Archive pour le Tag 'SFR'

Page 2 sur 3

Télécoms : rachat de Bouygues par Numericable SFR ?

Télécoms : rachat de Bouygues par Numericable SFR ?

 

Nouvelles manouvres dans les télécoms mais qui se heurtent à des problèmes de concurrence et de régulation. Même si Martin Bouygues est  à nouveau vendeur, reste un autre obstacle de taille: le gendarme de la concurrence. Ce dernier n’était prêt à envisager une fusion entre SFR et Bouygues que si un des deux réseaux était vendu à Free.  « La consolidation ne peut pas se faire sans nous pour des raisons de concurrence. Le paysage à quatre opérateurs est donc là pour durer », résumait le fondateur de Free Xavier Niel le 4 novembre sur BFM Business.   Autrement dit, un rachat de Bouygues Telecom par Numericable SFR n’est possible que si Patrick Drahi trouve un accord avec Free. Or ce n’est pas gagné du tout. D’abord, les relations entre Patrick Drahi et Xavier Niel sont plus qu’exécrables: ils ne se parlent plus depuis plusieurs années. Surtout, chaque jour qui passe, Free continue de déployer son propre réseau, et a de moins en moins besoin de racheter un réseau clé en main.  Mais Patrick Drahi a quand même tenté sa chance, et envoyé ces derniers mois plusieurs émissaires auprès de Xavier Niel, qui les as tous éconduits Jeudi, Dexter Goei, le bras droit de Patrick Drahi, a assuré lors d’une conférence organisée par Morgan Stanley: « nous nous considérons comme les acheteurs naturels (de Bouygues Telecom). Nous avons une importante base de revenus donc il y aurait un important potentiel de synergies ». Le directeur général d’Altice a ajouté: « Si nous recevons un coup de téléphone de Bouygues, alors pourquoi pas ? Nous aurons cette discussion. Je serais surpris s’il n’y avait pas d’effort en 2015 pour que la consolidation en France se fasse ». Il a précisé qu’il n’aurait pas besoin de procéder à une augmentation de capital pour un rachat de Bouygues Telecom.    Interrogé, Free s’est refusé à tout commentaire. De son côté, Bouygues a renvoyé sur sa position du printemps: « Bouygues réaffirme que sa filiale Bouygues Telecom est en mesure de poursuivre sa stratégie stand alone« .

 

Rachat de SFR: Bouygues gonflé et mauvais perdant !

Rachat de SFR: Bouygues gonflé et  mauvais perdant !

Gonflé le patron de Bouygues qui accuse Vivendi vendeur de SFR à Numericable d’appels d’offres  « tordus » quand on sait comment certains marchés sont arrachés à l’étranger où la corruption est souvenait de règle et Bouygues en sait quelque chose ! La guerre autour du rachat de SFR n’est décidément pas terminée. Dans une interview accordée au Figaro du samedi 12 avril, mais dont le contenu a été révélé  vendredi 11 avril, Martin Bouygues, le PDG du groupe éponyme, règle ses comptes. Il critique ainsi avec vigueur le processus de cession de la filiale télécoms de Vivendi, qui a finalement préféré l’offre de Numericable à celle de Bouygues Telecom. « Des appels d’offres compliqués, tordus, bizarres, j’en ai vu beaucoup. Mais je n’imaginais pas de telles pratiques dans un tel dossier… à Paris de surcroît! », peste-t-il dans les colonnes du journal.  « Tout a été fait pour ne pas permettre à Bouygues de présenter ses offres et ses arguments au Conseil de surveillance. Les anomalies se sont multipliées », poursuit-il. Pour justifier sa décision, Vivendi, arguait notamment que la cession de SFR à Bouygues aurait présenté davantage de risques concurrentiels, et aurait été davantage susceptible d’être bloqué par les autorités de régulation. « Le risque d’un veto par l’Autorité de la concurrence n’existait pas et vous savez que celle-ci n’a jamais interdit une opération de concentration. Il fallait bien un prétexte pour nous éliminer », affirme sur ce sujet, Martin Bouygues. La réaction de Vivendi n’a pas tardé. Le vendredi soir, le groupe français a publié un communiqué répondant aux propos de Martin Bouygues. « Vivendi affirme que la procédure qui l’a conduit à choisir l’offre d’Altice/Numericable en dépit des pressions, des mises en cause déplaisantes dont ses équipes n’ont cessé d’être l’objet, l’a été en toute transparence et avec le souci constant de l’intérêt social de l’entreprise, de ses salariés et de ses actionnaires », fait valoir l’entreprise. « Vivendi se refuse, dès lors, à polémiquer, mais réserve tous ses droits », ajoute-t-elle.  Par ailleurs, toujours dans cette même interview, Martin Bouygues affirme que Bouygues Télécom peut encore voler de ses propres ailes. « Bouygues Telecom peut rester seul car il peut compter sur le groupe Bouygues, qui peut lui fournir des moyens importants pour gagner la rude bataille qui s’annonce », explique Martin Bouygues alors que les rumeurs vont bon train sur la vente de la filiale télécoms de son groupe à Free. Rumeurs que Martin Bouygues s’est refusé à commenter.

 

SFR: « un rapprochement avec Bouygues intenable » (Fourtou)

SFR: « un rapprochement avec Bouygues intenable » (Fourtou)

Dans une interview accordée aux Echos de ce lundi 7 avril, le président du conseil de surveillance de Vivendi, Jean-René Fourtou, revient sur cette décision en la justifiant. « Un rapprochement avec Bouygues aurait créé un groupe avec 47% de part de marché en valeur dans le mobile, ce qui était intenable au plan de la concurrence », indique-t-il.  Avant de poursuivre: « le régulateur aurait demandé des remèdes très importants afin de rééquilibrer le marché. La proposition de Bouygues de vendre son réseau mobile et des fréquences à Free allait dans le bon sens, mais il aurait probablement fallu aussi céder des clients ». « Par conséquent, dans le cas d’un mariage entre Bouygues et SFR, on se serait retrouvé avec une société en décroissance face à un concurrent surarmé, Free, conclut-il. Autre argument invoqué par Jean-René Fourtou, qui n’a jamais caché son soutien à l’offre de Numericable »: l’emploi. Il souligne ainsi que la proposition de Bouygues « comportait de très importantes synergies mais avec beaucoup de doublons au niveau des effectifs. Bouygues Telecom et SFR font des métiers très proches. Il y aurait eu 4.000 à 6.000 personnes en trop, sans compter les sous-traitants ». En parallèle, Jean-René Fourtou fait valoir que le projet de Numericable « a très peu de recouvrement et donc très peu de doublons en termes d’effectifs ». « Il s’agit de développer la convergence entre le fixe et le mobile, en s’appuyant sur la croissance du très haut débit et la génération de nouveaux services. C’est la stratégie gagnante dans les télécoms », plaide-t-il.

 

SFR: Vivendi pour Numericable au détriment de Bouygues…et de Montebourg !

SFR: Vivendi pour  Numericable au détriment de Bouygues…et de Montebourg !

Vivendi a finalement tranché « à l’unanimité » en faveur d’Altice/Numericable qui propose 13,5 milliards d’euros à la réalisation de l’opération ainsi qu’un complément éventuel de prix de 750 millions d’euros, et une participation de 20% pour Vivendi dans le nouvel ensemble, qu’il pourra céder ultérieurement.   »L’ensemble devrait représenter une valeur totale supérieure à 17 milliards d’euros », indique Vivendi.  Cette offre « correspond au projet industriel le plus porteur de croissance, le plus créateur de valeur pour les clients, les salariés et les actionnaires », et répond ainsi « le mieux à (ses) objectifs », a fait valoir le groupe pour justifier son choix. Dans la soirée, le groupe Bouygues a réagi en prenant simplement « acte » de cette décision et soulignant que son offre présentait « les garanties les plus sérieuses tant du point de vue industriel que de l’emploi ».  Cette décision va à contre-courant de ce qu’attendait le gouvernement qui s’est ému ces dernières semaines de voir passer le deuxième opérateur français aux mains d’Altice, un groupe luxembourgeois coté à Amsterdam et dont le patron, Patrick Drahi, est un milliardaire franco-israélien qui vit à Genève depuis 15 ans.   »Il va falloir que M. Drahi rapatrie l’ensemble de ses possessions et biens à Paris, en France, et donc nous avons des questions fiscales à lui poser », avait déclaré Arnaud Montebourg, alors ministre du Redressement productif, devenu depuis ministre de l’Economie.  Ce à quoi Altice a toujours répondu que le nouvel ensemble SFR/Numericable serait une entreprise de droit français cotée à Paris.  Arnaud Montebourg qui n’a jamais caché son soutien à Bouygues, a demandé samedi aux vainqueurs de « faire preuve de patriotisme économique pour le choix de ses fournisseurs ».  Il a également assuré qu’il entendait « redoubler de vigilance » sur les engagements pris le groupe de « ne supprimer aucun emploi postérieurement à la fusion, sous quelque forme que ce soit ». Car, l’emploi est un des défis majeurs pour le nouveau groupe.   »Le projet industriel d’Altice/Numericable est celui qui garantit pleinement le développement de l’emploi dans la durée, notamment par les investissements qu’il implique », assure pour sa part Vivendi.  

 

SFR: Vivendi fait monter les enchères

SFR: Vivendi fait monter les enchères

 

 

Rude bataille entre Bouygues soutenu par l’Etat et Numericable. Le Conseil de surveillance de Vivendi qui étudie les offres d’Altice/Numericable et de Bouygues pour le rachat de SFR a suspendu vendredi soir ses travaux mais va les poursuivre durant le week-end.   »Les travaux du Conseil vont se poursuivre ce week-end », a indiqué une porte-parole de Vivendi à l’AFP.  Le conseil de surveillance de Vivendi s’est réuni vendredi après-midi pour décider du sort de SFR à l’issue de trois semaines de négociations exclusives avec le câblo-opérateur, sur la base d’une offre qui prévoit un paiement de 11,75 milliards d’euros pour Vivendi, ainsi que l’attribution de 32% du capital de la nouvelle entité..  Mais Bouygues a dévoilé en fin de matinée une contre-proposition améliorée qui a sans doute donné à réfléchir aux membres du Conseil.  Cette offre atteint 15 milliards d’euros en numéraire, et 10% du nouvel ensemble pour Vivendi et elle valorise ainsi SFR à 16 milliards d’euros avant synergies.  Les deux groupes mènent depuis début mars une lutte acharnée pour convaincre Vivendi de leur céder SFR, deuxième opérateur français.

//

SFR: des promesses, encore des promesses pour l’emploi !

SFR: des promesses, encore des promesses pour l’emploi !

 

Après Numericable c’est Bouygues qui surenchérit en matière de promesse d’emplois. Comme le gouvernement tente de saborder le regroupement SFR- Numericable, il faut parler «  gauche ». En réalité c’est la conjoncture et le marché  qui décideront du volume d’emplois mais Bouygues prêt à tout pour gagner la bataille autour de SFR. Après avoir relevé son offre, et alors que Vivendi est toujours en négociations exclusives avec Numericable, le groupe de BTP et de télécoms réitère noir sur blanc ses promesses en termes d’emploi. Pas de licenciement économique collectif, pas de plan social, pas de plan de départ volontaire non plus. Le tout pendant 36 mois. Quand on sait à quel point les doublons sont nombreux entre Bouygues et SFR -boutiques, personnel administratif, techniciens-, les engagements de Martin Bouygues ont de quoi surprendre. D’autant que ces promesses, écrites noir sur blanc, seront tenues même en cas d’ »évolutions de marché ou de revirements économiques ». Une façon de marquer sa différence face à Numericable, qui a lui aussi publié ses engagements, mais qui s’est laissé cette porte de sortie.  Petit tacle additionnel en direction du câblo-opérateur: « une telle restriction viderait de tout son sens tout engagement en matière d’emploi ». « Ridicule », soupire-t-on dans le camp Numericable. Nul ne peut prédire l’avenir, et en cas de crise financière majeure par exemple, que fera Martin Bouygues ? Au fond cette nouvelle surenchère de promesses montrerait surtout le désespoir de Bouygues, taraudé parce qu’un proche du dossier appelle l’ »ombre de Xavier Niel ». Car si c’est Numericable qui s’empare de SFR, Bouygues se retrouve seul, isolé, une proie potentielle pour Free.

 

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

Le gouvernement traque le patron de Numericable candidat pour SFR

le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg (opposé à la reprise de SFR par Numericable) puis sa ministre déléguée Fleur Pellerin, qui ont pour habitude de se féliciter des investissements étrangers en France, se sont mis à critiquer la résidence fiscale de Patrick Drahi, et lui ont même demandé de redevenir résident fiscal français.  Patrick Drahi avait acheté Mirs pour 650 millions de shekels (135 millions d’euros), puis l’a revendu à Hot, dont il détenait à l’époque 51,7%. Le prix de revente comprenait un chèque de 486 millions de shekels, plus des compléments de prix allant jusqu’à 450 millions de shekels en fonction des performances futures de Mirs, indiquent les comptes de Hot. Précisément, un complément de 225 millions de shekels devait être versé lorsque Mirs atteindrait 7% de parts de marché. Cet objectif ayant été atteint, cette somme a donc été versée, indiquent les comptes d’Altice. Le reste du complément de prix (56,25 millions de shekels par an) dépend de l’excédent brut d’exploitation de Mirs jusqu’en 2016.  Mais le gouvernement n’entend pas en rester là. Selon une source gouvernementale, Bercy a lancé une enquête sur sa situation fiscale, et notamment sa résidence fiscale exacte, étant donné l’importance que prend Patrick Drahi dans l’économie hexagonale (interrogés sur ce point, les porte-paroles de Pierre Moscovici et Bernard Cazeneuve se sont refusés à tout commentaire, arguant du secret fiscal).  Pour l’instant, Patrick Drahi a opposé une fin de non recevoir aux demandes de rapatriement fiscal des ministres. « Le gouvernement peut bien le demander, mais il n’existe aucune base légale pour forcer Patrick Drahi à revenir », souligne Hervé Israël, avocat associé chez Holman Fenwick Willan. « J’ai ma famille en Suisse. Je n’ai pas prévu de faire rentrer ma famille en France », a déclaré l’intéressé lundi 17 mars. « Sa famille habite Genève depuis 15 ans, ses enfants y sont scolarisés, il ne va pas les déraciner comme ça », ajoute un de ses proches dans le Monde.  Dans les Echos, le roi du câble explique s’être installé en Suisse pour des raisons professionnelles et non fiscales: « j’habite en Suisse depuis 1999, soit un tiers de ma vie. J’ai travaillé pour un câblo-opérateur américain, UPC. Mon patron m’a proposé d’ouvrir le siège européen à Genève. J’y suis resté, avec ma femme et mes quatre enfants ». Dans le Monde, un proche ajoute: « en 1999, il n’avait pas encore fait fortune, donc c’est absurde de dire qu’il souhaitait s’exiler fiscalement ».

 

Ultimatum de Bouygues à SFR

Ultimatum de Bouygues à SFR

C’est une sorte d’ultimatum que lance Bouygues vis-à-vis de SFR.  Vivendi n’aura que quatre jours après la fin de la période de négociations exclusives avec Numericable pour se prononcer sur la nouvelle offre de Bouygues. Il s’agit en faiat de faire pression avec l’appui du gouvernement pour que Numericable ne réussisse pas sa reprise. Montebourg ne s’est d’ailleurs pas privé de critiquer le patron de Numericable pour saboter l’opération . Le groupe vient d’annoncer, ce 21 mars, que sa nouvelle offre formulée jeudi ne serait valide que jusqu’au 8 avril. La maison-mère de SFR a entamé vendredi 14 mars trois semaines de discussions avec Numericable pour lui céder l’opérateur, au détriment de Bouygues dont l’offre n’a pas suffi à convaincre.  En réaction, Bouygues a annoncé jeudi un relèvement de son offre initiale, en proposant à Vivendi 13,15 milliards d’euros en cash pour mettre la main sur le numéro deux français du mobile, contre 11,3 milliards dans l’offre précédente. Cette contre-offensive est soutenue par plusieurs partenaires, dont la Caisse des Dépôts, le groupe publicitaire JCDecaux et la famille Pinault. Du fait de leur implication, Vivendi verrait sa participation dans la nouvelle entité Bouygues Telecom-SFR réduite à 21,5% contre 43% précédemment

 

SFR : Bouygues contre-attaque

SFR : Bouygues contre-attaque

Sous l’impulsion du gouvernement, Bouygues contre-attaque pour acquérir SFR. Bouygues a en effet rouvert les hostilités pour la conquête de SFR en relevant jeudi de 1,85 milliard d’euros la partie en numéraire de son offre moins d’une semaine après l’entrée en négociations exclusives de la maison mère de l’opérateur Vivendi avec son rival Numericable. Cette contre-offensive, soutenue par plusieurs partenaires dont le bras armé financier de l’Etat la Caisse des dépôts et consignations (CDC), pourrait semer le doute parmi les administrateurs de Vivendi qui ont donné pour trois semaines la priorité aux discussions avec le câblo-opérateur.  La nouvelle offre du groupe de BTP et de communication propose davantage de cash à Vivendi mais réduit les parts que détiendrait le conglomérat dans le futur ensemble Bouygues Telecom-SFR ce qui se traduit par une valorisation moins élevée pour SFR une fois prises en compte les synergies. Bouygues espère ainsi répondre aux attentes de Vivendi: sortir au plus vite des télécoms et se doter des moyens de financer son recentrage dans les contenus et les médias. Dans le détail, il propose 13,15 milliards d’euros en numéraire pour mettre la main sur le numéro deux français du mobile, soit 1,4 milliard de plus que le rival Numericable. Vivendi verrait sa participation dans le duo réduite à 21,5% contre 43% précédemment, conséquence de l’implication de trois partenaires, la CDC, JC Decaux Holding, qui contrôle le groupe JCDecaux, et la famille Pinault qui entretient des liens d’amitié avec le PDG de Bouygues Martin Bouygues. A eux trois, ils prendraient une participation représentant autour de 11,5% du virtuel duo, dont 3% pour la CDC qui investirait 300 millions d’euros, a précisé à Reuters un porte-parole de la banque publique.  La nouvelle offre de Bouygues valorise SFR à hauteur de 17,4 milliards d’euros en incluant les synergies, contre 19 milliards dans l’offre rivale de Numericable. La première proposition de Bouygues à Vivendi valorisait SFR à 19 milliards d’euros. Vivendi comme Altice n’ont pas souhaité faire de commentaire, réaffirmant être en négociations exclusives l’un avec l’autre. « Le dossier est relancé même s’il y avait déjà des signaux, notamment au niveau politique. On a le sentiment de n’être qu’au début de l’histoire », commente Renaud Murail, gérant chez Barclays Bourse.   »Vivendi a de toute façon tout intérêt à prendre son temps pour faire monter les enchères. Il y a certainement une très grosse part de négociations. » Ce nouveau coup de théâtre dans une saga marquée déjà depuis près de trois semaines par de nombreux rebondissements pourrait susciter des tensions entre les 14 membres du conseil de surveillance appelés à se prononcer sur le sort de SFR. Une partie du conseil emmené par son président Jean-René Fourtou penche pour une solution rapide et simple du point de la vue de la concurrence, ce qui s’est traduit par la préférence accordée à Numericable il y a une semaine. D’autres administrateurs sont plus partagés et souhaiteraient prendre le temps avant de se prononcer. « L’intérêt social de l’entreprise c’est d’aller vers ce qui sert le mieux son intérêt », explique une source au fait des discussions. « Cela pourrait l’obliger à regarder à nouveau ». Dans ce duel, le gouvernement n’a pas caché sa préférence depuis le début en prenant ouvertement le parti de Bouygues. Même après l’annonce du choix de Vivendi, il ne s’est pas déclaré vaincu en prenant notamment pour cible le dirigeant d’Altice Patrick Drahi et sa résidence fiscale en Suisse. « Ce qui interpelle c’est le rôle de l’Etat dans tout cela », fait valoir une source au fait du dossier, en faisant référence à l’implication de la CDC dans la nouvelle offre de Bouygues. Avant cette nouvelle proposition, l’offre de Numericable, qui propose 11,75 milliards d’euros en cash et 32% dans la nouvelle entité SFR-Numericable était de 450 millions d’euros supérieure à celle de Bouygues.

 

SFR : la CDC pour un rapprochement avec Bouygues

SFR : la CDC pour  un rapprochement avec Bouygues

La Caisse des dépôts, actionnaire de Vivendi,  reste prête à faciliter un rapprochement entre les opérateurs téléphoniques SFR et Bouygues si ce scenario devait redevenir d’actualité, selon son directeur général Jean-Pierre Jouyet. « La Caisse des dépôts, qui est actionnaire de Vivendi, pourrait, si l’hypothèse se concrétisait (…) accompagner en capital un rapprochement entre Vivendi, SFR et Bouygues, a souligné Jouyet dans un entretien au quotidien les Echos de lundi 17 mars. Jean-Pierre Jouyet a souligné qu’un tel investissement s’effectuerait « sans engager BPIfrance », la banque publique d’investissement dont la CDC est actionnaire. Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg s’est publiquement déclaré en faveur d’une fusion entre les opérateurs téléphoniques SFR (filiale de Vivendi) et Bouygues Telecom (filiale de Bouygues). Vivendi a pourtant décidé vendredi d’ouvrir des négociations exclusives avec l’autre prétendant au rachat de sa filiale, le câblo-opérateur Numericable. Les deux parties se sont fixé trois semaines pour arriver à un accord définitif. Pour Montebourg, le rapprochement entre Numericable et SFR n’est pourtant pas encore acquis. « Je crois que le débat continue », a déclaré vendredi soir Montebourg. « Je ne suis pas certain – il y a trois semaines de discussion – que les banques aient envie de s’exposer (…) outre mesure ». « D’abord, parce qu’il y a un certain nombre de recours qui vont s’exercer de la part du concurrent de SFR, certainement. Il y a des questions qui vont être posées aux autorités de la concurrence européenne et française. Donc je crois que  le débat continue », a-t-il poursuivi.

 

SFR : « les singeries de Montebourg »

SFR : «  les singeries de Montebourg »

On savait que Montebourg ne servait à rien mais en plus il se ridiculise dans l’affaire de la vente de SFR à Numericable. Des « singeries » dit le Financial Times Au bout d’une semaine de suspense sur l’avenir du deuxième opérateur de téléphonie français, sa maison-mère Vivendi a rendu son verdict vendredi. C’est l’offre d’Altice qui a convaincu le Conseil de surveillance. Elle sera détaillée lundi matin lors d’une conférence de presse d’Altice.  Mais quelques heures avant cette annonce officielle, le ministre avait vendu la mèche au micro d’Europe 1 et critiqué un choix « qui pose un certain nombre de problèmes et de questions ».   »En moins de dix minutes, notre fougueux ministre du Redressement productif a trouvé le moyen d’annoncer en direct à la radio une décision du conseil de surveillance de Vivendi avant même qu’il se réunisse », s’est raillé samedi le Figaro dans un éditorial.   »Depuis sa forteresse de Bercy, le socialiste dispose de peu d’armes, la persuasion étant la principale. (…) Si le soldat est reconnu pour sa bravoure, ses faits d’armes apportent peu de succès. Tout juste est-il parvenu à mettre en échec le rachat de la pépite tricolore Dailymotion par le géant américain Yahoo », a commenté de son côté la Voix du Nord dans son éditorial.  M. Montebourg avait affiché dès le week-end dernier son soutien à l’offre de Bouygues, estimant que c’était la meilleure pour l’emploi.   »La concurrence par la destruction s’arrêtera si nous revenons à trois opérateurs mobile tout en maintenant des prix bas. Elle ne s’arrêtera pas si Numericable conquiert SFR puisque la concurrence restera à quatre dans le mobile », avait-il indiqué au Parisien.  Chez Vivendi, le choix de l’alliance à Numericable s’est fait « à l’unanimité », selon une source proche du dossier, les membres du conseil ayant apprécié un projet rapide qui donne des garanties sur l’emploi.  L’offre d’Altice propose un paiement en numéraire de 450 millions d’euros plus élevé que celui de Bouygues, assortis de 32% des parts de la nouvelle entité.   »Jean-René Fourtou (président du conseil de surveillance de Vivendi) s’est essuyé les pieds sur l’Etat », a confié un proche de M. Montebourg au Monde, dans l’édition de samedi.  Cinglant, le Financial Times, quotidien économique britannique, écrit que « l’impact exact des singeries du ministre de l’Industrie français (sur la décision) n’est pas clair. Mais on ne peut qu’espérer que le conseil de surveillance de Vivendi continue à les ignorer et à agir dans le meilleur intérêt des actionnaires ».   »Arnaud Montebourg donne une vision, sa vision, elle n’est pas toujours bonne, mais il donne un souffle », a pour sa part estimé Vincent Bolloré, premier actionnaire de Vivendi et vice-président du conseil de surveillance.   »Il n’est pas propriétaire des affaires mais il a le droit de donner son avis, je trouve qu’il donne une flamme, et dans une France où on est un peu dans la sinistrose, sa voix est sympathique », a-t-il affirmé samedi en marge d’une conférence de presse.  Invité vendredi soir au journal de France 2, M. Montebourg ne s’est pas avoué vaincu et a estimé que le rapprochement entre Numericable et SFR n’était pas encore acquis.   »Je crois que le débat continue », a-t-il déclaré. « Je ne suis pas certain, il y a trois semaines de discussion, que les banques aient envie de s’exposer (…) outre mesure ».  Il a également évoqué les recours possibles contre le choix de Vivendi et « des questions qui vont être posées aux autorités de la concurrence européennes et françaises. Donc je crois que le débat continue », a-t-il souligné.  Vivendi a précisé dans son communiqué qu’à l’issue des trois semaines de réflexion, « le Conseil de surveillance se réunira à nouveau pour examiner les suites à donner, et s’il doit en conséquence mettre un terme aux autres options envisagées ».

 

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

Actu-Economie, politique, société: infos les plus lues

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  

 

 

 

 

 

SFR : négociations exclusives avec Numericable

SFR : négociations exclusives avec Numericable

Le Conseil de surveillance « de Vivendi a décidé d’entrer en négociations exclusives avec Altice pour une période de trois semaines », sur la base d’une offre qui prévoit un paiement de 11,75 milliards d’euros pour Vivendi ainsi que l’attribution de 32% du capital de la nouvelle entité. Après avoir étudié les deux offres émanant d’Altice et de Bouygues, Vivendi a choisi celle du mariage avec Numericable qui « est la plus pertinente pour les actionnaires et les salariés du groupe et (qui) offre la meilleure sécurité d’exécution ». Pour Vivendi, la proposition d’Altice « répond le mieux à l’objectif (du groupe) de devenir rapidement un acteur européen majeur des médias et des contenus et de renforcer SFR comme un acteur dynamique du très haut débit fixe et mobile ». Toutefois, à l’issue de ces trois semaines de réflexion, « le conseil de surveillance se réunira à nouveau pour examiner les suites à donner et s’il doit en conséquence mettre un terme aux autres options envisagées », souligne Vivendi. Le groupe avait en premier lieu envisagé d’introduire SFR en Bourse avant qu’Altice et Bouygues ne viennent proposer des offres de rachat. Altice et Bouygues, propriétaire de Bouygues Telecom, numéro trois du marché français des télécoms, se livrent depuis le 5 mars à une bataille sans merci pour convaincre Vivendi. Bouygues avait ainsi relevé jeudi son offre de débourser 11,3 milliards d’euros en numéraire, en proposant d’octroyer à Vivendi 43% du capital de ce que serait le nouvel ensemble. Son projet valorise SFR à 15,5 milliards d’euros. De son côté, Altice a également relevé son offre in extremis puisque, dans sa proposition initiale, avaient été mis sur la table 10,9 milliards d’euros en numéraire avec 32% du capital de la société fusionnée pour Vivendi.

 

Rachat de SFR : Montebourg attaque Numericable

Rachat de SFR : Montebourg attaque  Numericable

Montebourg qui s’est planté sur le rachat de SFR par Bouygues a visiblement du ml à avaler sa nouvelle boulette. Du coup il attaque le patron de Numericable. « Le débat continue », a affirmé e ministre du Redressement productif à propos du rachat de SFR alors que Vivendi a annoncé poursuivre des négociations exclusives avec Altice, maison mère du cablo-opérateur, pour la cession de sa filiale télécoms SFR. « Je ne suis pas certain, il y a trois semaines de discussion, que les banques aient envie de s’exposer (…) outre mesure », a-t-il ajouté sur France 2. « D’abord, parce qu’il y a un certain nombre de recours qui vont s’exercer de la part du concurrent de SFR, certainement. Il y a des questions qui vont être posées aux autorités de la concurrence européennes et françaises. Donc je crois que le débat continue », a-t-il poursuivi. Vivendi a indiqué ce vendredi 14 mars  qu’il avait choisi d’entrer en « négociations exclusives » avec Altice pour une période de trois semaines en vue de la cession de sa filiale télécoms SFR, écartant l’offre concurrente de Bouygues. Le ministre, qui avait fait part de sa préférence pour un rapprochement entre SFR et Bouygues, a affirmé que la préoccupation du gouvernement dans cette affaire était l’emploi et l’investissement. « Nous défendons l’emploi, l’emploi, l’emploi », a-t-il martelé. « Nous souhaitons qu’il n’y ait pas de casse sociale, nous souhaitons qu’il y ait des investissements ». Selon lui, le gouvernement a signifié ses exigences: « Il y en a trois, a dit le ministre: pas d’emplois perdus, pas de plan de licenciements, pas de plan de départs volontaires, pas de plan social. Deuxièmement : la reprise des investissements de la fibre sur tout le territoire, par Numericable », a-t-il ajouté. Il a également estimé que le patron d’Altice, Patrick Drahi, devrait faire preuve de « patriotisme fiscal ». Il va falloir qu’il fasse preuve de patriotisme fiscal Arnaud Montebourg sur le patron d’Altice « Et troisièmement, nous avons affaire à un dirigeant qui est un milliardaire, tant mieux pour lui, il a réussi, il est propriétaire du câble dans de nombreux pays européens, mais qui a une holding au Luxembourg, il est propriétaire de ses actions à Guernesey, la société est cotée à Amsterdam et il est résident suisse. Donc, il va falloir qu’il fasse preuve de patriotisme fiscal et qu’il rapatrie un peu tout ça en France« , a assuré Arnaud Montebourg.

 

SFR vendu à Numericable », selon Montebourg

SFR vendu  à Numericable », selon Montebourg

 

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a affirmé vendredi sur Europe 1 que le groupe Vivendi avait « décidé coûte que coûte de vendre SFR à Numericable », critiquant un choix « qui pose un certain nombre de problèmes et de questions ». « Ce que nous avons compris, (…) c’est qu’ils préfèrent le choix de Numericable », a ajouté M. Montebourg. Il a évoqué un risque de surendettement pour Numericable, filiale de la holding Altice, et des problèmes d’ordre « fiscal » et de « concurrence ».

 

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol