Archive pour le Tag 'si !'

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Usage du téléphone au volant : retrait de permis si …..Une mesure très tordue

Usage du téléphone au volant : retrait si …..Une mesure très tordue

 

Une des mesures les plus critiquables du plan de sécurité routière du gouvernement concernent l’utilisation du téléphone avec une décision particulièrement tarabiscotée. En effet les forces de l’ordre pourront retirer le permis d’un automobiliste si l‘utilisation du téléphone se double d‘une infraction, comme l‘oubli du clignotant au moment de tourner par exemple. Vraiment une mesure tordue alors qu’on sait  que l’usage d’un portable pendant la conduite constitue un des principaux facteurs explicatifs de la montée des risques. Environ 10 % des accidents sont dus à cet usage prohibé du téléphone, au même niveau à peu près que les stupéfiants mais derrière l’alcool pour de 20 % et la vitesse autour de 31 %. 59 % des automobilistes  admettent  utiliser leur téléphone au volant, contre 46 % l’année précédente. Désormais 24 % s’en emparent pour échanger des SMS, contre 15 % un an plus tôt.  Il n’y a sans doute pas plus dangereux que la conduite avec un portable car pendant un trop long moment le véhicule n’est plus du tout sous maîtrise. En outre, les statistiques relatives à l’utilisation du portable sont sans doute très approximatives. Il y a ceux qui prennent connaissance des messages, ceux qui téléphonent, ceux qui émettent des SMS, simplement ceux qui ne peuvent se passer d’un regard toutes  les 30 secondes sur ce portable devenu une véritable prolongation de la main. Le pire est sans doute à venir avec la montée de l’addiction  des jeunes au portable.

 

Brexit: c’est pas si grave  » (OMC)

Brexit: c’est pas si grave  » (OMC)

 

 

C’est en substance ce que dit le patron de l’organisation mondiale du commerce (OMC), Roberto Azevedo,  c’est-à-dire à peu près le contraire de ce qu’il avait affirmé avant le Brexit. Avant le référendum britannique du 23 juin 2016 en faveur du Brexit, le patron de l’OMC avait averti qu’une sortie de l’UE risquait d’entraîner pour les exportateurs britanniques 5,6 milliards de livres par an de droits de douane supplémentaires. Il avait également prévu que Londres devrait négocier de nouveaux accords commerciaux avec les 58 pays liés au bloc européen par un accord de libre-échange. Pourquoi ce changement de position ? Tout simplement parce qu’on est très loin d’un accord entre l’union européenne et le Royaume Uni. Cela en raison de divergences de fond sur la facture à régler par les Britanniques, sur le futur accord commercial mais aussi en raison de l’impréparation totale du gouvernement britannique L’absence d’accord commercial avec l’Union européenne au moment du Brexit ne serait « pas la fin du monde » pour le Royaume-Uni, même si cela pourrait entraîner « des rigidités et des coûts » pour ce pays, a donc estimé dimanche le patron de l’OMC, Roberto Azevedo. Sans accord commercial au moment de la sortie du Royaume-Uni de l’Union européenne, celui-ci se verrait appliquer les règles de l’Organisation mondiale du commerce (OMC), c’est-à-dire des barrières douanières et tarifaires. « Environ la moitié du commerce du Royaume-Uni est déjà soumise aux règles de l’OMC – avec les Etats-Unis, la Chine et plusieurs grands pays émergents où l’UE ne dispose pas d’accords commerciaux », a déclaré Roberto Azevedo dans un entretien avec le journal britannique The Sunday Telegraph. « Ainsi, si le commerce du Royaume-Uni avec l’UE est régi par les règles de l’OMC, ce n’est pas la fin du monde », a-t-il ajouté, tout en estimant préférable la conclusion d’un accord de libre-échange (ALE) entre les deux parties. Le Royaume-Uni a prévu de quitter le marché unique européen et l’Union douanière en se retirant de l’UE le 29 mars 2019, tout en espérant pouvoir conclure d’ici là un accord de libre-échange avec Bruxelles. Mais l’UE refuse d’entamer des négociations sur la future relation commerciale sans accord préalable sur trois dossiers qu’elle juge prioritaires, dont la facture du divorce et la frontière entre les deux Irlande, alimentant l’hypothèse de la possibilité d’une absence d’accord.

Opel : oui à l’électrique, si c’est rentable

Opel : oui à  l’électrique, si c’est rentable

 

Ce qu’a déclaré Carlos Tavares, président du directoire du constructeur automobile français, cité dimanche par Bild am Sonntag. “Nous, PSA, allons mettre cette technologie à la disposition d‘Opel pour aller plus loin dans l’électrification. Si Opel veut un jour devenir une marque entièrement électrique, cela nous convient, à condition que ce soit rentable”, a dit Carlos Tavares. Un impératif qui s’impose de la même manière ou presque à tous les constructeurs la question est en effet de savoir quand la voiture électrique aura  une place significative dans le marché et à quelle  condition. Pour l’instant il est clair que les utilisateurs que les automobilistes ne sont pas prêts à dépenser 10 ou 20 000 € supplémentaires pour posséder  leur propre véhicule. En outre, il faudra que l’autonomie des voitures puisse permettre d’effectuer au moins 400 km. Cela pourrait remettre en cause le concept actuel d’automobile et son mode de production. Bref une véritable révolution pour le secteur industriel concerné. Pas sûr non plus que ces véhicules électriques soient possédés en propre par les utilisateurs surtout si le prix demeure encore difficilement accessible pour certains. Il se pourrait que la location prenne le pas sur l’acquisition dans la mesure une automobile en moyenne est utilisée à peine une heure sur 24 heures et qu’il est donc difficile d’amortir un prix d’achat important. Il faut que les véhicules électriques parviennent à trouver leur place sur le marché sans la moindre subvention, a donc  ajouté le patron de PSA. . De nombreux constructeurs automobiles perçoivent la voiture électrique comme l‘avenir du secteur, pour des raisons environnementales, et cette évolution, encouragée par les pouvoirs publics dans de nombreux pays, a été accélérée avec les affaires  des émissions polluantes des véhicules diesel de Volkswagen ou encore de PSA en France.

Andrew Wyckoff : « Le numérique, pas un danger si on anticipe »

Andrew Wyckoff :  »Le numérique, pas un danger si on anticipe »

Andrew Wyckoff,  directeur de la science, de la technologie et de l’innovation de l’OCDE décode les enjeux du numérique et milite pour une anticipation de ses conséquences dans  uen interview au JDD.

 

Avec l’émergence de plateformes comme Uber, le mot « uberisation » s’est imposé. Est-il le symptôme d’un mouvement de fond?
Uber comme d’autres plateformes reflète la logique propre à Internet. Mais il n’est que la pointe émergée de l’iceberg numérique. Quand le téléphone était le réseau de communication dominant, toute l’intelligence était centralisée dans le système. Avec l’Internet et l’arrivée des smartphones, toute l’intelligence est dans l’appareil sur lequel on pianote. Cette intelligence décentralisée est ce qui donne à des plateformes comme Uber un pouvoir économique. Celui de rapprocher les clients des chauffeurs et de remplacer les intermédiaires traditionnels. Ces désintermédiations et réintermédiations  par le biais des plateformes font surgir de nouveaux acteurs. Le meilleur exemple est Google et son système d’exploitation mobile, Android. Grâce à lui, vous pouvez, si vous le souhaitez, demander à votre mobile de vous trouver un café à 50 m.

 

 

L’emprise du numérique alimente tous les fantasmes. Que doit-on craindre?
Les données et leur traitement sont un déterminant économique clé. Le problème est qu’elles sont souvent mal comprises. Beaucoup de gens pensent qu’il s’agit d’informations personnelles, comme celles partagées sur Facebook ou les éléments de géolocalisation communiqués par le smartphone. Les données personnelles devraient être traitées avec soin et la protection de la vie privée devrait être renforcée. Mais de plus en plus de données ne sont pas d’ordre personnel. Ce sont des informations sur les performances d’un avion ou une chaîne d’approvisionnement. Elles sont essentielles pour le bon fonctionnement d’une économie moderne et méritent d’être traitées autrement. Il faut dépasser les peurs et définir des politiques publiques différenciées.

A-t-on raison de redouter l’émergence d’un chômage technologique de masse?
Le sujet est anxiogène. Mes collègues qui travaillent sur le futur de l’emploi sont loin d’être alarmistes. Quand les distributeurs automatiques de billets sont apparus dans les banques, on a entendu que les guichetiers allaient disparaître. Cela ne s’est pas produit. Aujourd’hui, un radiologue a peut-être plus de souci à se faire qu’un technicien d’usine. Ce qui risque de disparaître ce sont les tâches répétitives et automatisables. Beaucoup de tâches et de compétences vont être supprimées mais d’autres vont apparaître. Pour gérer cette mutation, il faut que les politiques publiques fassent preuve de vision, anticipent.

 

Tous les secteurs économiques vont-ils muter?
Dans beaucoup de secteurs, des pure players numériques commencent à se confronter aux acteurs en place et suscitent des conflits. C’est là-dessus que les gouvernements vont devoir travailler en ajustant leur système de normes. Tout n’est pas négatif dans les plateformes. Elles font baisser les prix, créent des emplois, introduisent de la gratuité, désenclavent des populations isolées.

 

La numérisation peut-elle resserrer l’écart entre les pays matures et émergents?
La technologie défie pas mal de traditions et coutumes dans les pays émergents. Elle a aussi permis aux Africains, par exemple, de faire un bond en avant de plusieurs décennies pour communiquer et effectuer des paiements routiniers en l’absence d’infrastructures bancaires et ce grâce à un smartphone. L’Inde est en train de créer un système d’identification numérique pour sa population.

Quels seront les indicateurs de l’économie de demain?
On va regarder le nombre d’objets connectés rapporté au nombre d’habitants d’un pays, la part de la fibre dans les infrastructures, la part des habitants digitalisés sur une population donnée et leurs compétences.

 

Quelles réformes doit-on mettre en œuvre pour affronter cette transformation?
Les États doivent réfléchir à de nouvelles régulations sur le marché du travail et des compétences, revoir leurs dispositifs en matière de concurrence et de protection des consommateurs, fixer des normes sur le droit de propriété des entreprises et leur fiscalité. Les firmes numériques fonctionnent en réseau et croissent de façon exponentielle grâce à lui. Il faut des lois pour garantir l’inclusion digitale des populations les plus fragiles. Dernier élément, les gouvernements doivent évaluer l’efficacité de leurs politiques publiques en utilisant des outils numériques et en créant à leur tour des plateformes pour diffuser leurs services.

 

Les politiques français sont-ils aptes à faire face à ces enjeux?
Tous les politiques ont tendance à se caler sur des cycles électoraux peu propices à une planification de long terme. Mais beaucoup de dirigeants politiques se sentent concernés. En Suède et en Nouvelle-Zélande, l’attention des administrations à ces sujets est incroyable. Tous les gouvernements vont avoir besoin de geeks pour les aider à piloter cette transformation. En France, il y a eu quelques ministres geeks comme Emmanuel Macron ou Axelle Lemaire. De manière générale, je suis impressionné par la qualité des fonctionnaires de la haute administration.

 

Pensez-vous que les Gafa* sont en train de coloniser l’Union européenne et le monde?
Grâce à leurs réseaux, ils sont devenus de vraies puissances économiques. S’ils sont tous américains, ce n’est pas un hasard. Ils bénéficient d’un marché de 330 millions de consommateurs ouverts à l’innovation. L’Europe aurait tout à gagner à créer un marché numérique unique. D’autant que d’autres pays mettent les bouchées doubles comme la Chine, avec des géants tels Tencent, Baidu ou Alibaba.

Acronyme (Google, Apple, Facebook, Amazon) désignant les géants du Web.

Royal: « Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher »(JDD)

Royal: « Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher »(JDD)

 

Avec une grande lucidité Ségolène Royal s’étonne d’être sollicitée pour se présenter éventuellement en 2017 à la place de François Hollande. Une perspective qui ressemble pour elle à une sorte de sacrifice tellement elle est persuadée que les carottes sont déjà cuites. En effet il est probable que le candidat socialiste n’obtiendra au premier tour des présidentielles qu’un score compris entre 10 et 15 %,  est encore ! Du coup celui qui se présentera et qui obtiendra un tel score risque d’être détruit politiquement pour longtemps. Ségolène Royal ne se précipite donc pas toujours se sacrifier. « On cherche quelqu’un pour se sacrifier ; il faut que la situation soit vraiment désespérée pour que ceux qui m’ont combattue me redécouvrent », lance Ségolène Royal au JDD. « Si c’était gagnable, on ne viendrait pas me chercher. » « On » serait donc venu la chercher? La ministre de l’Environnement balaye d’un rire – encore un – notre question. Se contente de préciser : « Ce ne sont pas les ségolénistes! » Depuis une poignée de jours, de hautes éminences de la rue de Solferino vous font valoir que « Ségolène est sans doute celle qui peut offrir au parti la porte de sortie la plus honorable. » Le premier secrétaire du PS Jean-Christophe Cambadélis n’a pas affirmé autre chose au royaliste Patrick Mennucci, l’autre dimanche, au téléphone : « Ce que nous devons faire pour que la social-démocratie survive aux législatives, c’est 18% à la présidentielle. Pour cela, il faut une candidature centrale. » Les deux hommes sont tombés d’accord sur ce constat : « Ségolène coche toutes les cases. ». On connaît les animosités réciproques entre Royal et Valls, si les 26 devaient ce rassembler derrière la candidature de Ségolène Royal ce serait un peu comme l’envoyé à l’abattoir ne serait-ce que pour préserver l’échange de Valls en 2022.

« L’Union européenne n’a pas vocation à s’élargir » (Valls), Si !

« L’Union européenne n’a pas vocation à s’élargir » (Valls), Si !

En gros Valls considère que l’Europe n’a pas à s’agrandir indéfiniment. Sans doute en réaction au souverainisme populiste qui monte dans nombre d’Etats. Une erreur d’analyse évidemment. Pour lui, l’Europe va trop loin géographiquement. Alors que le reproche essentiel à faire à l’union européenne ce n’est pas qu’elle aille trop loin mais qu’elle aille trop vite. C’est-à-dire qu’elle ne prenne pas le temps d’harmoniser les conductions conditions de production dans les domaines économiques, sociaux et fiscaux. Sans parler de l’adhésion aux valeurs communes. Géographiquement l’Europe est bien délimitée, rien ne s’oppose à ce qu’elle fonde une union intégrant y comprit la Russie mais le moment venu évidemment. Peut-être pas avant 20 ou 50 ans. Il faudra évidemment non seulement une adhésion aux valeurs de cette Europe, à sa culture mais aussi son respect. Et de ce point de vue pour nombre de raisons la Turquie ne pourra faire partie de cette Europe. Pas plus que l’Arabie Saoudite ou l’Iran. Valls tente lui aussi de surfer sur la vague du populisme même si c’est de manière un peu plus soft que d’autres.  Avec des formules dont la banalité n’éclaire pas beaucoup le débat :  »Revendiquer une identité européenne, c’est assumer l’existence de frontières extérieures. Bien souvent, le mot est tabou. Revendiquer une identité européenne, c’est dire que l’Europe commence et s’arrête quelque part. Non pas pour exclure, rejeter mais pour délimiter et définir. Sans dehors, on cherche en vain un dedans! » « D’autres Etats, notamment dans les Balkans, pourront bien sûr la rejoindre le moment venu, mais il faudra aussi savoir dire non. Telle est ma conviction! », a ajouté Manuel Valls, avant d’évoquer le cas de la Turquie : « La question de la Turquie est, bien sûr, dans tous les esprits [...] Il faudra sortir de l’hypocrisie. La Turquie est un grand partenaire, essentiel pour notre sécurité collective ; il est membre de l’OTAN. Mais, il faudra aller au fond de ce débat. Pas parce que c’est un pays musulman, [...] mais parce qu’il s’agit bien de savoir où commence et où finit l’Europe. » Question à laquelle il n’apporte pas de réponse.

Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 Si Sarkozy gagne la primaire, Bayrou candidat

 

Une nouvelle fois Bayrou réaffirme qu’il sera prendre ses responsabilités pour le cas où Sarkozy gagnerait la primaire à droite. En clair qu’il sera candidat. De quoi enlever de l’ordre de 12 à 15 % des voix à Sarkozy.  François Bayrou a en effet  indiqué mercredi 24 août dans un entretien à Valeurs Actuelles qu’il prendrait ses responsabilités dans l’éventualité où Nicolas Sarkozy emporterait la primaire de droite face à Alain Juppé. Deux jours après la déclaration de candidature de l’ancien président de la République, le président du MoDem prévient: « Je prendrai à l’instant mes responsabilités si Nicolas Sarkozy remporte la primaire. » Il s’est dit  »défavorable » au processus de primaire, jugeant qu’elle « dessert les candidats équilibrés et modérés au profit de ceux qui ‘mettent le feu’ ».  Dans l’entretien, il fustige le « ton polémique » de l’ouvrage de Nicolas Sarkozy et reconnaît ne rien déceler « de nouveau » dans ce livre, notant des propos « à la recherche des affrontements ». Il  »encourage » par conséquent ses électeurs à voter pour Alain Juppé à la primaire, rappelant son soutien au candidat favori des sondages. Pour lui, Alain Juppé incarne « le président dont le pays a besoin » de part « son expérience et son souci de rassemblement ».     Le président du MoDem appelle à une réunification des centristes en un seul parti, si Juppé venait à remporter la primaire, ou s’il se présente lui-même contre Nicolas Sarkozy: « c’est une nécessité et c’est inéluctable ».

(Avec AFP)

2017 : Hollande candidat si…….

2017 : Hollande candidat si…….

 

 

Contrairement à ce qu’affirme les grands médias les confidences faites par François Hollande à des journalistes n’apportent aucun éclairage sur son intention ou non de se présenter en 2017 Dans « Conversations privées avec le président », qui retranscrit une série d’entretiens accordés entre février 2012 et mai 2016, le chef de l’Etat, crédité de 15% d’opinions favorables dans un récent sondage, n’exclut pas ainsi de renoncer à se représenter. Mais il n’exclut pas non plus de ceux présentés. Bref le slalom dialectique habituel de François Hollande. « Je ne ferais pas de choix de candidature si, d’évidence, elle ne pouvait pas se traduire par une possibilité de victoire », souligne le chef de l’Etat, qui a récemment répété qu’il annoncerait sa décision en décembre. Ce qui paraît vraisemblable c’est que François Hollande se présentera si Sarkozy gagne les primaires. En effet si Juppé devait être le candidat de la droite Hollande serait complètement écrasé avec un score nettement en dessous de 20 %. Du coup François Hollande fait tout pour protéger la candidature de Sarkozy dont d’ailleurs le bilan n’est guère plus brillant et qui par ailleurs traîne de nombreuses casseroles. Concernant précisément ses casseroles il est pour le moins curieux que les procédures en cours traînent à ce point. Pas étonnant Hollande n’a aucun intérêt à ce que Sarkozy soit condamné. Objectivement Hollande protège la candidature de Sarkozy seul adversaire de droite qu’il pourrait éventuellement battre. (Avec Reuters)

Crise européenne : »Si j’étais président» ! , (Sarkozy)

Crise européenne : »Si j’étais président» ! , (Sarkozy)

Face à la crise que connaît l’Europe depuis Brexit, crise  qui pourrait se contaminer à d’autres pays, Sarkozy avance dans une interview au JDD des solutions pour réformer l’union économique. Si j’étais président dit Sarkozy qui avance une série de propositions. Des propositions dont beaucoup sont pertinentes mais qui malheureusement n’ont jamais été mis en œuvre lorsque Sarkozy était président. En effet les maux  dont souffre l’Europe ne sont pas nouveaux, ni Sarkozy, ni Hollande n’ont été capables d’imposer leur vision notamment à Merkel. Du coup les propositions en cinq points de  Sarkozy souffrent d’un sérieux manque de crédibilité quant à la capacité de la France à les faire prendre en compte partout en Europe et notamment en Allemagne. Si j’étais président dit Sarkozy ! Le problème c’est qu’il a déjà été.  Curieux comme les politiques peuvent être claires et ambitieux quand ils sont dans l’opposition et combien ils peuvent être ambigus et frileux quand ils sont au pouvoir. Extrait de l’interview de Sarkozy au JDD :

 

Quelle a été votre première réaction en apprenant le vote des Britanniques?
Je m’attendais à ce résultat compte tenu de la constance qu’ont mis ces dernières années les dirigeants européens à refuser de traiter les problèmes qui se posent : pas de stratégie commune pour la croissance et l’emploi, aucune réforme de Schengen, aucune réponse sur la politique d’immigration, sentiment d’impuissance face à la crise des réfugiés et impression que l’identité et la civilisation européenne ne sont pas défendues. Ce vote, c’est un choc qui ouvre une crise historique. Une crise qui n’est pas due au seul choix des Britanniques. La crise, c’est cette évidence : ce qu’ont fait les Britanniques, d’autres peuples en Europe auraient pu le faire, ou pourraient y songer demain. La question qui est posée aujourd’hui n’est pas seulement celle des rapports des Vingt-Sept avec la Grande-Bretagne mais, bien plus profondément, celle des choix que vont faire – ou ne pas faire – les 27 pays européens pour l’avenir de l’Europe.

[...]

Si j’étais en situation, je proposerais que la France et l’Allemagne mettent sur la table des chefs d’État et de gouvernement un projet en cinq points en interdisant à la technocratie bruxelloise de le transformer en monstre juridique. Pour cela, je proposerais de réunir durant trois jours les chefs d’État et de gouvernement des Vingt-Sept avec l’objectif d’élaborer ensemble un projet simple, clair, et politique. Premier point : la mise en place d’un gouvernement euro-Schengen II réunissant les ministres de l’Intérieur des Vingt-Sept et élisant à leur tête l’un d’entre eux. Avec une évidence : l’Europe a des frontières, elle doit enfin les faire respecter. Le mot frontière n’est pas un gros mot. Concernant la politique migratoire, l’objectif est d’harmoniser les aides sociales pour les étrangers, avec la nécessité de cinq ans de présence préalable pour y avoir droit et naturellement aucune prestation pour ceux en situation illégale. Deuxième point : je n’accepte pas de voir l’Europe à genoux devant les États-Unis. Ils sont nos alliés et nos partenaires. Mais il n’y a aucune raison que le FMI se mêle des affaires de l’Europe. Je souhaite donc un Fonds monétaire européen en même temps qu’une présidence stable de l’Eurogroupe, qui devrait revenir soit à un Français soit à un Allemand. Troisième point : dans le nouveau traité, il sera établi que les compétences de l’Europe sont limitées à dix priorités stratégiques au maximum. Il n’y aura donc plus de compétence générale pour l’Europe. Quatrième point : il faut profondément modifier les règles de fonctionnement de la Commission, qui ne doit plus pouvoir demain adopter un seul texte sans que les Parlement nationaux aient auparavant donné un avis décisif. Cinquième point : il faut clairement dire que l’élargissement de l’Europe, c’est terminé, donc sortir de l’hypocrisie qui prévaut aujourd’hui dans nos rapports avec la Turquie, qui n’a pas vocation à intégrer l’Europe.

« Si on arrête la guerre » en Syrie, « les attentats cesseront » !!! (Mélenchon)

« Si on arrête la guerre » en Syrie, « les attentats cesseront » !!! (Mélenchon)

 

 

Une curieuse déclaration de Jean-Luc Mélenchon qui pense que si la France arrête la guerre en Syrie les attentats cesseront en France. On voit mal pourquoi l’État islamique mettrait brusquement fin à sa conquête guerrière et à son objectif de dictature en Syrie, en Irak et maintenant en Libye. D’autre part nombre de pays qui ne sont pas directement impliqués dans cette guerre contre l’État islamique sont aussi victimes des mêmes attentats. Une vision donc assez simpliste de Jean-Luc Mélenchon doublement aveuglé par son antimilitarisme naïf et son soutien de fait à Poutine. Une déclaration irresponsable véritable cocktail de contradictions. Jean-Luc Mélenchon, cofondateur du Parti de gauche et candidat à la présidentielle de 2017, juge « vraisemblable » que « si on arrête la guerre » en Syrie, « les attentats cesseront » en Europe, a-t-il déclaré dimanche sur Canal+.  »Si on arrête la guerre là-bas, il est vraisemblable que les attentats cesseront », a estimé Jean-Luc Mélenchon. Relancé sur le fait de savoir si c’était « aussi simple que ça », le député européen a répondu: « Il y a d’autres paramètres, mais commençons donc par admettre ce point. La guerre que nous menons là-bas se prolonge ici. Voilà. Ça, c’est un fait acquis, tout le monde le sait. » « Nous avons donc un ennemi que nous bombardons là-bas et qui, ici, trouve des gens pour mener des opérations de commando. Nous sommes dans un état de guerre dont le principe de base est l’action imprévue et on ne peut pas savoir où on va être frappé », a-t-il ajouté. La réponse au terrorisme, selon lui, ce n’est pas « d’espionner tout le monde par quartiers entiers ». « Moi, je crois aux moyens humains, on infiltre, on met des gens » pour le renseignement. Or, a-t-il regretté, « l’État est anémié » et il manque des moyens humains pour mener cette action. Toutefois, veut croire Jean-Luc Mélenchon, les djihadistes « ont perdu d’avance, ils vont nous tuer beaucoup, mais nous finirons par l’emporter ».

(Avec AFP)

Migrants : 77% des Français pour l’expulsion si la demande d’asile a été rejetée

Migrants : 77% des Français pour l’expulsion si la demande d’asile a été rejetée

Si une majorité se dégage toujours pour faciliter l’intégration des migrants par contre plus des trois quarts (77%) des Français souhaitent que l’on oblige les migrants dont la demande d’asile a été rejetée à quitter le territoire national, selon un sondage réalisé par BVA pour Orange et iTELE et publié dimanche. Ce chiffre est en progression régulière depuis un an (70% en mai et 73% en novembre 2015), note l’institut de sondage, qui observe que si les sympathisants de gauche sont moins nombreux qu’à droite à partager cette opinion, elle est quand même majoritaire chez eux (52%). Quelque 52% des sondés souhaitent que la France facilite l’intégration des migrants (contre 45% qui y sont hostiles), « des résultats qui n’ont pas évolué depuis mai 2015″, selon BVA. Seuls 26% des sondés estiment que la France devrait accueillir davantage de migrants, étant donné que d’autres pays européens en accueillent un nombre plus important. Enfin, 73% des personnes interrogées sont favorables à l’intervention de l’armée en soutien de la police ou de la gendarmerie pour sécuriser certaines zones où les migrants sont rassemblés, comme à Calais, point de passage le plus proche vers la Grande-Bretagne .

Reuters

Air France : pas de plan B si négociation

Air France : pas de plan B si négociation

 

Le plan B qui prévoit près de 2900 suppressions de postes pourrait ne pas être appliqué si es syndicats acceptent de négocier sur la productivité en particulier des pilotes. En fait on revient au point de départ avant que la direction ne décide du plan B en raison du refus des syndicats corpos de négocier sur la productivité. Si des négociations avec les syndicats aboutissent rapidement, a fait donc savoir jeudi sa maison-mère, Air France-KLM.  Le conseil d’administration du groupe franco-néerlandais fait ainsi écho aux propos de plusieurs membres du gouvernement, dont le Premier ministre Manuel Valls, qui ont estimé mercredi que réduire les effectifs n’était pas forcément nécessaire pour redresser la compagnie. Il reste possible de revenir au plan de restructuration « Perform 2020″, négocié en vain jusqu’à fin septembre pour éviter des suppressions de postes, poursuit le groupe dans une déclaration transmise à Reuters, dans laquelle il réaffirme son soutien au PDG Alexandre de Juniac et à son équipe dirigeante.   »Le plan de réduction de l’activité en 2017 peut encore être évité si la négociation aboutit rapidement », précise Air France-KLM, ajoutant que le conseil d’administration a encouragé la direction et les syndicats à poursuivre les négociations dans cet esprit. « La direction (et) les organisations syndicales préfèrent un plan de croissance de l’activité dont la mise en œuvre est conditionnée à des économies de coûts négociées plutôt qu’un plan de restructuration aux conséquences sociales plus lourdes », ajoute le groupe. Pour Didier Dague, administrateur salarié FO d’Air France, ces déclarations sont de nature à calmer les esprits.   »Qu’on annonce officiellement que le plan B peut être réajusté, c’est une chose, après il faut voir dans les détails ce que ça va donner », a-t-il toutefois prévenu.

 

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si pour s’enrichir, c’est mieux !

Isabelle Balkany : « Je n’aurais pas dû faire de politique», ……si, pour s’enrichir,  c’est mieux !

Le problème des Balkany c’est qu’ils vivent dans un monde virtuel en pensant avoir mérité leur fortune. En fait c’est la corruption et les pots de vin qui ont permis leur enrichissement. De ce point de vue les Balkany sont bien incapable de prouver l’origine des fonds ayant servi à la constitution de leur luxueux patrimoine foncier notamment. Du coup Isabelle Balkany politise les mises en accusation dont elle est  l’objet et regrette même d’avoir fait de la politique. Curieux car c’est précisément cette politique qui lui a permis de devenir riche.  Elle n’a pas complètement tort quand elle affirme que derrière tout cela c’est aussi Sarkozy qui est visé. Sarkozy dont l’avocat associé a été mouillé dans le montage sulfureux pour l’acquisition de la luxueuse villa du Maroc. D’où il est vrai la solidarité réciproque entre les Balkany et Sarkozy. Pourtant « Y a rien », pour Patrick Balkany. Les biens du couple ont beau avoir été saisis cette semaine, le maire de Levallois-Perret veut rester tranquille. Même un été privé de passeport, il jure que cela ne l’affecte pas : « J’ai déjà beaucoup voyagé dans ma vie, à chaque âge ses plaisirs », philosophe-t-il. Il passe justement le week-end dans le moulin de Giverny (Eure), dans le viseur des juges, pour fêter ses 67 ans. « On sera quatre amis, les enfants et les petits-enfants, et le menu, c’est salade de crudités, voyez qu’on n’est pas bling-bling », peste Isabelle Balkany au bout du fil depuis la Normandie. Une longue séance téléphonique qui commence par une diatribe ponctuée de refrains : sur « vous les journalistes qui dites n’importe quoi », « le secret de l’instruction bafoué en permanence on sait bien par qui », « tout cela pour atteindre Nicolas »… Comme une pluie de grêle de reproches, mais qui au bout du compte se terminera par une confidence : « Je n’aurais pas dû faire de politique. » On objectera que les Balkany ne sont sans doute pas les seuls politiques à avoir mis les doigts dans le pot de confiture. Certes la majorité de la classe politique n’est sans doute pas concernée pour autant des petits avantages s’ajoutant petits arrangements permettent  à nombre de politiques d’accumuler des fortunes suspectes eu égard à leurs revenus. Ce n’est d’ailleurs sans doute pas un hasard si la loi rend confidentiel l’état du patrimoine des députés ;  état qui ne peut être divulgué de manière publique. Une curieuse conception de la transparence. Tous pourris certainement pas, mais trop qui confondent  le mandat politique avec un métier et qui se laissent  enivrer par le parfum d’affaires.

 » Si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros » Séguéla, l’inénarrable !

 » Si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros » Séguéla,  l’inénarrable !  

L’ancien conseiller politique de Mitterrand lui de Sarkozy persiste et dans la connerie ordinaire. Il faut dire qu’il sucre un peu les fraises après s’être sucré dans la publicité politique auprès de Mitterrand puis de Sarkozy. De toute évidence le célèbre et sénile marchand de soupe vit dans un  monde virtuel. Il faut entendre Ségala chaque semaine sur BFM qui commente la vie politique, c’est encore plus drôle que le bébête-show.   Il a  la vraisemblablement perdu le sens des valeurs matérielles comme morales en affirmant par exemple qu’un SDF peut mettre 1500 € de côté. Il souhaitait faire amende honorable mais a récidivé en imaginant cette fois des « SDF » pouvant mettre « 1.500 euros de côté ». Dans un reportage qui lui est consacré par BFMTV ce lundi, le publicitaire Jacques Séguéla reconnait avoir dit « une connerie » quand, en 2009, il avait défendu Nicolas Sarkozy et son goût pour les montres de luxe.  »Si à cinquante ans on ‘a pas une Rolex, on a quand même raté sa vie! » avait-il lâché, signant l’un des phrases du quinquennat. « Je l’ai d’ailleurs dit le soir même sur Canal+, c’est la plus grande connerie de ma vie et je me suis flanqué une gifle. Oui, c’était une connerie. Je ne regrette pas de l’avoir dit mais ce n’est pas ce que je voulais dire », explique-t-il encore à la chaîne d’infos en continu.  Sauf que le publicitaire, âgé aujourd’hui de 80 ans, a récidivé dans le même reportage. tentant de s’expliquer sur le sens de sa malheureuse phrase, il s’embourbe. « Ça voulait dire que la vie est un rêve, qu’il faut rêver de tout. La Rolex est un symbole comme un autre et j’aurais pu dire une Ferrari, un stylo Bic, peu importe, un objet culte dont on a envie », développe-t-il. « Il n’y a pas de raison de dire aux gens ‘Vous êtes condamnés à ne jamais vous faire le plaisir de votre vie’ », poursuit-il encore, avant de glisser : « On a quand même le droit, même si on est clochard, on peut arriver à mettre de côté 1.500 euros! », pour « se faire le plaisir de sa vie », sous-entend-il. « On a le droit de rêver nom de Dieu! », ajoute-t-il.

 

Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé-2017: candidat si des primaires bidouillées

Juppé persiste et signe dans VSD : il sera candidat si les primaires sont bidouillées. Un sérieux avertissement en fait à Sarkozy qui, grâce à la maîtrise du parti, pense avoir déjà gagné cette primaire. C’est évidemment une  sérieuse menace pour Sarkozy qui serait certainement derrière Juppé si les deux responsables étaient candidats en 2017. D’autant que Juppé devance assez largement Sarkozy dans l’opinion ; même Bayrou est aussi devant lui. Juppé revient donc sur les éventuels truquages  de  la primaire à droite en 2016. Si la primaire n’est pas ouverte à l’ensemble de la droite et du centre, Alain Juppé annonce qu’il « n’y participera pas ». « Mais je me présenterai de toute façon à l’élection présidentielle », ajoute-t-il aussitôt avant d’insister : « Si la primaire était bidouillée, que l’on ne fasse voter que 500.000 à 1 million d’électeurs, alors je considérerai qu’elle n’a pas de signification. » Interrogé sur ses relations avec Nicolas Sarkozy, Alain Juppé tient à « relativiser » les récentes tensions qui ont pu apparaître. « Vous imaginez que nous sommes déjà deux coqs dans un combat? Non, pas du tout. » Et d’évoquer les huées dont il a été la cible lors du congrès fondateur des Républicains : « Il faut quand même ramener cela à une juste proportion. 8.000 personnes étaient présentes (les sarkozystes revendiquaient un congrès à 20.000 militants, Ndlr), un tiers a peut-être sifflé, les deux tiers ont couvert ces sifflets par des applaudissements. Relativisons. »

 

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