Archive pour le Tag 'SG'

L’intervention dans le monde se justifie (Kofi Annan , ex SG ONU)

L’intervention dans le monde se justifie (Kofi Annan , ex SG  ONU)

Dans une tribune au « Monde », l’ancien secrétaire général adjoint de l’ONU auprès de Kofi Annan dresse un bilan sans complaisance de vingt ans d’interventionnisme humanitaire occidental.(extrait)

 

Tribune.

La triste fin de l’aventure afghane devrait nous faire réfléchir sur les deux dernières décennies d’interventions extérieures. Avec le départ bâclé de Kaboul, on enterre les deux doctrines qui ont inspiré les démocraties occidentales depuis l’an 2000 ou qui ont été mises en avant par elles : d’abord celle de la responsabilité de protéger – au moins dans sa dimension militaire et coercitive – et de l’interventionnisme humanitaire. Le temps est loin où le portrait d’une femme afghane sur la couverture de Time Magazine aidait à vendre aux opinions occidentales ce qui au départ n’avait été qu’une expédition punitive contre les hôtes de Ben Laden. Quant à l’autre justification, « réaliste », celle d’une défense avancée contre le terrorisme au-delà des frontières nationales, grâce à des Etats amis qu’on consoliderait, beaucoup des meilleurs experts de l’Afghanistan estiment aujourd’hui que les talibans n’ont pas d’ambition globale, et seront de meilleurs alliés contre Daech que l’administration corrompue à laquelle ils succèdent…

 

Il est grand temps aussi de réfléchir à l’aléa moral de l’interventionnisme occidental : on souligne à juste titre l’horreur de la guerre asymétrique que mènent les terroristes, un petit nombre d’attaquants faisant un grand nombre de victimes (19 attaquants pour 2 977 victimes aux Etats-Unis le 11 septembre 2001, 9 attaquants pour 131 victimes le 13 novembre 2015 à Paris, 1 attaquant pour 86 victimes le 14 juillet 2016 à Nice). Mais il existe une autre asymétrie : elle n’est pas entre les victimes et les assassins, mais entre ceux pour qui la guerre reste un engagement distant et limité, et ceux qui la subissent sur leur sol : en Irak, environ 6 000 morts dans les forces américaines et alliées, et environ 150 000 morts irakiens, dont au moins 100 000 civils ; en Afghanistan, moins de 8 000 morts du côté des intervenants (Forces armées américaines et alliées, entreprises privées, travailleurs humanitaires, journalistes) et plus de 100 000 parmi les Afghans.

Ce décalage entre les pertes de ceux qui interviennent et celles que subissent les populations des territoires sur lesquels se déroule un conflit est une constante des guerres, et il existait déjà pendant les deux guerres mondiales et pendant la guerre du Vietnam. On peut même affirmer que les armes modernes, plus précises, permettent de le réduire et que la dévastation infligée par les guerres contemporaines est bien inférieure à celle des guerres passées : la guerre du Vietnam fit entre 1/2 million et 1 million de victimes en Asie du Sud-Est ! La grande différence avec les conflits passés, qui crée l’aléa moral, est la diminution massive de l’impact de ces guerres sur les pays qui lancent une intervention. Les 2 500 morts des forces armées américaines tombés en Afghanistan dans les vingt dernières années, tous engagés, sont à mettre en regard des 58 000 morts américains tombés au Vietnam en dix ans, dont beaucoup étaient des appelés.

Foot- Comparé à l’OM le PSG manque de tout, surtout d’entraineur

Comparé à l’OM le PSG manque de tout, surtout d’entraineur

 

Ce n’est pas la crise au PSG mais ça pourrait venir tellement l’équipe est insipide depuis un an (sauf une fois devant Barcelone). Quelle différence avec l’OM qui montre envie, forme physique, adresse et surtout managée de main de maître par Biella ; A Paris au contraire c’est une addition de vedettes au talent incontestable mais sans condition physique et sans envie, une équipe  dirigée par Blanc  sans grade conviction. La différence est vraiment de taille, les matchs de l’OM plein de dynamisme, de rigueur, d’opportunisme sont agréables à regarder tandis qu’on s’ennuie en général au moins une mi-temps devant une prestation du PSG. La ritournelle de Blanc depuis le début de la saison  « ça ira mieux quand les joueurs auront retrouvé la forme ! ». Pas vraimenet une analyse pointue des défaillances individuelle comme collectives. La vérité c’est qu’il manque un grand entraineur au PSG. Blanc a vécu sur sa réputation mais n’impressionne plus des  stars qu’ils osent à peine critiquer. L’inverse de Biella qui cherche la perfection et qui à la moindre défaillance met un joueur sur le banc. De toute évidence Blanc na’ pas la taille psychologique pour diriger une telle équipe de superstars. Il manque d’autorité et de psychologie. Il n‘a sans doute pas le bagage culturel pour impose sa maîtrise sur les joueurs. A ce niveau de compétition, il n’ya strictement rien à apprendre sur la plan technique aux joueurs tout se passe dans la tête, c’est essentiellement un travail psychologique afin de tirer le meilleur parti physique et tactique de l’équipe. Il ne faut pas parler d’entraineur mais de manageur. Blanc set come de nombreux anciens grands joueurs trop  limité intellectuellement. Les meilleurs anciens joueurs font rarement de bons entraineurs quand ils n’ont pas le bagage intellectuel et psychologique. Ou Blanc se réveille rapidement ou il faudra envisager par son remplacement pat un manager de dimension internationale. Paris na pas le droit de s’autoriser des  prestations auusi médiocres. Comme les médias (y compris sportifs) sont légitimistes, il faudra encore plusieurs mois pour qu’ils parviennent à cette évidence : il faut un entraineur à la hauteur des joueurs.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol