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Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

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Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur des Républicains » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

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Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur des républicains  » qui s’est dispensé du service national

Ciotti, le  » déserteur des républicains  » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

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Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac16,17.

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Politique- Ciotti, le  » déserteur » qui s’est dispensé du service national

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

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Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Politique- Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

Politique- Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

C’est tout juste si au Moyen-Orient ont fait mention de la proposition du chef d’État français d’organiser une grande coalition internationale contre le Hamas. Pire, dans les pays occidentaux cette perspective ne recueille guère de soutien. En cause, la manière de gouverner de Macron qui a pour caractéristique de sortir de son chapeau une idée qui ne repose sur aucune préparation en amont. Bref le marketing politique pour étonner à la place de l’action diplomatique construite. Le même celui vis-à-vis du conflit entre l’Ukraine et la Russie voire encore l’échec au Sahel en Afrique.

Discrédité à l’intérieur du pays et/ou il ne recueille que de l’art de 25 % de soutien Macron n’est guère apprécié à l’international. Les pays étrangers le reçoivent poliment comme c’est l’usage dans les relations diplomatiques mais il n’est guère écouté. Il a d’ailleurs encore échoué à réunir en Jordanie les chefs d’État arabe favorable à la paix entre Israël et les palestiniens.

La vice-présidente PS de l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, a jugé mercredi 25 octobre «désastreuse» la «méthode diplomatique» d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, après l’idée avancée par le président d’une «coalition» internationale contre le Hamas.

«Quand on fait une proposition d’une coalition internationale, la première des choses, c’est d’abord en discuter avec ses partenaires. Il ne l’a pas fait», a affirmé Mme Rabault, vice-présidente chargée des relations internationales à l’Assemblée.

«En termes de méthode diplomatique, je trouve ça désastreux. Sur la forme, on ne peut pas faire des propositions sur une coalition internationale et ne pas en parler à ses partenaires, ce n’est pas de la bonne diplomatie», a martelé la députée socialiste, devant l’association des journalistes parlementaires (AJP). «Et sur le fond, je ne suis pas sûre» qu’une telle coalition «soit la meilleure méthode», a-t-elle ajouté.

Cela dépendra «de ce qu’Israël demandera», plaide-t-on côté français, tout en estimant qu’une offensive terrestre à Gaza, envisagée par l’armée israélienne, «serait très difficile à mener dans le respect» du «droit international».

Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

Coalition contre le Hamas : Macron s’est encore planté

C’est tout juste si au Moyen-Orient ont fait mention de la proposition du chef d’État français d’organiser une grande coalition internationale contre le Hamas. Pire, dans les pays occidentaux cette perspective ne recueille guère de soutien. En cause, la manière de gouverner de Macron qui a pour caractéristique de sortir de son chapeau une idée qui ne repose sur aucune préparation en amont. Bref le marketing politique pour étonner à la place de l’action diplomatique construite. Le même celui vis-à-vis du conflit entre l’Ukraine et la Russie voire encore l’échec au Sahel en Afrique.

Discrédité à l’intérieur du pays et/ou il ne recueille que de l’art de 25 % de soutien Macron n’est guère apprécié à l’international. Les pays étrangers le reçoivent poliment comme c’est l’usage dans les relations diplomatiques mais il n’est guère écouté. Il a d’ailleurs encore échoué à réunir en Jordanie les chefs d’État arabe favorable à la paix entre Israël et les palestiniens.

La vice-présidente PS de l’Assemblée nationale, Valérie Rabault, a jugé mercredi 25 octobre «désastreuse» la «méthode diplomatique» d’Emmanuel Macron au Proche-Orient, après l’idée avancée par le président d’une «coalition» internationale contre le Hamas.

«Quand on fait une proposition d’une coalition internationale, la première des choses, c’est d’abord en discuter avec ses partenaires. Il ne l’a pas fait», a affirmé Mme Rabault, vice-présidente chargée des relations internationales à l’Assemblée.

«En termes de méthode diplomatique, je trouve ça désastreux. Sur la forme, on ne peut pas faire des propositions sur une coalition internationale et ne pas en parler à ses partenaires, ce n’est pas de la bonne diplomatie», a martelé la députée socialiste, devant l’association des journalistes parlementaires (AJP). «Et sur le fond, je ne suis pas sûre» qu’une telle coalition «soit la meilleure méthode», a-t-elle ajouté.

Cela dépendra «de ce qu’Israël demandera», plaide-t-on côté français, tout en estimant qu’une offensive terrestre à Gaza, envisagée par l’armée israélienne, «serait très difficile à mener dans le respect» du «droit international».

Inflation : tout le monde s’est trompé

Inflation : tout le monde s’est trompé


Le chercheur en finance Karl Eychenne commente, dans une tribune au « Monde », l’article des économistes Olivier Blanchard et Ben Bernanke sur les causes et la chronologie de l’inflation aux Etats-Unis.

Dans un article publié en juin (« What Caused the U.S. Pandemic-Era Inflation ? », Working Papers, NBER, 2023), Olivier Blanchard, ex-chef économiste du Fonds monétaire international (FMI), et Ben Bernanke, ex-gouverneur de la banque centrale américaine, reviennent sur l’inflation galopante qu’a connue l’économie américaine. Les auteurs semblent suggérer que tout le monde s’est finalement trompé, même ceux qui l’avaient prédite.

Bien que coécrit par l’un de ceux (Olivier Blanchard) qui avaient justement prédit l’accélération de l’inflation, cet article avance que les raisons qui furent alors invoquées ne sont pas celles qui ont été finalement observées. Les cassandres avaient tort d’avoir raison, en quelque sorte. Par ailleurs, à la différence des autres papiers qui s’attachent à analyser ou à prévoir l’inflation, cet article se concentre sur la chronologie des événements : ce qui l’amène à conclure que tout le monde avait tort, mais pas en même temps !

Ceux qui pensaient que l’inflation allait fortement accélérer ont eu raison concernant la fin de l’histoire, mais pas sur son déroulement. Leur idée phare était que le soutien excessif des politiques était la cause première d’une inflation galopante.

Selon ce scénario, le rebond de la demande postdéconfinement allait être exagéré par ces politiques de soutien, amenant le produit intérieur brut (PIB) à un niveau largement supérieur à l’offre potentielle. Le marché du travail serait alors mis à forte contribution afin que l’offre puisse répondre à la demande, provoquant ainsi des tensions sur les salaires, et in fine entretenant une inflation durable.

Mais il y avait une condition nécessaire à la réalisation d’un tel scénario. Il fallait que les salaires réagissent au marché du travail, ce qui ne semblait plus être le cas depuis quelques décennies. Dans le langage des économistes cela supposait que la fameuse courbe de Phillips, reliant le taux de chômage à l’inflation, cesse d’être plate (« What Is the Phillips Curve (and Why Has It Flattened) », Federal Reserve Bank of Saint Louis, 2020). Dans un tel scénario, les banques centrales seraient alors amenées à réagir en remontant leurs taux directeurs. Et c’est ce qu’elles ont fait, effectivement.

Pourtant, démontrent Olivier Blanchard et Ben Bernanke, le déroulé des événements invalide un tel scénario. Pour une raison et une seule : les salaires n’ont pas réagi aussi fortement qu’attendu aux tensions sur le marché du travail, que ce soit en 2021 ou en 2022. Après, oui, les salaires vont finir par accélérer enfin, mais plus tard qu’attendu.

Retraites-Le conseil constitutionnel s’est encore discrédité

Retraites-Le conseil constitutionnel s’est encore discrédité

Il y a déjà longtemps que beaucoup s’interrogent sur cette espèce de conseil hybride que constitue le conseil constitutionnel dont le rôle se situe à mi-chemin entre le conseil d’État et une véritable cour suprême. Pire, qui n’est pas composé de juristes constitutionnalistes

Pas étonnant ce conseil constitutionnel est surtout composé de responsables politiques nommés par des politiques : trois membres sont nommés par le président de la république, trois membres sont nommés par le président de l’assemblée nationale et trois autres par le président du Sénat. On compte même aussi d’anciens ministres et même d’anciens premiers ministre.

Bizarrerie supplémentaire, les membres du conseil constitutionnel ne sont pas véritablement des spécialistes du droit et encore moins des constitutionnalistes.

Ils ont surtout été nommés là pour aller dans le sens des orientations des pouvoirs en place et en général jusque-là ont surtout servi les intérêts des plus puissants.

Avec le jugement inique récent concernant la réforme des retraites, ils ont montré une fois de plus leur bienveillance coupable à l’égard des détournements de la constitution. Ainsi autorise-t-il maintenant qu’une loi rectificative financière sur un sujet puisse être étudiée dans des délais très raccourcis et même sans le vote de l’Assemblée nationale.

Une vision très antidémocratique de la lettre et de l’esprit de la constitution. Ajoutons évidemment à cela qu’ils n’ont pas tenu compte du contexte politique et encore moins du contexte social qui se caractérise par une opposition de près de 80 % au projet de réforme des retraites.

Cette péripétie honteuse s’ajoute au discrédit du système politique tout entier qui montre les accommodements que prend le pouvoir avec la démocratie. Ainsi un pouvoir sans majorité à l’Assemblée nationale, condamné largement dans l’opinion publique, peut-il sans dommage prendre des orientations injustes et au surplus inefficaces sur à peu près tous les sujets.

De toute évidence, il faudra revoir un jour soit la constitution, soit les conditions de son application, pour permettre de donner aux orientations une autre légitimité démocratique, politique et sociale.

Une bonne croissance en 2022 qui s’est écroulée en fin d’année

Une bonne croissance en 2022 qui s’est écroulée en fin d’année

Une bonne tenue de la croissance française à 2,6% l’an dernier, selon les chiffres définitifs de l’Insee révélés ce mardi. Elle a en revanche encore ralenti au quatrième trimestre 2022, connaissant une légère hausse de 0,1%.

Cette tendance à la baisse devrait vraisemblablement se poursuivre cette année. L’Insee prévoit en effet une croissance seulement légèrement positive au premier semestre 2023, avec +0,2% prévu au premier trimestre comme au deuxième. L’institut national de la statistique n’a pas encore fourni d’estimation sur l’année entière. Le gouvernement, lui, table sur 1% de croissance sur 2023. La Banque de France est beaucoup plus pessimiste, prévoyant une croissance famélique de 0,3%.

Par ailleurs, l’Insee note que la consommation des ménages a décru au dernier trimestre 2022( 1,2 % après +0,4 %), «tirée vers le bas par la consommation en biens». Les importations ont fléchi ( 0,4 % après +4,2 %), «du fait de la baisse des importations énergétiques», et les exportations ont ralenti (+0,5 % après +1,0 %), «du fait des produits manufacturés». Ainsi, «la contribution du commerce extérieur à l’évolution du PIB est donc positive», observe l’Insee (+0,3 point après 1,1 point).

Diplomatie République tchèque : Macron s’est encore trompé de cheval !

Diplomatie République tchèque : Macron s’est encore trompé de cheval !

Macron s’est encore trompé de cheval en soutenant Andreï Labiche le milliardaire candidat à l’élection présidentielle tchèque. Finalement ,le candidat de Macron a été largement battu. Une nouvelle fois Macon balbutie sa politique étrangère.

Mardi 10 janvier, Emmanuel Macron avait reçu à l’Elysée Andrej Babis, candidat à l’élection présidentielle tchèque. Or vendredi 27 et samedi 28 janvier, Babis a été très nettement battu par son rival Petr Pavel. Celui-ci le devance de plus de seize points, alors que le scrutin a été marqué par une forte participation. Les sondages donnaient Pavel vainqueur, grâce au report des voix d’une candidate progressiste, éliminée au premier tour.
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Le vainqueur de la présidentielle tchèque est un général à la retraite, Petr Pavel, 61 ans. Ancien patron des forces spéciales, puis chef d’état-major de l’armée tchèque, il a été président du comité militaire de l’Otan (2015-2018). Les Français peuvent lui être redevables : en janvier 1993, à la tête de son unité déployée en ex-Yougoslavie, il a permis l’évacuation sous le feu d’une cinquantaine de militaires français depuis leur base de Katrin (Croatie). C’était exactement trente ans avant son élection à la tête de la République tchèque.

Macon fait encore à la preuve de son amateurisme en matière de politique étrangère

Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 Bolloré et Zemmour : Le phénomène médiatique s’est dégonflé

 

Dans son traitement, la campagne présidentielle a été marquée par une surreprésentation des idées d’extrême droite et des télévisions et radios dépendantes du pouvoir politique, estime l’historien du journalisme dans une tribune au « Monde ».

 

 

 

Au soir du premier tour, dans l’heure précédant l’annonce des résultats, CNews a donné l’impression de vouloir manifester une dernière fois son soutien à Eric Zemmour. Aux côtés de Laurence Ferrari étaient en effet rassemblés Louis de Raguenel, Alexandre Devecchio, Eugénie Bastié, Mathieu Bock-Côté et Charlotte d’Ornellas. Les rédactions de CNews et d’Europe 1 avaient ainsi réuni une partie des journalistes qui, malgré son effondrement dans les sondages, ont défendu jusqu’au bout le polémiste d’extrême droite. Rien d’étonnant dès lors à ce que l’ambiance du plateau ait pris des airs de veillée funèbre devant l’imminence de la défaite. Comme mu par un élan de nostalgie, Mathieu Bock-Côté a préféré s’attarder sur la fin de l’année 2021 en rappelant que « la campagne a eu lieu avant la campagne », avec l’émergence de la « surprise Zemmour », avant de s’éteindre au cours des mois suivants.

Le dépit de ces figures de la presse néoréactionnaire ne doit cependant pas cacher l’essentiel : même s’ils ont échoué dans les urnes, Bolloré et Zemmour ont bel et bien gagné une bataille médiatique. A force de marteler les mêmes termes sur CNews ou sur Europe 1, les journalistes de la droite radicale ont réussi à imposer un vocabulaire, des idées et un imaginaire xénophobes. En témoigne le succès de l’expression « grand remplacement », théorie complotiste qui a fini par être reprise non seulement par les autres médias mais par plusieurs candidats à l’élection présidentielle. Les idées vantées sur CNews ont par ailleurs été représentées au second tour à travers la candidature de Marine Le Pen, qui a obtenu à cette occasion un score inédit pour l’extrême droite.

Bien sûr, la présidente du Rassemblement national a été attaquée pendant des mois sur les antennes du groupe Bolloré, où elle a été décrite comme une femme de gauche trop timorée pour être crédible et comme une dirigeante trop isolée pour être élue. Mais ce discours aura eu un effet paradoxal, celui de recentrer Marine Le Pen et de la délester de la radicalité désormais associée à Eric Zemmour. Les éditorialistes de CNews l’auront ainsi rendue sympathique dans le geste même qui avait pour but de la délégitimer.

Le combat culturel et politique mené par le groupe Bolloré a donc en partie été remporté. Mais comment expliquer l’attitude des médias audiovisuels et d’une partie de la presse écrite, qui ont eux aussi participé à la fabrication du phénomène Zemmour ? Dès la fin de l’été 2021, alors que l’éditorialiste de CNews n’était encore crédité que de quelques points dans les sondages, les chaînes de télévision et les radios ont ainsi donné un écho disproportionné à ses moindres faits et gestes.

Crise politique-La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

Crise politique-La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

 

En tombant dans l’idéologie à la mode notamment du wokisme ( comment on s’était  perdu d’une certaine manière dans la mode du trostkisme ou maoïsme à une autre époque NDLR), la gauche s’est grandement perdue estime Bernard Cazeneuve qui constate conseil éloigné des valeurs républicaines. L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve estime qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée» dans un «communautarisme» mettant en cause «la laïcité et l’unité de la République», jeudi dans un entretien au média Le Droit de vivre et dont des extraits sont repris dans le Figaro.

Interrogé sur la possibilité pour la gauche de triompher des populismes, l’ancien ministre de l’Intérieur affirme: «Elle n’y parviendra qu’en rompant nettement avec la ligne de la cancel culture, du wokisme, de la complaisance à l’égard du communautarisme qui gangrènent certaines mouvances et qui sont incompatibles avec la conception que je me fais de la laïcité, de l’unité et de l’indivisibilité de la République».

Pour soutenir qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée», Bernard Cazeneuve fait notamment référence à la manifestation «contre l’islamophobie» en novembre 2019 à Paris, à laquelle ont participé plusieurs responsables de gauche, surtout Insoumis, écologistes et d’extrême gauche

Mais il critique aussi, sans la nommer, l’ancienne candidate du PS pour les régionales 2021 en Île-de-France, Audrey Pulvar, qui avait déclaré souhaitable qu’un «blanc se taise» lors de réunions sur la discrimination raciale: «c’est la négation même de la pensée républicaine et de l’universalisme qu’elle porte comme une espérance». Et il brocarde le think tank Terra nova qui en vue de la présidentielle de 2012 avait recommandé au PS de s’adresser aux «minorités comme autant de catégories de référence».

 Bernard Cazeneuve explique: «on court désespérément derrière des minorités comme après autant de clientèles, en cherchant à tout prix à les séduire, avec la préoccupation d’un bénéfice électoral à court terme.» Or selon lui, «un parti politique n’a pas à parler à des segments en particulier de la société, mais à la Nation tout entière».

Celui qui a été un temps pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle livre aussi sa vision d’une possible «union» à gauche, actuellement poussée par la candidate socialiste Anne Hidalgo et l’ancienne ministre Christiane Taubira, qui «envisage» une candidature. «S’il n’y a pas de force, il ne peut pas y avoir d’union, dit-il. Lorsque tout est faiblesse, l’addition de particules insignifiantes aboutit inéluctablement à soustraire à de petits scores électoraux des scores plus petits encore.»

Politique-La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

Politique-La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

 

En tombant dans l’idéologie à la mode notamment du wokisme ( comment on s’était  perdu d’une certaine manière dans la mode du trostkisme ou maoïsme à une autre époque NDLR), la gauche s’est grandement perdue estime Bernard Cazeneuve qui constate conseil éloigné des valeurs républicaines. L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve estime qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée» dans un «communautarisme» mettant en cause «la laïcité et l’unité de la République», jeudi dans un entretien au média Le Droit de vivre et dont des extraits sont repris dans le Figaro.

Interrogé sur la possibilité pour la gauche de triompher des populismes, l’ancien ministre de l’Intérieur affirme: «Elle n’y parviendra qu’en rompant nettement avec la ligne de la cancel culture, du wokisme, de la complaisance à l’égard du communautarisme qui gangrènent certaines mouvances et qui sont incompatibles avec la conception que je me fais de la laïcité, de l’unité et de l’indivisibilité de la République».

Pour soutenir qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée», Bernard Cazeneuve fait notamment référence à la manifestation «contre l’islamophobie» en novembre 2019 à Paris, à laquelle ont participé plusieurs responsables de gauche, surtout Insoumis, écologistes et d’extrême gauche

Mais il critique aussi, sans la nommer, l’ancienne candidate du PS pour les régionales 2021 en Île-de-France, Audrey Pulvar, qui avait déclaré souhaitable qu’un «blanc se taise» lors de réunions sur la discrimination raciale: «c’est la négation même de la pensée républicaine et de l’universalisme qu’elle porte comme une espérance». Et il brocarde le think tank Terra nova qui en vue de la présidentielle de 2012 avait recommandé au PS de s’adresser aux «minorités comme autant de catégories de référence».

 Bernard Cazeneuve explique: «on court désespérément derrière des minorités comme après autant de clientèles, en cherchant à tout prix à les séduire, avec la préoccupation d’un bénéfice électoral à court terme.» Or selon lui, «un parti politique n’a pas à parler à des segments en particulier de la société, mais à la Nation tout entière».

Celui qui a été un temps pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle livre aussi sa vision d’une possible «union» à gauche, actuellement poussée par la candidate socialiste Anne Hidalgo et l’ancienne ministre Christiane Taubira, qui «envisage» une candidature. «S’il n’y a pas de force, il ne peut pas y avoir d’union, dit-il. Lorsque tout est faiblesse, l’addition de particules insignifiantes aboutit inéluctablement à soustraire à de petits scores électoraux des scores plus petits encore.»

La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

La gauche s’est perdue ! (Bernard Cazeneuve)

 

En tombant dans l’idéologie à la mode notamment du wokisme ( comment on s’était  perdu d’une certaine manière dans la mode du trostkisme ou maoïsme à une autre époque NDLR), la gauche s’est grandement perdue estime Bernard Cazeneuve qui constate conseil éloigné des valeurs républicaines. L’ancien Premier ministre socialiste Bernard Cazeneuve estime qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée» dans un «communautarisme» mettant en cause «la laïcité et l’unité de la République», jeudi dans un entretien au média Le Droit de vivre et dont des extraits sont repris dans le Figaro.

Interrogé sur la possibilité pour la gauche de triompher des populismes, l’ancien ministre de l’Intérieur affirme: «Elle n’y parviendra qu’en rompant nettement avec la ligne de la cancel culture, du wokisme, de la complaisance à l’égard du communautarisme qui gangrènent certaines mouvances et qui sont incompatibles avec la conception que je me fais de la laïcité, de l’unité et de l’indivisibilité de la République».

Pour soutenir qu’une «grande partie de la gauche s’est égarée», Bernard Cazeneuve fait notamment référence à la manifestation «contre l’islamophobie» en novembre 2019 à Paris, à laquelle ont participé plusieurs responsables de gauche, surtout Insoumis, écologistes et d’extrême gauche

Mais il critique aussi, sans la nommer, l’ancienne candidate du PS pour les régionales 2021 en Île-de-France, Audrey Pulvar, qui avait déclaré souhaitable qu’un «blanc se taise» lors de réunions sur la discrimination raciale: «c’est la négation même de la pensée républicaine et de l’universalisme qu’elle porte comme une espérance». Et il brocarde le think tank Terra nova qui en vue de la présidentielle de 2012 avait recommandé au PS de s’adresser aux «minorités comme autant de catégories de référence».

 Bernard Cazeneuve explique: «on court désespérément derrière des minorités comme après autant de clientèles, en cherchant à tout prix à les séduire, avec la préoccupation d’un bénéfice électoral à court terme.» Or selon lui, «un parti politique n’a pas à parler à des segments en particulier de la société, mais à la Nation tout entière».

Celui qui a été un temps pressenti pour être candidat à l’élection présidentielle livre aussi sa vision d’une possible «union» à gauche, actuellement poussée par la candidate socialiste Anne Hidalgo et l’ancienne ministre Christiane Taubira, qui «envisage» une candidature. «S’il n’y a pas de force, il ne peut pas y avoir d’union, dit-il. Lorsque tout est faiblesse, l’addition de particules insignifiantes aboutit inéluctablement à soustraire à de petits scores électoraux des scores plus petits encore.»

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