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Chômage: +300 chômeurs seulement en décembre mais 46000 rayés des listes !

Chômage: +300 chômeurs seulement en décembre mais  46000 rayés des listes !

 

Il y a deux manières d’enrayer le chômage, par la croissance et la création d’emplois ou bien en rayant des listes les demandeurs d’emploi. La plupart des médias ont titré « stabilité du chômage en décembre » (300 inscrits en plus). En fait, l’élément significatif c’est qu’on a rayé 46 700 chômeurs des listes (‘ presque 10 000 en plus par rapport à novembre. Explication ? Aucune. En gros en moyenne, 30 000 chômeurs supplémentaires s’inscrivent par mois, en en rayant 40 à 50 000 par mois, « la courbe du chômage devrait bientôt s’inverser » et cela sans croissance et sans création d’emploi ! En réalité, pour le moindre prétexte les chômeurs sont rayés. Certes certains peuvent être en retard d’actualisation mais nombre « d’erreurs » informatique les éliminent  sans raison. Un jour de retard dans l’actualisation et c’est la radiation de Pôle emploi sans parler des pseudos convocation et pseudo courrier auxquels les chômeurs n’auraient pas répondu. Exception toutefois, des convocations à Pôle emploi mais cette fois sans motif. Bref la grande pagaille avec l’objectif surtout de décourager les inscriptions et den rayer le maximum. Il faut se rendre au moins une fois à Pôle emploi pour constater la pagaille et l’absurdité du système.   L’hécatombe est moindre qu’en 2009 titrent les médias mais 2012 restera une année noire avec 285.000 chômeurs sans activité de plus inscrits à Pôle emploi (+10%), le fragile répit observé en décembre ne marquant pas une inversion de la tendance, pour les experts et le ministère.  Après plusieurs mois de bonds mensuels nettement supérieurs (à trois reprises au-dessus de 40.000 nouveaux inscrits), les chiffres faisant état de 300 inscrits supplémentaires en décembre – 20e mois de hausse – ont été accueillis avec prudence.   »Cette stabilité est appréciable. Pour autant, elle ne marque pas une inversion de la tendance à la hausse observée depuis 2008, et particulièrement marquée depuis un an et demi », a réagi le ministère du Travail.  Alors que les prévisions ne laissent guère espérer d’amélioration dans les mois à venir, et que d’importantes corrections statistiques sont attendues en janvier, « c’est la tendance qu’il faut regarder sur plusieurs mois », insiste le ministère.  Depuis Lille, le président François Hollande a réaffirmé sa volonté d’ »inverser la courbe du chômage » d’ici à la fin de l’année.  En marge d’un déplacement au Chili, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a jugé que la bataille pour l’emploi n’était « pas terminée » et n’était « pas encore gagnée ». Sur un an, le nombre de chômeurs sans activité (catégorie A) a augmenté de 10% pour atteindre 3.132.900 personnes, proche du pic historique de janvier 1997 (3.205.000 de chômeurs sans activité). La Franche-Comté est la région la plus frappée en 2012 (+15,6%).  Aussi loin que remontent les statistiques du ministère (1996), 2012 marque la deuxième plus forte augmentation annuelle du nombre de chômeurs après 2009 (+347.000).  En incluant les personnes travaillant à temps réduit (catégories B et C), le nombre de nouveaux inscrits a continué de grimper en décembre (+10.200 personnes, +8,8% sur un an), portant le nouveau record à 4,627 millions (4,9 millions avec l’Outre-mer).  La « stabilisation » en décembre résulte pour partie « d’une progression inexpliquée des sorties pour radiation », observe la présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi, Marie-Claire Carrère-Gée.  En l’occurence, Pôle emploi a procédé à 46.700 radiations (9.200 de plus qu’en novembre), la moyenne étant de 41.000 par mois en 2012, selon le ministère. Nonobstant cet « effet statistique », décembre confirme « un essoufflement de l’utilisation des CDD et intérimaires comme variable d’ajustement », les entreprises « licenciant désormais plus leurs salariés en CDI », analyse Marion Cochard, de l’Observatoire français des conjonctures économiques.  Décembre n’aura notamment pas accordé de répit aux seniors (+1% sur un mois, +17% sur un an), plus souvent en CDI: près de 700.000 étaient au chômage et sans aucune activité en fin d’année.  Le nombre de jeunes inscrits, stable sur un mois, a progressé de 9,4% sur un an, à 493.800 personnes.  Par ailleurs, la relative stabilité « dissimule une poursuite de la hausse du chômage de longue durée », note Mme Carrère-Gée, le nombre d’inscrits depuis plus d’un an atteignant un nouveau record absolu (1,96 million).  Alors que le Fonds monétaire international vient encore d’abaisser sa prévision de croissance à 0,3% pour 2013, aucun économiste ne fait le pari d’une inversion rapide. « 2013 sera aussi une année noire » pour Marion Cochard. L’Unédic table sur 185.500 chômeurs sans aucune activité de plus en 2013.  Confronté à une hémorragie d’emplois ininterrompue depuis son arrivée, le gouvernement a mis en place une série d’ »outils », emplois d’avenir, contrats de génération. Quant à l’accord sur l’emploi passé le 11 janvier entre le patronat et trois syndicats, ses effets seront « progressifs mais puissants pour améliorer le fonctionnement du marché du travail », insistait vendredi le ministère.

 

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Elections syndicales TPE : seulement 10 % de participation,; CGT 29% et CFDT 19%

Elections syndicales TPE : seulement  % de participation, CGT 29% et CFDT 19%

 

 

La déception, c’est donc le taux de participation. Il atteint seulement 10,4%, des 4,6 millions salariés inscrits. Les efforts de communication du gouvernement n’ont donc pas suffit. Tout comme le clip de la CFDT où François Chérèque apparaissait en caressant un chat. Pour Bernard Vivier, directeur de l’Institut supérieur du Travail, le syndicalisme ne parle pas suffisamment aux salariés des très petites entreprises.

 

Pauvreté -RSA : seulement+ 8 euros pas mois ; en cause, l’assistanat aveugle

 

Faute de pouvoir trier dans les bénéficiaires, le gouvernement choisit d’accorder seulement 8 euros pas mois au RSA. Le gouvernement vient de dévoiler un ensemble de mesures destinées à lutter contre la pauvreté, à l’issue de la conférence organisée sur ce thème. Au sujet du revenu de solidarité active, le premier ministre a annoncé une revalorisation du RSA-socle qui a remplacé le RMI en 2009. Cette prestation destinée aux plus démunis qui date du gouvernement Rocard en 1988 va augmenter de 10% en 5 ans. L’objectif de cette augmentation est de permettre au RSA de représenter la moitié du smic: le salaire minimum s’élève aujourd’hui à un peu plus de 1100 euros contre 475 euros pour le RSA. En fait c’est la masse des bénéficiaires qui empêche de relever de manière significative les montant ; En  1990 pour le RMI (que le RSA a remplacé) le nombre de bénéficiaire était de 500 000 aujourd’hui il est de 2 millions. En cause,  évidemment la crise, le chômage en particulier mais aussi le désamour de certains vis-à-vis du travail. Il est plus facile en effet de s’en sortir financièrement avec 450 euros par mois) qu’en travaillant pour 1000 euros ou par exemple pour 750 euros ( moyenne nationale) pour les salariés qui exécutent des taches ménagères à domicile  Avec  les différentes aides et exemptions d’impôts, le RSA décourage le retour à l’emploi surtout chez certains jeunes. En fait, le nombre de bénéficiaires ne devrait pas dépasser 1 million mais on ne sait pas trier entre les véritables personnes dans le besoin et ceux qui profitent du système. Ajoutons que l’armée de travailleurs sociaux (surtout embauchés par les collectivités locales) ne facilite pas la clairvoyance en matière de solidarité ; nombre d’entre eux ne sont là que pour aider au déclenchement des aides surtout depuis la décentralisation du RSA. Les magistrats de la Cour des comptes ont d’ailleurs rendu un rapport qui épingle le manque d’efficacité de l’accompagnement au retour à l’emploi proposé aux bénéficiaires du revenu de solidarité active (RSA) et du revenu minimum d’insertion (RMI).).  Les magistrats de la Cour des comptes estiment que «la décentralisation de la gestion du revenu minimum d’insertion et le passage au revenu de solidarité active n’ont pas permis de progrès majeur dans l’accompagnement vers l’emploi», alors que la finalité de ces dispositif est précisément la sortie de l’assistanat. La Cour note que, bien qu’obligatoire en théorie, la signature d’un contrat d’insertion avec les bénéficiaires des minima sociaux, garantissant leur bon suivi, n’est pas systématique. Les magistrats relèvent aussi que la qualité de l’accompagnement reste insuffisante, du fait notamment de la surcharge de travail pour les interlocuteurs mis à la disposition des allocataires. Pour améliorer le dispositif, la Cour des comptes souhaite que l’obligation de signature d’un contrat d’insertion entre le bénéficiaire et son référent soit enfin respectée. Dans ses préconisations, elle réclame aussi la création d’un véritable système d’évaluation efficace dans chaque département, basé sur des critères nationaux, et donc homogènes. «Vingt ans après la mise en oeuvre du RMI, il est toujours aussi difficile de porter un jugement sur l’échec ou la réussite des dispositifs d’insertion faute de disposer d’instruments de mesures adaptés», regrettent les magistrats.

 

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