Si Alstom est vendu aux américains, le PS est mort
Inutile de la cacher le gouvernement est complètement perdu dans le dossier Alstom, divisé en plus. Résumons : ceux qui sont pour la vente aux américains de General Electric, ceux qui sont pour la vente aux allemand de Siemens, ceux sont pour la vente par appartement, enfin ceux qui souhaitent une nationalisation provisoire pour se donner du temps de constituer une groupe européen type Airbus. La liquidation d’Alstom serait le deuxième exemple significatif, après Florange, de la trahison du PS. Ce serait à coup sûr enfin sa mort. L’affaire Florange avait déjà pesé lourd dans la défaite de Sarkozy, elle pèsera lourd dans le bilan de Hollande qui s’est couché devant Mittal. Avec Alstom, le PS sera sans doute définitivement discrédité. Le gouvernement multiplie les réunions sur le sujet mais sans grande compétence, sans grande conviction et sans courage auusi. Hollande va faire la preuve que la France ne peut même pas sauver une seule entreprise, par ailleurs fleuron technologique, comment pourrait –il sauver l’ensemble de l’économie et ses 7 à8 millions de chômeurs. Le dossier Alstom est don loin d’être clos. A ce jour, seul le géant américain General Electric a déposé une offre d’acquisition de la branche énergie du groupe. Arnaud Montebourg cherche toujours une alternative afin que ce fleuron industriel français, constructeur du TGV et inventeur de la technologie des turbines électriques, reste européen. L’hypothèse d’un rachat par Siemens, privilégiée par le ministre français de l’Economie, est sur la table depuis plusieurs semaines. Dimanche, plusieurs sources proches de Siemens ont indiqué aux agences Reuters et AFP que le conglomérat industriel allemand poursuivait « activement » l’examen approfondi des comptes d’Alstom. En revanche, l’information selon laquelle Siemens pourrait déposer une offre de rachat dans la semaine n’a été confirmée par aucune des parties. « Dans les derniers jours, Siemens a mis le pied sur l’accélérateur », a toutefois confirmé à l’AFP une autre source proche du dossier. « Ils se sont mis en situation » en « privilégiant le schéma d’une alliance », a commenté cette source. Dans la balance, l’entrée au capital d’Alstom de l’Etat français pourrait convaincre Siemens. Suivant avec attention ce dossier, François Hollande a convoqué lundi matin à l’Elysée Manuel Valls et les ministres concernés : Michel Sapin (Finances), Arnaud Montebourg (Economie) et Ségolène Royal (Energie). Ces deux derniers avaient publiquement exprimés leurs divergences sur le sujet : la semaine dernière, Ségolène Royal avait ainsi estimé dans Paris Match que « General Electric est une très bonne opportunité pour Alstom » Il s’agit donc pour François Hollande et Manuel Valls d’arbitrer entre Bercy et la ministre de l’Ecologie chargée de l’Energie. Dimanche soir, sur RTL, Michel Sapin a déjà avancé ses arguments. Soutenant son colocataire du ministère de l’Economie, il a ainsi défendu la piste d’une alliance avec Siemens : « On ne peut pas accepter qu’une entreprise aussi importante du point de vue énergétique (…) aussi importante du point de vue des transports (…) soit ainsi mise à l’encan sans que les intérêts stratégiques de la France ne soient respectés. »
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Valls devient commentateur « difficile de créer de l’emploi avec une croissance si faible »
Faute de pouvoir faire quoi que ce soit sur le plan économique, les responsables politiques, surtout ceux du gouvernement, se transforment en commentateurs. Des propos de concierges ou de bistrot. Manuel Valls a « expliqué », mercredi soir à Fresnes (Val-de-Marne), que « tant que nous n’avons pas une croissance plus forte, autour de 1,5 %, il est difficile de créer de l’emploi, d’autant plus que nous avons beaucoup de jeunes qui rentrent sur le marché de l’emploi ». Il y a quand même un progrès, il aura fallu attendre 3 ans de gouvernement de « gauche’ pourquoi découvre que rien ne pouvait changer en matière de chômage faute de croissance. C’est évidemment pathétique pour la crédibilité du système politique en particulier pour ceux qui gouvernent. Le philosophe Michel Onfray qui a traité Valls de crétin avait bien raison . Nos dirigeants sont pour la plupart complètement incultes dans tous les domaines. Tout juste des comédiens de seconde zone adeptes de la langue de bois .Pas étonnant pour eux c’est le déni de réalité permanent et ils imaginent la vie dans l’univers de la virtualité oligarchique. Des menteurs en plus ou des hypocrites. Ainsi Le premier ministre et son ministre du travail ont mis en avant une légère « baisse du chômage » sur les deux premiers mois de l’année, liée au fort recul de janvier (– 19 100 sans aucune activité). Et François Rebsamen s’est montré optimiste : « Je pense que, cette année, nous allons connaître une stabilisation et, à la fin de l’année, un début de régression du chômage, du nombre d’inscrits à Pôle emploi. » Le président du groupe PS à l’Assemblée nationale, Bruno Le Roux, lui aussi optimiste, estime que « les chiffres du chômage, un peu moins bons que prévu au mois de février, ne remettent pas en cause l’amélioration sensible de la situation de l’emploi en ce début d’année et du redressement économique du pays ».