Archive pour le Tag 'Siemens'

Industrie pharmaceutique : rachat de Varian par Siemens plus de 16 milliards

Industrie pharmaceutique : rachat de Varian par Siemens plus de 16 milliards

 

Siemens est surtout connu en France pour son industrie ferroviaire suite à la fusion manquée avec Alstom. Mais Siemens ,  groupe international d’origine allemande,  est également présent les secteurs de l’énergie, de la santé, de l’industrie et du bâtiment mais aussi de la santé . Siemens Healthineers, la branche médicale du conglomérat allemand Siemens, a trouvé un accord pour acheter le spécialiste américain du traitement du cancer Varian pour 16,4 milliards de dollars (13,9 milliards d’euros).

Le rachat devrait être finalisé au cours du premier semestre 2021, sous réserve de l’approbation des actionnaires de Varian et des autorisations réglementaires nécessaires, selon un communiqué du groupe allemand.

Les actionnaires de Varian recevront 177,50 dollars par action, selon le communiqué. Siemens Healthineers entend financer cette acquisition à l’aide d’une combinaison de prêts et de capitaux propres au travers de l’émission de nouvelles actions.

Siemens Healthineers, dont le siège est à Erlangen (Bavière) et emploie quelque 50.000 personnes dans plus de 70 pays, est coté à la Bourse de Francfort depuis 2018 et est depuis lors juridiquement indépendant du groupe Siemens. Toutefois, le conglomérat reste un actionnaire largement majoritaire. Si le rachat de Varian se concrétise, la participation de Siemens passera de 85% à 72%.

Par ailleurs, Siemens Healthineers a annoncé que son bénéfice net avait chuté de 22% d’avril à juin – le troisième trimestre de son exercice décalé – par rapport à la même période l’an dernier, passant de 348 millions d’euros à 270 millions d’euros. Son chiffre d’affaires a également chuté à 3,31 milliards d’euros, contre 3,56 milliards d’euros.

Varian a réalisé un chiffre d’affaires d’environ 3,2 milliards de dollars au cours de son dernier exercice, avec une marge d’exploitation de 17%. La société de Palo Alto, en Californie, emploie actuellement quelque 10.000 personnes dans le monde. Elle est spécialisée dans les technologies d’intelligence artificielle, d’apprentissage automatique et d’analyse de données pour améliorer le traitement du cancer.

Alstom : rapprochement avec Bombardier, Hitachi …. mais pas avec Siemens !

Alstom : rapprochement avec Bombardier, Hitachi …. mais pas avec Siemens !

On se souvient que les autorités de la concurrence de l’union européenne s’étaient opposées aux rapprochements de la branche ferroviaire d’Alstom avec celle de Siemens. Tout cela au nom du risque de monopole. On se demande bien de quel monopole il s’agit puisque le marché est maintenant largement dominé par le géant public chinois CRRC, numéro un mondial du secteur.  En fait il y a longtemps qu’il n’y a plus de marché captif et que les sociétés d’exploitation ferroviaire diversifient l’origine géographique de leur matériel. La France par exemple s’approvisionne aussi en matériel d’origine canadienne. Le problème comme dans nombre d’autres secteurs est celui de la taille pour être en capacité de suffisamment investir, de développer la recherche et de nouveaux processus de production à la fois de compétitifs et plus respectueux  de l’environnement. Le français Alstom n’est pas dans une situation reluisante depuis qu’on a bradé la branche énergie à GE. Bombardier connaît aussi des difficultés dans le ferroviaire mais pas seulement. Du coup l’entreprise canadienne cherche des partenaires comme Alstom et Hitachi.

 

Le paradoxe  c’est que l’union économique risque d’être plus favorable à cette alliance mondiale qu’à un rapprochement entre Français et Allemands. Il faut dire que la superstructure européenne et surtout composée de fonctionnaires détachés des différents pays qui entretiennent avec l’économie réelle des rapports assez théoriques et approximatifs.

En dépit des préoccupations environnementales qui émergent  de plus en plus la situation des entreprises ferroviaires n’est  pas florissantes du fait notamment de la concurrence routière ( camions, voiture particulières voir les cars).

Des progrès technologiques sont indispensables pour effectuer un saut de compétitivité car jusque-là le mode ferroviaire se montre généralement encore trop cher. En cause un environnement économique et fiscal défavorable, le rail se trouve en effet coincé entre la concurrence de l’avion et de la route, y compris dans les villes où la voiture individuelle a encore de l’avenir compte tenu des coûts exceptionnels de création de transports collectifs en site propre notamment de métro.

 

Le gouvernement français est quant à lui ouvert à l’idée d’un rapprochement pour Alstom. Le ministre français de l’Economie, Bruno Le Maire, a estimé jeudi qu’il y aurait à terme une consolidation dans l’industrie ferroviaire. Pour les analystes de Berenberg, un rapprochement d’Alstom avec Bombardier poserait moins de problèmes de concurrence que celle préparée avec Siemens qui a été rétorquée par Bruxelles pour des raisons de concurrence. Car leur part de marché cumulée est plus faible dans la construction de trains à grande vitesse et la signalisation ferroviaire.

Bombardier, comme Alstom d’ailleurs ont besoin de partenaires pour continuer d’exister au plan mondial. Le groupe bombardier est dans une situation particulièrement difficile, il a a déjà cédé en 2018 le contrôle de son programme d’avions régionaux à Airbus, a vu son cours de Bourse plonger de 37% depuis le début de l’année à la suite d’un avertissement sur ses résultats de 2019 le 16 janvier.

Véto pour un rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

Véto pour un  rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

 

L’idéologie libérale dominante supplante toute politique industrielle à l’intérieur de l’union économique. Ainsi l’Europe va se tirer une balle dans le pied en s’opposant à la fusion Siemens ; Alstom. Un double scandale pour la France qui a déjà bradé sa branche électrique à Général Electric et risque de disparaitre pour partie avec la fusion d’Alstom dans Siemens pour l’activité ferroviaire. La Commission européenne va en bloquer le projet de rapprochement entre Alstom et Siemens censé créer un champion franco-allemand du ferroviaire, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. À juste titre le ministre de l’économie française  dénoncé l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

L’UE ne peut pas s’opposer à l’union Alstom-Siemens ( Lemaire)

L’UE ne peut pas s’opposer à l’union Alstom-Siemens ( Lemaire)

 

Bruno Lemaire, le ministre de l’économie presse l’union européenne demande à la commission de l’UE se prononcer rapidement sur le rapprochement entre Alstom et Siemens.- Alstom et Siemens ont proposé de nouvelles concessions à la Commission européenne pour leur rapprochement dans le ferroviaire et “plus rien” ne justifie un veto de l’exécutif européen à ce projet, a déclaré dimanche Bruno Le Maire. Cela pour répondre aux réticences de la commission européenne qui craignait une restriction de la concurrence. Le refus de la commission européenne constituerait un double scandale pour la France qui a déjà bradé sa branche électrique à Général Electric et risque de disparaitre pour partie avec la fusion d’Alstom dans Siemens pour l’activité ferroviaire. La Commission européenne souhaitait en effet bloquer le projet de rapprochement entre Alstom et Siemens censé créer un champion franco-allemand du ferroviaire. À juste titre le ministre de l’économie française  dénoncé l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion.

Blocage du rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

Blocage du rapprochement entre Alstom et Siemens, un double scandale

L’idéologie libérale dominante supplante toute politique industrielle à l’intérieur de l’union économique. Ainsi l’Europe va se tirer uen balle dans le pied en s’opposant à la fusion Siemens ; Alstom. Un double scandale pour la France qui a déjà bradé sa branche électrique à Général Electric et risque de disparaitre pour partie avec la fusion d’Alstom dans Siemens pour l’activité ferroviaire. La Commission européenne va en bloquer le projet de rapprochement entre Alstom et Siemens censé créer un champion franco-allemand du ferroviaire, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. À juste titre le ministre de l’économie française  dénoncé l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

Fusion Alstom-Siemens : l’Europe se tire une balle dans le pied

Fusion Alstom-Siemens : l’Europe se tire une balle dans le pied

À juste titre le ministre de l’économie français dénonce l’attitude de l’union européenne qui voudrait faire capoter la fusion entre Alstom et Siemens spécialisé dans la construction ferroviaire. L’union européenne considère en effet il y aura un risque de position dominante en Europe. C’est évidemment oublier que le marché est surtout mondial et qu’il est dominé maintenant par les Chinois avec également une présence importante de constructeurs canadiens, américains ou encore japonais. Par ailleurs ce marché est moins porteur qu’il ne l’a été en raison notamment des restrictions budgétaires dans certains pays. D’où la colère de Bruno Lemaire d’autant que la nouvelle société franco-allemande pèserait encore deux fois moins que la concurrence chinoiseCar l’avantage est bel et bien dans le camp chinois, rappelle Bruno Le Maire. « La Chine a un marché de 29.000 kilomètres de lignes à grande vitesse ou très grande vitesse. L’Europe en a 9.000. CRRC fait 200 trains à grande vitesse ou très grande vitesse par an. Alstom et Siemens 35. Le chiffre d’affaires d’Alstom et de Siemens ensemble, c’est la moitié de celui de CRRC », égraine le ministre. Et d’ajouter : « CRRC a pris quasiment tous les appels d’offre aux Etats-Unis sur les trains et les transports publics de voyageurs dans les villes. Qu’est-ce qu’on attend pour se réveiller ? » . La question rhétorique est directement adressée à la Commission européenne. Fin octobre, celle-ci avait dit craindre que cette « concentration » entre Alstom et Siemens « ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation », et n’avait pas donné son feu vert à la fusion. Alstom et Siemens ont concédé une série de mesures compensatoires, et attendent désormais la réponse de Bruxelles d’ici le 19 février.

Siemens/Alstom: Les syndicats contre l’ UE

 

 

 

La folie ultralibérale de l’Union économique pourrait bien amputer le nouveau groupe issu de Siemens et Alstom à se couper une partie des bras. En effet l’Europe voudrait que ce groupe se débarrasse de certaines activités en raison de la position dominante qu’il pourrait occuper. La vérité est toute autre ; il n’est même pas certain que ce groupe réussisse tellement la concurrence est rude en particulier en provenance de la Chine, du Canada et d’autres zones. Par ailleurs,  il faut surtout noter que le marché ferroviaire mondial est aujourd’hui assez peu porteur en raison de l’ampleur des investissements que les sociétés d’exploitation ont du mal à financer. Pour résumer l’Union économique se tire d’emblée une balle dans le pied en voulant fusiller une alliance qui n’a même pas encore fait la preuve de sa réussite A la fin du mois d’octobre, les autorités de la concurrence de l’Union européenne ont envoyé une liste de griefs concernant le projet. Bruxelles s’est donné jusqu’au 28 janvier pour rendre son avis. La Commission, qui a ouvert une enquête approfondie sur ce dossier en juillet, a dit craindre que ce mariage, annoncé en septembre 2017, ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation.“Nous regardons de près quels produits devront, le cas échéant, être cédés”, déclare Jürgen Kerner, membre à la fois du conseil de surveillance de Siemens et du comité exécutif d’IG Metall, un des plus importants syndicats allemands, dans un communiqué cité par Der Spiegel. Les travailleurs “n’accepteront pas que des futures technologies ou des sites entiers” sortent du périmètre du groupe, ajoute-t-il. En fusionnant leurs activités ferroviaires Siemens et Alstom entendent contrer les visées du groupe public chinois CRRC en Europe. Les concurrents des groupes français et allemand estiment que, s’ils sont autorisés à se rapprocher, il n’y aura plus aucune place pour eux sur le marché européen. “Le fait que des concurrents mondiaux ont pour ainsi dire un pied en Europe” n’est “jamais pris en compte” par la Commission européenne »

L’UE critique l’alliance Alstom -Siemens

L’UE critique  l’alliance  Alstom -Siemens

 

Il est pour le moins curieux que l’union européenne émette des critiques sur l’alliance Alstom Siemens au motif que cela pourrait créer une situation de quasi-monopole. Première observation,  il y a plusieurs constructeurs mondiaux auprès desquels les exploitants de services ferroviaires peuvent s’adresser pour acheter leur matériel. Deuxième observation,  l’union économique européenne est moins critique sur l’alliance entre Alstom branche électrique et GE qui est autrement plus puissante que la partie ferroviaire évoquée-Dernière observation,  l’industrie ferroviaire est en Europe et même dans le monde entier dans une situation difficile et le renforcement de la production européenne ne peut être que saluée étant entendu qu’il faut espérer que des lieux de production pourront demeurer aussi en France.   L’exécutif européen, qui a ouvert une enquête approfondie sur ce dossier en juillet, va adresser aux deux groupes une communication des griefs dans laquelle il exposera ses inquiétudes sur des points précis, a ajouté cette source, selon laquelle cette initiative pourrait néanmoins intervenir la semaine prochaine. La Commission a dit craindre que ce mariage, annoncé en septembre 2017, ne réduise la concurrence pour la fourniture de plusieurs types de trains et de systèmes de signalisation.

Alstom – Siemens : Un président allemand

Alstom  Siemens : Un président allemand

 

L’Allemagne aura la majorité et la présidence. Le futur conseil de l’alliance Alstom- Siemens qui sera soumis au vote des actionnaires d’Alstom comptera onze membres, six désignés par le groupe allemand et cinq par le français. Roland Busch, “chief technology officer” et membre du directoire de Siemens, devrait être le futur président du conseil. Henri Poupart-Lafarge, actuellement PDG d’Alstom, devrait être administrateur et directeur général de Siemens Alstom. Sigmar Gabriel, ex-ministre allemand des Affaires étrangères et ex-vice-chancelier, qui fut aussi président du parti social-démocrate (SPD), a pour sa part été nommé mardi administrateur de Siemens Alstom. Ces nominations seront soumises à l’approbation des actionnaires d’Alstom et ne seront effectives qu’à la réalisation de la transaction prévue d’ici à la fin 2018, après approbation par les autorités compétentes.

Siemens : 12 300 postes supprimés

Siemens : 12 300 postes supprimés

Siemens a annoncé ce matin qu’il allait supprimer 4500 emplois supplémentaires dans le monde, dont 2200 en Allemagne, en plus des 7800 suppressions déjà prévues dans le cadre de sa réorganisation annoncée il y a un an. . Lancé dans un programme visant à restaurer sa rentabilité, passant notamment par des réductions de coûts et une restructuration de son vaste portefeuille d’activités, Siemens a décidé de mesures additionnelles pour remettre sur les rails son activité énergie et gaz, où les fonctions commerciales seront regroupées, et des activités faiblement bénéficiaires depuis longtemps. La suppression de 7 800 emplois déjà annoncée, qui va toucher l’Allemagne à hauteur de 2 900 postes (et non 3 300 comme prévu initialement), concerne les fonctions administratives et les frais généraux. « Une année après avoir présenté son plan Vision 2020, Siemens est sur la bonne voie pour mettre en œuvre son projet de réalignement du groupe », affirme le groupe dans un communiqué. En prenant en compte uniquement les activités que le groupe a poursuivies, le bénéfice net a augmenté de 77 %, à 1,997 milliard d’euros, comme l’anticipaient les analystes interrogés par le fournisseur de services financiers Factset. Le chiffre d’affaires trimestriel a lui augmenté de 8 %, à 18,05 milliards d’euros, et le carnet de commandes de 16 %, à 20,7 milliards, grâce entre autres à de grosses commandes dans le rail. Siemens a confirmé ses prévisions pour l’exercice 2014-2015, débuté en octobre, à savoir un chiffre d’affaires stable, une hausse d’au moins 15 % du bénéfice par action et une marge pour son activité industrielle atteignant entre 10 % et 11 %.

 

Mitsubishi, Siemens : une solution pour dépatouiller un gouvernement paumé

Mitsubishi, Siemens : une solution pour dépatouiller un gouvernement paumé

 

 

Dans le dossier Alstom le gouvernement est perdu, à cela s’ajoute les contradictions entre Hollande et Montebourg (Hollande est pour la vente aux américains de GE). . Du coup l’offre de Mitsubishi  combinée avec celle de siemens pour sortir le gouvernent du pétrin dans lequel il s’embourbe depuis des mois. La composante numéraire de l’offre de reprise d’une partie de la branche énergie d’Alstom envisagée par le japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) et l’allemand Siemens atteint près de neuf milliards d’euros, a-t-on appris vendredi de sources proches du dossier. Un éventuel apport à Alstom des actifs ferroviaires de Siemens porterait le montant cette offre à quelque 13 milliards, a précisé l’une des sources interrogées par Reuters. Selon une autre source au fait du projet, MHI pourrait en outre prendre « entre 5 et 10% » du capital d’Alstom aux côtés de l’Etat français et le japonais s’appuierait sur le principe d’un partenariat et non d’un rachat de la branche énergie du français.  Vendredi après-midi, un responsable syndical a précisé à l’issue d’une rencontre avec le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg qu’une entrée de MHI et de l’Etat au capital se ferait à parité, via le rachat d’une partie de la participation de Bouygues, qui actuellement contrôle 29% d’Alstom. « Le ministre nous a exposé l’offre de Mitsubishi. (…) C’est très clairement un schéma qui vient en contrepoint de celui de GE et qui est un schéma d’alliance », a déclaré Gabriel Artero, président de la fédération métallurgie de la CFE-CGC. Siemens et MHI ont fait savoir qu’il envisageaient de présenter une offre à Alstom le 16 juin au plus tard.  Ils pourraient ainsi contrer l’offre ferme de 16,9 milliards de dollars (12,49 milliards d’euros au taux de change actuel) du géant américain General Electric, valable jusqu’au 23 juin, négociée avec Alstom mais que le gouvernement français n’a pas acceptée jusqu’à présent. MHI investirait dans la branche énergie d’Alstom à travers une augmentation de capital, a ajouté cette source, précisant que Siemens rachèterait de son côté les turbines à gaz du français et serait prêt à renforcer la branche ferroviaire de celui-ci en lui apportant ses activités dans la signalisation et une partie de son matériel roulant. Le projet MHI-Siemens pourrait aussi se traduire par la création d’une ou plusieurs coentreprises avec Alstom et laisser entre les mains d’Alstom les activités dans les réseaux électriques (Grid) et les renouvelables. « Rien n’est définitivement arrêté même si on s’approche d’une solution. Aujourd’hui, la négociation est entre Mitsubishi et Siemens pour faire une offre que le gouvernement français juge acceptable », a précisé une source proche de MHI. « L’offre aurait un caractère industriel, avec un avenir pour Alstom dans l’énergie, alors que GE a plutôt un projet financier. Mitsubishi et Siemens injecteraient de l’argent et participeraient à la création de valeur avec un projet industriel qui serait une nouvelle aventure. » Alstom, Siemens, MHI et Bouygues n’ont pas souhaité commenter ces informations.  Une source proche du groupe allemand indiquait jeudi que celui-ci prévoyait de réunir son conseil de surveillance dimanche sur le dossier Alstom. Une source proche de ce dernier estimait par ailleurs ces derniers jours qu’une opération avec Siemens et MHI risquait d’entraîner un « dépeçage » du groupe français. Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu’ils améliorent leurs propositions afin de protéger l’emploi, l’avenir du pôle ferroviaire d’Alstom ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l’hydroélectricité. Dans un entretien au quotidien Le Parisien publié vendredi, le ministre de l’Economie Arnaud Montebourg a déclaré que MHI « pourrait proposer une alliance » et constituer « une alternative sérieuse », ajoutant toutefois que le gouvernement attendait l’offre du japonais.  GE s’est de son côté engagé fin mai à créer 1.000 emplois industriels en France en trois ans en cas de rachat de la branche énergie d’Alstom.

 

Démantèlement d’Alstom : Siemens et avec Mitsubishi sur le coup

Démantèlement d’Alstom : Siemens et  avec Mitsubishi sur le coup

Le conglomérat allemand Siemens a annoncé mercredi s’être allié avec le groupe japonais Mitsubishi Heavy Industries (MHI) pour étudier la possibilité d’une offre commune de rachat d’une partie des activités du français Alstom.  Siemens et MHI ont précisé dans un communiqué commun qu’ils décideraient le 16 juin au plus tard de soumettre ou non une offre au conseil d’administration d’Alstom. « Nous sommes persuadés que nous pouvons contribuer à un partenariat avec Alstom qui créera de la valeur pour toutes les parties impliquées, notamment pour la France », dit dans le communiqué le PDG de Mitsubishi Heavy, Shunishi Miyanaga. Des sources avaient déclaré auparavant à Reuters que les deux groupes discutaient d’une offre potentielle sur les activités de production d’énergie d’Alstom, déjà visées par une offre de 12,35 milliards d’euros de l’américain General Electric. Une source proche d’Alstom a estimé mercredi qu’un éventuel rachat d’une partie d’Alstom par Siemens et MHI risquerait d’entraîner un « démantèlement » du groupe français. « Ça aboutirait à un dépeçage, ce n’est pas du tout l’esprit du ‘deal’ et je ne vois pas comment l’Etat pourrait soutenir une offre de ce type », a dit cette source, précisant qu’Alstom « n’a rien reçu » de la part de Siemens et que MHI n’a pas eu accès aux comptes détaillés du groupe français. Alstom n’a pas souhaité commenter les annonces de Siemens et de MHI. Pour sa part, l’Elysée a fait savoir, en fin de journée, que le président François Hollande réunirait jeudi matin le Premier ministre, Manuel Valls, le ministre de l’Economie, Arnaud Montebourg, et le directeur général de l’Agence des participations de l’Etat, David Azéma, pour faire le point sur le dossier. Après avoir fait part, le mois dernier, de son intérêt pour le pôle énergie d’Alstom et évoqué le transfert au français de l’ensemble de ses activités de matériel ferroviaire roulant, Siemens s’était donné jusqu’au 16 juin pour présenter une offre formelle. GE a de son côté accordé fin mai trois semaines supplémentaires – soit jusqu’au 23 juin – à Alstom, qui lui est favorable, pour examiner son offre, accédant ainsi à une demande du gouvernement français. L’exécutif français, qui craignait fin avril d’être mis devant le fait accompli avec une transaction en faveur du groupe américain, a publié mi-mai un décret lui permettant d’opposer un veto à toute vente d’actifs stratégiques français. Paris a cherché ces dernières semaines à obtenir de GE et de Siemens qu’ils améliorent leurs propositions afin de protéger l’emploi, l’avenir du pôle ferroviaire – sur lequel Alstom se recentrerait – ou encore des activités clés telles que les turbines pour centrales nucléaires, les éoliennes et l’hydroélectricité.  L’action Siemens a perdu 0,96% à 98,92 euros mercredi à la Bourse de Francfort, où l’indice Dax a cédé 0,79%. A Paris, Alstom a abandonné 0,46% tandis que le CAC 40 a reculé de 0,87%.

 

Siemens : 11.600 postes menacés

Siemens : 11.600 postes menacés

Le président du directoire de Siemens a entrepris, dans le cadre de ce plan stratégique intitulé « Vision 2020″, de supprimer plusieurs échelons d’encadrement au sein du groupe. Celui-ci devrait ainsi être réorganisé en neuf divisions, appelées à remplacer l’organisation actuelle qui croise divisions sectorielles et géographiques. Les activités de santé du groupe devrait en outre être gérées séparément et la filiale de prothèses auditives introduite en Bourse. Le patron de Siemens a toutefois démenti, dans une note adressée au personnel de l’entreprise en Allemagne, des informations faisant état de 11.600 postes supprimés, et non simplement concernés par la restructuration. Ces informations sont basées sur une « fausse interprétation » de propos tenus lors d’une réunion d’investisseurs jeudi à New York, écrit Joe Kaeser dans la note, dont Reuters a obtenu une copie. Lors de la réunion de jeudi, Joe Kaeser a été prié de détailler pour la première fois son plan d’économies, notamment en termes d’impact sur les effectifs. « Nous en terminons avec les quatre secteurs; 7.600 personnes travaillent dans la coordination des secteurs, pour coordonner un échelon intermédiaire qui disparaît. Et 4.000 autres personnes faisaient de l’analyse régionale, ce qui n’est plus nécessaire », a-t-il expliqué. Siemens emploie 360.000 personnes dans le monde, dont un tiers environ en Allemagne. Joe Kaeser, dont le prédécesseur, Peter Löscher, avait été poussé dehors après plusieurs avertissements sur les résultats, pourrait s’efforcer de rassurer sur l’emploi au moment où le groupe prépare une offre sur Alstom face à celle de l’américain General Electric.

Alstom met des bâtons dans les roues à Siemens

Alstom met des bâtons dans les roues à Siemens

 

Alstom devrait opposer une fin de non recevoir à Siemens qui lui demanderait davantage d’informations sur sa branche énergie, a déclaré mercredi une source proche du groupe français, ce qui réduirait d’autant les chances d’une contre-offre de la part du conglomérat industriel allemand. Alstom refuserait d’accéder à la requête de Siemens car cela l’obligerait à dévoiler les mêmes informations à General Electric, auteur d’une proposition d’achat de 17 milliards de dollars (12,35 milliards d’euros) sur les activités énergie d’Alstom, a précisé cette source qui n’y voit nullement une « tactique de négociation ». Alstom doit faire le point sur l’offre de GE d’ici le 2 juin mais le groupe d’énergie et de transport a ouvert ses comptes à Siemens sous la pression du gouvernement. Siemens élabore une contre-offre qui inclurait, selon des sources proches du dossier, des apports d’actifs ferroviaires et une éventuelle prise de participation de l’Etat français dans Alstom Transport. Mais plusieurs personnes au fait des projets de Siemens ont dit mercredi qu’il s’abstiendrait sans doute de toute proposition tant qu’il n’aurait pas de nouvelles informations. Siemens s’est refusé à tout commentaire. Une porte-parole d’Alstom a dit que le groupe attendait toujours une proposition ferme de Siemens, sans qu’il soit possible de dire quand elle pourrait survenir. Elle n’a pas précisé quel genre d’informations nouvelles Siemens avait sollicité. Le gouvernement français ne voit pas d’un bon oeil l’offre de GE, estimant que la cession des actifs d’Alstom dans l’énergie l’affaiblirait en le cantonnant à sa seule activité transport, de taille moins grande.

Alstom : pour un rapprochement avec Siemens (Bayrou)

Alstom : pour un rapprochement avec Siemens (Bayrou)

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« Alstom c’est très simple, si cet accord se fait avec General Electric, vous aurez les centres de décisions dans un domaine industriel majeur qui est celui de la production énergétique des turbines qui vont se déplacer vers le territoire des Etats-Unis » ( Bayrou) . Invité du Grand Jury du dimanche 4 mai, François Bayrou, le président du MoDem a regretté l’accord probable entre Alstom et General Electric.  À trois semaines des élections européennes, le nouveau maire de Pau a également fustigé le manque de décision du gouvernement sur le dossier : « Je pense que le gouvernement se trompe quand le gouvernement ne prend pas la décisions à mon sens crucial de faire des entreprises européennes fortes. » François Bayrou a souligné la situation difficile dans laquelle pourrait se retrouver Siemens, entreprise isolée en Europe.  « En Europe vous aurez une entreprise Alstom qui aura été absorbée, et une autre, Siemens, qui va se trouver elle en situation de concurrence de plus en plus difficile, parce que acheter une entreprise, c’est acheter ses brevets, acheter son savoir faire, acheter ses carnets de commandes ».  Acheter une entreprise, c’est acheter ses brevets, acheter son savoir faire, acheter ses carnets de commandes François Bayrou Enfin, le président du MoDem a plaidé en faveur d’un rapprochement entre Alstom et Siemens pour en faire une firme européenne du type Airbus. « Si j’avais été en position de responsabilité j’aurais fait l’organisation d’une entreprise du type d’Airbus avec le rapprochement de Siemens et d’Alstom ».

 

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