  de la Chine ont baissé, c’est la conséquence de la crise de la demande qui se manifeste partout. Une crise de la demande qui incite par ailleurs les entreprisse à la prudence en matière d’investissement de capacité. Certes l’activité mondiale enregistre des mouvements de yo-yo mais la tendance structurelle n’est pas orientée vers une  forte reprise. D’une certaine manière on installe dans la croissance molle. A cet égard les institutions devront bientôt reconnaitre que le taux de croissance de 2015 sera à peine supérieure à celui déjà décevant de 2014.  En Chine, Les exportations ont donc diminué de 6,4% par rapport à avril 2014, alors que les économistes interrogés par Reuters anticipaient une hausse de 2,4%. Les importations ont chuté de 16,2%, alors qu’ils projetaient un recul de 12%. La Chine a ainsi dégagé en avril un excédent commercial de 34,13 milliards de dollars (consensus : 39,45 milliards) contre 3,08 milliards en mars, a fait savoir l’Administration générale des douanes vendredi. Cette performance commerciale laisse planer le risque que la croissance se retrouve inférieure à 7% au deuxième trimestre, ce qui serait inédit depuis la crise financière mondiale. La Banque populaire de Chine (PBoC) a abaissé les taux ainsi que le ratio de réserves obligatoires (RO) par trois fois depuis novembre pour relancer l’économie et la plupart des analystes pensent qu’elle récidivera sur ces deux fronts dans les mois qui viennent. Les économistes de Nomura projettent une croissance de 6,6% au deuxième trimestre contre 7% au premier et anticipent trois autres baisses des taux de 25 points de base chacune et deux réductions de 50 points de base du ratio des RO d’ici la fin de l’année. Le commerce extérieur chinois a connu une croissance de 3,4% en 2014, alors que Pékin visait 7,5%. Il projette cette année une croissance combinée des exportations et des importations de l’ordre de 6%. Parallèlement,  il faut noter que la locomotive de l’Europe ; l’Allemagne, connait aussi des ratés. La production industrielle en Allemagne s’est en effet contractée de 0,5% en mars, selon les données publiées vendredi par l’Office fédéral de la statistique. Les économistes interrogés par Reuters s’attendaient à une progression de 0,4%. Après la publication de ce chiffre, le ministère de l’Economie a jugé que l’industrie allemande avait globalement connu un début d’année terne.

Chine-croissance : baisse , mauvais signe pourl’ économie mondiale

Chine-croissance : baisse , mauvais signe pour l’économie mondiale

C’est sans doute l’indicateur le plus inquiétant pour l’économie mondiale. Le secteur manufacturier recule en Chine. Or l’usine du monde fournit la planète entière. Ce qui signifie que la demande se tasse partout. Certes on enregistre des mouvements de yo-yo mais le fait que l’emploi diminue depuis environ un an et demi en Chine donne uen tendance structurelle particulièrement inquiétante tant pour l’économie de la Chine que pour l’activité mondiale. En réalité, l’économie mondiale n’est pas franchement sortie de la crise et même aux Etats Unis on a révisé à la baisse les prévisions.. Aux Etats-Unis,  le produit intérieur brut du pays (PIB) ne devrait plus progresser que de 2,3% à 2,7% sur un an au dernier trimestre 2015, marquant une dégradation par rapport aux 2,6% à 3,0% prévus en décembre, selon les nouvelles projections trimestrielles du Comité de politique monétaire (FOMC).  Pour 2016, la Banque centrale américaine fait preuve de pessimisme en prévoyant une même fourchette de 2,3 à 2,7% de croissance, traduisant un abaissement par rapport à ses projections de décembre (entre 2,5 et 3,0%).  Sur les trois derniers mois de 2014, le produit intérieur brut américain a ralenti sa progression en augmentant de 2,2% en rythme annualisé, après quelque 5% au trimestre précédent. Un taux de croissance qui ferait cependant rêver l’Europe encalminée dans une activité atone .En Chine, l’activité dans les secteur manufacturier est donc tombée à son plus bas niveau depuis 11 mois en mars, en raison d’une baisse des prises de commandes, selon la première estimation de l’indice des directeurs d’achat du secteur calculé par la banque HSBC et par Markit. L’indice « flash » HSBC-Markit a reculé à 49,2 pour mars, soit sous la barre des 50 et donc en zone de contraction de l’activité. Les économistes interrogés par Reuters attendaient un indice à 50,6, en légère baisse par rapport aux 50,7 du mois de février. Le sous-indice des prises de commandes a reculé à 49,3, les nouvelles commandes à l’export affichant un deuxième mois de baisse. Le sous-indice de l’emploi est en contraction pour le 17e mois d’affilée..

Croissance : mauvais signe, la consommation baisse en septembre

 

Croissance : mauvais signe, la consommation baisse en septembre

Un très mauvais signe pour la croissance puisque la consommation a diminué en septembre. Du coup sur la tendance la croissance globale aura bien du mal à atteindre 0.4% en 2004 ; cela en raison du fait que la croissance française repose essentiellement sur cette consommation intérieure alors que la balance commerciale est toujours dramatiquement dans le rouge et les investissements en retrait. Pas étonnant que le chômage progresse encore. La consommation des ménages en France a en effet reculé de 0,8% en septembre après avoir augmenté de 0,9% le mois précédent, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques.  Cependant, sur l’ensemble du trimestre, les dépenses de consommation des ménages ont progressé (+0,2%), « en raison notamment de l’augmentation des dépenses en énergie et en biens durables en août », note l’Insee.

Critiques : Montebourg persiste et signe

Critiques : Montebourg persiste et signe

 

Montebourg n’entend pas émettre le moindre regret pour ses citriques à l’égard de la politique économique du gouvernemenet , de plus il apparait même en position de force vis-à-vis de Valls ; de ce fait Montebourg n’envisage pas un moment quitter le gouvernement. De quoi faire manger son chapeau à Valls qui n’en a pas l’habitude mais qui n’a sans doute pas le choix,  à moins de plonger une peu plus dans les sondages. Montebourg Le ministre de l’Economie assure sur Europe 1 qu’il n’est « pas dans l’hypothèse » d’un départ du gouvernement. Au cœur de l’actualité après sa sortie du week-end, Arnaud Montebourg a assuré ce lundi 25 août ne pas regretter ses critiques de la politique économique de François Hollande et de Manuel Valls, dans lesquelles il n’y a cependant « nulle remise en question de la solidarité gouvernementale ». Des regrets? « Non. D’abord parce qu’il n’y a pas de colère. Il y a aujourd’hui un débat mondial, des appels mondiaux à la correction des erreurs de politique économique qui sont commises par tous les pays européens en même temps en Europe », a déclaré sur Europe 1 le ministre de l’Economie, qui affirme cependant qu’il n’y a « nulle remise en question de la solidarité gouvernementale » car « les décisions ne sont pas prises ».  « Pour l’instant, nous en discutons. Tant que les décisions ne sont pas prises, il n’y a pas d’infraction à la solidarité gouvernementale », a-t-il plaidé.  Montebourg ne se place « pas dans l’hypothèse » d’un départ du gouvernement, alors que l’entourage de Manuel Valls a estimé que le locataire de Bercy avait « franchi la ligne jaune » après ses déclarations au Monde appelant à une réorientation de la politique économique. Ce n’est « pas un débat d’autorité » mais un « débat d’orientation économique », a ajouté Montebourg. « Nous avons discuté tout l’été avec les uns et les autres dans la collégialité du gouvernement, de ce débat fondamental et crucial. Nous sommes à la mi-temps du quinquennat. » « Dans mon discours de Bercy du 10 juillet, c’était exactement le même discours », souligne le ministre de l’Économie, qui ajoute qu’il a « proposé et sollicité le président de la République. Je l’ai fait dans la collégialité et je l’ai exprimé publiquement afin que nul n’en ignore. »

 

Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

Signe du tassement économique mondial, la Pub se tasse

 

Signe  de temps de crise la pub se tasse y compris chez Publicis numéro 3 mondial.  Publicis a prévenu mardi qu’il lui serait « très difficile » d’atteindre sa prévision de croissance du chiffre d’affaires pour 2014 après un coup de frein brutal au deuxième trimestre, conséquence notamment de la crise et du projet de fusion avorté avec Omnicom qui a accaparé ses équipes pendant plusieurs mois.  Sur la période d’avril à juin, le troisième groupe publicitaire mondial a enregistré des revenus de 1,76 milliard d’euros, en croissance organique de 0,5% contre une hausse de 3,3% au premier trimestre. Le marché tablait en moyenne sur un chiffre d’affaires de 1,875 milliard, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S. « Nous pensions qu’il y aurait une petite baisse. Le ralentissement a été plus marqué », a déclaré à des journalistes le président du directoire, Maurice Lévy, qui a évoqué l’impact des changes, le retournement de l’activité en Europe mais aussi le temps perdu par ses équipes sur le projet de mariage avorté. « En ce qui concerne l’état-major (…), nous avons énormément travaillé et ceci a été au détriment de ce que nous pouvions faire par ailleurs ». Contraint désormais au cavalier seul, Publicis prépare pour la mi-septembre une révision de son plan stratégique à horizon 2018 afin d’accélérer sa transition vers le numérique, a-t-il dit.

 

Alstom : Hollande reçoit encore le PDG de General Electric, mauvais signe !

Alstom : Hollande reçoit encore le PDG de General Electric, mauvais signe !

 

Encore une rencontre entre Hollande et le Président de GE, pas forcément un très bon signe. D’abord ce n’est pas le rôle du président de gérer au quotidien la vie économique ; mais sans doute s’agit-il de barrer la route à Montebourg favorable lui à un plan C ceste à dire une solution française. Finalemenet Hollande comme habitude pourrait céder devant la pression de la finance (française et internationale) et se justifier en déclarant qu’il a obtenu des garanties. Exactement ce qu’il a fait en Europe, à savoir : faire semblant de faire bouger les lignes pour se coucher devant Merkel. Selon l’agenda du président de la République publié ce samedi, François Hollande va rencontrer le PDG de General Electric, Jeffrey Immelt, ce mercredi 28 mai à l’Élysée. La rencontre se déroulera à 8h. Jeffrey Immelt avait déjà été reçu par François Hollande le 28 avril. Ce jeudi, le groupe américain a fait rebondir le feuilleton Alstom en prolongeant son offre de reprise du 2 au 23 juin. Ce nouveau délai de trois semaines a d’ailleurs été accordé par le conglomérat américain « à la demande du gouvernement français », qui s’est posé en arbitre dans le dossier en prenant un décret élargissant à l’énergie et aux transports son droit de veto en cas de visées étrangères sur des entreprises stratégiques. GE veut convaincre l’exécutif, soucieux de préserver l’emploi et les intérêts industriels de la France, que son offre à 12,35 milliards de dollars est meilleure que la proposition préliminaire de son rival Siemens. L’industriel allemand, qui s’est invité dans les discussions avec le soutien de Paris et Berlin, a évalué les activités énergie d’Alstom entre 10,5 et 11 milliards d’euros, et lui a proposé de lui apporter en plus ses activités ferroviaires.

Pacte responsabilité : Nouveau revers pour Hollande, la CGC ne signe plus

Pacte responsabilité : Nouveau revers pour Hollande, la CGC ne signe plus

 

La CFE-CGC ne signera finalement pas pour deux raisons d’abord pour exprimer son mécontentement sur les négociations de l’assurance chômage ; ensuite parce cette concertation syndicats –patronat sur le pacte de responsabilité est très formelle. Il ne s’agit que d’un relevé de conclusion qui devra faire l’objet d’un examen par le parlement. Ulcérée par l’accord conclu la semaine dernière par la CFDT, la CFTC, FO et le patronat sur l’assurance chômage, elle a décidé de ne pas signer celui sur le pacte de responsabilité, contrairement à ce qu’elle avait annoncé, selon Reuters. La décision a été prise lors d’une réunion extraordinaire du comité directeur de la CFE-CGC et sera officialisée mardi lors d’une conférence de presse de sa présidente, Carole Couvert, a-t-on précisé de même source. « On se moque de nous avec cet accord sur l’assurance chômage. Nous avons donc décidé de revenir sur notre décision de signer l’accord sur le pacte de responsabilité », a expliqué une source à Reuters. « C’était pour nous une expression de confiance dans l’avenir et 15 jours plus tard, on nous fait un enfant dans le dos », ajoute-t-on. « Il va falloir que le patronat arrête de nous considérer comme des supplétifs. »  Le relevé de conclusions sur lequel se sont accordés la CFDT, la CFTC et la CFE-CGC le 5 mars prévoit des négociations au niveau des branches professionnelles sur les contreparties, notamment en termes d’emploi, aux baisses de charges promises aux entreprises dans le cadre du pacte de responsabilité.  Le retrait de la CFE-CGC n’empêchera pas cet accord d’entrer en vigueur car il ne s’agit que d’un relevé de conclusions qui n’a pas le même statut qu’un accord national interprofessionnel, comme ceux sur la sécurisation de l’emploi ou la formation, lesquels nécessitent la signature d’au moins trois syndicats. Mais il s’agit d’un revers pour François Hollande et le gouvernement, qui comptent sur le dialogue social pour la mise en œuvre de ce pacte et son acceptation par la majorité et des électeurs qui viennent de leur infliger un camouflet au premier tour des élections municipales.

 

Croissance : signe de dépression, l’or s écroule

Croissance : signe de dépression, l’or s écroule

 

 

Le contrat de référence, pour livraison en avril, a perdu 9,35% pour finir à 1.360,60 dollars sur la plateforme d’échanges à terme du Comex. Il a perdu jusqu’à 10,9% en cours d’échanges électroniques, avec un plus bas à 1.338,00 dollars.  Le métal jaune n’avait pas subi une telle dégringolade sur une séance à New York depuis le 28 février 1983.  A Londres, l’once d’or a terminé à 1.395 dollars au fixing du soir, contre 1.535,50 vendredi soir, enregistrant une baisse de 9,15%.  Le contrat pour livraison en juin, le plus échangé, a perdu jusqu’à 11% en cours d’échanges.  Au-delà de la chute du métal précieux, très apprécié des investisseurs en temps d’incertitude et de peur du risque, la journée s’est également avérée historique en termes de participation, avec plus de 620.000 échanges sur le contrat de juin.   »Jamais le Comex n’avait connu un tel niveau d’échanges sur une séance depuis le début du courtage d’options à terme aux Etats-Unis », le 31 décembre 1974, a indiqué à l’AFP Damon Leavell, un porte-parole du Comex.  Le Comex, ou Commodity Exchange, est une filiale de l’opérateur CME Group, le numéro un mondial du courtage de dérivés.  Au total, sur les deux dernières séances, l’or a perdu plus de 200 dollars l’once, un autre record sur deux jours depuis près de 40 ans aux Etats-Unis.   »Je ne m’attendais pas à une telle raclée », a confié Bart Melek, stratège en matières premières pour TD Securities.  L’or s’est incliné de concert avec le reste du marché des matières premières, du brut au cuivre, en passant par l’argent, après l’annonce dans la nuit de dimanche à lundi d’un ralentissement inattendu de la croissance chinoise au premier trimestre.  Le produit intérieur brut du géant asiatique s’est établi à 7,7% en rythme annuel sur les trois premiers mois 2013, surprenant les analystes qui misaient sur une légère accélération, avec un PIB autour de 8%.  Mais, pour les analystes, cette déception n’était qu’un prétexte pour poursuivre un mouvement de baisse du métal jaune entamé très nettement la semaine dernière.   »Un grand nombre de personnes cherchent à se débarrasser de leurs paris à la hausse et se mettent à parier à la baisse. L’or était simplement monté trop vite, trop haut », a estimé M. Melek.  Avec la hausse quasi irrésistible depuis le début de l’année du marché américain des actions qui, fort du concours financier énorme de la banque centrale (Fed), a enchaîné une course aux records historiques depuis début mars, les investisseurs tendent à revoir leurs priorités, selon les analystes.   »Les gens se demandent ce qu’est un actif sûr et de plus en plus, ils tendent à aller vers les actions, même si Wall Street n’a pas été très performant aujourd’hui », a expliqué un courtier d’une banque italienne.  D’autre part, les signes d’un ralentissement de l’activité économique chinoise et une série d’indicateurs moroses aux Etats-Unis depuis début avril tendent à apaiser les craintes d’une surchauffe et de risques d’inflation.  Or, le risque inflationniste est l’un des moteurs essentiels de l’achat d’actifs jugés traditionnellement sûrs, comme l’or. En son absence, et en dépit de l’aide à la relance économique accordée par les banques centrales de Washington à Tokyo, l’or perd l’un de ses alliés les plus précieux.   »D’autant plus que, depuis la diffusion des minutes de sa dernière réunion » mercredi, « beaucoup anticipent que la Fed ralentisse son programme d’assouplissement monétaire dans l’année », a ajouté M. Melek, « alors que l’inflation semble d’être encore loin de décoller ».  Du côté européen, les cours ont également pâti « de craintes de voir des pays fortement endettés, comme Chypre, vendre leur or pour payer leurs créances », a relevé Kathleen Brooks, analyste chez Forex.com, ce qui augmenterait l’offre sur le marché.  Tout cela « a précipité un ensemble de mouvements de vente, qui se sont multipliés de toutes parts à mesure que l’on chutait sous de nouveaux seuils techniques », a commenté Bart Melek.

 

FO signe l’accord sur les retraites

FO  signe l’accord sur les retraites

Force ouvrière  va signer l’accord sur les retraites complémentaires. Cet accord entérine une baisse de pouvoir d’achat des retraités pour équilibrer ces régimes à la situation financière délicate, a annoncé ce lundi 18 mars le syndicat dans un communiqué. L’organisation syndicale rappelle la « situation financière difficile » des régimes de retraite complémentaire, dont les réserves seraient épuisées en 2016 pour l’Agirc (cadres du privé) et 2019 pour l’Arrco (tous les salariés du privé). FO, la CFDT et la CFTC ont laissé entendre qu’elles signeraient le texte alors que la CFE-CGC et la CGT devraient refuser.

Renault : accord de compétitivité signé

Renault : accord de compétitivité signé

 

Le patron Carlos Ghosn, entouré des représentants des trois syndicats signataires (CFE-CGC, FO et CFDT, près de 65% des voix au total), a paraphé l’accord qui, selon ses termes, « fera date dans l’histoire des négociations sociales françaises ».  Plus de flexibilité dans l’organisation du temps de travail, « le contrat pour une nouvelle dynamique de croissance et de développement social en France » est un « accord équilibré », assure M. Ghosn. Il « donne à Renault les moyens de renouer avec la compétitivité en France », avec à la clé 500 millions d’économies par an escomptées, soit 300 euros par véhicule.  Pour la CFE-CGC, ce « n’est pas un bon accord », mais un accord « donnant-donnant » et un « pari sur les quatre prochaines années » qui « garantit des affectations de modèles et de produits, des volumes minimum de production ».  L’accord marque « le retour industriel de Renault en France », s’est félicité Arnaud Montebourg, ministre du Redressement productif.  L’accord prévoit notamment une augmentation de 6,5% du temps de travail, une refonte des comptes épargne temps, un gel des salaires en 2013. D’ici fin 2016, 7.500 suppressions nettes d’emplois et 760 embauches sont prévues, soit plus de 15% des effectifs, sans plan social ni plan de départs volontaires.  Le constructeur automobile s’est engagé en échange à ne fermer aucune de ses cinq usines dans l’Hexagone jusqu’à cette date et à leur assurer une activité minimum de 710.000 véhicules par an (contre 530.000 en 2012): 630.000 véhicules Renault et 80.000 provenant de partenaires, dont les noms devraient être dévoilées d’ici l’été. Le taux de remplissage moyen passera ainsi d’environ 50% actuellement à 85%.  L’avenir de Flins (Yvelines) s’éclaircit avec la promesse d’une production minimum de 110.00 véhicules par an, Maubeuge (Nord) se voit attribuer la nouvelle génération de l’utilitaire Kangoo et Douai (Nord) aura cinq modèles.  Sauf « apocalypse », les engagements de Renault sont valables jusqu?en 2016 quelle que soit l’évolution du marché automobile européen, attendu « à peu près au niveau où il est aujourd’hui », c’est-à-dire « très médiocre », a assuré M. Ghosn.  Les quatre syndicats représentatifs, les trois signataires et la CGT (2ème syndicat, qui n’a pas pris part au vote sur le projet d’accord) ont discuté avec en tête le spectre de la fermeture de l’usine PSA d’Aulnay-sous-Bois et les 8.000 suppressions de postes prévues chez le constructeur.  Régulièrement, la direction de Renault a mis dans la balance l’éventualité de fermer des usines si l’accord n’était pas signé. Le constructeur, dont l?État est premier actionnaire, était aussi surveillé par les partenaires sociaux qui négociaient en parallèle un accord interprofessionnel. Mais Renault a très vite avancé que son accord serait un « ajustement structurel » alors que l’accord national répondait à des problèmes « conjoncturels ».  Les négociations ont donc été menées « sous forte pression », reconnaît Olivier Clairfond (CFE-CGC), parce qu’avec « une fermeture d’usine, c’est toute la filière qui trinque, tout un bassin d’emploi ».   Chantage à l’emploi ou réalité économique, les syndicats signataires saluaient toutefois mercredi les garanties obtenues.   »Il fallait arrêter l’hémorragie, l’activité de Renault en France était en chute libre. Nous revendiquions la préservation de nos usines », explique Fred Dijoux (CFDT).   »Depuis quelques années nous négocions des accords d’indemnisation du chômage », »mais là, on a négocié de l’activité supplémentaire et un renouvellement de gamme ce qui permettra d’avoir de l’emploi », a souligné Laurent Smolnik (FO).  Au-delà du report de la part variable de son salaire en 2013, M. Ghosn a engagé, par sa signature, la responsabilité de tout le groupe, estiment les signataires qui entendent veiller au bon respect des engagements de la direction.  La CGT dénonce elle « un accord sans aucune contrepartie » puisque « les volumes de fabrication annoncés avaient déjà été attribués depuis 2011″. Les 7.500 suppressions d’emplois sont « dramatiques socialement » et vont peser sur les salariés qui restent, selon Fabien Gâche.

 

FO signe le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

FO signe  le mercredi un accord compétitivité contesté dans la rue le mardi

Force Ouvrière (FO) a fini par signer l’accord de compétitivité avec Renault. Cet accord engage le constructeur automobile français à maintenir ses sites de production en France, en échange d’efforts consentis par les salariés. FO ne voulait pas signer cet accord en raison d’une clause de mobilité jugée inacceptable. « La mobilité des salariés était obligatoire, sur des distances parfois indécentes, ouvrant la porte à des possibilités de licenciements pour refus de mobilité. Ce point n’était pas acceptable », écrit le syndicat dans un communiqué. Sur ce point, FO a obtenu que cette mobilité soit fondée sur la base du volontariat. Le syndicat a également obtenu que Renault ne s’engage pas seulement sur le maintien des sites de production, mais également sur un volume de production minimum, afin d’éviter les usines vides. D’après cet accord, l’ex-Régie promet d’assurer une production de 85% de ses capacités de production française, soit un volume de production de 710 000 voitures. La signature de FO joint à celle de la CFE-CGC permet de franchir le seuil de 30% des voix obtenues  aux élections professionnelles (respectivement 15,6% et 29,7% des voix) qui permet de valider cet accord.  Mais attention, il ne faudrait  pas maintenant que les syndicats opposés à l’accord fassent jouer leur droit d’opposition. Ils peuvent faire jouer ce droit s’ils représentent plus de 50% des voix recueillies aux élections professionnelles. Mais comme la CFDT (19,1% des voix) avait déjà qualifié le projet d’accord équilibré, il y a peu de risques. De son côté, la CGT (25,2%) a dénoncé une « nouvelle régression sociale ».  Avec cet accord, les salariés verront leurs salaires gelés en 2013, et verront leur temps de travail allongé. Ils pourront également assurer une mobilité entre les différents sites du groupe, en cas de surcharge saisonnière de production sur un site et de ralentissement sur un autre site. Renault espère économiser 300€ de coûts de production par véhicule. Pourtant, Force Ouvrière a manifesté aux côtés de la CGT pour s’opposer à l’adoption du projet de loi (qui sera présenté le 6 mars en Conseil des ministres) reprenant l’accord sur le marché de l’emploi du 11 janvier qu’elles ont refusé de signer, à la différence de la CFDT. Pour Jean-Claude Mailly, secrétaire générale de FO, cet accord fait la part belle à la flexibilité.

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