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Rachat de SFR par Bouygues : « 3.000 emplois » touchés  » (Denoyer)

Rachat de SFR par Bouygues : « 3.000 emplois » touchés  » (Denoyer)

Le PDG de Numericable, Eric Denoyer n’a pas tort la fusion éventuelle Bouygues-SFR se traduira inévitablement à terme par des partes d’effectifs.  IL tire à boulets rouges dans Le Parisien jeudi 13 mars sur l’offre rivale de Bouygues pour le rachat de SFR en affirmant qu’ »au moins 3.000 emplois seront affectés » si celui-ci est choisi pour racheter la filiale télécoms de Vivendi.   »Un rachat par Bouygues pose de graves problèmes de doublons », estime le dirigeant de Numericable, dont la maison-mère, la holding Altice, a proposé 10,9 milliards d’euros pour faire l’acquisition de SFR. Selon Le Figaro, Bouygues aurait pour sa part relevé son offre « à plus de 11 milliards ». « Nous avons 130 boutiques dans lesquelles nous ne vendons que de la fibre et des services pour la télévision. SFR a plus de 700 boutiques et Bouygues 600 qui sont, pour la plupart, côte à côte et vendent le même service et les mêmes smartphones », souligne M. Denoyer. Il remet également en cause l’accord prévoyant le rachat par Free du réseau de Bouygues Telecom en cas de fusion entre ce dernier et SFR. « Bouygues promet de fournir des fréquences à Free qui sont incessibles sans l’accord de l’Arcep », assure-t-il, alertant par ailleurs sur le risque de hausse de tarifs dans le cas d’un passage de quatre à trois opérateurs.  Le Parisien révèle aussi que le président d’Altice, Patrick Drahi, a écrit un courrier au ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg et à la ministre déléguée à l’Économie numérique Fleur Pellerin, contenant notamment des engagements sur le maintien de l’emploi à SFR si son offre est acceptée. En amont de la réunion attendue vendredi du conseil de surveillance de Vivendi pour trancher, les offres de rachat de SFR doivent être débattues, selon Le Figaro, « dès ce jeudi » par un comité ad hoc d’administrateurs.

 

Rachat de SFR : menace sur les prix ?

Rachat de SFR : menace sur les prix ?

La possibilité d’un rachat de SFR pour Bouygues Telecom fait planer la menace d’une hausse des prix pour le consommateur. En novembre 2005, les opérateurs Orange, SFR et Bouygues avaient été lourdement condamnés pour entente sur les prix.  « Les prix étaient plus élevés que dans les autres pays européens », rappelle François Carlier, délégué général de CLCV. « Ces opérateurs faisaient beaucoup de profit. Il n’y a pas eu de créations d’emplois dans les télécoms pendant les années 2000 et pas d’investissements dans la Recherche et Développement. La France n’a pas eu de star dans l’internet, parce que les entreprises faisaient beaucoup de profit dans la téléphonie mobile« , explique-t-il.   L’association de consommateur CLCV qualifie de « désastreuse », la situation dans laquelle était le marché à trois opérateurs. « C’est d’ailleurs pour cela que le gouvernement a créé une quatrième licence attribuée à Free. Cela a permis non pas de faire chuter les prix, mais plutôt, qu’ils soient ramenés dans les standards internationaux« , argumente le délégué général de l’association.   Mais pour Stéphane Dubreuil, consultant spécialisé dans les télécoms, « aujourd’hui, on a les offres les moins chers du monde sur le mobile et l’internet, derrière la Corée. Il n’y a pas de nombres magiques pour le marché. Il suffit de mettre des garde-fous et les prix ne remonteront pas. Même s’il n’y a que deux opérateurs sur le marché, Free continuera d’innover et de proposer une baisse des prix« , ajoute-t-il.   Mais pour François Carlier, délégué général de la CLCV, Free dispose d’une rente avec l’offre triple play internet, télévision et téléphone fixe. Cela qui lui permet d’être agressif sur le mobile. Le rêve de Free est peut-être un jour de ne plus être agressif et de faire un taux de marge élevé », conclut-il.

 

SFR : Arnaud Montebourg pour le rachat par Bouygues

SFR : Arnaud Montebourg pour le rachat par  Bouygues

Montebourg se prononce pour le rapprochement SFR-Bouygues en plaidant pour l’emploi, un pari qui n’est pas certain car un tel rapprochement se traduira à terme par des restructurations inévitables, sans parler des conséquences sur les tarifs pour les consommateurs.  Le secteur français de la téléphonie mobile sera plus fort s’il revient à trois opérateurs, estime Arnaud Montebourg, qui marque ainsi son soutien au projet de fusion de Bouygues Telecom avec SFR. Dans une interview au Parisien Dimanche, le ministre du Redressement productif souligne la nécessité, « dans le désordre européen, d’augmenter la taille de nos acteurs pour qu’ils soient capables de participer à la consolidation européenne et pas d’en être victimes ». « Exemple : Deustche Telekom, Telefonica et Vodafone sont plus gros qu’Orange. En clair, si on revient à trois, on est plus fort que si on subsiste à quatre! », poursuit-il. Arnaud Montebourg concède que l’objet de son interview est de « faire monter les enchères » sur le dossier SFR. Outre le groupe de BTP et de communication Bouygues, le câblo-opérateur Numericable, filiale de la société Altice, a lui aussi soumis une offre à Vivendi pour lui racheter SFR, sa filiale télécoms. Le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, annonce dans Le Journal du Dimanche que l’entreprise est en négociations exclusives pour céder l’intégralité de son réseau mobile à Free dans le but de faciliter son projet de fusion avec SFR. »La concurrence par la destruction s’arrêtera si nous revenons à trois opérateurs mobiles tout en maintenant des prix bas », insiste Arnaud Montebourg, qui intervient sans détour dans ce dossier. « Elle ne s’arrêtera pas si Numericable conquiert SFR, puisque la concurrence restera à quatre dans le mobile. Et, au final, soit Free soit Bouygues sera à ramasser à la petite cuillère avec des milliers d’emplois perdus », dit-il. Le ministre fixe une « ligne rouge » pour les candidats au rachat : « Ce sera zéro plan social, zéro plan de départs volontaires, zéro licenciement ». « Et engagement de patriotisme économique, c’est-à-dire cotation à la Bourse de Paris, siège social en France, recherche et développement en France, relocalisation de call-centers et achat des équipements télécoms chez le français Alcatel ».  

 

Vente SFR: pas avant 2015

Vente  SFR: pas avant fin 2014

« Une enquête approfondie est le plus probable. Si une enquête approfondie est lancée, cela pourra prendre autour de neuf mois d’instruction contradictoire avant d’arriver à la décision finale », précise ainsi Bruno Lasserre, président de l’Autorité de la concurrence. Cette décision devrait donc intervenir fin 2014. Bouygues et Numericable rivalisent pour emporter l’adhésion de Jean-René Fourtou. Selon le Figaro, le câblo-opérateur aurait proposé à « JRF » la présidence du nouvel ensemble SFR & Numéricable. « Notre projet est industriel, et s’appuiera sur tous les talents complémentaires de SFR et Numericable, à tous les niveaux, y compris du management », se borne à répondre une source proche d’Altice, principal actionnaire de Numericable.  Mais certaines sources assurent que le même poste aurait été proposé à Jean-René Fourtou par Bouygues, qui se refuse à tout commentaire. « Jean-René Fourtou est totalement neutre entre ces deux offres, et choisira celle qui est la meilleure pour l’entreprise », assure le porte-parole de Vivendi. « Jean-René Fourtou n’a pas l’intention d’accepter un tel poste », ajoute un proche. Une mauvaise nouvelle pour le président du conseil de surveillance de Vivendi Jean-René Fourtou, qui doit quitter son poste mi-2014 et espérait boucler l’affaire avant. En outre, Vivendi souhaitait décider d’ici début avril s’il vend SFR ou le met en bourse, cette dernière option nécessitant des préparatifs en vue d’une approbation par l’assemblée générale fixée au 24 juin. Mais c’est aussi une mauvaise nouvelle pour Numericable, qui pensait que son offre posait moins de problèmes concurrentiels que celle de Bouygues, et donc serait approuvée rapidement par le gendarme de la concurrence. Au contraire, Bruno Lasserre déclare qu’il y a des problèmes concurrentiels dans les deux offres, et veut examiner l’impact non seulement sur le marché du mobile, mais aussi celui du fixe, et même celui des médias. « Par exemple, si Vivendi, qui contrôle Canal Plus, conserve un pouvoir d’influence dans un ensemble appartenant à Bouygues, propriétaire de TF1. Symétriquement, si Vivendi dispose de la possibilité d’orienter les décisions commerciales dans l’ensemble contrôlé par Numericable, propriétaire de la plate-forme câble, cela poserait des questions sur le marché de la télévision payante », ajoute-t-il.  Interrogé sur les conditions émises par le gouvernement en termes d’emploi et d’investissements, Bruno Lasserre répond: « il est légitime que l’État se préoccupe des questions d’emploi et d’investissement, surtout dans le cadre de son ambitieux plan fibre. Je ne vois pas d’obstacle à ce que le gouvernement ait une vision industrielle de la filière, c’est normal. En revanche, sur le plan concurrentiel, l’Autorité de la concurrence décidera en toute indépendance ». Rappelons que c’est l’Autorité de la concurrence seule qui doit autoriser ou interdire le rachat.

 

SFR: Numericable ou Bouygues ; le consommateur ou l’emploi ?

SFR: Numericable ou  Bouygues ; le consommateur ou l’emploi ?

Chois cornélien, favoriser la concurrence donc le consommateur, don Numericable ou choisir la concentration et l’investissement (4G, 5G etc.) au détriment de l’emploi, donc Bouygues. L’offre dévoilée jeudi matin par le groupe de Martin Bouygues avait les faveurs de la Bourse de Paris et a mis en ébullition le marché des télécoms: à 14H35, Bouygues gagnait 4,85%, Iliad (Free) 4,55%, Orange 8,69% et Vivendi 0,73%, tandis que Numericable était en repli de 6,37%, dans un marché en légère hausse.  Mercredi soir, Vivendi, maison mère de SFR qui veut s’en séparer pour se recentrer sur les médias, avait fait état de deux offres engageantes « de prise de contrôle majoritaire » du deuxième opérateur télécoms français.  Dans les détails, le groupe de BTP propose à Vivendi 10,5 milliards d’euros en numéraire (garantis par la banque HSBC) et de conserver 46% du capital du nouvel ensemble. Son projet de fusion valorise SFR à 14,5 milliards d’euros avant la mise en place des synergies.  De son côté, Numericable (Altice) n’a pas rendu public son projet. Selon des informations concordantes, il offre 11 milliards d’euros en numéraire, pour une valorisation de SFR à 15 milliards d’euros (pré-synergies). Il a sécurisé son financement auprès de 9 banques et laisserait 32% du capital de la nouvelle entité à Vivendi.  Au-delà de ces données financières assez proches, « ce sont deux offres assez peu comparables car elles auraient un impact totalement différent sur le paysage des télécoms », résume à l’AFP Sylvain Chevallier, spécialiste des télécoms et associé chez BearingPoint.   »Le projet de Bouygues a une logique plus industrielle et ferait repasser le marché à trois acteurs, qui seraient du coup peut-être plus enclins à investir, même s’il y aurait probablement une remontée des prix et un risque sur l’emploi. Le projet de Numericable ne va quant à lui pas changer la pression concurrentielle sur le mobile, et va permettre au câblo-opérateur de devenir réellement convergent », selon lui.  Commentant ces deux « logiques différentes » dont celle plus « disruptive » de Bouygues, le patron d’Orange Stéphane Richard a souligné que l’opérateur historique serait « très attentif aux conditions de cette éventuelle opération, et au traitement qui sera fait pour que l’équité concurrentielle soit préservée » dans l’hypothèse d’un marché passant à trois acteurs.  Pour un autre analyste qui souhaite rester anonyme, « Bouygues se comporte comme si c’était fait, alors qu’il y a d’énormes doutes sur la faisabilité de son projet en termes de concurrence, du point de vue du régulateur ».  Depuis l’arrivée de Free sur le marché du mobile début 2012, les opérateurs se sont livrés à une sanglante guerre des prix qui a sapé leurs marges mais a fait baisser la facture des consommateurs.  Le président de l’Autorité de la concurrence Bruno Lasserre avait jugé en juillet que Free Mobile avait « dynamisé le secteur », et estimé que « plaider pour une consolidation en revenant à deux ou trois opérateurs par pays n’est pas une bonne solution. Je doute que plus de consolidation veuille dire plus d’investissement. On ne peut pas non plus prétendre que la consolidation soit favorable à l’emploi », avait-il souligné.  Car la bataille entre Numericable et Bouygues se joue aussi sur le social, la préservation de l’emploi devant être la priorité des prétendants à SFR, a prévenu mercredi le gouvernement en s’immisçant dans les grandes manoeuvres autour de l’opérateur à marier.   »A ce stade, notre projet ne prévoit aucun plan de départ contraint. Et l’histoire démontre que quand Bouygues prend un engagement, il le tient », a affirmé à l’AFP Philippe Marien, directeur financier de Bouygues Telecom.  Alors qu’une alliance Numericable/SFR verrait se rapprocher des activités plutôt complémentaires, une fusion entre Bouygues et SFR créerait beaucoup plus de synergies et donc plus de doublons en termes d’emplois.  Patrick Drahi, le patron d’Altice, s’est engagé dans Le Figaro mardi « à ne pas licencier, à conserver 8.500 emplois chez SFR et 2.400 chez Numericable, et même à recruter des commerciaux pour le marché des entreprises ».

 

Bouygues : 15 milliards pour SFR

Bouygues : 15 milliards pour SFR

 

 

Bouygues offre 15 milliards pour SFR et Numericable 11 pour l’instant.  Le gouvernement aura son mot à dire, pour l’instant il dit vouloir privilégier l’emploi. Il est possible que finalement, il opte (via la caisse des dépôts) pour Bouygues, ce qui ferait disparaître un opérateur et réduirait ainsi une concurrence jugée excessive par Montebourg lui-même. Vivendi a mis fin au suspense en annonçant mercredi soir avoir reçu « deux offres engageantes de prise de contrôle majoritaire » du deuxième opérateur télécom français, « adossées à des engagements de financement ».  Son conseil de surveillance « sera saisi pour étudier ces offres » et « il évaluera toutes les options qui s’offrent à lui quant à l’avenir de sa filiale et du groupe, dans le meilleur intérêt des salariés et des actionnaires », a-t-il indiqué dans un bref communiqué.   »On a maintenant deux offres, on va les décortiquer et voir si elles valent mieux que l’entrée en bourse de SFR, ça ne devrait pas s’éterniser », a commenté mercredi soir à l’AFP le président du directoire, Jean-François Dubos.  Les candidats au rachat de SFR, dont Vivendi souhaite se séparer pour se recentrer sur les médias, avaient jusqu’à 20H00 mercredi pour présenter leurs offres de reprise.  Les candidatures d’Altice, holding mère de Numericable, et celle de Bouygues étaient attendues: le câblo-opérateur s’était dit intéressé dès 2012 par SFR, tandis que Bouygues Telecom, le plus affecté dans la guerre des prix du mobile initiée par Free, est sorti du bois au dernier moment, craignant d’être isolé par un tel mariage.  La décision que prendra Vivendi de céder ou non tout ou partie de sa filiale, devra recueillir un feu vert de l’Autorité de la concurrence.  Même si ce choix ne sera pas soumis à l’exécutif, le gouvernement s’est immiscé mercredi dans le dossier, en soulignant la nécessité de préserver l’emploi.   »Il n’y a pas de candidat privilégié », mais le gouvernement « s’appuiera avant tout sur trois critères: surtout l’emploi évidemment, celui de la capacité à investir dans l’outil industriel et puis celui de la qualité du service qui pourra être fourni aux consommateurs », a déclaré sa porte-parole, Najat Vallaud-Belkacem.  Même son de cloche à Bercy: « concernant les éventuelles opérations de concentration, le gouvernement est vigilant et a pour seule préoccupation l’emploi et l’investissement ».  Ces derniers jours, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg a rencontré Numericable et Bouygues Telecom, ainsi que la direction de Free, muette sur ses intentions, et Orange, l’opérateur historique et numéro un du marché.  Vivendi avait confirmé fin février avoir été approché par la holding Altice, maison-mère de Numericable, en vue d’un « éventuel rapprochement » avec SFR, tout en assurant ne pas avoir renoncé au projet de mise en Bourse de l’opérateur, envisagé pour juin.  Altice est prêt à offrir 11 milliards d’euros en numéraire à Vivendi, qui conserverait 32% de SFR tandis que le nouvel actionnaire en obtiendrait 50%, selon un scénario dévoilé par le Figaro mardi. Toujours selon Le Figaro, Bouygues devrait offrir plus de 15 milliards d’euros à Vivendi.  Une fois le choix de Vivendi arrêté, le processus d’examen par l’Autorité de la concurrence sera long: étude de l’impact du rapprochement sur le secteur, entretien avec les parties concernées et les acteurs du marché, discussions sur d’éventuels engagements des parties pour préserver la concurrence.  Si elle se concrétise, l’opération signifierait dans tous les cas un changement profond du paysage français des télécoms.  Ce marché compte aujourd’hui quatre opérateurs : Orange, Bouygues Telecom, SFR et Free Mobile. L’arrivée de ce dernier en janvier 2012 a déclenché une guerre des prix qui a sapé les marges de tous les acteurs.  Les deux projets principaux de rachat se différencient sur plusieurs points: Numéricable présente son offre comme un projet de croissance et d’investissement. Les atouts du câblo-opérateur sont son réseau fibre et sa télévision payante, tandis que SFR fait du mobile et de l’internet fixe.  En gage de bonne volonté, Patrick Drahi, patron d’Altice, s’est engagé dans Le Figaro mardi « à ne pas licencier, à conserver 8.500 emplois chez SFR et 2.400 chez Numericable, et même à recruter des commerciaux pour le marché des entreprises ».  Mais du point de vue des pouvoirs publics, Numericable est desservi par son poids financier moindre et le fait que sa maison-mère Altice, basée au Luxembourg et cotée à Amsterdam, a un propriétaire suisse..  Une offre de Bouygues devrait créer plus de synergies mais comporte le risque de détruire beaucoup plus d’emplois.  Elle signifierait aussi la disparition d’un opérateur, posant des problèmes de concurrence a priori plus vifs.   »Le marché de la téléphonie mobile a longtemps été dominé par trois opérateurs qui pratiquaient une concurrence plus que discrète. L’arrivée de Free, malgré quelques couacs, a incité le secteur à pratiquer une baisse significative des prix. Et la possibilité d’une concentration, donc d’un retour en arrière, est plus qu’inquiétante pour le consommateur », a estimé mercredi l’association de protection des consommateurs CLCV.  En 2005, SFR, France Télécom et Bouygues Telecom avaient été condamnés à de lourdes amendes (534 millions d’euros au total) par l’Autorité de la concurrence pour « entente » concernant leurs nouveaux abonnements et les résiliations.

 

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR

Bouygues fait la cour à Hollande pour racheter SFR  

 

 Selon l’un de ses proches, Bouygues   s’engagerait  devant François Hollande à garantir l’emploi alors que les inquiétudes sont fortes sur le front social. Il fait aussi passer le message qu’il est désormais réconcilié avec Vincent Bolloré, aujourd’hui premier actionnaire de Vivendi. Une manière délicate d’encourager l’Élysée à convaincre l’homme d’affaires breton de lui vendre le deuxième opérateur mobile français. Cette semaine, Martin Bouygues a aussi rencontré Arnaud Montebourg et Fleur Pellerin. L’enjeu est majeur : depuis une semaine, Vivendi discute d’un mariage de sa filiale SFR avec Numericable, qui vend de l’Internet par le câble. Une cellule d’administrateurs menée par Henri Lachmann et Alexandre de Juniac (PDG d’Air France- KLM), planche sur le sujet. Si cette opération se réalisait, Bouygues se retrouverait isolé face à son ennemi juré Free et contraint de s’allier à lui. Un scénario inimaginable pour le leader mondial du BTP. Pour le contrer, le groupe travaille ces jours-ci à une offre de rachat de SFR qu’il devrait présenter d’ici à dix jours, selon plusieurs sources. « Nous étudions toutes les options et informerons le marché quand nous aurons une position concrète », confirme un porte-parole. Bouygues déroule le tapis rouge pour convaincre les actionnaires de SFR. Il leur promet avant tout plus d’argent que les 5 milliards d’euros que Numericable fait miroiter. Ensuite, une situation financière plus saine que son concurrent, déjà très endetté, grâce aux moyens colossaux de son empire. Et deux fois plus de synergies de coûts, argument massue pour la Bourse. Le réseau de SFR permettrait d’accueillir les 32 millions d’abonnés mobiles des deux opérateurs, assurant une économie d’un milliard d’euros par an. En contrepartie, Bouygues Telecom pourrait vendre le sien à Free pour ne pas être confronté aux griefs de l’Autorité de la concurrence. Sauf que chez l’opérateur fondé par Xavier Niel on ne voit pas les choses ainsi. « Notre réseau couvre aujourd’hui plus de 60 % de la population et nous n’avons aucun intérêt à en acheter un entier », indique-t-on. Sur le plan social, la promesse de Bouygues de ne pas licencier ne convainc pas. Combiné à SFR, le nouvel opérateur compterait 20.000 salariés et beaucoup de doublons dans les fonctions commerciales, services clients, réseau et administratives. « C’est impossible de faire ce mariage sans casse sociale », reconnaît même un proche de SFR. Le chemin est étroit pour Bouygues, qui ne désarme pas. Pour séduire les dirigeants de SFR et de Vivendi, il leur promet une direction équilibrée dans laquelle Jean-René Fourtou, déjà promis à la présidence d’un duo SFR-Numericable, disposerait aussi de son siège de figure tutélaire. Beaucoup de promesses qui reçoivent peu d’écho. « Ce schéma est hyper-compliqué, se désespère un proche de Vivendi, on a du mal à y croire. »

SFR-Numericable : négociations en cours

SFR-Numericable : négociations en cours

 

Après avoir démenti le rapprochement, Vivendi a cependant confirmé lundi avoir été approché par Altice, maison-mère de Numericable, en vue d’un rapprochement entre l’opérateur télécoms SFR et le spécialiste français du câble, tout en précisant ne pas avoir reçu d’offre formelle à ce stade. Après la clôture de la Bourse, Altice a à son tour confirmé avoir « approché Vivendi en vue d’un rapprochement entre Numericable et SFR », ajoutant qu’aucune offre formelle n’avait été « effectuée à ce jour ». Les discussions ont repris entre les deux parties à la suite d’une nouvelle proposition d’Altice, jugée cette fois plus crédible par les dirigeants du conglomérat après une première tentative infructueuse l’an dernier, avaient déclaré précédemment à Reuters des sources proches des discussions. Si elles aboutissent, les négociations se traduiraient par le rachat de l’ »ogre » SFR, dont la valeur d’entreprise est estimée entre 15 et 16 milliards d’euros par les analystes, par le « petit poucet » Numericable (six milliards). L’opération, qui annulerait de facto l’introduction en Bourse de SFR programmée début juillet, chamboulerait un marché français des télécoms éprouvé par deux années de guerre des prix en obligeant les opérateurs concurrents de SFR à envisager des alliances en guise de riposte.Selon trois sources au fait des discussions, la nouvelle proposition avancée par le dirigeant d’Altice Patrick Drahi valorise SFR à plus de 15 milliards d’euros et prévoit que Vivendi conserverait une part minoritaire de 32% dans la nouvelle entité. Le quotidien Les Echos avait fait état dimanche soir d’un accord de principe entre les deux parties mais un porte-parole de Vivendi a démenti qu’un protocole d’accord ait été signé.

SFR : racheté par Numericable

SFR : racheté par Numericable

Selon les Echos de ce lundi 24 février, Altice, la maison-mère de Numericable, dirigée par Patrick Drahi, aurait conclu ce week-end un accord de principe avec Vivendi qui détient SFR. Le quotidien explique que les deux parties auraient passé l’intégralité du week-end à négocier les conditions de cet accord, qui valoriserait SFR à plus de 15 milliards d’euros. En l’état, le texte prévoirait de créer une société commune qui réunirait en son sein SFR et Numericable. Elle serait contrôlée à 50% par Altice et à 32% par Vivendi. Les deux parties espéreraient arriver à un accord ferme « dans quelques semaines ». Les détails financiers de l’opération confirment là encore les informations de BFMbusiness.com: les Echos expliquent qu’Altice lèverait 8 milliards d’euros de dette pour financer l’achat, soit peu ou prou la même somme évoquée fin janvier.  Pour compléter l’offre, Altice devrait également puiser dans ses fonds propres et pourrait notamment utiliser dans ce but l’argent récemment récolté en Bourse. Les synergies attendues par l’opération se chiffreraient à 6 milliards d’euros. Les deux sociétés pourraient notamment mutualiser leurs investissements dans la fibre optique. Cette opération changerait les plans de Vivendi qui projetait, il y a encore quelques mois, d’introduire en Bourse sa filiale télécom, et avait en ce sens opéré une profonde réorganisation scindant en deux ses activités. Mais, au regard des faibles perspectives de croissance du secteur liée notamment au flop de la 4G , l’introduction de SFR risquerait de rencontrer un succès des plus modestes. Davantage d’informations pourraient être connues mardi 25 février, Vivendi devant publier ses résultats annuels avant l’ouverture de la Bourse de Paris.

« Pas de fusion avec SFR Bouygues à ce stade» » ! Olivier Roussat… mais ça y ressemble

« Pas de fusion avec SFR Bouygues  à ce stade» » ! Olivier Roussat… mais ça y ressemble

Ce n’est pas une fusion mais un rapprochement technique. Pour autant du fait de le concurrence de Free les rentabilités sont d’être ce qu’elles étaient (- 20% chez SFR en 2012) et au-delà du rapprochement technique , on pourrait assister à la disparition d’un opérateur d’ici quelque  temps.Bouygues Telecom et SFR ont désormais scellé leur accord de mutualisation des réseaux. Dans un communiqué publié lundi 3 février, les deux groupes ont indiqué attendre les premiers fruits de ce contrat pour 2017. Bouygues Télécom table sur des économies de 100 millions d’euros par an. Invité de Good Morning Business, ce mardi 4 février, son PDG, Olivier Roussat, explique que « le paradoxe de la fusion des réseaux est qu’elle nécessite de surinvestir avant d’en tirer parti ». Les deux groupes vont ainsi devoir se délester de 7.000 antennes, ce qui représente « un surcoût », a-t-il poursuivi.  Mais la véritable question est de savoir si cet accord n’est pas la première pierre d’une fusion plus large entre les deux opérateurs. Arnaud Montebourg a d’ailleurs récemment vanté les mérites d’un marché avec un opérateur français en moins. Interrogé, Olivier Roussat a répondu : « ce n’est pas une question qui se pose à ce stade », affirmant que « les pouvoirs publics ont insisté pour que la fusion des réseaux ne soit pas un prélude à une fusion entre opérateurs ». Il a également rappelé que le gouvernement a interdit « la fusion à 100% des réseaux » excluant « les zones très denses », c’est-à-dire les villes de plus de 200.000 habitants. Le PDG de Bouygues Telecom a, par ailleurs, largement insisté sur l’intérêt de cet accord de mutualisation pour le consommateur. Selon lui, il va permette à SFR et Bouygues « d’améliorer la couverture dans les zones grises », zones où seul un ou deux opérateurs, souvent Orange, sont présents. « Ce que cherche le client, c’est avoir le choix. Avec ce type de mutualisation nous améliorons la concurrence », a-t-il assuré.

Regroupement SFR et Bouygues

Regroupement  SFR et Bouygues

Pour l’instant il ne s’agit que d’un regroupement technique mais il est évident qu’à terme on pourrait aller au-delà. SFR connait en effet une nette baisse de son résultat opérationnel (-20% en 2013) qui pèse sur sa maison mère Vivendi. Cela bien sût depuis la venue de Free et de la concurrence sur les abonnements.  Les opérateurs SFR et Bouygues Telecom ont donc annoncé vendredi être parvenus à un accord sur la mutualisation d’une partie de leurs réseaux mobiles, un projet qui doit leur permettre de réduire leurs coûts face à la guerre des prix dans le secteur. Dans le cadre de cet accord, les numéros deux et trois du mobile en France vont mettre en commun des sites et des équipements, par le biais notamment de la création d’une co-entreprise, mais ils conserveront leur indépendance en termes de fréquences et d’offres commerciales. « Cet accord permettra aux deux opérateurs d’améliorer leur couverture mobile et de réaliser des économies significatives », ont indiqué les deux groupes dans un communiqué commun. Les deux opérateurs n’ont pas souhaité chiffrer ces économies, renvoyant à une conférence de presse prévue lundi. Le réseau partagé de SFR et Bouygues Telecom couvrira une zone correspondant à 57% de la population française, soit l’ensemble du territoire à l’exclusion des 32 plus grandes villes et des zones blanches. L’officialisation de l’accord était attendue depuis l’annonce l’été dernier de négociations exclusives entre les filiales de Vivendi et Bouygues afin de riposter à la guerre des prix dans le mobile. Déclenchée par l’arrivée de la filiale mobile de Free (Iliad) en janvier 2012, celle-ci s’est traduite par un recul des ventes et des marges des opérateurs Orange, SFR et Bouygues, qui cherchent depuis à réduire leurs coûts. Le gouvernement et l’Arcep s’étant montrés hostiles à une consolidation pure et simple qui reviendrait à réduire le nombre d’opérateurs, la mutualisation des réseaux offre une alternative en permettant de diminuer les dépenses et de partager les investissements. Mais son application s’annonce complexe pour un bénéfice qui mettra du temps à se concrétiser, soulignent analystes et experts du secteur

 

SFR : 150 boutiques à fermer sur 850

SFR : 150 boutiques à fermer sur 850

L’opérateur SFR, la filiale de téléphonie de Vivendi, s’apprête à fermer 150 boutiques d’ici fin 2014 sur les 850 qu’il possède en France pour faire face à l’arrivée de Free (Iliad), selon Les Echos vendredi.  Le journal, qui ne précise pas ses sources, affirme que la direction aurait rassemblé les responsables des espaces SFR et des filiales de distribution (SFD et 5 sur 5) lors d’un séminaire à la Martinique, début février, pour leur annoncer ces fermetures.  Les Echos précisent que les offres « SIM-only », c’est-à-dire sans téléphones mobiles, ont connu un grand essor et de plus en plus d’abonnements sont souscrits en ligne plutôt qu’en boutique.  Vivendi, qui a publié ses résultats 2012 en début de semaine, a rapporté que sa filiale de télécoms avait vu sa rentabilité opérationnelle reculer moins que prévu à 10,6%, et a stabilisé son parc d’abonnés mobiles à 16,5 millions fin 2012.  Cette année, SFR prévoit un recul d’environ 12% du résultat opérationnel, contre un repli de 13,2% l’an dernier. L’année 2012 a été marquée en France par l’arrivée de l’opérateur de téléphonie mobile Free qui a contribué à faire baisser les prix sur le marché.

SFR et Free : rapprochement

SFR et Free : rapprochement

Un rapprochement qui va faire peur s’il se réalise car l’ensemble pèserait autant que France Télécom. Le gouvernement avec le soutien des corpos pourrait mettre des bâtons dans les roues à cet éventuel mariage sous le prétexte de la compostions du futur capital. Une petite loi bien ficelée pour des arguments techniques par exemple ? SFR, le deuxième opérateur téléphonique français, et l’opérateur Iliad (Free) seraient en contact pour un rapprochement qui permettraient des synergies de 1,3 milliard d’euros, rapporte lundi le quotidien économique Les Echos sur son site internet.   »La filiale de Vivendi et la société de Xavier Niel discutent ensemble », indique le journal, qui cite des « sources concordantes ». Selon lui, « les deux opérateurs n’en sont toutefois pas au point d’organiser des réunions techniques avec la direction commerciale ou le réseau ».  Selon une note de Natixis, citée par le journal, les synergies entre les deux opérateurs s’élèveraient à 1,3 milliard d’euros « en supposant que Free Mobile continue à déployer ses antennes ».  En cas de fusion, « le nouvel ensemble deviendrait immédiatement un géant, à peu près l’égal de France Télécom », affirment Les Echos.  La possibilité d’un rapprochement entre SFR et Free fait suite à une information qui donnait la filiale de Vivendi en contact avec Numéricable, qui est contrôlé par les fonds d’investissement anglo-saxons Cinven et Carlyle.  Dans ce scénario, Vivendi, qui réfléchit à une profonde reconfiguration de son périmètre d’activité, ne conserverait que 49% du capital de la société fusionnée.  A la mi-octobre, la ministre chargée de l’Economie numérique, Fleur Pellerin, a rappelé que SFR était une entreprise stratégique et que l’Etat serait vigilant en cas d’une éventuelle recomposition de son capital.

 

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