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Macron désormais très seul

 Macron désormais très seul

Après la chute de Barnier et la nomination de Bayrou, le président de la république se trouve encore plus isolé d’après le directeur de Taddeo, Julien Vaulpré dans  » La Tribune ».

par  Julien Vaulpré, Emmanuel Marcon a estimé, à tort, que Michel Barnier allait pouvoir se maintenir au pouvoir grâce au front républicain. Il en paye aujourd’hui les conséquences. Rencontre avec le directeur de Taddeo.

 

JULIEN VAULPRÉ — Le gouvernement Barnier était, dès sa conception, trop paradoxal pour durer. Après le ratage de la dissolution, le président a feint de croire qu’il avait encore la main en désignant un Premier ministre de son choix, ou en tout cas qui lui convenait, alors qu’en réalité celui-ci devait être le résultat du Parlement. Emmanuel Marcon a estimé, à tort, que Michel Barnier allait pouvoir se maintenir au pouvoir grâce au front républicain et en comptant sur la crainte de l’opposition d’apparaître irresponsable. L’attelage s’est fracassé sur le budget. Avec François Bayrou, l’équation est strictement identique. Le choisir, c’est croire à l’expérience acquise dans les contre-allées du pouvoir (en quarante ans de vie politique, il n’a été ministre que quatre ans). Le leader du MoDem connaît avant tout les jeux électoraux plus que le fonctionnement de l’État.

 

De quels points d’appui François Bayrou dispose-t-il néanmoins ?

Pour se différencier, il mise sur trois éléments. Tout d’abord, son ancrage politique, lui permettant d’incarner à lui seul le grand centre, l’UDF des « deux Français sur trois », même si, historiquement, c’est contestable, car cette partie du centre ne s’inscrit pas dans la filiation gaulliste et François Bayrou lui-même a fait preuve d’une bienveillance active envers l’extrême droite (il a aidé Marine Le Pen à obtenir ses signatures pour se présenter à la présidentielle de 2022 et a pris sa défense lors du procès des assistants européens du FN). Il est ainsi loin d’être le point médian du paysage politique reflétant la République et la morale dont il prétend être le meilleur défenseur.

Le RN a pour seule stratégie d’attendre que les institutions lui tombent dans la main.

Deuxième point d’appui : son enracinement dans les territoires, à Pau, en prônant un programme décentralisateur, une sorte de « majorité des territoires » pour contourner le Parlement, avec les élections municipales de 2026 dans le viseur. En quelques heures, cet avantage semble s’être transformé en boulet, avec son déplacement en Falcon pour siéger au conseil municipal de Pau, alors qu’à l’autre bout du monde un territoire français n’avait jamais connu un tel drame. Troisième point : il souhaite mettre en avant une longue expérience et s’appuyer sur elle afin d’incarner une figure d’autorité morale et républicaine lui permettant de rudoyer le président et d’occuper son terrain avec une image paternaliste.

Son duo avec Emmanuel Macron peut-il fonctionner ?

François Bayrou n’a qu’un moyen d’y parvenir : réussir le tour de force d’un vote de confiance au Parlement. Alors, il pourra créer un rapport de force face au président. Si ce n’est pas le cas, les deux têtes sont condamnées à s’affaiblir mutuellement. La condition du succès, ce serait au contraire de trouver un modus vivendi, un partage clair des tâches, un récit complémentaire susceptible de rassurer les Français et capable d’enrayer la spirale d’instabilité. Pendant ce temps, la situation du pays se dégrade vite, très vite. Les Français s’inquiètent, leur désintérêt pour la politique s’accroît et leur moral plonge. Les dirigeants étrangers nous jugent sévèrement, les marchés nous sanctionnent et les dirigeants économiques risquent de commencer à regarder ailleurs.

Dans quelle mesure Emmanuel Macron est-il affaibli ?

Désormais, le président est seul face aux Français. Sans parti, sans affidés, sans son socle idéologique hormis « le pragmatisme » brandi à tout va, il n’a plus aucun amortisseur. Certes, les fins de second mandat sont souvent crépusculaires, cruelles et se gèrent avec des solutions d’attente et de succession. Mais dans le contexte actuel, c’est très différent. Le président a pris une initiative – la dissolution - incompréhensible et désastreuse, donc la pression sur lui est remarquablement forte, et la petite musique des appels à sa démission, pour transformer la crise politique en crise de régime, va s’amplifier.

 

A-t-il des atouts pour s’en sortir ?

Le président n’est pas dépourvu de moyens d’action : dissolution, nomination, référendum. Le plus difficile, c’est de prendre un nouveau risque – ce qui est audacieux – et de se réinventer – cela semble difficilement plausible. Jusqu’à aujourd’hui, aucun président n’y est parvenu, enfermé dans la fonction, trop soucieux de son statut, de la perception de son bilan, du fantasme de la trace laissée dans l’Histoire. Emmanuel Macron, par sa jeunesse, par son audace, pourra peut-être trouver les ressources d’un second souffle. Les Français demandent pour y croire un acte de contrition, un changement de cap et une autre pratique des institutions. Est-ce possible ?

Le macronisme n’est-il qu’une parenthèse ? Va-t-on assister à un retour du clivage droite-gauche ?

Aujourd’hui, tout le paradoxe, c’est que d’un côté le paysage politique français confirme le discours macroniste, avec trois blocs incompatibles, mais que de l’autre cette analyse est parfaitement invalidée en réduisant le centre à une minorité impuissante. Le bloc macroniste demeure un matériau très friable avec des courants antagonistes et des projets présidentiels concurrents. Mais c’est encore là que se fait la politique de la France. C’est là aussi que la mobilité est la plus grande, à l’avantage autant qu’au détriment du centre, d’ailleurs.

 

Réveil de la social-démocratie ? Amarrage des Républicains au macronisme ? Quel est pour vous le mouvement le plus structurant de cette année ?

Dans une année globalement déstructurante, c’est le Nouveau Front populaire qui a créé la surprise en bricolant une union électorale inespérée dans des délais très brefs, contrecarrant une partie du calcul présidentiel, fondé sur l’effet de sidération puis de mobilisation. Le bloc de gauche qui en résulte est à la fois rééquilibré avec un PS plus fort et plus explosif, tout l’effort portant sur le contrôle étroit de la fraction socialiste, grâce à la discipline du scrutin majoritaire.

Où en est le RN ?

Le bloc autour du RN est le plus compact, c’est du granit. Il a pour seule stratégie d’attendre que les institutions tombent dans sa main. C’est une stratégie gagnante depuis un moment déjà, mais dangereuse, aussi, dans un temps de surenchère populiste mondiale où la dédiabolisation du RN laisse un flanc droit de plus en plus dégarni et susceptible d’être contourné par un personnage trumpien. Tenir un ordre de bataille large sans dégarnir aucun de ses flancs : voilà un défi majeur pour Marine Le Pen, surtout fragilisée par une potentielle inéligibilité.

 

Quel est, pour vous, le principal point de clivage structurant le paysage politique ?

Les études d’opinion invitent à se méfier des lectures trop binaires, nationalistes contre progressistes, bas contre haut, ruralité contre métropoles, diplômés contre non-diplômés. La réalité politique et sociale nouvelle de la France, c’est justement mille clivages – sociaux, culturels, générationnels, territoriaux – qui, mis en résonance les uns avec les autres, créent de l’éruptivité et de l’imprévisibilité. Chaque crise des vingt dernières années a laissé sa plaie dans la société : subprimes, crise migratoire, Gilets jaunes, Covid, banlieues. Le seul point commun, c’est le sentiment général d’une perte de contrôle au moment précis où le monde suscite le plus grand désarroi. Avec la dette, l’inflation, et plus encore les défis générationnels devant nous que sont le climat, l’IA, la rivalité sino-américaine, nous avons l’impression d’être spectateurs de notre propre effondrement.

Nucléaire: Fusion dans un seul organisme de sûreté

Nucléaire: Fusion dans un seul organisme de sûreté 

La fusion du gendarme du nucléaire, l’ASN, avec l’expert technique du secteur, l’IRSN, a été votée  sans surprise par les sénateurs, à 233 voix contre 109, achevant l’examen de ce projet de loi gouvernemental. Le suspense avait été levé un peu plus tôt dans la journée par l’adoption large des députés (340 voix contre 173) avec le soutien du camp présidentiel, de la droite et celui, cette fois, du Rassemblement national, qui s’y était opposé le mois dernier en première lecture.

 

 Ce projet de loi prévoit la création en 2025 d’une Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection (ASNR), issue du rapprochement de l’Autorité de sûreté nucléaire (ASN) et de l’Institut de radioprotection et de sûreté nucléaire (IRSN), qui emploient respectivement environ 530 et 1.740 agents. Le gouvernement estime que la fin d’un système dual permettra de «fluidifier» le secteur en réduisant les délais d’expertise et d’autorisation d’installations. «Avec ce texte, nous permettons à nos talents de se concentrer sur les enjeux prioritaires de sûreté tout en conservant nos exigences en la matière», s’est réjoui le ministre de l’Industrie Roland Lescure après les votes.

Macron: le Drapeau pour seul programme

 Macron: le Drapeau pour seul programme

Dans sa lettre aux Français qui constitue un acte de candidature,  Macron a habilement évité tout ce qu’il peut faire problème. En clair,  il a fait l’impasse sur les grands enjeux en insistant essentiellement sur son statut de défenseur du drapeau.  Ainsi, les intentions de vote se renforcent pour Macron  qui bénéficie d’un réflexe légitimiste.

La posture internationale de Macon risque d’étouffer complètement la campagne. Un macron satisfait de cette situation en renvoyant ses principaux concurrents à des rôles secondaires. On peut même supposer qu’Emmanuel Macon évitera tant qu’il le pourra la confrontation directe sauf sans doute au second tour

Les  adversaires d’Emmanuel Macron redoutent en tout cas une prime au chef de guerre dans ces conditions. « Il est factuellement le seul à avoir la compétence sur ce sujet à l’heure actuelle, c’est donc une spirale vertueuse pour le pouvoir en place », analyse la politologue et sociologue Virginie Martin. Le sénateur Les Républicains Bruno Retailleau dit craindre, auprès du Monde (article payant), « un réflexe légitimiste du ‘rally around the flag effect’, ‘le ralliement au drapeau’ ».

Ce concept, théorisé aux Etats-Unis par le politologue John Mueller dans les années 1970, avance l’idée d’un soutien accru, en temps de guerre ou de crise majeure, au pouvoir en place. L’éclatement de la crise du Covid-19, en mars 2020, avait ainsi entraîné une nette hausse de la popularité du chef de l’exécutif.

La guerre en Ukraine a une autre conséquence sur la campagne du président sortant : en lice pour sa propre succession, il n’a pour l’heure pas avancé de programme détaillé, ni même de mesures concrètes. Alors qu’une polémique avait émergé sur l’absence de programme du candidat Macron à deux mois du premier tour de l’élection, en 2017, le projet du président sortant n’est pas vraiment au centre des discussions cette année. « Il y a cinq ans, le programme était un enjeu pour sa crédibilité, mais ce ne sera pas important cette année », Estime la majorité.  »Emmanuel Macron sera moins jugé sur son programme que sur son incarnation. »

Pour sa part, la politologue Virginie Martin anticipe une réémergence des mouvements contestataires, à l’image des « gilets jaunes » à l’automne 2018. « Alors que les élus sont déjà très mal élus, si la campagne est confisquée cela pourrait enflammer les braises de la frustration des oppositions », juge la spécialiste. Pour elle, le climat actuel de la campagne pourrait conduire de nombreuses personnes à ne pas se rendre aux urnes en avril.

 

Bygmalion : Sarkozy le seul à risquer de la prison ferme

Bygmalion : Sarkozy le seul à risquer de la prison ferme

Dans l’affaire des tricheries des dépenses de campagne présidentielle de Sarkozy de 2012, ce dernier risque d’écoper seul de la prison ferme parmi les 14 inculpés. Les peines requises :

Nicolas Sarkozy: 12 mois de prison dont la moitié avec sursis. 3750€ d’amende.
Guillaume Lambert: 4 ans avec sursis, 50.000€ d’amende.
Philippe Briand: 3 ans avec sursis, 80.000€ d’amende.
Philippe Blanchetier: 3 ans avec sursis, 40.000€.
Jérôme Lavrilleux: 3 ans avec sursis, 50.000€.
Eric Cesari: 4 ans avec sursis, 60.000€.
Fabienne Liadzé: 3 ans avec sursis, 40.000€.
Pierre Chassat: 2 ans avec sursis, 25.000€.
Bastien Millot: 2 ans dont un avec sursis probatoire, 150.000€.
Guy AlvèsSébastien Borivent et Franck Attal: 18 mois avec sursis, 100.000€.
Pierre Godet: 3 ans avec sursis, 60.000€.
Marc Leblanc: 2 ans avec sursis, 30.000€.

 

Pour le ministère public, les stratèges de la campagne lancée en février 2012 constatent début mars que l’enveloppe légale n’y suffira pas. Le prestataire, le parti et le candidat décident donc de mettre en œuvre un système de fausse facturation faisant supporter à l’UMP ce que le candidat, qui exige à présent un meeting par jour, ne peut déclarer .

Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Balance commerciale américaine : un trou de 74 milliards sur le seul mois de mars

Un record en mars. L’écart entre les importations et les exportations de biens et de services s’est établi à 74,4 milliards de dollars en mars , soit 3,9 milliards de dollars de plus que le mois précédent et 25 milliards de plus qu’en mars il y a deux ans, selon les chiffres publiés mardi par le BEA, l’office statistique du département du Commerce.

Depuis l’an dernier, les plans de relance successifs dopent la consommation et par ricochet les importations de biens, à leur plus haut historique. « Les achats de biens durables - une catégorie qui comprend notamment les véhicules à moteur, l’équipement ménager et l’ameublement – ont augmenté de 41,4 % au premier trimestre, grâce à deux séries de paiements fédéraux au titre de l’impact économique », a listé pour s’en féliciter Catherine Wolfram, chargée des questions de politique économique au Trésor. Fin décembre, les ménages ont reçu un premier chèque de 600 dollars. Et Joe Biden a indiqué ces derniers jours que l’administration avait déjà envoyé « 160 millions de chèques » de 1.400 dollars depuis la mi-mars, dans le cadre du « American Rescue Plan » .

Le seul fabricant de jantes automobiles en France va disparaître

Le seul  fabricant de jantes automobiles en France va disparaître

 

Filiale du méga-groupe minier anglo-indien Gupta Family Group (GFG) Alliance (17 milliards d’euros de recettes et 35 000 salariés dans le monde),  Alvance aluminium Wheels, l’usine de Dios qui fabrique des jantes automobiles en aluminium .risque de disparaître. Une procédure de conciliation auprès du tribunal de commerce avait été ouverte début avril par Liberty Alvance, laissant augurer une possible déclaration de cessation de paiement de la part de cette dernière. En cause, des pertes de l’ordre de 12 millions d’euros pour 85 millions d’euros de chiffre d’affaires en 2020 que GFG Alliance n’a pas pu éponger en raison de la liquidation de Greensill début mars. La société financière britannique était le principal bailleur de fonds du conglomérat.

La politique industrielle des constructeurs automobiles expliquerait en partie les difficultés récurrentes des trois fonderies, notamment le site de Diors.

« Renault et PSA, les deux principaux donneurs d’ordre de la société, se sont engagés sur des volumes de commandes qu’ils ne tiennent pas, déplore un élu de la métropole castelroussine. Au lieu des 120 000 roues promises, ils en ont acheté seulement 40 000 l’année dernière. Le reste est produit par les sites ultra-modernes de sous-traitants installés à côté de leurs usines, notamment au Maghreb ou en Europe de l’Est ».

Trump : maintenant seul au monde et bientôt face à la justice

Trump : maintenant seul au monde et bientôt face à la justice

 

 

Progressivement Donald Trump est lâché par son entourage et par les républicains. Devant ces défections, le président américain se réfugie dans les golfs qu’il possède. Officiellement , il réfute toujours le succès de Biden. Mais son parti le lâche officiellement,. Mitch McConnell, leader de la majorité républicaine au Sénat a mis fin à six semaines de faux suspense, «félicitant» le président élu Joe Biden et sa colistière Kamala Harris pour leur victoire, après le vote de confirmation du collège électoral, le 14 décembre.

 

Le camouflet pour l’occupant de la Maison-Blanche est à la hauteur de ses efforts herculéens, et au final dérisoires, pour inverser le résultat des urnes. Lors d’un appel téléphonique avec tous les élus républicains du Congrès.

 

Donald Trump pourrait bien maintenant être affronté à la justice pour ses erreurs de gestion politique autant que pour les infractions commises dans la gestion de ses affaires personnelles. Cela d’autant plus qu’il a toujours refusé de publier sa feuille d’impôt. Après avoir attaqué la probité du fils de Biden, le président TRUMP pourrait bien être victime d’un effet de boomerang.

 

Un nouveau porte-avion mais toujours seul !

Un nouveau porte-avion mais toujours seul !

 

Les industriels font le forcing pour que soit décidée assez rapidement la construction d’un nouveau porte-avions mais qui ne sera opérationnel que vers 2040 et qui en fait remplacera le Charles De Gaulle. Il s’agit sans doute d’un enjeu industriel indiscutable mais qui sur le plan de la stratégie militaire suscite évidemment des interrogations. En effet, la France va disposer après le Charles De Gaulle d’un autre porte-avions mais qui sera bien seul. En quelque sorte un porte-avions utilisable à mi-temps en raison  des opérations d’entretien.

 

. Le fleuron de la marine nationale doit en effet être régulièrement entretenu. Comme nous ne disposons que d’un porte-avions il n’y a pas d’autre solution que de compter sur la clémence de nos adversaires pour intégrer de cette indisponibilité. Il est clair que le fait de ne posséder qu’un seul porte-avions stratégiquement n’a guère de sens. après 18 mois de travaux de modernisation le Charles-de-Gaulle est reparti en mission opérationnelle avec l’ensemble de son groupe aéronaval. Après quinze ans de vie opérationnelle, le porte-avions Charles-de-Gaulle a connu une rénovation en profondeur destinée à maintenir ses performances opérationnelles jusqu’à son retrait du service actif autour de 2038.

Facebook: 5,2 milliards de bénéfices sur un seul trimestre

Facebook:  5,2 milliards de bénéfices sur un seul trimestre

Comme la plupart des grands du numérique, Facebook a largement profité aussi de la crise sanitaire. La mobilité physique réduite a encore encouragé les échanges d’informations entre les utilisateurs de la plate-forme. Une véritable martingale , contrairement à la plupart des autres Gafam  Facebook ne fait pas grand-chose comme production. Le travail est essentiellement assuré par ceux qui lui fournissent gratuitement -et le plus souvent bêtement- des flux de données valorisés  par la publicité. Des données au contenu souvent idiot, des excès, des dérives mais qui nourrissent la rivière d’info qui grossit les profits grâce à la pub.

Pandémie ou pas, Facebook a vu son chiffre d’affaires progresser de 11% au deuxième trimestre, à 18,7 milliards de dollars, un résultat supérieur aux attentes des analystes.

Son bénéfice net a, lui, quasiment doublé à plus de 5 milliards de dollars, grâce à la comparaison avec celui publié en juillet 2019 quand le réseau social avait dû payer une amende record infligée par les autorités américaines. Facebook, qui fait l’objet de nombreuses critiques et enquêtes sur son modèle économique, a vu son titre bondir de 7% lors des échanges électroniques après la clôture de la Bourse.

« Un seul patron à l’hôpital , le directeur ! »

« Un seul patron à l’hôpital , le directeur ! »

La logique « métier » des soignants s’oppose à la logique « rationalisation » de l’institution. L’hôpital est gangrené par ce conflit de légitimité, explique Marie-Astrid Piquet, professeure de gastro-entérologie et nutrition, dans une tribune au « Monde ».

Les malades pensent souvent qu’un médecin dirige l’hôpital. En fait, ce n’est pas le cas dans les hôpitaux publics français. Les directeurs sont des hauts fonctionnaires, issus d’un cursus de santé publique, gestion et management.

En 2009, la loi hôpital, patients, santé, territoires, sous l’impulsion de Nicolas Sarkozy, a consacré le directeur général (DG) comme « le seul patron à l’hôpital ». Le DG détient ainsi le pouvoir de décision et de nomination. Il bénéficie des conseils éclairés d’un médecin élu par ses pairs, le président de la commission médicale d’établissement (CME), mais ce dernier n’a pas de pouvoirs propres, la loi lui conférant un rôle de proposition, mais pas de décision. Finalement, le président de CME acquiert sa capacité d’agir à travers la relation qu’il entretient avec le DG.

C’est ce que j’ai réalisé en prenant mes fonctions de présidente de CME. J’ai eu la chance de travailler avec un DG qui avait une grande connaissance du terrain hospitalier, une vision audacieuse de l’offre de soins et un sens aigu de la coopération avec les soignants. Nous avons toujours pu compter l’un sur l’autre.

Pourtant, nos discussions étaient parfois tendues, car je ressentais une frustration en cas de désaccord qui me laissait un goût un peu amer. Comme m’a dit un directeur, au football c’est toujours l’Allemagne qui gagne, au CHU c’est toujours le DG. Et cela m’a posé un problème.

J’étais médecin, élue présidente de CME, je pensais être légitime. Je pensais qu’en accédant à la présidence de CME, j’aurais autant de poids que le DG dans les décisions concernant les soins. En même temps, je n’ai jamais remis en cause la légitimité du DG. Il avait une légitimité de gestionnaire des fonds publics, un savoir-faire du management, une vision de santé publique large, et une responsabilité juridique que je n’avais pas.

Mais si la plupart des médecins qui travaillent au quotidien au contact des directeurs ne contestent pas leur légitimité, il n’en est pas de même pour les soignants du terrain.

Car deux logiques s’opposent : la logique de métier des soignants, qui priorisent le soin dans sa dimension humaine artisanale, centrée sur un colloque singulier, et la logique de l’institution, menée par les directeurs qui privilégient la rationalisation de l’activité, avec une perspective à plus grande échelle, et gèrent la pénurie. La raréfaction des moyens budgétaires a considérablement accru la pression de la direction sur les soignants, qui rejettent cette domination qui les prive d’autonomie dans l’organisation des soins.

Coronavirus : « L’Etat décide tout seul sans connaître les réalités (Jean-Luc Moudenc)

Coronavirus : « L’Etat décide tout seul sans connaître les réalités (Jean-Luc Moudenc)

Jean-Luc Moudenc, président de France urbaine et maire de Toulouse relaie les difficultés des maires des grandes villes dans une interview au JDD. Il alerte : « Il y a un hiatus incroyable entre le discours du gouvernement et ce que nous vivons. » (Interview de l’AFP)

Dans ses dernières communications, France urbaine hausse le ton. Pourquoi ce changement?
Les maires sont en première ligne dans ce combat, surtout ceux des grandes villes. C’est en milieu urbain que les problèmes sont les plus aigus, sur la gestion de l’espace public, l’accueil des enfants de soignants, l’hébergement des sans-abris… Nous sommes aux côtés de l’Etat, relayant les consignes nationales, prenant des initiatives. Mais nous avons besoin de l’aide, de la validation, de la souplesse de l’Etat. Chaque lundi, nous écrivons au Premier ministre pour soulever des questions pratiques, et nous n’avons aucune réponse depuis le début de la crise. Nous haussons le ton pour nous faire entendre, pas pour polémiquer.

Les Agences régionales de santé (ARS) ne sont-elles pas là pour répondre à vos questions?
On est globalement très mécontents. Soit elles ne nous répondent pas, soit de manière contradictoire d’un territoire à l’autre. J’ai écrit par exemple il y a quinze jours à l’ARS d’Occitanie pour avoir des tests de dépistage pour nos Ehpad, mais je n’ai eu aucune réponse. On comprend que les ARS soient débordées mais nous aussi, on est sur le pont.

Quelles réponses attendez-vous?
Justement sur le dépistage dans les Ehpad : il y a un hiatus incroyable entre le discours du gouvernement et ce que nous vivons. On nous dit depuis deux semaines que les tests de dépistage vont arriver, mais quand on s’adresse aux ARS, on constate qu’elles n’en ont pas! Alors on fait du bricolage.

Concrètement, quelles conséquences cela a-t-il pour vous?
Dans un Ehpad d’une ville membre de France urbaine, quatre agents étaient infectés ou suspectés de l’être. Il fallait 130 tests pour dépister personnels et résidents. L’hôpital en a fourni 40, et un laboratoire privé 80, grâce aux relations personnelles du maire. Mais ce laboratoire ne fera ce geste qu’une fois : si un autre établissement doit être testé, il n’y aura pas de solution.

Il y a un hiatus incroyable entre le discours du gouvernement et ce que nous vivons

 

Êtes-vous en mesure d’accueillir les enfants du personnel soignant et de sécurité?
Nous pouvons en accueillir dix fois plus! C’est une autre demande que nous avons. Nos locaux sont aujourd’hui largement sous employés : à Toulouse, j’ai ouvert huit groupes scolaires pour 90 enfants… Or l’Etat a décidé de réserver cette possibilité aux soignants, policiers nationaux, gendarmes et pompiers. Comment comprendre que ce ne soit pas possible pour la police municipale? Elle aussi assure le respect du confinement! Pour nous, maires, se pose aussi la question du personnel des Ehpad, des caissiers, de ceux qui nettoient écoles et crèches, qui assurent la collecte des ordures – tâches ingrates ô combien stratégiques! Comme l’accueil des enfants est assuré par l’Education nationale, nous avons besoin de l’autorisation des recteurs pour l’ouvrir à d’autres publics. Certains sont plus ou moins compréhensifs d’une académie à l’autre. Et nos agents qui remplissent cette tâche aux côtés des enseignants ne sont mêmes pas autant protégés qu’eux!

Que voulez-vous dire?
On apprend par la bande, sans même que les maires soient consultés, que l’Education nationale va équiper de masques ses personnels. L’Etat a décidé tout seul dans son coin. Et au mépris de la doctrine qu’il a lui-même mis en oeuvre, à savoir réserver les masques aux malades et aux soignants! La rentrée scolaire à Toulouse est le 20 avril : mes agents vont voir les enseignants masqués et pas eux, ils vont prendre peur et me demander ce que je fais! Et il y autre problème que nous avons : l’information du public.

C’est-à-dire?

On prend plein de mesures pour relayer l’action de l’Etat. Mais la grande majorité des élus des grandes villes sont dans l’entre-deux-tours des municipales : il nous est interdit de communiquer sur les actions de notre collectivité car nous sommes en période électorale. Nous demandons une dérogation exclusivement pour la communication de crise. Par exemple pour éviter que des habitants découvrent que plusieurs espaces municipaux sont fermés au public. Ou encore, pour informer les Toulousains des adresses des 13 centres de consultation dédiés aux personnes potentiellement atteintes par le Covid-19, que nous avons ouvert avec l’ordre des médecins.

Il faut que ce gouvernement regarde les élus locaux autrement, de manière positive, et qu’il nous fasse confiance

Pourquoi les réponses tardent-elles?
Cette crise révèle des failles dans l’organisation de l’Etat en France. Pour être franc – et le contraire serait indécent – je ne cherche pas la polémique. Je ne suis pas sûr que ça se passerait mieux avec un autre gouvernement. Le sujet est celui de la déconcentration : les administrations de l’Etat sur le terrain sont pauvres en ressources humaines et en moyens. Elles auraient, sinon, davantage de possibilités pour dialoguer avec nous. Il faut que ce gouvernement, où il n’y a pas que des décentralisateurs, regarde les élus locaux autrement, de manière positive et qu’il nous fasse confiance. On le dit depuis trois ans.

Aéroport de Toulouse : 16 millions d’euros de profits au seul actionnaires

Aéroport de Toulouse : 16 millions d’euros de profits au seul actionnaires

Dernier épilogue du feuilleton agité de l’aéroport de Toulouse, les Chinois ont réussi pour la quatrième année consécutive ( avec l’appui hypocrite de l’État) à attribuer la totalité des profits aux seuls actionnaires. Une manière pour les Chinois de ramasser la mise avant sans doute un départ du capital. Notons quand même qu’en Chine il serait impossible à des capitaux français d’être en situation d’actionnaire majoritaire ! Une situation qu’a abordée semble-t-il Macron en Chine mais qui visiblement n’a pas reçu de réponse très concrète. Pour la quatrième année consécutive, l’assemblée générale des actionnaires de l’aéroport Toulouse-Blagnac (ATB) a donc débouché mardi 5 novembre sur un reversement intégral du résultat net de l’année 2018 sous forme de dividendes. Le montant de la cagnotte s’élève à 16,2 millions d’euros, à partager entre tous les actionnaires (le capital est détenu à 49,99% par la société d’actionnaires chinois Casil Europe, à 10,01% par l’État et 40% par la CCI, Toulouse Métropole, le Conseil départemental et la Région Occitanie).

Mais la mesure est loin de faire l’unanimité. Si Casil Europe y est favorable tout comme l’État (les deux entités détenant la majorité pour faire passer cette décision), les actionnaires locaux sont contre.

« Nous avons toujours été opposés au reversement intégral des bénéfices, lance Pascal Boureau, le représentant du Département au conseil de surveillance. D’autant plus dans le contexte actuel : le trafic de l’aéroport stagne cette année, il existe des incertitudes concernant l’impact du Brexit sur l’activité, la honte de prendre l’avion progresse… Ce n’est pas le moment d’assécher les réserves mais plutôt d’en reconstituer au lieu de reverser des dividendes ».

 

Bernard Keller, vice-président de Toulouse Métropole complète : « Il ne faut pas reverser des dividendes dans un contexte de changement d’actionnaire. Casil Europe veut sortir du capital. On ne part pas en essayant de s’en mettre plein les poches ». À noter que lors de cette AG, les actionnaires locaux ont également voté contre la nomination d’un nouveau commissaire aux comptes. Le précédent, Exco implanté dans la région toulousaine a été remplacé, selon nos informations, par le cabinet parisien Mazars, déjà en charge des comptes de Casil Europe.

Depuis l’arrivée du consortium chinois dans le capital de l’aéroport en 2015, la question des dividendes attise les tensions au sein du conseil de surveillance de l’aéroport. Le président de Casil Europe Mike Poon répète qu’il attend « un retour sur investissement raisonnable ».

Dès 2016, il a demandé 40 millions d’euros pour l’ensemble des actionnaires. Mais il a obtenu « seulement » 17,5 millions d’euros en puisant dans les réserves financières de l’aéroport, malgré un vote d’opposition des collectivités locales. L’année suivante, les actionnaires français ont voté à nouveau contre le versement de 7,85 millions d’euros aux actionnaires (dont 1,5 million d’euros puisé dans les réserves). En mai 2018, rebelote. Les collectivités locales et la CCI votent contre le versement de l’intégralité du résultat net de l’aéroport, soit 14 millions d’euros de dividendes (aucune ponction cette fois dans les réserves).

Pour mettre un point final aux tensions, les actionnaires ont signé en décembre 2018, un accord sur cinq ans permettant de reverser l’intégralité du résultat net sous forme de dividendes. Les réserves sont exclues du deal. Mais cet accord est en sursis depuis que les actionnaires locaux ont appris par la presse que Casil Europe cherchait à revendre ses parts au plus offrant.

La société d’actionnaires chinois est entrée en négociations exclusives avec le groupe de BTP Eiffage. Reste à savoir si avec l’arrivée de ce nouvel actionnaire, les règles de reversement des dividendes vont changer.

Chirac : comme beaucoup de président, la conquête du pouvoir comme seul programme

 Chirac : comme beaucoup de président,  la conquête du pouvoir comme seul programme

 

Chirac, incarne sans doute le mieux ces présidents qui n’ont pour programme que la conquête pouvoir. Cela a la différence par exemple de De Gaulle ou de Pompidou. La plupart des autres était surtout animés idéologiquement par la seule volonté de conquête pouvoir suprême. D’un point de vue idéologique, Chirac n’avait guère de colonne vertébrale, il évoluait entre des conceptions libérales et d’autres étatistes au gré des événements et des modes. On objectera que Mitterrand, Sarkozy ou Hollande n’ont guère fait mieux. Tous ont été des bêtes de concours mais uniquement programmé pour gagner des élections, pas pour gérer un pays. Même Macron qui promettait des changements fondamentaux s’exerce désormais au sulfureux slalom politique avec les mêmes contradictions entre l’ultralibéralisme et l’étatisme excessif. Le problème provient sans doute du fait que ce qu’on dit en campagne électorale n’a strictement rien à voir avec ce qu’on peut et ce qu’on doit faire en situation de gestion. Dans l’opposition, il s’agit de rassembler tous les mécontentements en promettant tout et le contraire. Évidemment en situation de gestion, il s’agit d’opérer des choix et de les resituer dans une perspective d’avenir cohérent. Où allaient  Mitterrand, Hollande ou Chirac ? Ils n’en savaient t sans doute rien eux-mêmes surtout préoccupés de plaire en tout cas de ne pas déplaire en vue des perspectives électorales anxiogènes. On retiendra sans doute de Chirac qu’il  était peut-être plus sympathique que d’autres mais son bilan est assez contradictoire et même assez insignifiant. Comme Sarkozy ou Macron maintenant, il se sera pourtant beaucoup agité en substituant l’activisme à une politique cohérente et efficace. Un seul critère par exemple : celui de l’emploi ou tous ont échoué en dépit des promesses. Là encore on objectera que la situation internationale a pu peser sur la conjoncture française. La crise de 2007 sans doute mais ni avant, ni après, on a assisté en France à une réelle inversion des courbes du chômage à la différence d’autres pays. Ajoutons à cela la dérive permanente des grands équilibres qui témoignent quand même d’une certaine incompétence de gestion. Macron de ce point de vue n’échappe pas à la règle. Certes, il a des idées  et même des idées sur tout. Comme Chirac, il parle, il parle mais agit souvent à contresens et ce qui le caractérise, c’est l’énorme décalage entre des discours flamboyants  et la faiblesse de sa pratique. En cause peut-être le mécanisme même de notre système démocratique qui conduit les prétendants au pouvoir à centrer toute leur énergie  sur les seuls échéances électorales. Et cela s’est amplifié avec le quinquennat

 

Succession porte-avions Charles-de-Gaulle : pourquoi un seul ?

Succession porte-avions Charles-de-Gaulle : pourquoi un seul ?

Vers 2040 le seul porte avion de la France devra être remplacée Florence Parly a annoncé « le programme de renouvellement » du porte-avions Charles-de-Gaulle, qui est évalué à 4,5 milliards d’euros. En fait il s’agit surtout du lancement d’une étude. Le successeur du Charles-de-Gaulle ne sera mis en service que vers 2035. La question peut vraiment se poser quant à l’intérêt d de la construction d’un seul porte-avions. Ou alors il faut demander à nos ennemis potentiels de suspendre les périodes de conflit pendant l’entretien indispensable de ce seul  porte-avions. Il est clair que pour une stratégie militaire efficace, le pays doit disposer de deux porte-avions. Ou alors de rien du tout. C’est lavis d’un expert, Jean-Sylvestre Mongrenier, chercheur à l’Institut Français de Géopolitique (Paris VIII)

« Le problème réside dans la possession d’un seul porte-avions, contraint à de longs arrêts techniques du fait de sa propulsion nucléaire. Pendant ces intermittences, de nouvelles crises sont susceptibles de se produire, prenant la France au dépourvu. L’évidence, il faut envisager la construction d’un deuxième porte-avions, de sorte que l’une des «  plates-formes  » soit en permanence à la mer, ce qui augmenterait la capacité à gérer des crises et à projeter sa puissance, au Moyen-Orient comme sur d’autres théâtres. Il ne s’agit pas de satisfaire une forme d’égotisme national ou d’ouvrir une vaine querelle de prestige. Alors que les Etats-Unis redistribuent une partie de leurs moyens navals vers l’Asie-Pacifique, l’enjeu consiste à «  partager le fardeau  » de la sécurité … »

Elections européennes : l’union tout seul pour Nicolas Dupont-Aignan

Elections européennes : l’union tout seul pour  Nicolas Dupont-Aignan

Nicolas Dupont-Aignan a annoncé une liste de l’union pour les européennes dimanche 23 septembre lors du Congrès de Debout la France au Cirque d’hiver à Paris, le problème c’est que Dupont Aignan sera seul. En effet, pas question pour lui de s’allier avec les Républicains, ni d’accepter la proposition de Marine Le Pen de faire une liste commune. Comme le parti républicain, Dupont ayant espère bien récupérer des voix du rassemblement national. En dépit de la dégradation de l’image de Marine Le Pen le Rassemblement national conserve une bonne audience auprès de l’opinion publique au point de se situer dans les sondages justes derrière le parti en marche. Selon un sondage Odoxa-Dentsu Consulting pour franceinfo et Le Figaro publié de septembre, le parti présidentiel récolte 21,5% des intentions de vote, tandis que 21% des sondés voteraient pour le parti de Marine Le Pen si les élections avaient lieu dimanche prochain. LREM, associée au Modem, fait les frais de l’impopularité du président de la République. Avant l’été, le parti majoritaire à l’Assemblée nationale enregistrait entre 23 et 26% dans les sondages d’intentions de vote effectués au mois de juin par l’Ifop (23%) et Ipsos (26%). Le score de La République en marche se situe également près de trois points en dessous du score d’Emmanuel Macron au premier tour de la présidentielle. Le parti de Marine Le Pen progresse par rapport aux enquêtes du mois de juin. Il était crédité de 18% des suffrages selon Ipsos, et de 19% selon l’Ifop. La France insoumise ne profite pas vraiment de l’impopularité d’Emmanuel Macron. Avec 12,5% des intentions de vote, le parti de Jean-Luc Mélenchon n’arriverait que quatrième du scrutin européen, soit à la même place que lors de la présidentielle de 2017. Autre enseignement de l’enquête d’Odoxa-Dentsu Consulting : les très faibles scores de LR et du PS. Avec 14% des intentions de vote, Les Républicains perdent du terrain depuis la présidentielle. LR recule de six points par rapport à l’échec de François Fillon en 2017. Le parti de Laurent Wauquiez engrangerait même moitié moins de suffrages que lors du scrutin européen de 2014. A l’époque, l’UMP avait remporté 27% des voix. Enfin, le Parti socialiste continue sa chute. Selon le sondage, il n’est crédité que de 4,5% des suffrages, soit « le record absolu de gadin pour ce parti toutes élections confondues et toutes époques confondues », soulignent les auteurs de l’enquête.  Si les élections avaient lieu dimanche prochain, le PS ferait jeu égal avec la liste EELV de Yannick Jadot (5%) et celle de Génération.s soutenue par Benoît Hamon (4%). Quant au parti de Dupont Aignan, t les différents sondages lui attribuent un score de cinq à 6 % loin derrière le rassemblement national et derrière les républicains.

 

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