Simplifier le bulletin de paye : c’est pas si simple !
C’est la énième volonté du gouvernement et ce n’est pas la première fois. Le problème c’est que la complexité du bulletin de paye est attachée à la complexité de la fiscalité et des cotisations diverses.
Bercy juge d’ailleurs que cette complexité ne s’explique pas seulement par une frénésie bureaucratique. Elle est aussi « la conséquence directe des modalités de financement de la protection sociale en France », ainsi que le fruit des multiples usages du bulletin, qui sert aussi comme « attestation du revenu du salarié auprès d’acteurs tiers, document de référence en cas de contrôle et support souvent privilégié par l’employeur pour transmettre des informations au salarié ». Encore en juillet dernier, une ligne « montant net social » a été ajoutée pour permettre aux salariés de retrouver plus facilement les ressources à déclarer pour décrocher la prime d’activité ou le RSA (auprès des CAF).
En fait on ne procéderait pas à une simplification du contenu mais simplement de la forme avec les principaux agrégats. Bref pas vraiment une transformation significative. « seuls les principaux agrégats composant la rémunération seraient désormais restitués sans le détail des prélèvements sociaux réalisés ». Dans l’exemple donné dans l’étude d’impact, le bulletin passerait de 55 lignes environ à une trentaine, ce qui reste considérable, mais ce qui changerait nettement la perception visuelle.
Inflation : « grave, si elle s’installe » !Monsieur de Lapalisse (Banque de France)
Comme nombre d’experts et de représentants des institutions gouvernementales, le gouverneur de la Banque de France n’est pas à une contradiction près. En 2022 il prévoyait que l’inflation devait nettement se tasser en 2023. Puis il a repoussé l’échéance comme la plupart des experts à la moitié de l’année 2023. Maintenant il se demande si cette inflation ne va pas se prolonger encore et finalement prendre un caractère structurel. La vérité sans doute ce que cette inflation va se faire sentir. Première observation d’abord elle ce cumul il y a eu l’inflation de 2022 et celles de 2023 soit un cumul de l’ordre de 13 %. L’inflation va peut-être reculer mais sûrement pas les prix c’est-à-dire que l’inflation accumulée va demeurer. Il s’agit en effet d’une inflation structurelle bien installée et qui en dépit de la baisse des matières premières et de l’énergie ce maintien et va ce maintenir.
Quant au caractère de gravité du maintien à intégrer au niveau des prix, c’est une vérité de Lapalisse d’autant que le revenu des ménages parallèlement n’augmente pas et donc recule en euro constant par rapport à l’inflation.
Le gouverneur de la Banque de France a rencontré lundi Emmanuel Macron pour lui remettre sa «Lettre annuelle au président», Une lettre qui pourrait être écrite par Monsieur de Lapalisse et qui montre que les experts sont un peu comme les médecins de Molière volubile en commentaire mais bien peu pertinents.
Faut-il s’inquiéter de la persistance de l’inflation ( dans le Figaro)?
François VILLEROY DE GALHAU. – L’inflation, c’est une maladie économique et sociale ; il faut bien en identifier les symptômes pour en trouver les bons traitements. Quand elle est réapparue en Europe, à l’automne 2021, elle était d’abord due à des chocs d’offre importés sur le coût de l’énergie et des produits agricoles. Notre «Lettre» explique comment ces phénomènes se réduisent: c’est déjà le cas pour l’énergie et ce devrait l’être au second semestre pour l’alimentation car les prix agricoles mondiaux commencent à baisser. Mais ces chocs se sont entre-temps diffusés à l’ensemble de l’économie, et l’inflation a donc changé de nature: elle risque d’être plus persistante…
Si Borne refuse la » pause » , La mobilisation va encore s’amplifier !
Jean-Claude Mailly, ancien secrétaire général de Force Ouvrière, estime sur franceinfo que le gouvernement doit mettre en pause la réforme des retraites. Si il ne fait pas, « il y aura une insatisfaction du côté syndical » explique-t-il.
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L’intersyndicale est reçue mercredi 5 avril par Elisabeth Borne à Matignon. Pourquoi faire, selon vous, puisque chacun a fait savoir qu’il camperait sur ses positions ?
Jean-Claude Mailly : Cette réunion a lieu parce que Matignon a expliqué que tout pouvait être sur la table même si le président et la Première ministre ont dit qu’on ne pouvait pas faire de pause sur une réforme en cours. Donc oui, ça peut tourner court. Ça veut dire, si je comprends bien, qu’elle autorise les syndicats à parler de la retraite. Mais s’il n’y a pas de pause, ça veut dire qu’il y aura une insatisfaction du côté syndical et que ça va alimenter les manifestations du lendemain. Quand vous regardez ce qu’il se passe depuis quelques semaines, qui fait des propositions ? Qui fait des avances ? Qui se montre responsable ? Ce sont bien les organisations syndicales. Elles ont proposé une pause ou une suspension et à chaque fois on leur claque la porte au nez. Concernant la mobilisation, si le gouvernement joue le pourrissement, il aura un retour de bâton à un moment donné.
Ce rendez-vous à Matignon a lieu avant cette nouvelle journée de mobilisation. Si rien ne sort de cette réunion, est-ce que ça ne risque pas d’enflammer encore plus les cortèges ?
C’est une possibilité. Je crois que l’important pour la Première ministre est de montrer qu’un dialogue s’est instauré ou réinstauré parce qu’il y a longtemps qu’il n’y avait pas eu de contact. Il y a une part d’affichage. Ils attendent aussi le 14 avril, date à laquelle le Conseil constitutionnel rendra son verdict sur le projet de loi. Pour moi, la bonne solution aujourd’hui – puisque tout le monde est d’accord pour discuter du travail – serait de mettre la question du travail, liée à celle des retraites, dans les discussions dès mercredi 5 avril. Et dire que tant qu’on n’a pas fini ces discussions, on suspend le projet de réforme des retraites.
Est-ce que le gouvernement n’est pas pris au piège aujourd’hui ? Est-ce qu’il s’attendait à une réaction aussi importante dans la rue ?
Je pense qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il y ait une unité syndicale qui fonctionne aussi bien. Je pense qu’il a fait une grosse erreur d’interprétation. Par le passé, même en 2010, avec l’ancien projet de réforme des retraites, le fil a toujours été maintenu, on avait régulièrement des liaisons téléphoniques avec l’Elysée, Matignon ou le ministère du Travail. Là, ce qui est incroyable, c’est qu’à l’étranger, en Europe, les syndicats ne comprennent pas comment – quand l’ensemble des syndicats demandent à être reçus par le président de la République – ils ont une fin de non recevoir. Dans aucun autre pays, on ne voit ça. Je pense qu’au niveau européen et international, ça discrédite le président de la République.
Zelensky: « SI L’UKRAINE TOMBE, TOUTE L’EUROPE TOMBERA »
Le pronostic du président ukrainien paraît particulièrement pessimiste. Peu d’experts européens adhèrent à cette vision très sombre. Reste que personne ne peut accéder à l’imaginaire fou d’un Poutine coupé depuis plusieurs années des réalités sociales et politiques dans son bunker de dictateur
Un appel lancé à ses voisins européens. Le président Volodymyr Zelensky s’est brièvement exprimé ce vendredi, neuf jours après le début de la guerre entre la Russie et l’Ukraine. Après avoir observé une minute de silence aux soldats morts puis aux civils touchés par le conflit, il s’est adressé aux pays européens et à leurs populations.
« Je vous demande de ne pas être silencieux, de sortir dans la rue, de soutenir l’Ukraine, nos efforts et nos combats. Si l’Ukraine ne tient pas, l’Europe ne tiendra pas », a-t-il déclaré. « Si nous tombons, toute l’Europe tombera ».
« Soutenez notre liberté, parce que cette victoire ce n’est pas seulement contre les militaires russes, c’est la victoire du bien contre le mal », a également estimé Volodymyr Zelensky.
L’environnement réglementaire des dernières années concernant les critères ESG (Environnemental, Sociétal et Gouvernance) induit une pression toujours plus importante sur les entreprises pour qu’elles mettent en place des pratiques commerciales plus éthiques et durables, ce qui est parfois perçu comme une contrainte au regard des enjeux de développement de leur activité. Par Caroline Leblanc et Louis-David Magnien, managing directors de Kroll.( la Tribune)
En effet, outre la difficulté de traduire ces exigences en termes opérationnels, les entreprises peuvent légitimement se demander quel est l’impact des exigences ESG sur leur profitabilité. Et ce, tout particulièrement dans un contexte de pression accrue de la part des régulateurs.
Un environnement réglementaire en pleine effervescence
Les obligations pour les entreprises en matière d’ESG se multiplient et se généralisent avec, ces dernières années, l’arrivée de plusieurs lois en Europe, notamment « l’Anti-slavery Act » au Royaume-Uni en 2016, la loi sur le Devoir de Vigilance en France en 2017, la « Child Labour Due Diligence Law » aux Pays-Bas en 2017 et le « Supply Chain Due Diligence Act » en Allemagne en juin 2021.
Plus discrète, une résolution du Parlement européen (1) a été adoptée le 10 mars 2021 sur le devoir de vigilance et la responsabilité des entreprises. Cette institution estime que l’Union devrait adopter de toute urgence des exigences contraignantes imposant aux entreprises d’identifier et de prévenir les effets préjudiciables pour les droits de l’homme, l’environnement et la bonne gouvernance, tout au long de leur chaîne de valeur. Ces exigences contraignantes devraient s’appliquer à l’ensemble des entreprises actives sur le marché intérieur (dans ou hors de l’UE), témoignant de l’affermissement des normes obligeant les acteurs économiques en matière d’ESG, auxquelles les dirigeants ne savent pas toujours quelle réponse opposer.
Mettre en place une approche par les risques pour les due diligences ESG
L’ESG comprend trois grands axes pouvant être eux-mêmes être abordés sous une multitude d’angles : la tâche d’évaluation des tiers selon les critères ESG peut ainsi apparaître difficile à surmonter en raison de la diversité des points devant être évalués.
Pour sa part, l’Union européenne plaide pour la mise en place de procédures proportionnées qui prennent en compte le secteur d’activité, la taille de l’entreprise, la gravité et la probabilité des risques liés au respect des critères ESG inhérents à ses activités, ainsi que le contexte de ses activités, y compris géographique, son modèle économique, sa position dans la chaîne de valeur et la nature de ses produits et services. L’UE propose donc une approche par les risques spécifiques de l’entreprise, devant également se traduire par une évaluation ESG des tiers avec lesquels l’entreprise fait affaires. En résumé, l’UE plaide pour une approche pragmatique et non exhaustive ; la nature et l’étendue des due diligences pouvant aussi évoluer dans le temps. Cette approche par les risques permet aussi d’optimiser les coûts relatifs à ces diligences.
Dans le cadre de cette approche, une due diligence ESG ne consisterait donc pas à évaluer tous les critères possibles mais bien à effectuer une sélection des plus pertinents pour les trois pans de l’ESG. Traduit en termes environnementaux, un fournisseur de services sur le cloud sera certainement préoccupé par la consommation énergétique de ses datacenters, alors qu’une chaîne de distribution de vêtements sera potentiellement plus préoccupée par la consommation énergétique des moyens de distribution vers ses points de vente. En revanche, le fournisseur de services sur le cloud qui s’approvisionne en serveurs voudra évaluer ses fournisseurs sur les rejets des déchets toxiques lors des processus de fabrication, tandis que la chaîne de distribution de vêtements sera plus préoccupée par le travail des enfants et les conditions de travail chez ses fournisseurs.
Si les hauts fonctionnaires sont nuls pourquoi les embaucher ?
Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre pose la question dans l’Opinion : «On fait comme si les hauts fonctionnaires étaient nuls. Mais alors, pourquoi continuer à les embaucher? Les rapports de l’Inspection des finances, de l’IGAS, de la Cour des comptes sont-ils voués à rester lettre morte?»
Créée en novembre 2021 au Sénat, la Commission d’enquête sur « l’influence des cabinets de conseil sur la conduite des politiques publiques » auditionne ce mercredi les responsables de la SNCF, d’EDF et de La Poste après avoir entendu les dirigeants de plusieurs structures comme McKinsey ou le Boston Consulting Group. Le livre-enquête Les Infiltrés dénonce la montée en puissance des consultants au cœur du pouvoir qui, selon ses auteurs, dépossède l’administration de compétences essentielles.
Les cabinets de conseil, tels McKinsey, Boston Consulting Group ou Bain, sont dans le collimateur depuis la crise sanitaire. Quel a été le montant de leurs interventions ?
Matthieu Aron et Caroline Michel-Aguirre : L’enveloppe globale s’élève à 24,6 millions pour les seuls dix-huit premiers mois de la crise, soit 47 contrats signés avec 7 entreprises de consulting. McKinsey a perçu la plus grosse part (10,7 millions). Dès mars 2020, la problématique des masques était au cœur de ces demandes avec l’évaluation des stocks, les questions de logistique, à raison d’un contrat toutes les deux ou trois semaines. Ont suivi des marchés sur les tests, l’approvisionnement en réactifs, puis sur la stratégie vaccinale.
En 2015, la Cour des comptes estimait le coût du recours aux cabinets de conseil à environ 150 millions d’euros par an entre 2011 et 2013. Vous évoquez aujourd’hui une fourchette globale dix à vingt fois supérieure : entre 1,5 et 3 milliards d’euros. Comment êtes-vous arrivés à un tel montant ?
M. A. :La ministre de la Transformation et de la Fonction publiques, Amélie de Montchalin, reconnaît elle-même que l’Etat ne sait pas combien il dépense. Cela pose un vrai problème. Notre estimation repose sur les données des organisations professionnelles qui évoquent une fourchette entre 730 et 820 millions d’euros pour 2019. Les dépenses suivant une trajectoire ascendante, nous sommes probablement très largement au-dessus
Dispositif Chômage partiel prolongé , si nécessaire !!!
Concernant le prolongement éventuel du chômage partiel «pour l’instant ce n’est pas prévu», a affirmé ce jeudi le ministre de l’Économie Bruno Le Maire. La preuve sans doute que le ministre sous-estime complètement l’importance de la chute économique. Il est évident que cette prolongation est nécessaire, elle est incontournable. On sait que l’année 2020 va se terminer avec 1 million de chômeurs supplémentaires alors que le Premier ministre n’a annoncé pour 2021 que la création de 160 000 emplois. Un chiffre par ailleurs complètement fantaisiste comme tous les chiffres de création d’emplois. Le dispositif de chômage partiel aura coûté 30 à 40 milliards. Il a permis d’éviter une hécatombe en matière de chômage. Il convient évidemment de le prolonger en 2021. Ils devraient constituer le cœur du dispositif d’urgence pour sauver entreprises et emplois. L’expression « si nécessaire » pour la prolongation du chômage partiel témoigne bien de la sous-estimation de la gravité de l’environnement économique français
«Pour les secteurs les plus exposés -l’hôtellerie, les cafés, les restaurants, l’événementiel- jusqu’à la fin de l’année il y a aura du chômage partiel. Si après il faut le maintenir nous le maintiendrons», a lancé le ministre sur France 2, quelques heures après la présentation du plan de relance de l’économie de 100 milliards d’euros. «Pour l’instant ce n’est pas prévu mais nous avons toujours répondu présent», a-t-il ajouté, en évoquant «cette angoisse de millions de Français pour leur emploi». Mis en place dès le début du confinement mi-mars, le système de chômage partiel, limité à six mois, prévoit l’indemnisation de 84% du salaire net pour le salarié (72% à partir d’octobre).
Comme l’union économique s’apprête à sanctionner la Biélorussie, le chef d’État très contesté de Biélorussie riposte en déclarant qu’il va s’attaquer aux ports de la Lituanie où transite une grande part du commerce international biélorusse; Accessoirement où réside maintenant aussi sa principale opposante, Svetlana Tikhanovskaïa, qui en fait l’a devancé lors des dernières élections présidentielles dont les résultats ont été truqués. “J’ai demandé au gouvernement de présenter une proposition pour réorienter tous les flux commerciaux des ports lituaniens vers d’autres ports”, a-t-il annoncé, selon l’agence de presse official Belta. “Voyons comment ils vont vivre avec ça.”
“Ils se sont enrichis et ont oublié ce qu’est la Biélorussie. Ils pensaient que nous pourrions être effrayés par des fusées et des chars. Eh bien, voyons qui a peur de qui ! Nous allons leur montrer ce que sont les sanctions”, a ajouté Alexandre Loukachenko.
Les marchandises en provenance de Biélorussie, pays enclavé, représentent près du tiers du trafic ferroviaire et portuaire de Lituanie. Le pays est également une voie terrestre importante pour les marchandises européennes à destination de la Russie, comme pour l’approvisionnement énergétique de l’Europe. Toutes les exportations russes passent par son territoire via l’oléoduc Droujba.
Confronté à un mouvement de contestation d’une ampleur inédite, selon lui financé par les puissances occidentales, Alexandre Loukachenko, qui est au pouvoir depuis 26 ans, a ordonné à l’armée de se préparer au combat. Vladimir Poutine a quant à lui annoncé jeudi la mise sur pied d’une “force de police de réserve” susceptible de venir en aide au président biélorusse.
Les ministres des Affaires étrangères de l’UE, qui cherchent à contraindre Minsk d’organiser un nouveau scrutin présidentiel, ont établi jeudi une liste d’une vingtaine de personnalités dont les avoirs pourraient être gelés.
« Si on m’avait écouté, il y aurait eu deux fois moins de morts” du coronavirus (Didier Raoult:)Le controversé professeur marseillais revient dans une interview dans La Provence sur la gestion de la crise épidémique en France. Didier Raoult estime qu’on n’ »a pas soigné les gens » provoquant « une surmortalité ».
« Depuis le début, je le dis, j’ai peur de la peur ». Didier Raoult revient dans une interview accordée au journal quotidien La Provence sur la gestion de la crise du coronavirus en France. Pour le professeur marseillais, l’épidémie a été gérée par la « peur » plus que par une « mauvaise gestion médicale ».
« Parmi ces morts, plus de la moitié l’ont été, non pas en raison de la mauvaise gestion médicale, ni du Covid, mais du bordel qu’on a foutu dans la santé, car en pratique on n’a pas soigné les gens », tranche Didier Raoult.
« Deux fois moins de morts »
Le professeur marseillais poursuit en expliquant que les autorités sanitaires n’étaient pas prêtes à l’arrivée d’une telle vague et ont été « terrifiées parce que la moyenne d’âge est importante ». « À force d’avoir peur des risques, on n’arrive plus à les gérer », estime-t-il, engendrant alors « une surmortalité ».
« Si on n’avait pas eu peur, on aurait eu deux fois moins de morts, si on m’avait écouté, on aurait eu deux fois moins de morts » pour Didier Raoult qui pense que son discours a été “inaudible”, et rappelant que la surmortalité a été “quatre fois plus à Paris que dans les Bouches-du-Rhône”.
Cette mauvaise préparation est liée également, selon Didier Raoult, à l’absence d’un « véritable programme réfléchi sur le devenir de la recherche hospitalière et médicale ».
“Alors que les maladies infectieuses, cela devrait être un domaine régalien, martèle encore Didier Raoult. C’est de la défense nationale. » Il appelle à la création de « sept infectiopoles en France ».
Didier Raoult s’en prend également au conseil scientifique qui selon lui n’a pas fait les bons choix dans la gestion de cette crise. « Si cela avait été un vrai conseil scientifique, on aurait fait des sondages dans quatre ou cinq endroits pour mesurer la cinétique de l’épidémie. On aurait eu des chiffres plutôt que des fantasmes », lance-t-il expliquant avoir été l’un des premiers à définir, grâce à des dépistages, que l’épidémie serait en forme « de cloche ».
La gestion de la crise a été selon lui parasitée par « les pieds nickelés » qui ont travaillé sur le Remdesivir, un antiviral envisagé comme traitement du Covid-19. “Il n’y en avait que pour le Remdesivir, s’insurge-t-il. Je n’ai jamais vu ça. La puissance de Gilead!” Didier Raoult réagit également à la polémique autour de l’étude controversée sur l’hydroxychloroquine publiée dans The Lancet. Cette publication avait entraîné l’interdiction de l’utilisation de la molécule contre le covid-19.
“La plus grande faute gouvernementale ne concerne pas les décisions sur la chloroquine. Ils ont été embarqués dans une histoire dont ils n’arrivaient plus à se sortir, dans l’émotion, ils étaient dans la surréaction. En revanche, on a fait tout l’inverse de ce que l’on doit faire dans le traitement des maladies infectieuses”, conclut Didier Raoult.
La SNCF : l’hydrogène d’ici 2035, si la société existe encore !
Jamais sans doute un patron de la SNCF n’aura été aussi bavard dans les médias. Guillaume Pepy a toujours quelque chose à annoncer, c’est le champion de la communication mais pas forcément de la gestion. Pour preuve, l’état lamentable de l’entreprise où il occupe des fonctions de direction depuis maintenant une vingtaine d’années. Pour l’ancien énarque, le faire savoir et plus important que le savoir-faire. Une tendance générale à la SNCF au nombre d’énarques ont pris la place de nombreux d’ingénieurs x-mines. Certes ces derniers n’étaient pas toujours de grands experts en matière de gestion mais techniquement il savait au moins de quoi il parlait. Avec l’ENA, c’est la double punition : incompétence technique et incompétence en matière de management et de gestion. Pepy des trains à l’hydrogène sur les lignes secondaires ou transversales qui auront disparu d’ici 20 ans. Faut-il aussi rappeler à la direction de la SNCF qu’elle fait aussi circuler des trains diesels sur les lignes électrifiés cela au nom d’économies. Des économies qui se font sur une sur une théorie économique complètement obsolète qui consiste à se priver d’activité selon une théorie vieille de plus de 50 ans qui conduit progressivement au réseau noyau qui ne desservira que les grandes villes. Pourtant le patron de la SNCF annonce la mise en service de train à propulsion hydrogène d’ici 2030 au lieu de 2050. La question qu’il faut se poser c’est de savoir si c’est train à hydrogène seront encore nécessaires pour se substituer au diesel sur le réseau secondaire « Il faut qu’on arrive à sortir du diesel ferroviaire non pas en 2050 comme ça a été prévu mais en 2030-2035 », a déclaré le directeur général de la SNCF. Si la majorité du trafic du groupe ferroviaire transite aujourd’hui par des voies électrifiées, les locomotives diesel représentent encore environ 20 % du parc de la société. « Chaque jour, 25 % des trains qui circulent sont à traction diesel », a précisé le dirigeant. Des trains qui le plus souvent desservent des lignes aujourd’hui très menacées. Il faudrait aussi parler des questions techniques car la filière hydrogène est encore loin d’être opérationnelle. Il faudra sans doute encore 30 ou 40 ans d’après les experts pour la maîtriser complètement. En outre, le bilan énergétique et écologique est loin d’être évident en raison précisément des conditions de production de l’hydrogène. Dernière question, accessoire sans doute, qui va payer car la question de l’endettement de la SNCF est loin d’avoir été traitée entièrement. En l’état actuel des résultats de la SNCF, le financement sera exclusivement l’emprunt !
Comment savoir que si c’est fabriqué en France ? Impossible
Un grand média indique Comment on peut s’assurer qu’on achète un produit vraiment français. Et de citer « Origine France Garantie » « le label le plus connu, mais aussi le plus fiable ». « Et pour cause, c’est celui qui possède le cahier des charges le plus rigoureux ». « Les produits doivent satisfaire à deux critères simples : être totalement fabriqués en France, et qu’au moins 50% de la valeur des composants du produit doit être acquise en France », précise le créateur du label, Yves Jégo, samedi matin sur Europe 1. « Ce label s’applique à toutes sortes de produits : des voitures, des produits alimentaires, un train, etc », explique-t-il. « On a 600 entreprises qui ont déjà fait la démarche pour obtenir le label. Quelque 3.000 gammes de produits sont aujourd’hui garanties. » D’abord il y a ce concept « fabriquer en France » qui peut se limiter à la phase de seul montage même réduit à sa plus simple expression. Ensuite et surtout le fait d’acheter des composants dont 50 % de la valeur doit être acquise en France ne prouvent rien. En effet ces produits auront pu au moins en partie être eux-mêmes importés de l’étranger puis transformés ou montés en France. Les autres appellations «Made in France », « Fabriqué en France », « Produit Français »… n’ont guère davantage de sens. Un seul exemple celui de la motoculture fabriquée en France mais avec des moteurs et autres composants asiatiques notamment chinois. Finalement un peu comme les maillots de l’équipe de France où là on atteint le summum de l’escroquerie financière quand les maillots sont vendus autour de 100 € alors qu’ils ont été fabriqués en Thaïlande pour trois euros.
Remaniement : un délai pour vérifier aussi si les futurs ministres ne sont pas des voyous
Si de toute évidence les délais relatifs au remaniement du gouvernement peuvent s’expliquer par des différents politiques épars des difficultés de casting ils sont également liés aux fêtes que macro voudrait éviter d’embaucher des voyous dans son gouvernement en tout cas des responsables pas trop clairs sur les questions financières. Macro se souvient qu’il a été contraint de se débarrasser rapidement de Bayrou qui comme le Front National avait confondu les financements européens avec les financements partis. Macro se souvient aussi qui avait dû retirer son titre de ministre à Richard Ferrand impliqué dans une sulfureuse affaire il a permis à sa compagne de s’enrichir à bon compte au mutuel de Bretagne dont il était le patron. Un petit boni de 500 000 € ! Il y a eu aussi des soupçons sur concernant Hulot, affaire classée sans. Macro a bien raison de se méfier de ses amis d’autant que lui-même n’est pas très clair sur sa propre situation financière. Rappelez à gagne entre avant de venir dans le gouvernement de François Hollande. Mais dans sa déclaration de patrimoine on ne retrouve plus le reste semble s’être envolé. D’autres affaires ont aussi affecté l’entourage de Macon : l’affaire de colère le secrétaire général, l’affaire de la ministre de la culture là évidemment être content de tenue de l’entourage sulfureux. Pas étonnant que le président de la république intervienne directement et avec insistance sur la nomination du procureur de Paris qui aura à traiter certaines de ses affaires “
Pour des experts sur BFM, il n’y a pas d’inflation générale et durable. Sans doute ces experts veulent-ils éviter d’inquiéter des salariés qui seraient susceptibles de réclamer un relèvement du pouvoir d’achat. L’argumentation des dits experts est assez spécieuse, elle se fondrait sur le fait que l’augmentation des prix est partielle et ne concerne donc pas la totalité des biens. Deuxièmement, les experts avancent un argument pseudo technique qui consiste à constater qu’il n’y a pas une augmentation de la quantité de monnaie en circulation plus rapide que l’augmentation de la production. Contrairement à ce qui est avancé, l’inflation est bien réelle ; elle a atteint 2,3 % sur un an en juillet, même chose en août. L’inflation finale devrait être supérieure à l’augmentation de la production qui devrait tourner autour de 1,5 %. Par ailleurs la masse monétaire augmente nécessairement davantage que la production avec d’une part la politique de taux encore très bas de la part de la banque centrale européenne et encore des rachats d’actifs mêmes ces derniers diminués. En clair fait toujours marcher la planche à billets. Dernier argument sur le caractère partiel de l’augmentation des prix qui ne devraient pas justifier d’inquiétude. Tout dépend en fait de la structure de consommation des ménages. Or les ménages les moins aisés consacrent de plus en plus une part importante de leurs dépenses de leur budget aux dépenses contraintes (services, énergies etc.). qui progressent même si les autres biens ont tendance à être sages. Il y a même une déformation accélérée de la structure de consommation de ces ménages qui peuvent éventuellement réduire la dépense ajustable de bien mais pas les dépenses contraintes.
Et si Air France-KLM choisissait un patron chinois ?
Dans un journal économique, on évoque la possibilité du choix d’un futur président qui serait américain. Cette affaire de choix de la gouvernance tourne un peu au ridicule. Faute de pouvoir choisir un candidat français on a mis en place à Air France une gouvernance provisoire. Sans doute le meilleur moyen de prolonger pour un temps l’instabilité déjà dangereuse de la compagnie. Maintenant on parle d’un candidat des États-Unis ou du Canada comme s’il n’existait pas en France des centaines et des centaines de managers capables de gérer une entreprise certes un peu spécifique compte tenu de sa culture mais finalement une entreprise comme une autre qui a d’abord besoin de remettre à plat certaines féodalités internes, d’alléger les structures, d’augmenter la compétitivité et de convertir certaines catégories de personnel notamment les pilotes qu’ils ne sont pas des fonctionnaires mais des salariés opérant dans une entreprise dont l’activité se situe dans un marché hyper concurrentiel bref les convaincre que les voyageurs d’Air France ne sont pas des usagers mais des clients. Le problème du choix d’un étranger comme patron d’Air France est aussi alimenté par la guerre des castes. Pour y échapper certains au gouvernement pensent donc choisir un patron étranger pourquoi pas alors un chinois ou mieux un représentant des émirats qui aurait l’avantage de savoir comment on développe une entreprise rentable et avec une grande qualité de service. Pour corser la difficulté, le gouvernement semble vouloir aussi séparer les fonctions de président de groupe de général. Bref l’inverse ceux qui se pratique dans la plupart des gens entreprises pour des soucis de cohérence et d’efficacité. Ni ce président, ni ce directeur-général n’aurait de fonctions exécutives à Air France comme chez KLM. Bref des dirigeants un peu hors-sol
Le maintien de Pepy à la SNCF ne se pose pas (Griveaux)….si !
Contrairement à ce qu’affirme Griveaux, la porte parole du gouvernemenet le maintien de Pepy et de son équipe d’énarques se pose car ce sont aussi eux les responsables des piètres résultats de l’entreprise dans tous les domaines. “C’est une responsabilité collective, l’état de la SNCF aujourd’hui, c’est la responsabilité des gouvernements qui se sont succédé depuis 30 ans dans notre pays et donc il n’est pas question de jeter l’opprobre sur un tel ou un autre”, a dit Griveaux pour dédouaner Pepy. Justement uen responsabilité collective de technocrates qui n’ont cessé d’enfoncer l’entreprise. Dans le cadre de la réforme de la SNCF, on néglige l’élément, à savoir le management. Le problème c’est que la SNCF s’inscrit dans un environnement de plus en plus concurrentiel (surtout de nature intermodale) et qu’elle est dirigée par des fonctionnaires. Plus exactement par des ingénieurs des ponts sortant de l’école sans aucune expérience et de plus en plus maintenant aussi par des énarques. De ce point de vue la SNCF n’a gère gagné au change. La SNCF n’a pratiquement jamais eu de dirigeants à la hauteur des enjeux de l’entreprise. Son conseil administration est un organe d’enregistrement de la direction et rares sont ceux qui osent contester une orientation. L’incurie de ces dirigeants est patente en termes d’efficacité, concernant la gestion économique, financière et commerciale. Certes, certains parviennent à faire un peu de com. mais c’est un vernis qui cache mal les défaillances de gestion. Une telle entreprise a besoin de vrais patrons, de responsables d’expérience, de gestionnaires pas de fonctionnaires ou assimilés. Les grands corps trustent littéralement tous les postes ; leur inefficacité vient surtout du fait qu’ils entrent très tôt dans l’entreprise et se fondent dans la culture molle ambiante. Les cheminots de base ont sans doute des responsabilités mais ce ne sont pas eux qui dirigent l’entreprise, loin s’en faut car les innombrables structures de concertation sont surtout de pure forme et traitent souvent des questions très secondaires. Les cheminots appliquent les directives de leur direction (exemple la fuite en avant du financement des TGV principale responsable de la situation financière catastrophique, la réduction de l’entretien du réseau, une politique commerciale en perpétuel changement et contradictoire). L’urgence pour la SNCF c’est de trouver un vrai patron, pas un commis de l’Etat qui ne connait rien à la gestion d’une entreprise bousculée par son environnement concurrentiel. L’urgence c’est que ce patron s’entoure lui-même de dirigeants ayant une expérience économique et sociale au profil de gestionnaire. On ne change pas une entreprise par les textes uniquement, loin s’en faut. L’entreprise en général ne vaut que par la valeur de ses dirigeants et leur capacité à mobiliser les ressources humaines de leur société.
Comment savoir que si c’est fabriqué en France ? Impossible
Comment savoir que si c’est fabriqué en France ? Impossible
Un grand média indique Comment on peut s’assurer qu’on achète un produit vraiment français. Et de citer « Origine France Garantie » « le label le plus connu, mais aussi le plus fiable ». « Et pour cause, c’est celui qui possède le cahier des charges le plus rigoureux ». « Les produits doivent satisfaire à deux critères simples : être totalement fabriqués en France, et qu’au moins 50% de la valeur des composants du produit doit être acquise en France », précise le créateur du label, Yves Jégo, samedi matin sur Europe 1. « Ce label s’applique à toutes sortes de produits : des voitures, des produits alimentaires, un train, etc », explique-t-il. « On a 600 entreprises qui ont déjà fait la démarche pour obtenir le label. Quelque 3.000 gammes de produits sont aujourd’hui garanties. » D’abord il y a ce concept « fabriquer en France » qui peut se limiter à la phase de seul montage même réduit à sa plus simple expression. Ensuite et surtout le fait d’acheter des composants dont 50 % de la valeur doit être acquise en France ne prouvent rien. En effet ces produits auront pu au moins en partie être eux-mêmes importés de l’étranger puis transformés ou montés en France. Les autres appellations «Made in France », « Fabriqué en France », « Produit Français »… n’ont guère davantage de sens. Un seul exemple celui de la motoculture fabriquée en France mais avec des moteurs et autres composants asiatiques notamment chinois. Finalement un peu comme les maillots de l’équipe de France où là on atteint le summum de l’escroquerie financière quand les maillots sont vendus autour de 100 € alors qu’ils ont été fabriqués en Thaïlande pour trois euros.