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Coronavirus Chine : seulement Quatre nouveaux et en plus importés de l’étranger !!!

Coronavirus Chine : seulement Quatre nouveaux et en plus importés de l’étranger !!!

 

Il est clair que les chiffres fournis par la Chine sont de plus en plus ridicules. Ainsi cette toute récente information de quatre nouveaux cas sur une population d’un milliard 500 millions. En plus avec cette précision douteuse d’importation  étrangère de ces nouveaux cas ! Les autorités sanitaires chinoises ont en effet indiqué jeudi avoir confirmé la veille quatre nouveaux cas de contamination au coronavirus en Chine continentale, et n’avoir recensé aucun décès supplémentaire lié à l’épidémie, qui est apparue dans le centre du pays en fin d’année dernière. La Commission nationale de la santé a précisé dans son point quotidien que l’ensemble des nouveaux cas d’infection concernaient des personnes arrivées de l’étranger.

Au total, selon ses données, le coronavirus a contaminé 82.862 personnes en Chine continentale et causé 4.633 décès. ( pour 100 000 en Europe !)

Coronavirus: 100 00 morts en Europe et seulement 4 500 en Chine !!

Coronavirus: 100 00 morts en Europe et seulement 4 500 en Chine !!

 

Il y a des raisons légitimes à s’interroger sur la crédibilité des chiffres chinois concernant le Corona virus. En effet,  l’Europe a enregistré de l’ordre  100 000 morts alors que la Chine n’affiche qu’un chiffre de 4500. On sait que le virus est né en Chine et qu’il s’est répandu du fait du retard pris par les autorités à reconnaître la pandémie. Les découvreurs de la maladie ont même été poursuivis pour atteinte à la sûreté de l’État. L’Europe compte environ 400 millions d’habitants, la Chine de 1 milliard 500 000, soit quatre fois plus . Sur la base du pourcentage de victimes en Europe où le système sanitaire et largement aussi performant qu’en Chine,  le nombre de décès tournerait autour de 400 000 soient 100 fois plus qu’annoncé. Observons que sous les critiques de la presse internationale, la Chine qui déclarait seulement 3000 blessés encore récemment a consenti à rajouter 1500 victimes de plus. On objectera peut-être que les Chinois ont pris les mesures radicales pour enrayer l’épidémie et que les Chinois se sans doute davantage disciplinés ( par force) pour suivre des consignes relatives aux mesures barrière. Reste que la Chine, comme les autres pays a pris presque deux mois de retard pour reconnaître d’une part l’ épidémie,  d’autre part pour mettre en place un plan de lutte à la hauteur de l’enjeu. La faiblesse des chiffres des victimes en Chine discrédite toute propagande visant à vanter  vertus de la dictature communiste .

 

Des masques seulement pour fin avril ! (Macron) et pas pour tout le monde

Des masques seulement pour fin avril ! (Macron) et pas pour tout le monde  

 

Encore un discours de Macron constitué essentiellement de promesses. Il annonce en effet 10 millions de masques par esmaine mais d’ici fin avril seulement. Observons que les seuls  besoins des personnels médicaux et des salariés en contact avec le public se situent à 40 millions. Comment comprendre qu’il faille presque un mois pour satisfaire seulement un quart des besoins des personnels prioritaires. En outre cela ne couvre pas évidemment le besoin des particuliers dont un spécialiste chinois considère qu’il est essentiel pour maîtriser la crise.

“En parallèle, de nouveaux acteurs Faurecia, Michelin, Intermarché, se mobilisent aussi pour produire des masques dans la période et nous aurons ainsi la capacité à produire en France d’ici fin avril environ 15 millions de masques par semaine”, a promis Macron .

Par ailleurs, d’ici “trois à quatre semaines nous aurons la capacité de produire un million de masques par jours” d’autres catégories (hors FFPP) afin de pouvoir fournir des masques à d’autres professions que le personnel soignant auquel les masques chirurgicaux sont pour l’heure réservés, a-t-il ajouté.

Ce n’est pas la première fois que les pouvoirs publics annoncent des commandes massives qui sont malheureusement toujours attendues. De toute façon, le nombre de masques est dérisoire par rapport aux besoins de toute la population. En effet contrairement à ce que affirmait Macron– comme les pouvoirs publics  en général et certains mandarins– le masque n’est nullement inutile pour les personnes dites saines. Pour la bonne raison qu’on ignore totalement qui sont les personnes saines que la plupart sont asymptomatiques et qu’elles transmettent donc potentiellement le virus. Même promesse mais aussi tardive pour les respirateurs avec la commande de 10 000 respirateurs qui n’interviendra pas avant fin mai au mieux.

Concernant les respirateurs, utilisés pour la réanimation des patients, un consortium industriel français réunissant Air Liquide, PSA, Schneider Electric et Valeo “va permettre de produire d’ici mi-mai 10.000 respirateurs”, a précisé Emmanuel Macron, une annonce confirmée par les intéressés ().

L’agence Santé publique France va quant à elle bénéficier d’une enveloppe de quatre milliards d’euros afin de financer les commandes “en médicaments, respirateurs et masques”, a ajouté le chef de l’Etat, précisant que la “priorité aujourd’hui était de produire davantage en France et en Europe”.

“Je veux que d’ici la fin de l’année nous ayons obtenu cette indépendance pleine et entière.” Ce que je veux, est un vœux pieu et encore une fois trop  tardif. Même si Macron condamne par avance les critiques actuelles de sa politique et souhaite le report à plus tard de l’examen des responsabilités du gouvernement.

“Le temps viendra de la responsabilité, ce temps viendra et il est légitime et démocratique et à ce moment-là la transparence complète devra être faite “, a-t-il ajouté. “Mais j’appelle d’abord à la dignité et à l’esprit de responsabilité celles et ceux qui construisent des certitudes avec les connaissances d’aujourd’hui quand ça n’était pas celles d’hier”.

Coronavirus: seulement 10% des usagers dans les transports franciliens

Coronavirus: seulement 10% des usagers dans  les transports franciliens

 

« La fréquentation des transports franciliens se situe aujourd’hui à 10% du trafic habituel, qui s’établit en temps normal à 5 millions de voyageurs par jour. Il y a donc encore 500.000 personnes assurant des fonctions essentielles au pays, qui ont besoin des transports en commun », a déclaré Valérie Pécresse à nos confrères du Journal du Dimanche.

Dans une interview publiée ce dimanche, la présidente du Conseil régional d’Île-de-France a également annoncé le remboursement intégral du pass Navigo pour le mois d’avril.

« Cela concernera aussi bien ceux qui achèteront un abonnement mensuel pour aller travailler aux fonctions essentielles pour le pays que ceux qui sont confinés chez eux et qui avaient acheté un abonnement annuel. Nous ouvrirons une plateforme début mai qui permettra de demander le remboursement de 75,20 euros pour le pass Navigo mensuel ou annuel », a-t-elle précisé.

 

Refusant l’idée d’une fermeture totale des transports en commun en Île-de-France, Valérie Pécresse a rappelé qu’ils étaient « indispensables à tous ceux qui doivent se rendre au travail: les soignants mais aussi les agents de service public, les travailleurs qui continuent à faire tourner le pays ».

Coronavirus : autour de 42% seulement ont confiance dans les médias et 37 % dans le gouvernement

Coronavirus : autour de  42% seulement ont confiance dans les médias et 37 % dans le gouvernement

 

En cette période de crise sanitaire provoquée par le coronavirus, les incertitudes sont encore très grandes concernant la nature de ce virus, sont mode  de propagation, son évolution et ses possibilités de traitement. Ce qui autorise nombre de réseaux sociaux à dire n’importe quoi comme d’ailleurs les grands médias. Il suffit de voir comment journalistes, personnalités et même représentants du corps médical échange parfois des propos complètement anachroniques voire irresponsables. Ainsi il en a-t-il été à propos du port du masque jugé inutile pour les personnes dites saines. Ainsi en est-il encore à propos du dépistage que beaucoup ne considèrent pas nécessaire alors  qu’il a été systématisé par exemple en Corée;  ainsi en est-il encore à propos des traitements et notamment à propos de la chloroquine ( nivaquine). Comme il faut bien occuper l’antenne, les chaînes d’information en particulier recrutent un peu n’importe qui et la présence d’un micro sous le nez incite les personnalités et les responsables à dire n’importent quoi y compris à mentir.

Notons en particulier l’attitude complaisante vis-à-vis du pouvoir de chapeaux à plumes du secteur médical qui se laissent  instrumentaliser pour justifier la stratégie de pénurie sanitaire des pouvoirs publics . Certains résistent mais ils sont rares. Comme l’information coûte cher et le recours à des intervenants de qualité également, curieusement on conserve une grande partie des intervenants précédents spécialisés en politique qui eux aussi échangent des propos de bistrot.

Pas étonnant que les Français doutent de l’objectivité des médias notamment vis-à-vis du pouvoir. Ainsi Seulement 42% des personnes interrogées se déclarent confiantes quant à la qualité des informations qu’elles trouvent sur le coronavirus dans les médias : c’est 5 points de moins que lundi et 10 points de moins que dimanche.

Les pouvoirs publics ne sont pas non épargnés par une méfiance croissante de la population à leur égard. Lundi, d’après la vague précédente de ce sondage, les Français étaient 45% à avoir confiance dans les informations que les préfets, le gouvernement et les autres autorités peuvent donner sur l’épidémie. Mardi, ils sont 43%, soit deux points de moins. Dans le même temps, 37% seulement des Français se déclarent confiants dans la capacité du gouvernement à gérer cette crise protéiforme. Ce chiffre était de 41% lundi, et 55% jeudi.

 

Dans l’ensemble, les Français ne sont pas très optimistes quant à l’évolution de la situation : 79% des personnes interrogées pensent que le pire est devant nous (un chiffre en recul de deux points, néanmoins) et seulement 52% des sondés ont confiance dans la capacité de leur entreprise à faire face à cette crise.

 

 

 

Industrie automobile suspendue : pas seulement à cause du Coronavirus

Industrie automobile suspendue : pas seulement à cause du Coronavirus

 

De nombreux constructeurs automobiles ont décidé de suspendre leur production. Les usines seront totalement fermées. Une des conséquences du Coronavirus qui perturbe les processus de production, affecte le personnel , aussi la demande . La croissance  se tasse  sérieusement et devrait donc même tomber dans le rouge. En cause bien sûr, une conjoncture économique moins favorable caractérisée par un tassement du PIB au plan mondial. En moyenne en France, on attendait seulement 1 % de progression pour le PIB. On peut faire d’ores et déjà une croix sur cette perspective. Plus vraisemblablement, la plupart des pays devraient être en récession. Dans le cadre d’une activité générale ralentie, le secteur automobile subit un affaiblissement supplémentaire lié à son environnement particulier. Il y a d’abord les normes  européennes plus dures et destinées protéger l’environnement. Des normes très coûteuses pour le secteur et que les constructeurs ont du mal à intégrer. De nombreuses interrogations demeurent quant au perspectives réelles du développement massif de l’automobile électrique. Certes les ventes de voitures électriques progressent mais les chiffres sont encore très marginaux au regard du parc total et de la demande de renouvellement. La technologie des batteries n’est pas encore totalement fixée. En outre, émerge le problème de la faisabilité du moteur à hydrogène déjà en l’expérimentation sur les camions, les autocars sans parler des trains. Face à cette conjoncture moins favorable et aux interrogations technologiques, la demande est hésitante surtout pour investir dans la filière électrique particulièrement coûteuse au moins dans l’investissement. Face au ralentissement évoqué, la plupart des marques ont d’ailleurs envisagé des plans de réduction des effectifs voir une restructuration de leur appareil de production incluant des fermetures d’usines.

C’est le groupe italo-américain (Fiat, Alfa Romeo, Jeep, Maserati…) qui a annoncé le premier la fermeture de huit usines en Europe sur les onze qu’il possède. On compte parmi elles six usines en Italie, pays déjà soumis au confinement obligatoire depuis deux semaines maintenant.

PSA a annoncé qu’il fermait ses quinze usines européennes selon un planning déterminé au cas par cas. Les sites de Madrid et Mulhouse fermeront dès aujourd’hui. Le groupe aux quatre marques (Peugeot, Citroën, DS, Opel) a justifié cette décision par « l’accélération de cas graves de Covid-19 proches de ses sites de production », mais également par des risques de « rupture d’approvisionnement de fournisseurs majeurs », dans un communiqué publié en début d’après midi.

De son côté, Renault a annoncé la fermeture de ses usines en France et en Espagne.

« A partir de lundi 16 mars en fin de journée, Groupe Renault suspendra toutes ses activités de production sur les sites industriels français afin de protéger ses salariés dans le contexte de pandémie du Covid-19 et dans le respect des mesures prises par le gouvernement français. Ces suspensions d’activités industrielles concernent 12 sites et 18000 salariés en France », écrit le constructeur français dans un communiqué envoyé en milieu d’après midi.

Michelin a également annoncé la suspension partielles de ses usines en Europe. Pour le moment, seules ses usines italiennes, françaises et espagnoles sont concernées, soit 21 sites et 20.000 salariés. Le groupe indiquera, selon l’évolution de la situation sanitaire, s’il y a lieu de fermer davantage de sites.

Pour l’heure, seule l’Italie et l’Espagne ont décidé d’instaurer un régime de confinement obligatoire, mais la propagation de l’épidémie pourrait conduire la France sur la même voie.

Si l’Allemagne est également touchée par la pandémie, elle pourrait alors prendre des mesures similaires, contraignant les constructeurs automobiles allemands à fermer leurs usines également. Pour l’heure, seules les usines allemandes de PSA, via sa filiale Opel rachetée en 2017, seront donc fermées outre-Rhin.

Plastiques: 10% seulement recyclés

Plastiques: 10% seulement recyclés

 

Contrairement à ce qui est parfois annoncé, le recyclage du plastique est relativement anecdotique, il représente à peine 10 % de la totalité produite depuis 50 ans. La véritable question n’est donc pas de le recycler même on ne peut renoncer à cet objectif mais surtout d’en interdire l’utilisation indécente . Un plastique utilisé dans de nombreuses applications et notamment à travers le scandaleux commerce de boissons notamment bouteilles d’eau. Un business très juteux vis-à-vis duquel aucune mesure sérieuse n’a été envisagée jusqu’à maintenant cela en raison de la puissance économique des producteurs. La responsabilité est triple. Elle est imputable d’abord au producteur qui  recherche bien entendu la plus grande rentabilité. Les consommateurs ne sont pas non plus sans culpabilité en alimentant une société de consommation caractérisée par le gaspillage de matières premières. Enfin les pouvoirs publics sont responsables de n’avoir pas régulé la production de plastique et notamment son interdiction pour nombre de produits alimentaires. « On a produit plus de plastique depuis 2000 que durant les 50 années précédentes, et le phénomène continue à s’accentuer », s’inquiète « L’Atlas du plastique », document didactique et bien documenté, compilé par trois associations, la Fondation Heinrich Böll, proche des Verts allemands, le think thank La Fabrique écologique et la plateforme Break free from plastic.

« Entre 1950 et 2017, quelque 9,2 milliards de tonnes de plastique ont été produites, ce qui fait nettement plus d’une tonne par personne vivant actuellement sur la planète. L’essentiel de ce matériau est toutefois produit et consommé dans quatre grandes zones géographiques seulement : l’Asie du Nord-Est, l’Amérique du Nord, le Moyen-Orient et l’Europe de l’Ouest » explique le document qui fourmille de chiffres et statistiques.

Atlas du plastique 2020 (faits et chiffres sur le monde des polymères synthétiques). -

En 2025, plus de 600 millions de tonnes devraient être produites, contre 438 millions de tonnes en 2017, selon le rapport, qui affirme aussi que « 40% environ des produits plastiques sont jetés au bout de moins d’un mois ».

Or les systèmes de recyclage actuels ne permettent pas de traiter un tel volume de déchets, déplorent les auteurs du rapport. « Il suffit pour s’en convaincre de regarder en arrière: 10 % seulement des 9,2 milliards de tonnes de matières plastiques qui ont été mises en circulation depuis les années 1950 ont été recyclées« , soulignent-ils.

Cette invasion continue et inexorable tient tout simplement au fait que le plastique « dure longtemps, il est léger et il se moule facilement, ce qui lui vaut d’être une matière idéale pour de nombreux produits industriels ou de la vie de tous les jours », soulignent ces experts.

En conclusion, le document prône de stopper l’invasion du plastique à la source. « Il faut éliminer les plastiques à usage unique et favoriser des systèmes de distribution et de livraison différents. Il faut également tirer parti de l’intérêt grandissant que suscite le mode de vie zéro déchet. Car c’est bien à nous tous qu’il incombe de bousculer ce que nous avons fini par considérer comme normal » conclut les auteurs de l’Atlas du plastique 2020.

 

Brésil: une croissance de seulement 1 % pour Jair Bolsonaro

Brésil: une croissance de seulement 1 % pour Jair Bolsonaro

 

Les chiffres officiels du PIB du Brésil en 2019 devraient confirmer mercredi une troisième année consécutive de croissance faible, voire pire que les deux exercices précédents, pour la première année de mandat de Jair Bolsonaro. Les analystes consultés par le quotidien économique Valor tablent sur une croissance du Produit intérieur brut (PIB) de 1,1% en 2019, contre 1,3% en 2017 et en 2018, après deux années de récession historique (-3,5% en 2015 et -3,3% en 2016). Le gouvernement est plus optimiste pour 2020, prévoyant une croissance de 2,4%, mais cette perspective devrait être revue à la baisse en raison de l’impact de l’épidémie de coronavirus sur l’économie mondiale. Si l’Institut des statistiques (IBGE) confirme mercredi une croissance faible en 2019, alors que les prévisions du début d’année tournaient autour de 2,5%, il s’agira d’un revers important pour le gouvernement du président d’extrême droite Jair Bolsonaro.

Réforme des retraites : seulement 92 000 personnes dans la rue

Réforme des retraites : seulement 92 000 personnes dans la rue

Manifestation après manifestation, la participation ne cesse de diminuer s’inscrivant ainsi dans une sorte de logique d’érosion qu’a déjà connue le mouvement des gilets jaunes et pour les mêmes raisons à savoir l’irresponsabilité dans la conduite des mouvements sociaux. Comme pour le mouvement des gilets jaunes les dirigeants d’inspiration gauchiste usent les troupes jusqu’à l’épuisement. Une stratégie surtout pour créer davantage de désillusions, de rancœurs en espérant peut-être que les déçus voteront contre le pouvoir en place. Pas vraiment une stratégie d’organisation syndicale dont l’objet est d’obtenir par la négociation le maximum d’avantages pour ses mandants. Cela suppose d’abord une bonne connaissance des dossiers, ce qui est loin d’être le cas puisque souvent dans ces organisations on se contente d’analyses très superficielles. Aussi le sens du compromis. En réalité quand on veut rester sur des positions extrémistes, le plus souvent on aboutit à des résultats qui sont ceux du milieu patronal gouvernemental. On sert ainsi d’une certaine façon inconsciemment peut-être les intérêts du pouvoir en place et des patrons. En plus avec l’effet boomerang des déçus non seulement de la politique du pouvoir mais aussi du syndicalisme. D’où la perte d’audience dans l’opinion des syndicats radicaux puisque progressivement des syndicats réformistes sont devenus majoritaires en France. De ce point de vue, il ne faut pas confondre le pouvoir dans la rue et le pouvoir dans les entreprises. Les opposants à la réforme des retraites espéraient maintenir la mobilisation ce jeudi en cette période de vacances scolaires, lors d’une dixième journée interprofessionnelle de manifestations, organisée en plein examen chahuté du projet de loi à l’Assemblée nationale. La mobilisation était toutefois en baisse ce jeudi.

D’après le ministère de l’Intérieur, 92.000 personnes ont manifesté en France, dont 7800 à Paris. La CGT a, elle, revendiqué 50.000 manifestants à Paris. Lors de la 9ème journée de mobilisation, le 6 février, l’Intérieur avait compté 121.000 personnes dans toute la France, dont 15.000 à Paris, une participation en hausse par rapport à la journée de mobilisation précédente, le 30 janvier (108.000 en France et 13.000 à Paris).

Sondage élections municipales : la république en marche à seulement 18 %

Sondage élections municipales : la république en marche à seulement 18 %

Sans doute pour une des rares fois, l’élection municipale va constituer aussi un enjeu national puisque selon une enquête 30 % des Français veulent en profiter pour régler des comptes avec Macron. Au total ,la république en marche devrait voir son score se situer seulement à 18 %. La confirmation que la république en marche est largement minoritaire dans le pays même si l’addition de toutes les oppositions ne peut constituer une alternative politique en regard des contradictions dont elles sont porteuses. Trois Français sur dix (30%) veulent en effet sanctionner Emmanuel Macron et le gouvernement lors des élections municipales de mars, mais une forte majorité entend se prononcer uniquement sur des enjeux locaux, selon un sondage Odoxa-CGI* diffusé mardi. Ils ne sont que 12% à vouloir soutenir l’exécutif et 58% ne voteront qu’en fonction d’enjeux spécifiques à leur commune.

Si le premier tour avait lieu dimanche, 18% des Français interrogés (inscrits sur les listes électorales et qui comptent aller voter) voteraient pour une liste La République en marche alliée au MoDem. C’est 4 points de moins que le score de LREM aux européennes de mai 2019, selon cette enquête pour la Presse régionale, France Inter et L’Express. Viennent ensuite les listes du Rassemblement national avec 14% d’intentions de vote, devant celles des Républicains et d’Europe Écologie Les Verts, toutes deux à 13,5%, puis celle du PS (11%) et de La France Insoumise (7%).

Ils sont 19% a vouloir voter pour une liste sans étiquette politique et 25% n’ont pas exprimé d’intentions de vote. Enfin, un Français sur deux (52%) souhaite la réélection de son maire actuel, contre 47% qui veulent en changer.

L’exécutif ne semble pas subir le contrecoup de plus d’un mois de conflit social contre la réforme des retraites. La popularité d’Emmanuel Macron est en hausse de 3 points en un mois à 36%, mais 64% (-3) considèrent qu’il n’est pas un bon président de la République. La cote d’Edouard Philippe est également en légère hausse à 36% (+1), mais près de deux Français sur trois (63%, -2) ont une opinion négative du chef du gouvernement. Nicolas Sarkozy est en tête des personnalités politiques dont les Français ont une opinion positive (32%, +1) devant Xavier Bertrand (27%, +1) et Jean-Yves Le Drian (27%, +2).

*Enquête réalisée en ligne les 22 et 23 janvier auprès de 1.002 personnes de 18 ans et plus, selon la méthode des quotas. Marge d’erreur de 1,4 à 3,1 points.

Classement de la corruption dans le monde : la France en baisse et seulement 23e

Classement de la corruption dans le monde : la France en baisse et seulement 23e

 

Dans le classement de la corruption de l’ONG Transparency International La France est à la 23e place et perd 2 places . Marc-André Feffer, président de Transparency France explique pourquoi dans France Info:

 

La France a perdu deux places dans votre classement depuis l’année dernière. Comment expliquez-vous cela ?

Marc-André Feffer : Depuis plusieurs années, un certain nombre de lois sont venues pour lutter contre la corruption, comme la loi de 2013, la loi dite Schiappa, la loi sur la transparence de la vie publique. Ce que l’on constate, c’est que la perception que les milieux économiques ont de la corruption s’est à nouveau un peu dégradée. On sent que la France peut mieux faire et doit mieux faire.

 

Nous avons maintenant les moyens juridiques, nous devons avoir les moyens financiers pour le Parquet national financier, pour la justice, pour l’agence française anti-corruption. Nous militons pour que, dans les grandes collectivités locales, soit mis en place un plan de lutte contre la corruption. Nous souhaitons aussi que le lobbying soit plus transparent. Nous militons aussi pour que les agendas des ministres, des membres des cabinets ministériels et des parlementaires, lorsqu’ils reçoivent des lobbyistes, soient rendus publics. Nous militons également pour que le financement de la vie politique soit revu et que notamment dans le financement des campagnes électorales, un rôle plus important soit donné à la commission de contrôle pour éviter les problèmes, voire les scandales, qui ont eu lieu lors des différentes élections présidentielles. Voilà un bouquet de mesures qui sont à portées de main, mais pour lequel il nous semble que la volonté politique fasse un peu défaut.

Dans votre rapport, vous déplorez qu’un grand nombre de pays montrent peu ou pas de signes d’amélioration dans la lutte contre la corruption. Comment expliquez-vous cela ?

Je crois qu’on a progressé, notamment au niveau de la grande corruption internationale, avec l’adoption de la convention de l’OCDE il y a 20 ans. Maintenant il faut mettre tout cela en œuvre. Au-delà des bonnes paroles et des documents qui ont été signés, il y a une question d’implication. On voit qu’un certain nombre de pays sont impliqués, mais globalement le chemin est long. La population a un rôle à jouer, les journalistes qui dénoncent beaucoup de faits d’opacité et de scandales, et un certain nombre d’organisations non gouvernementales, comme la nôtre, aussi. L’interpellation publique et le travail de fond sont essentiels parce que lorsque ce travail est connu, les électeurs et les populations font pression sur les gouvernements.

Quels pays se sont améliorés ou ont régressé selon votre rapport ?

Certains pays s’améliorent, comme la Grèce, d’autres au contraire régressent un peu, comme le Canada. Ce qu’on peut y voir aussi, comme c’est un indice de perception, c’est que, lorsque dans un pays, il y a un scandale important ou une forte médiatisation liée à des faits de corruption ou d’absence de transparence, il régresse. Ceux qui progressent sont à la fois ceux qui font un travail de fond, et les pays dans lesquels il n’y a pas, au moment où le sondage est fait, une grosse affaire qui vient renforcer l’inquiétude de la population.

 

Si on prend le cas de la France, ça a été le cas en 2013 avec la grande loi qui a fait suite au scandale Cahuzac. On voit bien que de grosses affaires de corruption permettent de faire progresser les choses. Si vous regardez l’affaire qui s’est déroulée à Malte, elle a fini par avoir des conséquences politiques importantes, alors qu’il s’agissait de l’assassinat d’une journaliste qui travaillait sur des faits de corruption.

SCORE COUNTRY/TERRITORY RANK ( note, pays rang)

88 Denmark 1 87 New Zealand 2 85 Finland 3 85 Singapore 3 85 Sweden 3 85 Switzerland 3 84 Norway 7 82 Netherlands 8 81 Canada 9 81 Luxembourg 9 80 Germany 11 80 United Kingdom 11 77 Australia 13 76 Austria 14 76 Hong Kong 14 76 Iceland 14 75 Belgium 17 73 Estonia 18 73 Ireland 18 73 Japan 18 72 France 21 71 United States 22 70 United Arab Emirates 23 70 Uruguay 23 68 Barbados 25 68 Bhutan 25

Sondage: grosse chute de Macron, à 25% seulement

Sondage: grosse chute de Macron, à 25% seulement 

Un sondage très peu repris par les grands médias sous domination de la finance qui montre que Macron paye lourdement la facture de son incompétence et de ses provocations à propos des retraites. Pour le  dernier baromètre YouGov réalisé du 6 au 7 janvier, Emmanuel Macron voit sa popularité chuter de 4 points, pour s’établir à 25% d’opinions favorables, contre 29% au mois de décembre.

 

Une chute brutale qui intervient alors que la grève contre la réforme des retraites s’enlise, et que les tractations avec les syndicats réformistes sur l’âge pivot patinent.

De son côté, le premier ministre accuse une baisse -moins sévère- de 2 points sur le mois.

“Malgré une hausse de 5 points auprès des sympathisants de Gauche (26% d’opinions favorables), le chef de l’Etat baisse auprès de l’ensemble des autres franges de l’opinion”, note l’institut de sondage. Emmanuel Macron a néanmoins encore de la marge avant de retrouver l’impopularité qui s’exprimait au plus fort de la crise des gilets jaunes, quand sa cote flirtait avec les 20% d’opinions favorables.

En cette rentrée 2020, la popularité du chef de l’État est dans la moyenne qu’il enregistre depuis la révélation de l’affaire Benalla en juillet 2018.

Difficile de ne pas lier cette glissade à la gestion de la réforme des retraites. Surtout que dans le détail, Emmanuel Macron perd 15 points auprès des électeurs de droite, après avoir progressé de 12 points dans cette frange de l’opinion le mois précédent. Un rééquilibrage qui peut s’expliquer par les concessions faites à certaines catégories professionnelles qui échappent déjà au régime universel, la disparition des régimes spéciaux étant un marqueur fort à droite. Édouard Philippe enregistre d’ailleurs une chute similaire sur cette frange de l’opinion.

 

Le chef de l’État semble également payer son absence dans les débats, alors que le pays vit sa plus longue grève depuis mai 68.

 

À l’inverse, Édouard Philippe, qui est en première ligne sur le front syndical et médiatique, accuse dans ce dernier baromètre une baisse moins importante.

Emmanuel Macron voit aussi sa cote baisser au sein de son cœur électoral. En un mois, le chef de l’État perd 9 points chez les sympathisants du centre, et plus spécifiquement 3 points chez ceux de La République en Marche. Une tendance qui pourrait s’expliquer par la crispation autour de l’âge pivot, une mesure rejetée par 34% des sympathisants LREM.

Retraites : Pourquoi seulement le 7 janvier la reprise des négociations

Retraites : Pourquoi seulement  le 7 janvier la reprise des négociations

 

On peut légitimement se demander à quoi joue le gouvernement. En effet, il aura fallu attendre hier pour que le Premier ministre se réveille pour indiquer que la reprise des négociations aura lieu dans une quinzaine de jours à savoir le 7 janvier. Une attitude évidemment complètement irresponsable. On comprend mal que le gouvernement se soit mis en vacances alors que le pays est affecté par des troubles sociaux. Il est clair qu’en la  circonstance le gouvernement a choisi la stratégie du pourrissement. Le problème c’est que cette même stratégie du pourrissement a été utilisée sans succès vis-à-vis des gilets jaunes et que le pays s’est enfoncé dans la chienlit pendant  des mois. Ce qui risque de se reproduire avec ce qu’on peut appeler maintenant les gilets rouges. Le gouvernement joue dangereusement avec le feu. Il ne faut guère espérer que les radicaux gauchistes atténuent leur action. Certes la participation aux grèves va connaître sans doute des mouvements de yo-yo sur une tendance baissière mais elle risque d’être compensée par le réveil de certaines catégories sociales qui pourraient protester non seulement vis-à-vis des retraites mais de manière plus générale vis-à-vis des conditions de travail et des salaires ( hôpital ou enseignement par exemple). En dépit des appels à la trêve lancés par l’exécutif pour les fêtes de fin d’année, les transports restent donc très perturbés et le ton est monté d’un cran dans le secteur de l’énergie avec le vote par les salariés de la mise à l’arrêt de plusieurs raffineries.

Face au blocage persistant, le gouvernement a enfin annoncé une nouvelle séries de discussions avec les partenaires sociaux qui s’ouvriront le 7 janvier. Elles se déclineront ensuite pendant tout le mois avec les ministres et secrétaires d’Etat concernés et porteront sur quatre chantiers : pénibilité, transitions vers le futur système unique de retraites par points, minimum contributif et fins de carrière. Le Premier ministre Edouard Philippe présentera également dans la semaine du 6 janvier une “méthode de travail” pour l’équilibre financier du système, a précisé Matignon dans un communiqué. Une nouvelle journée interprofessionnelle de manifestations et de grève est d’ores et déjà prévue le 9 janvier à l’appel de l’intersyndicale mobilisée contre la réforme (CGT-FO-FSU-Solidaires-FIDL-MNL-Unef-Unl).

Dans le collimateur des manifestants et des grévistes, la réforme du système des retraites voulue par Emmanuel Macron qui prévoit le remplacement des 42 régimes existants par un système universel par points, un changement perçu par ses détracteurs comme la porte ouverte à une précarisation des retraités. Le gouvernement continue de défendre l’instauration d’un âge pivot à 64 ans à l’échéance 2027, une option qu’il juge “juste” pour rééquilibrer financièrement le système mais un casus belli pour les syndicats réformateurs au premier rang desquels la CFDT. On peut quand même s’interroger pourquoi on attend encore 15 jours pour négocier alors qu’une partie des transports bloque la vie économique et sociale.

Le miracle des emplois avec seulement 1% de croissance ?

Le miracle des emplois avec seulement 1% de croissance ?

 

 

D’une certaine façon, c’est  un peu une sorte de miracle en tout cas  une forte interrogation. Comment la France peut-elle créer des emplois ( autour de 200 000 par an ) avec une croissance aussi faible. Une croissance qui tourne autour de 1 %. On peut relativiser cette création d’emplois si on considère qu’il y a en France environ 30 millions de salariés et 6 à 7 millions de chômeurs. Pour autant,  il y a création d’emplois. Avant la crise de 2008, il fallait atteindre une hausse du PIB  de 3 % pour déclencher des progressions de l’emploi; depuis quelques années, on considérait que le seuil nécessaire était de 1,5 %. Maintenant même avec une hausse du PIB  à peine supérieure à 1 %, le nombre de créations d’emplois  progresse. Une explication viendrait de la faiblesse des gains de productivité limitée à 1 %. Il y a sans doute aussi un changement de structure de la nature des emplois et des conditions sociales.

 

Pour Éric Heuyer, économiste à l’OFCE il y a une explication structurelle: celle d’une croissance faible, riche en emplois peu qualifiés et à temps partiel. «Un même taux de croissance ne crée plus les mêmes emplois, estime-t-il. Il n’y a aucune autre explication que celle de la baisse de la durée du travail par tête.» Selon le baromètre Adecco, les entreprises françaises devraient embaucher 3,7 millions de personnes d’ici juin 2020. Une embellie qui s’explique principalement par la stagnation des gains de productivité. 

.Cela ne veut pas dire que le chômage va baisser d’autant. Le baromètre ne comptabilise que les embauches et ne tient pas compte des destructions d’emplois et des licenciements sur la période. Mais au final les embauches devraient être supérieures aux destructions d’emplois puisqu’Adecco estime que le chômage devrait tomber à 8% courant 2020 contre 8,4% aujourd’hui.

 

Et il s’agira d’emplois plutôt pérennes. La part des CDI dans ces embauches devrait atteindre 41% soit 2 points de plus que dans le précédent baromètre. La part des CDD va elle légèrement reculer à 29% et l’intérim devrait rester stable à 22%. Et toutes les régions sont concernées:  si ce sont l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes qui vont le plus embaucher parce que ce sont les régions les plus peuplées, c’est dans les Hauts-de-France que les embauches seront les plus dynamiques avec une croissance des recrutements de 10% en 2020.

 

Le gouvernement y est-il pour quelque chose dans cette embellie? S’il est toujours difficile de mesurer avec précision l’impact de telle ou telle mesure sur l’emploi, les économistes sont globalement d’accord pour dire que la baisse des cotisations salariales, la reprise de l’investissement, l’accent mis sur l’apprentissage ou le plafonnement des indemnités prud’homales y ont contribué. Cela a mis de l’huile dans les rouages mais ça n’explique pas tout.

 

Il y a un phénomène nouveau dans l’économie: on crée des emplois même avec une croissance assez faible. Il y a 20 ans il fallait près de 3% de croissance pour créer des emplois. Aujourd’hui 1% suffit.

Pourquoi? Parce que les gains de productivité sont très faibles aujourd’hui de l’ordre de 1%. Malgré les technologies numériques, la robotique et autres technologies de la communication, un salarié ne produit chaque année que 1% de plus. Et lorsque le carnet de commande progresse de 1,2% il faut donc embaucher.

 

En tout cas, si cette stagnation de la productivité est positive pour l’emploi, elle est en revanche négative pour le pouvoir d’achat. C’est la hausse de la quantité produite par salarié qui permet les hausses de salaire.

 

Or aujourd’hui, les entreprises embauchent principalement de la main d’œuvre peu qualifiée et les salaires ont tendance à stagner. La crise des gilets jaunes d’il y a un an avait bien mis en lumière ce phénomène. Bref, tant que les technologies ne permettront pas de produire plus, le chômage continuera à baisser… et les salaires risquent eux de continuer à stagner.

 

Comment la France crée des emplois avec seulement 1% de croissance ?

Comment la France crée des emplois avec seulement 1% de croissance ?

 

 

D’une certaine façon, c’est  un peu une sorte de miracle en tout cas  une forte interrogation. Comment la France peut-elle créer des emplois ( autour de 200 000 par an ) avec une croissance aussi faible. Une croissance qui tourne autour de 1 %. On peut relativiser cette création d’emplois si on considère qu’il y a en France environ 30 millions de salariés et 6 à 7 millions de chômeurs. Pour autant,  il y a création d’emplois. Avant la crise de 2008, il fallait atteindre une hausse du PIB  de 3 % pour déclencher des progressions de l’emploi; depuis quelques années on considérait que le seuil nécessaire était de 1,5 %. Maintenant même avec une hausse du PIB  à peine supérieure à 1 % le nombre de créations d’emplois  progresse.une explication viendrait de la faiblesse des gains de productivité limitée à 1 %. Il y a sans doute aussi un changement de structure de la nature des emplois et des conditions sociales.

Pour Éric Heyer, économiste à l’OFCE il y a une explication structurelle: celle d’une croissance faible, riche en emplois peu qualifiés et à temps partiel. «Un même taux de croissance ne crée plus les mêmes emplois, estime-t-il. Il n’y a aucune autre explication que celle de la baisse de la durée du travail par tête.» Selon le baromètre Adecco, les entreprises françaises devraient embaucher 3,7 millions de personnes d’ici juin 2020. Une embellie qui s’explique principalement par la stagnation des gains de productivité. 

.Cela ne veut pas dire que le chômage va baisser d’autant. Le baromètre ne comptabilise que les embauches et ne tient pas compte des destructions d’emplois et des licenciements sur la période. Mais au final les embauches devraient être supérieures aux destructions d’emplois puisqu’Adecco estime que le chômage devrait tomber à 8% courant 2020 contre 8,4% aujourd’hui.

Et il s’agira d’emplois plutôt pérennes. La part des CDI dans ces embauches devrait atteindre 41% soit 2 points de plus que dans le précédent baromètre. La part des CDD va elle légèrement reculer à 29% et l’intérim devrait rester stable à 22%. Et toutes les régions sont concernées:  si ce sont l’Ile-de-France et l’Auvergne-Rhône-Alpes qui vont le plus embaucher parce que ce sont les régions les plus peuplées, c’est dans les Hauts-de-France que les embauches seront les plus dynamiques avec une croissance des recrutements de 10% en 2020.

Le gouvernement y est-il pour quelque chose dans cette embellie? S’il est toujours difficile de mesurer avec précision l’impact de telle ou telle mesure sur l’emploi, les économistes sont globalement d’accord pour dire que la baisse des cotisations salariales, la reprise de l’investissement, l’accent mis sur l’apprentissage ou le plafonnement des indemnités prud’homales y ont contribué. Cela a mis de l’huile dans les rouages mais ça n’explique pas tout.

Il y a un phénomène nouveau dans l’économie: on crée des emplois même avec une croissance assez faible. Il y a 20 ans il fallait près de 3% de croissance pour créer des emplois. Aujourd’hui 1% suffit.

Pourquoi? Parce que les gains de productivité sont très faibles aujourd’hui de l’ordre de 1%. Malgré les technologies numériques, la robotique et autres technologies de la communication, un salarié ne produit chaque année que 1% de plus. Et lorsque le carnet de commande progresse de 1,2% il faut donc embaucher.

En tout cas, si cette stagnation de la productivité est positive pour l’emploi, elle est en revanche négative pour le pouvoir d’achat. C’est la hausse de la quantité produite par salarié qui permet les hausses de salaire.

Or aujourd’hui, les entreprises embauchent principalement de la main d’œuvre peu qualifiée et les salaires ont tendance à stagner. La crise des gilets jaunes d’il y a un an avait bien mis en lumière ce phénomène. Bref, tant que les technologies ne permettront pas de produire plus, le chômage continuera à baisser… et les salaires risquent eux de continuer à stagner.

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