Archive pour le Tag 'SFR'

Téléphonie : SFR en perte de vitesse

Téléphonie : SFR en perte de vitesse

 
SFR perd encore des abonnés au deuxième trimestre. L’opérateur télécoms, filiale française du groupe Altice France, compte 343.000 abonnés mobile et 87.000 clients fixes de moins en trois mois, selon des résultats publiés ce jeudi. Déjà passé sous la barre des 20 millions d’abonnés mobile au premier trimestre, SFR compte désormais 19,624 millions d’abonnés sur ce segment et 6,227 millions de clients fixe.

Au deuxième trimestre de l’exercice, son chiffre d’affaires a baissé de 5,2% sur un an comparé à la même période, à 2,542 milliards d’euros, tandis que l’excédent brut d’exploitation (Ebitda) a diminué de 7,5%, à 913 millions d’euros, a détaillé la filiale française du groupe détenu par l’homme d’affaires Patrick Drahi.
La dette nette a atteint 24,4 milliards d’euros « à la fin du deuxième trimestre », alors qu’Altice France a fait de son désendettement l’un de ses objectifs pour l’exercice 2024. L’entreprise avait indiqué fin mars viser un niveau « approprié » d’endettement « bien en dessous » de 4 fois son Ebitda, contre plus de 6 fois actuellement.

SFR : un dégraissage des effectifs critiqué par la justice

SFR : un dégraissage des  effectifs critiqué par la justice

Le tribunal a donné raison aux syndicats qui accusaient la direction de tromperie à propos du dégraissage des effectifs.. Selon eux, les dirigeants du groupe se sont préparés dès 2020 à tailler dans les effectifs, alors qu’un accord, baptisé « New Deal » et visant à maintenir l’emploi, courrait jusqu’au 31 décembre cette même année. « Le projet de réorganisation était déjà en germe », souligne le jugement, auquel La Tribune a eu accès.

L tribunal critique sévèrement les arguments brandis par SFR pour justifier la les nouvelles orientations stratégiques et les suppressions de postes. « L’argument de la direction tiré de difficultés économiques et de la détérioration de sa situation suite à la crise du Covid-19 pour justifier de la réouverture de la procédure de consultation sur les orientations stratégique n’est donc pas justifié », souligne le jugement.

Emploi SFR : 1700 postes en France menacés

Emploi SFR : 1700 postes en France menacés

Des suppressions de postes qui portent sur presque 20 % des effectifs et qui sont contestées du fait de la bonne résistance de la société face à la crise. En effet de chez d’affaires a progressé de 2,4 % en 2020 pour atteindre plus de 10 milliards avec une augmentation de la rentabilité.

1700 postes, sur 9500 sont donc menacés selon les syndicats. Soit 18% des effectifs. De son côté, la direction, qui confirme les 1700 emplois concernés prend en compte un périmètre plus large avec un total de 15 000 salariés, incluant toutes les filiales d’Altice France, dont BFM-RMC, ERT et Intelcia. Un amalgame qui irrite les représentants des salariés.

Il s’agit du deuxième plan social d’envergure depuis la reprise de SFR par Numericable en 2014, toujours sur la base de départs volontaires. «Nous avions alors conclu un accord sur l’emploi avec la direction, qui s’était engagée à maintenir les effectifs à 9500 postes. L’accord avait été prolongé en 2017, jusqu’en décembre 2020», explique Abdelkader Choukrane, délégué syndical central de l’Unsa SFR. Les suppressions de postes devraient donc faire chuter les effectifs de SFR sous la barre des 9 500 salariés.

Le groupe cherche à inscrire ce plan dans le cadre plus large d’une nouvelle orientation stratégique à horizon 2025, avec notamment, la promesse d’accélérer dans le développement de la fibre et de la 5G en Franc. Il a ainsi pour ambition de raccorder 90% des foyers français à la fibre et de couvrir 98% des communes de plus de 10 000 habitants en 5G d’ici 2025. «Il s’agit de pouvoir absorber le trafic qui ne cesse d’augmenter chaque année (+35% de trafic pour SFR en 2020)», explique le groupe. Il veut aussi doubler sa présence sur le marché des PME, en musclant ses offres et en accélérant leur raccordement à la fibre.

La direction de SFR met aussi en avant le paysage concurrentiel français dans les télécoms. La guerre de promotions a beau connaître une trêve, les prix pratiqués sont parmi les plus bas. En lançant la 5G «au prix de la 4G», Free a, une nouvelle fois, coupé l’herbe sous le pied de ses rivaux. Il les prive en grande partie de la possibilité de monétiser cette nouvelle technologie. Enfin, SFR déplore «une fiscalité spécifique au secteur extrêmement lourde» en France.

Plan fibre : le faux débat du gouvernement et de SFR

Plan fibre : le faux débat du gouvernement et de SFR

Un vrai-faux débat entre le gouvernement et Patrick Drahi  de SFR concernant l’avenir du plan câble. Patrick Drahi veut son propre réseau et propose de couvrir toute la France sans argent public. De son côté, le gouvernement estime que cela fera double emploi avec les réseaux d’initiative publique financés en partie par l’État et les collectivités. En réalité, ce plan câble ne couvrira jamais toute la France d’ailleurs Emmanuel Macron lui-même a évoqué l’idée que le plan câble pourrait ne desservir que les zones agglomérées, les zones moins denses pouvant être desservi via les mobiles par 4G j’ai et demain la 5G. De toute façon,  ce plan est irréaliste et impossible à financer comme d’ailleurs l’a souligné la Cour des Comptes.  L’objectif affiché du Plan France Très Haut Débit est de fournir un accès Internet en très haut débit à tous (logements, administrations et services publics, entreprises) à horizon 2022, et ceci en couvrant l’ensemble du territoire national. Il a fallu près de 4 ans pour passer de 1,7 million à 5 millions d’abonnés à très haut débit et atteindre 18% du marché, peut-on encore espérer convertir plus de 20 millions d’abonnés en 5 ans pour atteindre l’objectif ?  Pour la Cour des comptes qui s’est penché sur la question, en l’état, la réponse est « non ». Dans un rapport très sévère, l’institution estime que quasiment rien ne va : le budget initial sera largement dépassé, tout comme les délais de couverture.  »Les juridictions financières évaluent à 34,9 milliards d’euros le coût total du Plan, estimé initialement à 20 milliards. « L’absence de cofinancement privé pour la construction des réseaux d’initiative publique (seulement 1 milliard des 12 milliards d’euros d’investissements engagés, pour 3 milliards attendus) nécessite un concours des collectivités territoriales d’environ 6,5 milliards jusqu’en 2022, très supérieur aux prévisions. Une impasse de financement de 12 milliards des réseaux d’initiative publique est à prévoir au-delà de cette échéance », assène la Cour des comptes.  Ce mardi, Patrick Chaize, le président de l’Association des villes et des collectivités pour les communications électroniques et l’audiovisuel (Avicca), a montré son inquiétude pour l’avenir des RIP si SFR venait à doublonner les réseaux existants ou en cours de déploiement. « En ce mois de septembre, le gouvernement doit rendre ses arbitrages sur le très haut débit fixe et mobile. Se fier aux seules annonces d’acteurs privés compromettrait gravement l’atteinte des objectifs fixés », a-t-il canardé dans un communiqué. Avant d’appeler le gouvernement à « signifier aux opérateurs privés qu’ils franchiraient une ligne rouge en dupliquant des réseaux [fibrés] » en particulier dans les zones rurales et peu denses. Même son de cloche pour Étienne Dugas, le président de la Fédération des industriels des réseaux d’initiative publique (Firip), qui s’est le même jour félicité « de l’analyse de Mounir Mahjoubi », en « confortant le modèle des RIP ». Reste qu’en face, Patrick Drahi et SFR ne semblent pas du tout prêts, pour le moment, à mettre de l’eau dans leur vin. Interrogé sur le déploiement de la fibre en France par la Commission des affaires économiques du Sénat, en juin 2016, le milliardaire s’est montré on ne peut plus clair : « On va venir tous vous voir, sur le terrain, parce que moi je veux fibrer plus que ce qui m’a été alloué [dans le cadre du PTHD, NDLR], quitte à fibrer en doublon. Parce que la législation ne me va pas du tout. Je ne veux pas être locataire du réseau des autres. Je vous l’ai déjà dit sur les RIP: ça ne me plaît pas. Je préfère être opérateur d’une infrastructure que je possède quitte à avoir des tarifs spécifiques quand il y a eu évidemment l’intervention de l’État ou des collectivités. » C’est dit.

SFR, Orange, Bouygues: des augmentations discrètes

SFR, Orange, Bouygues:  des augmentations discrètes

Alors qu’on sait que l’inflation est contenue environ à 1 %, on constate que les opérateurs télécoms ont procédé cet été cetà des augmentations de 10 à 15% de certains abonnements. Des abonnements qui constituent souvent des prix d’appel mais qui réserve parfois certaines surprises avec des facturations improbables ce que dénonce l’UFC-Que-Choisir.  De tous, SFR a été le plus avide. L’opérateur a appliqué à la plupart de ses forfaits fixes et mobiles une augmentation située entre 2 et 5 euros par mois. Y compris sur l’offre low cost Red by SFR, qui coûte 1 à 2 euros de plus par mois. De son côté, Bouygues a eu recours à un stratagème pour justifier l’augmentation. L’opérateur a décidé de facturer en supplément les frais de location de sa BBox Miami, qui étaient jusqu’à présent inclus dans le forfait. Cela équivaut à une augmentation de 3 euros par mois. Enfin, Orange a fait passer le prix de son offre fixe Découverte Internet de 21 à 24,99 euros (+3,99 euros par mois) et celui de son forfait mobile Mini de 14,99 euros à 16,99 euros (+2 euros par mois), dénonce l’UFC-Que-Choisir. « Ce n’est pas la première fois que les opérateurs profitent de l’été pour procéder à des hausses de tarifs, mais l’ampleur et la forme sont inédites cette année, notamment parce que contrairement aux années précédentes, celles-ci s’appliquent à tous, y compris aux abonnés actuels », écrit l’organisme. Les abonnés disposent de 4 mois, à partir du changement de tarif, pour résilier leur abonnement sans frais. « Au-delà de cette période, la modification sera considérée comme acceptée par le client« , précise le code de la consommation. Ceux qui ne souhaitent pas sanctionner cette pratique par une résiliation de leur abonnement peuvent toutefois consulter les modalités d’application. Certains clients peuvent en effet conserver l’ancien tarif à condition d’en faire la demande, explique l’UFC-Que-Choisir. C’est le cas, par exemple, des abonnés fixes de SFR.

SFR a perdu 250 000 abonnés

SFR a perdu 250 000 abonnés

 

Pour SFR la perte de d’abonnés donne une légitimité supplémentaire au plan de restructuration qui doit aboutir à la suppression de 5000 postes. Reste que le problème majeur à savoir l’endettement, autour de 15 milliards, demeurait  avant cette baisse de fréquentation. Sur le deuxième trimestre, l’opérateur annonce avoir perdu 199.000 abonnés mobiles sur le marché grand public, avec cependant une amélioration du revenu moyen par abonné (ARPU) entre le premier et le deuxième trimestre, passé de 21,8 à 22,3 euros. L’opérateur souligne cependant une baisse de son ARPU mobile par rapport à un an plus tôt, où il s’élevait à 22,7 euros. Sur le fixe, SFR annonce avoir perdu 58.000 abonnés haut débit entre mars et juin, avec cependant là encore un ARPU en amélioration, sur un an cette fois, à 35,6 euros contre 35,3 euros un an plus tôt.  Au 30 juin, le groupe revendique un total de 16,64 millions d’abonnés mobiles (grand public et entreprises), contre 17,4 millions un an plus tôt, une baisse qui concerne en premier lieu le grand public : son nombre d’abonnés dans cette catégorie est passé sur la même période à 14,58 millions contre 15,24 millions un an plus tôt. Dans le fixe, le nombre de clients est également en baisse, à 6,23 millions d’abonnés contre 6,4 millions un an plus tôt, avec cependant une progression des clients très haut débit, qui sont désormais 1,92 million alors qu’ils étaient 1,66 million un an plus tôt. L’endettement s’est quant à lui établi à 15,12 milliards d’euros, ce qui représente un ratio de 4 fois l’Ebitda, a également précisé l’entreprise.

 (Avec AFP et Challenges)

SFR : la gestion à la hache

SFR : la gestion à la hache

 

 

 

Patrick Drahi ne fait pas dans la dentelle pour assainir SFR puisqu’il prévoit de supprimer 5000 emplois sur 14 000. Certes on peut comprendre que les chefs d’entreprise adaptent les moyens de production au marché mais dans le cas présent il s’agit d’une méthode à la hache. Une méthode qui découle directement des conditions d’acquisition. En effet Patrick Drahi  engagé dans une boulimie de rachats est endetté à hauteur d’environ 50 milliards. Jusque-là il a bénéficié du soutien des banques mais s’il doit prouver que ces acquisitions sont rentables. Or dans un marché à quatre opérateurs les marges sont très faiblardes. Du coup pas d’autres solutions que de tailler dans les effectifs (aussi dans les conditions de rémunération des fournisseurs). Quand il avait racheté SFR, Patrick Drahi avait promis zéro licenciement pendant les trois ans suivant le rachat de l’entreprise par Numericable. A l’issue de cette échéance, le patron de SFR, Patrick Drahi, a indiqué allait tailler dans les effectifs.  »On a donné une garantie sur l’emploi de trois ans donc il reste encore un an. Aujourd’hui on est dans une situation où les gens savent que la garantie s’arrête dans un an. C’est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans la machine à laver tombe en panne on fait comment ? On paie. Ils savent qu’on est en sureffectifs », a déclaré à des journalistes à New York, le magnat français des télécoms et des médias. Cette « garantie sur l’emploi a rendu les choses compliquées et créé des tensions », a ajouté Patrick Drahi qui la juge « inopportune ».  »On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et nous on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Les nombreuses mesures d’économies engagées par Patrick Drahi depuis sa prise de contrôle de SFR en 2014 pour 13 milliards d’euros ont été dénoncées par les syndicats qui affirment qu’elles ont entraîné une dégradation de l’ambiance aussi bien au sein de l’entreprise que chez les fournisseurs. A compter de juillet 2017, il prévoit de supprimer un tiers de ses troupes, soit 5.000 postes, avec l’objectif de ramener le groupe à 9.000 collaborateurs. Si la manœuvre pourrait lui permettre d’économiser environ 300 millions d’euros par an, elle pourrait néanmoins dégrader un outil industriel déjà, pour beaucoup, en surrégime. Chez SFR, ces coupes d’effectifs sont devenues la priorité des priorités. Il faut dire que l’échec du rachat de Bouygues Telecom par Orange au mois d’avril a mis un terme à la perspective d’une consolidation du secteur. Après des années de guerre des prix, les industriels misaient largement dessus pour rehausser les prix et doper leurs bénéfices. Or dans ce marché à quatre, SFR est aujourd’hui en mauvaise posture. Après avoir perdu plus d’un million de clients l’an dernier, il a bouclé un premier trimestre 2016 préoccupant, marqué par une perte de 41 millions d’euros contre un bénéfice de 743 millions à la même période un an plus tôt. Chez les analystes financiers, la perplexité règne. « Bien sûr, un tel plan social aiderait le groupe à atteindre son objectif de marge à long terme de 45%, souligne Agathe Martin. Mais cela ne contribue pas à rassurer le marché sur la capacité du groupe à se redresser. » Pourquoi ? Parce que qu’à ses yeux, cette réduction d’effectif constitue « un pari important sur l’augmentation de la productivité des salariés restants »… Un autre analyste, lui, n’est guère plus optimiste : « De mon point de vue, ces réductions d’effectifs connues à l’avance sont une mauvaise nouvelle. La priorité doit être le retour à une dynamique commerciale au moins stabilisée, ce qui nécessite des équipes commerciales, réseaux et support motivées et pas amoindries. » Il se pourrait toutefois que le patron de SFR vise à rentabiliser très rapidement, donc brutalement,  l’entreprise en vue de la revendre et ainsi de se désendetter.

SFR : suppression de 5000 emplois

SFR : suppression de 5000 emplois

Patrick Drahi prévoirait d’ouvrir un plan de suppression de postes chez SFR portant sur environ 5000 emplois -soit le tiers des effectifs de l’opérateur- rapporte Le Monde, ce mercredi 27 juillet. Selon les informations du quotidien, « la directrice des ressources humaines, Florence Cauvet, a confirmé mardi 26 juillet aux organisations syndicales que le groupe avait pour objectif de ramener l’effectif de l’opérateur télécom de 14 300 salariés à 9 000 personnes d’ici la fin 2017, ce qui revient à supprimer environ 5 000 emplois. » Des suppressions de postes qui interviendraient à partir du 1er juillet 2017, c’est-à-dire au terme de l’accord de maintien de l’emploi signé avec les pouvoirs publics en 2014.  Cette annonce vient confirmer les propos tenus fin juin à New York par Patrick Drahi, qui a pris le contrôle de SFR en 2014. Le magnat avait alors évoqué le « sureffectif » du groupe télécoms. Lors du rachat de SFR par Numericable, une garantie de maintien de l’emploi de trois ans avait été conclue. Elle prend fin le 1er juillet 2017.

 

(Avec challenge et AFP)

Maintien des effectifs à SFR : une promesse de coiffeur pour Patrick Drahi !

Maintien des effectifs à SFR : une promesse de coiffeur pour Patrick Drahi !

Il faut s’attendre à une nouvelle opération nettoyage chez SFR, c’est ce qu’annonce le patron Patrick Dry, lequel considère en particulier que la garantie de maintenir l’emploi pendant 3 ans  n’engage que ceux qui ont cru en cette promesse. Cela n’a ni queue ni tête a-t- il indiqué de New York devant des  journalistes. Bref les méthodes classiques de certains grands patrons qui promettent tout pour racheter une entreprise mais qui renie ensuite leurs engagements. Certes les arguments du patron de SFR concernant la concurrence ne sont pas faux mais c’est eux concurrence était prévisible surtout avec quatre opérateurs. Quand il avait racheté SFR, Patrick Drahi avait promis zéro licenciement pendant les trois ans suivant le rachat de l’entreprise par Numericable. A l’issue de cette échéance, le patron de SFR, Patrick Drahi, a sous-entendu qu’il allait tailler dans les effectifs.  »On a donné une garantie sur l’emploi de trois ans donc il reste encore un an. Aujourd’hui on est dans une situation où les gens savent que la garantie s’arrête dans un an. C’est un peu comme chez Darty quand vous avez une garantie de trois ans. Au bout de trois ans la machine à laver tombe en panne on fait comment ? On paie. Ils savent qu’on est en sureffectifs », a déclaré à des journalistes à New York, le magnat français des télécoms et des médias. Cette « garantie sur l’emploi a rendu les choses compliquées et créé des tensions », a ajouté Patrick Drahi qui la juge « inopportune ».  »On est quand même dans une situation en France où tous nos concurrents ont licencié à tour de bras et nous on a pris une garantie sur trois ans à un moment où on vend à 1 euro par mois des abonnements. Ca n’a ni queue ni tête. Forcément ça crée des tensions parce qu’en fait les gens seraient plutôt d’accord (pour) organiser quelque chose maintenant plutôt que d’attendre encore un an sans savoir comment les choses vont s’organiser». Les nombreuses mesures d’économies engagées par Patrick Drahi depuis sa prise de contrôle de SFR en 2014 pour 13 milliards d’euros ont été dénoncées par les syndicats qui affirment qu’elles ont entraîné une dégradation de l’ambiance aussi bien au sein de l’entreprise que chez les fournisseurs.

Regroupement Orange SFR : « c’est Bouygues qui est demandeur » (Stéphane Richard)

Regroupement Orange SFR : « c’est Bouygues qui est demandeur » (Stéphane Richard)

Le patron d’Orange a tenu à préciser que la perspective d’un regroupement entre Orange et SFR découlait d’une  initiative de Bouygues et non d’Orange. On peut sans doute accorder un certain crédit à cette déclaration même si dans le passé Orange a souhaité cette restructuration. Commercialement la position de SFR est en effet relativement solide cependant à terme sa viabilité et notamment sa rentabilité peuvent susciter de légitimes inquiétudes. Du coup un accord avec Orange permettrait à Bouygues d’accéder aux équipements et à l’énorme portefeuille de clientèle d’Orange pour diffuser ses produits y compris ceux des chaînes télévisées et LCI. Cela éviterait aussi SFR de réaliser d’énormes investissements dont le retour financier est loin d’être assuré en raison aussi du développement du câble.  L’accord passé entre Bouygues et Orange risque de  modifier de façon assez fondamentale tant  le paysage des télécoms que celui de l’audiovisuel. Première conséquence,  le rachat de Bouygues Telecom par Orange va permettre à Bouygues de sortir d’une situation financièrement très délicate pour l’opérateur télécom. Cela risque aussi de freiner la concurrence acharnée que se livrent  les quatre opérateurs français et la régulation va s’en trouver largement modifiée.  Seconde conséquence, TF1  va pouvoir sortir la tête de l’eau en termes d’audience en accédant à un réseau beaucoup plus large d’auditeurs (nombre d’émissions télévisées sont regardés sur des iPhones et autres tablettes). Cette opération se produit aussi au moment où LCI propriétaire de propriété de TF1 va être diffusé sur la TNT ouvrant ainsi sur une cible beaucoup plus large. Il s’agit d’une première coopération qui pourrait ouvrir sur une intégration beaucoup plus importante.  Les deux opérateurs ont signé pendant les fêtes un accord de confidentialité qui lance officiellement leurs négociations. Pendant les fêtes, les discussions entre Orange et Bouygues Télécom se sont accélérées. Selon plusieurs sources, les deux opérateurs mobiles ont signé la veille de Noël un accord de confidentialité pour entamer leurs négociations. Le rachat de Bouygues Télécom par Orange se ferait pour 10 milliards d’euros dont environ 2 milliards d’euros en cash et 8 milliards payés en actions Orange. Bouygues deviendrait ainsi le deuxième actionnaire de l’opérateur historique à hauteur de 15%, derrière l’Etat. Martin Bouygues souhaite deux sièges d’administrateurs chez Orange dont un qu’il occuperait. Ultérieurement pourrait en fait se constituer un énorme groupe télécom et télévisuel. Pour obtenir l’accord de l’autorité de la concurrence, SFR sans doute comme Orange devront se défaire de quelques activités vraisemblablement au profit de Free. D’après le Canard enchaîné cette opération serait largement soutenue par le gouvernement qui voit là  une opportunité de peser sur la politique éditoriale de TF1 puisque l’État est le premier actionnaire d’Orange. Une manière aussi de contrebalancer l’influence de BFM considéré comme peu favorable au pouvoir actuel. De ce point de vue l’autorisation donnée à LCI d’être diffusé sur la TNT n’est sans doute pas à hasard mais s’inscrit dans cette vaste redistribution des cartes dans le paysage télévisuel et des télécoms.

Télécoms : Numéricable-SFR perd 700 000 abonnés

Télécoms : Numéricable-SFR  perd 700  000 abonnés

 

La guerre commerciale fait toujours rage dans les télécoms et les promotions succèdent aux promotions. Du coup le groupe Numéricable SFR perd de nombreux les abonnés. Pour autant grâce à des méthodes de gestion musclée Numericable SFR poursuit son désendettement. Dans son communiqué, Numericable-SFR se montre pourtant optimiste : « La relance commerciale sur le mobile annoncée au mois de mai commence à porter ses fruits avec des ventes brutes record au mois de juin. » Toutefois, le groupe affirme totaliser 21,9 millions de clients mobiles et 6,4 millions de foyers abonnés au haut débit. Or, en comparant ces chiffres avec ceux publiés au premiers trimestre, on constate que le groupe a vu s’évaporer pas moins de 600.000 clients dans le mobile, et 118.000 dans le fixe. Ce qui signifie que le groupe a perdu davantage de clients que sur les trois premiers mois de l’année. Pour Vincent Maulay, analyste chez Oddo Securities, « cette pauvre conquête de clients explique notamment le récent ajustement de prix dans le fixe ». Comme il le rappelle : « Numericable-SFR s’est mis en ligne avec les prix agressifs de Bouygues Telecom, soit 19,99 euros par mois pour la box d’entrée de gamme (chez Red, contre 29,99 euros par mois hors promotion), et 25,99 euros par mois pour la box haut de gamme (contre 39,99 par mois hors promotion) ». En outre, l’analyste relève que cet ajustement de prix, est intervenu peu après le refus du Conseil d’administration de Bouygues de l’offre d’Altice sur Bouygues Telecom. Sur le plan financier, le redressement se poursuit, puisque le groupe de Patrick Drahi affiche un bénéfice net de 79 millions d’euros au deuxième trimestre, contre une perte de 116 millions un an plus tôt. Entre avril et juin, l’opérateur a réalisé un chiffre d’affaires de 2,78 milliards d’euros, en baisse de 2,4%. Toutefois, son excédent brut d’exploitation (Ebitda) ajusté progresse de 19% à 1,06 milliard d’euros. Sachant que le groupe prévoit toujours une croissance de son Ebitda ajusté de 20% en 2015. Le nouvel ensemble Numericable-SFR continue donc de tirer profit des synergies mis en œuvre au début de l’année. Sur le front du désendettement, dont le groupe a fait sa priorité, la méthode Drahi fonctionne toujours à plein régime. Au terme du second trimestre, la dette nette atteint 3 fois son Ebitda. Et ce, « en dépit du rachat et de l’annulation de 10% des actions détenues par Vivendi en mai », précise le groupe dans son communiqué. De quoi renforcer le crédit de Patrick Drahi auprès des banquiers et des investisseurs. En milieu de matinée, le titre Numericable-SFR progressait d’ailleurs de 5,72%, à 52,13 euros.

 

SFR et Bouygues Telecom : l’arrogance prétentieuse pour argument

SFR et Bouygues Telecom :   l’arrogance prétentieuse pour argument

Il n’est pas impossible que Bouygues joue la montre pour faire monter les enchères surtout à la veille de l’attribution de nouvelles fréquences ( celles de la TNT) pour autant Drahi le patron de SFR nésite pas à utiliser l’arrogance comme argument. En gros plus tu me résistes et plus je vais te bouffer ! toujours les méthodes américaines ( que connait bien Drahi pour avoir travaillé aux Etats-Unis) . Avec uen philosophie « plus c’est gros plus ça passe ». Par exemple sur le maintien de l’emploi :  on garantit l’emploi dans les mêmes conditions qu’à SFR », en fait jusqu’en 2017, après on dégraisse, on délocalise. .Pour la fusion, c’est de l’ordre de 5000 emplois qui sosnt en jeu. On taille à la hache dans la masse salariale, chez les fournisseurs chez les sous traitants. Le modèle libéral sauvage et décomplexé qui plaît aux nouvelles élites fraichement passées du modèle culturel étatiste à celui de marchands de chiens. »Tout n’est pas à vendre » clamait mercredi 24 juin au micro de RTL Martin Bouygues à la suite de son rejet de l’offre de rachat de Bouygues Telecom par Altice, expliquant qu’il ne voyait pas comment Patrick Drahi, le patron du groupe Altice, maison mère de Numericable-SFR, « pourrait monter un financement sérieux et mettre en place des remèdes » qui seraient imposés par l’Autorité de la concurrence. Un argument que Patrick Drahi n’entend pas laisser passer. Dans un communiqué publié jeudi soir, l’homme d’affaires met plusieurs points au clair. Regrettant que le groupe de Martin Bouygues « n’ait cherché à obtenir la moindre précision ou explication sur son offre avant la présentation à son conseil d’administration », le groupe dévoile les détails de son offre à Bouygues qu’il a présentée dès le 3 juin et complétée le 21 juin. Sur le plan financier, Patrick Drahi explique que cette offre qui valorisait Bouygues Telecom « à 10 millions d’euros au minimum, soit environ 15 fois l’Ebitda », le résultat brut d’exploitation estimé par le groupe pour 2015, consistait en un paiement de 9 milliards avec plusieurs options pour le versement du complément. Bouygues pouvait soit se faire payer en cash à hauteur d’un milliard d’euros ou en titres Numericable-SFR assorti d’un bonus éventuel à horizon de trois ans. Le financement de l’opération était « intégralement assuré et sécurisé, sans condition, aux termes des lettres d’engagement jointes à la remise de l’offre de BNP, JP Morgan et Morgan Stanley », précise encore le groupe. Concernant le volet social, Altice indique qu’il s’était engagé à « maintenir l’emploi des salariés de Bouygues Telecom dans des conditions similaires à celles qui avaient été souscrites pour l’acquisition de SFR ». Lors de son acquisition de la filiale de Vivendi, Altice avait promis notamment de ne pas procéder à des suppressions d’emploi jusqu’en 2017. Concernant le risque réglementaire, Altice précise avoir « initié des contacts » avec les autorités compétentes et précédé ses demandes en entrant en négociations avec l’opérateur Iliad (Free) pour des cessions d’actifs. Enfin, Altice assure s’être engagé auprès du gouvernement à « continuer d’augmenter ses investissements, notamment dans le déploiement de la fibre » et à « participer pleinement à l’appel d’offres sur les fréquences 700 Mhz ». Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles.  Homme d’affaires aguerri, Patrick Drahi ne compte pas se laisser abattre par cet échec. Lors d’un dîner à l’École Polytechnique, dont il est issu, mercredi soir, il n’a pas manqué de réagir au refus de Martin Bouygues. « Ne vous inquiétez pas, mes équipes sont déjà reparties sur le terrain pour trouver des cibles. À défaut, je les garderai et les investirai dans les projets de l’école Polytechnique ! » a-t-il affirmé révèle Les Échos. Et le propriétaire de Numericable-SFR de lâcher en passant, comme pour prévenir Bouygues Telecom : « Moi, quand on me dit ce n’est pas possible, c’est le début du démarrage. C’est là que ça commence à m’énerver ! Plus on vous dit que ce n’est pas possible, plus cela veut dire que votre idée est bonne et qu’il va falloir aller de l’avant ».

 

Non à la fusion Bouygues- SFR ( Macron)

Non à la fusion Bouygues- SFR ( Macron)

 

Pour l’instant Macron ne veut pas de la fusion SFR-Bouygues. Il a sans doute deux bonnes raisons pour cela , d’abord il craint évidemment la vague de licenciements qui ferait suite inévitablement à ce regroupement . La période n’est pas très favorable pour encaisser une telle  vague. Second aspect, la suppression d’un opérateur serait de nature à défavoriser le consommateur, avec sans doute des hausses de prix à attendre à terme. Dans un entretien à l’AFP, le ministre de l’Economie souligne les conséquences négatives d’une consolidation dans les télécoms en matière d’emploi, d’investissement et de qualité du service aux consommateurs.  « Une consolidation » dans le secteur des télécoms n’est « pas souhaitable », a indiqué dimanche le ministre de l’Economie Emmanuel Macron dans une déclaration à l’AFP, à propos d’informations du journal JDD selon lesquelles le groupe Numericable-SFR a fait une offre sur son concurrent Bouygues Telecom. « Je dis et répète que la consolidation n’est pas aujourd’hui souhaitable pour le secteur. L’emploi, l’investissement et le meilleur service aux consommateurs sont les priorités. Or les conséquences d’une consolidation sont à ces égards négatives, comme l’ont prouvé les cas récents en Europe », a déclaré le ministre. « Que chacun se concentre sur les engagements pris en matière d’investissement, sur l’innovation, sur l’attribution imminente de la bande (de fréquences) 700 MHz et sur les opérations. C’est cela qui est bon pour l’emploi dans le secteur, pour la production et l’équipement du pays », selon lui. « Je continuerai à être très vigilant sur l’ensemble de ces sujets et sur le respect des engagements pris par les opérateurs. Je les réunirai à nouveau le 16 juillet prochain afin de faire le point entre autres sur le très haut débit », ajoute le ministre de l’Economie ( avec AFP).

 

Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

Rachat de Bouygues Télécom par SFR : « une catastrophe sociale » ( Laurent Berger)

 

Il n’a sans doute pas complètement tort le secrétaire général de la CFDT, ce rachat ne peut que se traduire par une restructuration SFR-Bouygues avec de nombreux licenciements. En fait SFR rachète surtout la clientèle de Bouygues. Par ailleurs on peut effectivement s’interroger sur la fiabilité des opérations de rachat menées tambour battant par SFR dont l’endettement commence à devenir très problématique. Le rachat de Bouygues Telecom par SFR serait une « catastrophe sociale », selon Laurent Berger. Le secrétaire général de la CFDT réagit après l’offre faite par Patrick Drahi de 10 milliards d’euros pour racheter son concurrent, lors du Grand Jury RTL / Le Figaro / LCI, ce dimanche 21 juin. Il qualifie ainsi cette transaction de « vraie opération financière sans stratégie industrielle » et avoue ne pas comprendre  »ce qui se passe, on voit bien qu’il n’y a pas de stratégie industrielle derrière tout ça ». Le rachat se traduirait par « plus d’endettement » et « moins d’emplois », estime Laurent Berger.  La classe politique a aussi donné son avis et le ministre de l’Économie, Emmanuel Macron, n’est pas favorable au rachat de Bouygues Telecom par SFR. Point sur lequel le syndicaliste est « d’accord ». Il insiste auprès de l’État pour qu’il « affirme sa position » et « pose les enjeux du débat » : « Les équipes CFDT sont très mobilisées pour demander des comptes. On n’a pas toutes les manettes pour s’y opposer ».

 

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

Rachat de Bouygues Telecom pour 10 milliards par SFR ?

 

Ce n’est pas encore fait mais ça se prépare sérieusement. En fait, les réticences de Bouygues ne viseraient qu’à faire monter les enchères. A terme de toute façon un opérateur devrait disparaitre, ce devrait être Bouygues depuis que SFR a été racheté par Numéricable. SFR, propriété du magnat des télécoms et médias français Patrick Draghi, a en effet formulé une offre de rachat de Bouygues Telecom pour « un peu plus de dix milliards d’euros », affirme Le Journal du dimanche. Le JDD, qui s’appuie sur « plusieurs sources » non identifiées, précise que cette offre mise sur la table il y a dix jours, devrait être examinée mardi lors d’un conseil d’administration du groupe Bouygues.   »L’offre de Drahi n’est pas convenable et pas bouclée, notamment son financement », affirme au JDD un lieutenant de Martin Bouygues, une manière selon le journal de « faire monter les enchères ». « Patrick Drahi propose de payer en cash » au moyen d’un emprunt auprès de BNP Paribas, ajoute le journal selon lequel le montant avancé est « 25% plus cher que les 8 milliards estimés par les marchés » pour Bouygues Telecom. Toujours d’après le JDD, SFR reprendrait la totalité des 11 millions de clients en téléphonie mobile de Bouygues Telecom. Un accord a été trouvé avec Free « pour éviter des obstacles en matière de concurrence » : le groupe rival de Xavier Niel « reprendra une partie des fréquences, des antennes et des boutiques de Bouygues », écrit le JDD. En rachetant Bouygues Telecom, SFR deviendrait le premier opérateur mobile français avec la moitié du marché et le deuxième pour l’accès à internet derrière Orange. Numericable, propriété de Patrick Drahi, avait réussi à s’emparer de SFR en mars 2014 à l’issue d’une bataille homérique contre Bouygues, en mettant sur la table 13,36 milliards d’euros pour racheter l’opérateur de télécoms à Vivendi. L’opération avait ouvert la voie à la formation du groupe Numericable-SFR qui a depuis absorbé Virgin Mobile et Telindus, tandis que sa maison mère Altice, pilotée par Patrick Drahi, a pris le contrôle de Portugal Telecom et de Suddenlink Communications, le septième câblo-opérateur américain.

123



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol