Archive pour le Tag 'Shadow Banking'

Le shadow banking: 51 000 milliards

Le shadow banking: 51 000 milliards

Le système bancaire parallèle assure au moins  un quart de l’intermédiation financière et les actifs transitant par lui représentent la moitié des actifs passant par le système bancaire « classique », précise également le Conseil de stabilité financière.  dix  ans après la crise des subprimes, les activités des institutions financières non bancaires sont toujours mal régulées. Or les canaux de financement non bancaires peuvent certes présenter certains avantages, mais ils « peuvent aussi devenir une source de risque systémique », en particulier lorsqu’ils assument des fonctions traditionnellement réservées aux banques (transformation, levier) ou lorsque les interconnections avec le système bancaire sont fortes, prévient le CSF. Ce dernier plaide donc pour un renforcement de la réglementation, tout en appelant les décideurs politiques à légiférer avec prudence sur ce secteur qui peut aussi être une importante source de crédit pour les entreprises et les consommateurs. Une grande diversité d’acteurs sont dans le collimateur des régulateurs : les entités qui font de l’intermédiation ou la distribution de crédit mais n’acceptent pas de dépôts et ne sont pas régulées comme des banques, les fonds (capital-investissement, des fonds spéculatifs, des fonds d’investissements et autres fonds monétaire), les assureurs qui fournissent des garanties de crédits et enfin, les véhicules d’investissement ou de financement spécifiques. Le CSF les définit comme des « intermédiaires de crédit impliquant des entités et des activités en dehors du système bancaire régulier ».

 

Cette ‘intermédiation financière non-bancaire, ou « shadow banking », a donc continué à croître en 2018 mais à un rythme bien moindre que lors des années précédentes. Elle a atteint 51.000 milliards de dollars, selon un rapport publié dimanche par le Conseil de stabilité financière (FSB). Ce marché de la finance, qui échappe en grande partie au contrôle des superviseurs, a augmenté de 1,7% sur un an, soit un rythme « significativement moins rapide » que lors de la période 2012-2017 durant laquelle le rythme moyen de croissance annuelle avait atteint 8,5%, a détaillé ce rapport. Ce secteur concentre désormais près de 14% du total des actifs gérés par le secteur financier mondial.

. Le terme « shadow banking » ne signifie pas nécessairement finance occulte ou illégale. Ses composantes peuvent être régulées ou non, mais quand elles le sont, la réglementation appliquée diffère de celle des banques alors que leurs activités sont proches. « C’est aussi un secteur difficile à cerner car il recouvre des structures complexes et échappe parfois au contrôle du superviseur », a rappelé la Banque de France sur son site internet.

 

Shadow Banking : les risques de contagion demeurent

Shadow Banking : les risques de contagion demeurent

 

La Banque de France attire l’attention sur  cette « finance hors banques », et sur les risques de contamination au secteur régulé en cas de crise.

. Les sommes brassées dans ce système financier « parallèle », de l’ordre de 32 000 milliards de dollars fin 2016 fait peser des risques de stabilité du fait de son intrication avec le système bancaire traditionnel, Ce  Shadow Banking constitue  un contournement  qui permet aux capitaux d’échapper aux marchés financiers régulés. C’est le paradoxe alors que les banques centrales déversent des masses de liquidités, le marché financier régulé (donc taxés) présente  des risques d’assèchement. En cause donc le développement du Shadow Banking fondé sur le principe de l’optimisation fiscale grâce à un arsenal sophistiqué pour échapper à la régulation : Hors bilan, paradis fiscaux, sociétés offshore etc. Difficile d’évaluer exactement le volume financier du Shadow Banking   qui pourrait peut-être même dépasser la masse financière qui passe par le circuit bancaire régulé. La banque centrale a bien tenté une évaluation du phénomène mais celle-ci reste assez approximative. De toute évidence la question de la régulation du Shadow Banking se pose mais elle risque de rencontrer des réticences mêmes de place financière aussi bien aux États-Unis qu’en Grande-Bretagne où transite un certain nombre de ces capitaux.  Ce mercredi, la Banque de France organisait une conférence sur cette « finance hors banques », qui va de la gestion d’actifs aux produits dérivés sur les marchés en passant par les plateformes de prêts participatifs, du hors-bilan pas toujours hors de contrôle ou de régulation.

 « Une partie du « Shadow Banking » est encore trop vulnérable aux risques de crédit, de liquidité, de levier ou encore de maturité, et il existe un potentiel non négligeable d’instabilité financière par la propagation au reste du système financier », a insisté Le gouverneur, François Villeroy de Galhau.  « Certaines activités de gestion d’actifs liée au « Shadow Banking » peuvent induire des risques. En particulier, dans certaines circonstances, les organismes de placement collectif (OPC) peuvent présenter des caractéristiques qui les exposent à un risque de désengagement massif. Par exemple, les OPC qui investissent dans des actifs relativement illiquides et remboursables sur demande ou à court terme peuvent subir des retraits massifs et rapides lorsque des phénomènes de fuite vers la qualité ou vers la liquidité provoquent des tensions sur les marchés », écrit le secrétaire général du CSF.

Or les actifs de ces fonds exposés à un risque de sortie massive « représentent environ 75% des actifs du système financier parallèle (32.300 milliards de dollars fin 2016), soit une progression de 11% par rapport à 2015). Ces OPC sont des fonds obligataires, mixtes, monétaires, et des hedge funds » ainsi que « certains fonds immobiliers, fonds de fonds, fonds indiciels cotés (ETF) et fonds communs

 

 

Les banques centrales impuissantes face au Shadow Banking

 

Shadow Banking, un contournement  qui permet aux capitaux d’échapper aux marchés financiers régulés. C’est le paradoxe alors que les banques centrales déversent des masses de liquidités, le marché financier régulé (donc taxés) présente  d es risques d’assèchement. En cause donc le développement du Shadow Banking fondé sur le principe de l’optimisation fiscale grâce à un arsenal sophistiqué pour échapper à la régulation : Hors bilan, paradis fiscaux, sociétés offshore etc. Difficile d’évaluer exactement le volume financier du Shadow Banking   qui pourrait peut-être même dépasser la masse financière qui passe par le circuit bancaire régulé. La banque centrale a bien tenté une évaluation du phénomène mais celle-ci reste assez approximative. Un rapport de la Banque centrale européenne, publié en octobre dernier, a montré que le « Shadow Banking » détenait 23.000 milliards d’euros d’actifs financiers liés au financement de l’économie de la zone euro fin 2014, soit 38% du total. Cette proportion était de 33% en 2009. La part des établissements de crédit traditionnels est passée de 55% à 48% sur cette période. De toute évidence la question de la régulation du Shadow Banking se pose mais elle risque de rencontrer des réticences mêmes de place financière aussi bien aux États-Unis qu’en Grande-Bretagne où transite un certain nombre de ces capitaux.




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