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Emploi: les services compensent un peu l’industrie

Emploi: les services compensent un peu  l’industrie

Si l’industrie a perdu 1 million d’emplois environ en une quinzaine d’années par contre les services continuent  de progresser compensant les pertes industrielles. Mais globalement l’économie française n’a pas créé d’emplois marchands depuis 2001. Du coup avec l’évolution démographique le chômage s’envole. Récemment L’économie française a certes enregistré un cinquième trimestre consécutif de créations nettes d’emplois marchands, avec 24.100 nouveaux postes (+0,2%) au 2e trimestre, grâce à un secteur tertiaire très dynamique, selon une estimation de l’Insee publiée vendredi 12 août. Sur un an, le secteur marchand a créé 143.300 emplois salariés (+0,9%), pour atteindre 16,04 millions de postes, un niveau inédit depuis début 2012. D’avril à juin, seuls les services ont créé des emplois (+37.800 hors intérim, +0,3%). Le secteur, principale locomotive de l’emploi privé, est en progression constante depuis fin 2014. Ces créations suffisent à compenser largement de nouvelles destructions dans l’industrie (-9.700, -0,3%) et dans la construction (-3.500, -0,3%), deux secteurs durablement sinistrés. Les usines ont perdu près d’un million de postes depuis le 2e trimestre 2001, les chantiers près de 200.000 depuis fin 2008. Quant à l’emploi intérimaire, qui a atteint un pic fin 2015, il s’est légèrement replié sur le trimestre, avec 500 postes supprimés (-0,1%). Il en avait déjà détruit 1.000 au 1er trimestre. L’intérim reste toutefois largement dans le vert sur un an, avec 35.500 postes supplémentaires (+6,5%). Sur l’année écoulée, le tertiaire hors intérim a progressé de 155.100 postes (+1,4%), tandis que l’industrie et la construction en ont respectivement perdu 33.900 (-1,1%) et 13.400 (-1,0%). Les chiffres positifs de l’emploi sur le trimestre sont à contre-courant des autres indicateurs économiques, alors que la croissance a marqué le pas (+0%) et que les embauches ont fléchi (-2,2%). Cet indicateur concerne principalement les postes salariés du secteur privé non agricole.

(Avec AFP)

Terrorisme arrestation Abdeslam : la faillite totale des services de renseignements

Terrorisme arrestation  Abdeslam : la faillite totale des services de renseignements

 

 

Certains en France s’offusquent de l’inefficacité des services de police belges mais il faut bien convenir que dans notre pays les services de renseignements sont tout aussi inopérants. L’arrestation d’ Abdeslam a donné lieu à un florilège d’autosatisfaction de la part des autorités politiques, policières ou juridiques. En réalité l’organisateur supposé des attentats de Paris aurait été dénoncé par un de  ses amis qui a pris  peur. En cause,  le caractère inopérant de service de renseignements quantitativement insuffisants et qualitativement obsolètes. Contrairement à ce qui est affirmé la plupart des attentats récents ne sont  pas l’œuvre d’une stratégie organisée directement par l’État islamique mais le produit de l’action de petits groupuscules agissant de leur propre chef ;  de ce point de vue, l’interrogatoire d’ Abdeslam ne nous apprendra pas grand-chose. La plupart des terroristes viennent  de quartiers sensibles complètement délaissés par les services de l’Etat et les collectivités locales. En France on compte quelques milliers d’individus radicalisés potentiellement dangereux et qui peuvent commettre des actes criminels (anciens djihadistes, candidats pour rejoindre l’État islamique ou simplement des individus radicalisés). Ce qui pose la question fondamentale de la philosophie du renseignement, renseignement qui ne peut reposer sur le seul  travail des professionnels actuels  mais qui doit s’appuyer sur un maillage serré de l’ensemble du territoire et en particulier des quartiers sensibles.

Attentats: services de renseignements défaillants .

Attentats: services de renseignements défaillants

Après la phase d’émotion, de compassion, place à la phase d’interrogation après les attentats de novembre. Un rapport parlementaire pointe les défaillances des services de renseignements défaillances qui sont aussi dénoncés par le patron de la CIA. Interrogé sur le plateau de l’émission 60 minutes, diffusée dimanche soir sur la chaîne CBS News, le patron de la CIA John Brennan a donné sa vision des attentats qui ont frappé Paris le 13 novembre. Le directeur de l’agence de renseignement américaine a eu des mots très durs quant au travail de ses homologues français. « Paris a été un échec pour les services de renseignement, a-t-il déclaré. Tous les terroristes, sauf un, étaient des citoyens français, entraînés par l’État islamique en Syrie. Ils ont réussi à revenir sans être détectés et ont attaqué à six endroits tuant 130 personnes. » Selon lui, les signes avant-coureurs signalant une attaque imminente ne manquaient pourtant pas.  »Nous savions que les voyants étaient au rouge. Nous étions au courant, quelques jours auparavant, que Daech préparait quelque chose. » Malgré cela, les auteurs des attaques auraient  »réussi à prendre l’avantage grâce aux nouveaux moyens de communication ». Le rapport parlementaire évoque aussi les manquements des services de renseignement. «Comment se fait-il qu’un terroriste interdit de territoire français et européen se retrouve à diriger une attaque de cette ampleur?», s’est également interrogé Mohamed Zenak, dont la fille a été blessée au «Comptoir Voltaire», évoquant la présence à Paris d’Abdelhamid Abaaoud, le soir des attaques. Il avoue se poser «la question des responsabilités» des services de l’État dans les failles à déplorer ce soir-là. Alexis Lebrun, un membre de l’association «Life for Paris» déplore, lui, qu’il n’y ait eu ni présence policière, ni fouille au Bataclan le soir du 13 novembre, alors que la menace d’attaques de salles de concert était connue. En revanche, il estime qu’il est possible de déjouer une telle attaque. Le patron de la CIA en déduit en tout cas que les services de renseignement doivent « travailler plus dur. » « Nous devons avoir les ressources, techniques et humaines » pour lutter, a-t-il encore affirmé. Le patron de la CIA a également déclaré que les tentatives d’attaques de Daech sur le sol américain étaient très probables.

Japon-Nouvelle hausse de l’activité dans les services

Japon-Nouvelle hausse de l’activité dans les services

Après avoir échappé de justesse à la récession au troisième trimestre le Japon semble retrouver quelques couleurs en matière d’activité économique même si son commerce international est toujours aussi atone.  Le secteur des services japonais a connu en décembre une croissance sensiblement comparable à celle du mois précédent, avec notamment des nouvelles affaires qui ont enregistré leur hausse la plus marquée depuis quatre mois, montre une enquête menée auprès des directeurs d’achat publiée mercredi. L’indice PMI Markit/Nikkei s’est établi à 51,5 le mois dernier contre 51,6 en novembre, se maintenant ainsi pour le neuvième mois consécutif au-dessus de la barre de 50 à partir de laquelle il rend compte d’une croissance. La composante des nouvelles affaires a atteint 52,0 contre 51,6 en novembre, ce qui peut suggérer que la demande intérieure est en voie d’amélioration. De son côté  L’activité manufacturière a connu en décembre un rythme de croissance quasiment inchangé par rapport au mois dernier, avec notamment une accélération de la hausse des nouvelles commandes, montrent mercredi les résultats préliminaires de l’enquête auprès des directeurs d’achat du secteur. L’indice PMI Markit/Nikkei s’est établi à 52,5 en version « flash » contre 52,6 en novembre, qui avait représenté un pic de 20 mois, et 52,4 en octobre, se maintenant pour le huitième mois consécutif au-dessus du niveau de 50 à partir duquel il rend compte d’une croissance de l’activité. Ces données semblent confirmer que la troisième économie mondiale a retrouvé un peu d’élan en fin d’année. Des données publiées il y a huit jours ont montré que le Japon avait finalement échappé à la récession au troisième trimestre. La composante mesurant les nouvelles commandes a atteint 54,1 contre 53,6 le mois précédent. Celle relative aux nouvelles commandes à l’exportation est cependant revenue à 52,4 contre 53,2 en novembre.

États-Unis : la croissance ralentit dans les services

États-Unis : la  croissance ralentit dans les services

 

La croissance de l’activité dans le secteur des services aux Etats-Unis a ralenti en novembre par rapport à octobre, et l’indice la mesurant ressort à son plus bas niveau depuis le mois de mai, montre jeudi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM). Son indice non-manufacturier a diminué à 55,9 après 59,1 en octobre, en deçà du consensus Reuters le donnant à 58,0 points. Le chiffre reste toutefois nettement supérieur au seuil de 50, au-delà duquel il témoigne d’une croissance de l’activité. Le sous-indice des nouveaux contrats a été ramené à 57,5 contre 62,0 le mois précédent. La composante des prix acquittés est néanmoins ressortie en hausse, à 50,3 contre 49,2 en octobre. Quant à l’indice PMI des directeurs d’achat des services calculé par Markit et publié peu avant l’ISM, il a augmenté à 56,1, en version définitive, contre 54,8 en octobre, en retrait toutefois par rapport aux 56,5 en première estimation. L’indice PMI composite de Markit, qui regroupe industrie et services, est ressorti à 55,9 contre 56,1 en première estimations et 55,0 en octobre.

Attentats: Les services de renseignement en cause ?

Attentats: Les services de renseignement en cause ?

 

S’il est clair que le risque zéro n’existe pas face au terrorisme islamique pour autant des les interrogations émergent quant à l’efficacité des services de renseignements. Des services de renseignements qui avant la création de l’État islamique étaient chargés de surveiller au plus quelques centaines d’individus potentiellement dangereux et qui aujourd’hui doivent en surveiller plusieurs milliers. Sans compter ceux qui ne résident pas en France mais sont susceptibles d’y pénétrer pour commettre des attentats. Encore une fois le risque zéro est impossible à atteindre surtout quand des individus sont décidés à mourir avec leurs victimes. Mais cela doit reposer la problématique générale du renseignement qui ne peut reposer que  sur les services officiels et doit donc tenter d’impliquer la population pour surveiller le territoire. Sébastien Pietrasanta, rapporteur socialiste de la loi antiterroriste de novembre dernier, admet qu’il reste sans doute des mesures à prendre même si « le risque zéro n’existe pas ». « On ne peut pas, après ce qui s’est passé il y a trois jours, se dire que tout est parfait dans le meilleur des mondes », a-t-il dit à Reuters.   Comme pour l’auteur des attentats de Toulouse de 2012 Mohamed Merah ou les frères Kouachi, auteurs des attentats contre Charlie Hebdo, ainsi qu’Amedy Coulibaly, qui a notamment tué quatre personnes dans un supermarché juif en janvier dernier, les attaques kamikaze de vendredi reposent la question du suivi de personnes radicalisées L’un des assaillants du Bataclan, Samy Amimour, 28 ans, né à Paris et originaire de Drancy, avait été ainsi mis en examen le 12 octobre 2012 pour association de malfaiteurs terroriste, après notamment un projet avorté de départ vers le Yémen et placé sous contrôle judiciaire. Mais il ne respectait plus son contrôle judiciaire depuis 2013 et faisait l’objet depuis lors d’un mandat d’arrêt international. Paris pense qu’il s’était rendu en Syrie à cette période, dit une source proche du dossier. « Un homme qui sort du radar en matière terroriste, ça n’est pas entendable », a estimé Sébastien Pietrasanta, tout en soulignant qu’il est impossible de savoir si les services ont failli dans ce cas précis. « 

Hôpitaux: fermeture de certains services d’urgence ?

Hôpitaux:  fermeture de certains  services d’urgence ?

 

 

C’est ce que propose un rapport qui a été remis au ministère de la santé. Il s’agit de services d’urgence dont on estime que la fréquentation est insuffisante. Cela affectera surtout des zones à dominante rurale. Précisément des zones qui se caractérisent déjà par un certain désert médical dans beaucoup de cas il faudra se résoudre à appeler le SAMU et à rapatrier les malades sur le chef-lieu de département. Les services d’urgence supprimaient seraient transformés en centres de soins non programmés, en clair pratiquement en maison de santé classique sans rendez-vous mais sans urgentiste. Pour la plupart des patients, le service des urgences rime avec saturation. Pourtant, certains d’entre eux sont en sous-activité. Sur 650 services d’urgences en France, 67 reçoivent moins de 10.000 personnes par an, soit 1,1 patient par heure révèle Le Figaro ce lundi 31 août. Une situation telle, qu’un rapport remis à la ministre de la Santé préconise de les transformer en « centre de soins non programmés » indique le quotidien. Le docteur Jean-Yves Grall, directeur de l’agence régionale de santé (ARS) du Nord Pas-de-Calais et auteur du rapport estime qu’il faut « éviter la présence inutile de médecins (urgentistes) lors de période de faible activité ou sur des structures à faible activité globale ». Un comble, alors que cet été, une demi-douzaine de services d’urgence ou de Smur (service mobile d’urgences et de réanimation), parmi lesquels celui de Valognes dans la Manche, de Firminy dans la Loire ou encore de Mantes-la Jolie dans les Yvelines, ont du fermer temporairement pour cause de manque de personnel. « Selon les cas, certains petits services d’urgence à faible activité (inférieur à 8.000 ou 10.000 passages par an) pourraient évoluer et être transformés en centres de soins non programmés « , autrement dit des centres de « consultations médicales sans urgentiste et sans rendez-vous »,  détaille le journal.

Des bureaux de poste tranformés en maisons de services publics

Des bureaux de poste tranformés en   maisons de services publics

Une bonne idée, ‘ déjà expérimentée, celle qui consiste à transformer des bureaux de postes en maison de services publics. Mais 1000 avant fin 2016 c’est pas beaucoup , cela représente 10 par département. Pourquoi ne pas donner aussi des délégations de services publics à des commerces dans des localités sans bureau de poste ? La Poste a proposé au gouvernement de transformer 982 de ses bureaux de postes en maisons de services au public (MSP). Cette décision, révélée par Le Monde s’inscrit dans l’engagement pris en mars dernier par Manuel Valls de lutter contre l’abandon des zones rurales. Le premier ministre voulait alors «multiplier par trois» ces maisons de services au public, des lieux d’accueil créés dans des zones rurales, regroupant au même endroit des services comme l’assurance maladie, SNCF, EDF, les allocations familiales… Les bureaux de postes avaient été évoqués pour jouer ce rôle. Une proposition qui satisferait à la fois l’État et l’établissement public. «C’est une logique gagnant-gagnant, confirme l’entourage de la ministre du Logement Sylvia Pinel, contacté par Le Figaro. Nous saisissons l’opportunité de répondre à l’enjeu d’une plus grande proximité dans les territoires ruraux, avec une mise en place rapide. Il y a bien évidemment une rationalité économique, La Poste possède déjà les locaux et le personnel». Ces nouvelles MSP coûteraient 32.000 euros en moyenne par an, contre 45.000 à 50.000 auparavant, ajoute Le Monde. Le calendrier et le dispositif de financement seront détaillés le 24 juin prochain par la ministre du Logement Sylvia Pinel. «Il y a bien évidemment une rationalité économique. La Poste possède déjà les locaux et le personnel».  Le groupe La Poste y voit quant à lui une opportunité de «pérenniser ses bureaux». Affaibli par la chute du courrier, le groupe était à la recherche de nouvelles activités pour redresser la barre en se diversifiant. Avec 17.000 points de contact sur le territoire, «La Poste possède toute l’infrastructure nécessaire, tant sur le plan humain que logistique, assure le groupe dans un communiqué «Cette initiative permet à La Poste de contribuer également à la réduction de la fracture numérique par la mise à disposition d’équipements connectés, de garantir un accueil et un accompagnement humain, de proximité et de participer au maintien de services au public dans les zones les plus fragiles». Environ 360 maisons de services au public existent déjà et sont financées par les collectivités «à hauteur de 75%. L’État assume les 25% restants, via le Fonds national d’aménagement du territoire», explique l’entourage de la ministre. La sélection des bureaux de poste qui les accueilleront se fera «au niveau local, en concertation entre les préfets, les opérateurs au niveau local, La Poste et les élus». Les 982 bureaux proposés se situent dans des communes de 1500 habitants en moyenne, précise Le Monde. L’objectif affiché par le gouvernement est l’ouverture de 1000 maisons de services d’ici fin 2016.

Services de renseignement : nouveaux outils

Services de renseignement : nouveaux outils

la nouvelle loi sur le renseignement  vise à muscler les moyens de la police administrative en donnant un cadre juridique à des pratiques qui existent déjà officieusement afin que les agents du renseignement ne soient plus contraints de flirter avec la légalité.  Pointés du doigt pour ne pas avoir su prévenir le passage à l’acte de Mohamed Merah, des frères Kouachi et d’Amedy Coulibaly, les services de renseignement ont à chaque fois évoqué un cadre législatif trop contraignant, les empêchant, par exemple, de placer sur écoute les portables de leurs compagnes, utilisés pour planifier les attaques terroristes. Avec ce texte, les services pourront désormais installer des micros dans des appartements, sonoriser des véhicules et placer des mouchards dans des ordinateurs en dehors de toute enquête judiciaire. En préparation depuis près d’un an, le projet de loi donne de nouveaux moyens d’investigation aux services de renseignements. En plus des traditionnelles écoutes de communications téléphoniques et des demandes d’accès aux données de connexions (les factures détaillées) auprès des opérateurs, ils pourront effectuer des interceptions de sécurité sur les contenus électroniques des mails lorsqu’ils sont en lien direct avec une enquête.  »Pour les seuls besoins de la prévention du terrorisme », les services pourront également intercepter les données de messageries instantanées comme Skype, Twitter ou Facebook. Les agents de l’ombre pourront aussi installer pendant deux mois des logiciels espions enregistreurs de frappe sur les ordinateurs des personnes soupçonnées. Le « recours à des appareils enregistrant les paroles et les images de personnes », soit la pose de micros et de caméras, sera aussi autorisée. Les services pourront aussi poser des balises pour géolocaliser un véhicule ou un objet en temps réel et recourir à des dispositifs mobiles de proximité comme les IMSI-catchers, des appareils qui permettent d’intercepter les communications dans un périmètre donné, qu’il s’agisse de celles du suspect ou de son entourage. Le projet de loi vise également à responsabiliser davantage les opérateurs du net sur lesquels pèseront de nouvelles obligations. Alors que la loi pour la confiance dans l’économie numérique oblige déjà les fournisseurs d’accès, les moteurs de recherche ou les hébergeurs à conserver pendant un an les données de connexions de leurs utilisateurs, le texte souhaite allonger cette durée à cinq ans. La Cour de justice de l’Union européenne avait pourtant invalidé au mois d’avril une directive européenne en ce sens établissant une durée maximale de deux ans, note LibérationLes acteurs du numérique seront aussi sommés de signaler eux-mêmes toute dérive, en détectant « par un traitement automatique, une succession suspecte de données de connexions sur des pages surveillées », écrit Le Figaro. L’idée est ici d’avertir les services de renseignement lorsqu’un internaute effectue par exemple des recherches ciblées sur des lieux fréquentés par la communauté juive, à l’instar du preneur d’otages de l’Hyper Cacher de la porte de Vincennes, précise Le Monde. Anticipant des critiques sur le caractère liberticide de ces nouveaux moyens, Matignon a précisé mardi que le dispositif sera strictement encadré. Pour garantir le respect des libertés publiques, le texte prévoit la création d’une commission nationale de contrôle des techniques de renseignement (CNCTR) en remplacement de la commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS). Composée de neuf personnes, dont quatre magistrats, autant de parlementaires et un expert, cette nouvelle autorité administrative indépendante devra vérifier si les moyens mis en œuvre sont proportionnels à la menace. Ils ne pourront être engagés qu’avec son aval. « En cas d’urgence liée à une menace imminente ou à un risque très élevé de ne pouvoir effectuer l’opération ultérieurement, le dispositif peut être mis en œuvre immédiatement », à la seule condition que le CNCTR et le Premier ministre en soient informés « sans délai », ce dernier pouvant ordonner « sa cessation immédiate ». En cas de contestation, si un citoyen s’estime surveillé par exemple, il sera possible de saisir le Conseil d’État qui vérifiera alors si la loi n’a pas été violée. Le CNCTR pourra également exercer ce droit de recours s’il constate une irrégularité.

Renforcement des services de renseignement : l’extrême droite et extrême gauche contre !

Renforcement des  services de renseignement : l’extrême droite et extrême gauche contre !

Curieux une nouvelle fois cette alliance objective entre l’extrême droite, l’extrême gauche , aussi les corpo ;  une alliance pas nouvelle en fait très réactionnaire car elle ne tient pas compte de la nécessaire adaptation à la situation de guerre contre le terrorisme. Oui, c’est une  atteinte à certaines libertés individuelles mais c’est le prix à payer pour assurer la paix et la sécurité du collectif national. Ou alors il faudra attendre combien d’attentats pour réagir ?  Ce projet au contraire ne va pas assez loin. Par ailleurs c’est une mobilisation aussi de la société civile qu’il fauta décréter. Le gouvernement a présenté jeudi un projet de loi qui renforce les services de renseignement, qui n’auront désormais plus à solliciter l’autorisation d’un juge pour des missions de surveillance et d’infiltration contre le terrorisme. Deux mois après les attentats djihadistes qui ont fait 17 morts en France, le Premier ministre Manuel Valls a estimé que ce texte donnait des moyens appropriés à la lutte antiterroriste tout en respectant les libertés individuelles, un avis que ne partagent pas nombre d’associations et d’avocats.   »Face à l’accroissement de la menace djihadiste, il faut renforcer encore l’efficacité de la surveillance des terroristes », a-t-il dit lors d’une conférence de presse.   »Aujourd’hui, seul un individu sur deux qui arrive en Syrie a été préalablement détecté avant son départ, nous devons donc encore (….) resserrer les mailles du filet de la surveillance des individus radicalisés et dangereux », a-t-il ajouté en insistant sur l’attentat de mercredi en Tunisie.  En pratique, les services pourront effectuer des « interceptions de sécurité » sur les emails et les conversations téléphoniques, poser des balises sur les voitures des suspects, des micros ou des caméras à leur domicile, ou encore installer des « keyloggers », des logiciels permettant de lire et d’enregistrer en temps réel ce qu’une personne tape sur le clavier de son ordinateur. Le projet de loi prévoit en outre d’autoriser le recours à des appareils espions tels que l’ »Imsi Catcher », une forme de relais de téléphone mobile qui permet d’intercepter sans distinction la totalité des communications téléphoniques, SMS, trafic internet dans un large rayon. Le texte contient aussi des dispositions visant à imposer aux fournisseurs d’accès à Internet de mettre en oeuvre des systèmes de détection automatique des comportements suspects.  Le chef du gouvernement a récusé les accusations selon lesquelles cette nouvelle loi aurait été élaborée dans l’urgence et a rappelé que la décision de légiférer avait été prise par François Hollande en juillet 2014. « Ce n’est pas un ‘Patriot Act’ à la française », a assuré Manuel Valls en référence aux lois antiterroristes adoptées par les Etats-Unis après les attentats du 11 septembre 2011. La création d’une nouvelle autorité administrative, la Commission nationale de contrôle des techniques de renseignement, garantira selon lui le respect de la vie privée. Ce texte encadre des pratiques déjà largement utilisées par les services mais, pour le gouvernement, la nouvelle loi donne un cadre légal à toutes ces activités.   »Il n’y aura plus de zone grise », a déclaré Manuel Valls, qui prévoit une adoption du projet de loi avant l’été. Des associations, avocats et acteurs du numérique s’inquiètent de ce projet de loi qu’ils jugent « dévastateur » pour les libertés individuelles. « Ce projet légaliserait des pratiques de surveillance extrêmement intrusives sans autorisation préalable ni contrôle du juge, pourtant gardien des libertés individuelles », déclare Amnesty international. « Ce projet de loi est dévastateur pour les libertés individuelles », estime le Syndicat des avocats de France (SAF), deuxième force syndicale au Conseil national des barreaux. L’Ordre des avocats de Paris exprime également ses inquiétudes face « à un texte lacunaire réalisé sans aucune concertation préalable du monde judiciaire ». La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) émet de sérieuses réserves, selon Le Monde, qui dit avoir consulté le futur avis. Pour la Cnil, les dispositifs de surveillance opèrent un changement « aux conséquences particulièrement graves sur la protection de la vie privée et des données personnelles. » La Quadrature du Net, association de défense des libertés sur internet, appelle les citoyens à résister à une « incroyable dérive du gouvernement en matière de surveillance des citoyens ». « Je m’inquiète de l’approche strictement sécuritaire qui caractérise les discussions et les textes de loi visant à renforcer la lutte contre le terrorisme », a dit Nils Muiznieks, commissaire aux droits de l’homme du Conseil de l’Europe. Pour le Parti de gauche, « on ne peut tolérer que des pratiques s’inspirant du Patriot Act américain soient ainsi reconnues ».

 

Services publics : des économies possibles

Services publics : des économies possibles

Les Français pensent qu’on peut dégraisser le mammouth administratif dans la pluparts secteurs. Il est clair que c’est un enjeu essentiel pour réduite le poids de la fiscalité puisque le taux des dépenses publiques atteint de l’ordre de 57% de la richesse nationale (le PIB), un record mondial si l’on excepte quelques pays exotiques. Cela vaut pour les services qui dépendent de l’Etat mais tout autant pour les services qui dépendent des collectivités locales où les dépenses de fonctionnement représentent 60% des budgets. La majorité des usagers des services publics pensent qu’il serait possible de faire des économies sans nuire à la qualité,  à l’exclusion de deux secteurs : l’éducation nationale et la police, selon un baromètre TNS Sofres publié mardi. D’après l’étude, réalisée pour l’Institut Paul Delouvrier, en moyenne 59% des usagers estiment que des marges de manœuvre budgétaires existent dans les différents services publics. C’est spécialement vrai en ce qui concerne les services fiscaux (78%), la sécurité sociale (76%) ou l’environnement (71%). Mais ça l’est aussi pour l’emploi (65%), le logement (55%), la justice (53%) et la santé publique (51%). Les deux seuls secteurs où moins de la moitié des personnes interrogées estiment que des économies peuvent être faites sans dommage sont l’éducation nationale (47%) et la police (33%). Pour réduire les dépenses publiques, les usagers citent d’abord le fait d’améliorer l’efficacité des services publics (61%), devant l’idée de diminuer le montant de certaines aides sociales (54%), réduire les dépenses d’équipement (41%), supprimer certains services fournis par l’Etat (37%) ou utiliser plus internet (35%). Parmi les autres pistes, seuls 2% évoquent l’idée de diminuer le nombre de salariés de la fonction publique. Une grande majorité des personnes interrogées (65%) seraient aussi pour diminuer le niveau des impôts et prélèvements, quitte à réduire les prestations fournies par les services publics. Parmi les domaines d’intervention de l’Etat sur lesquels les pouvoirs publics devraient axer leurs efforts, l’emploi et la lutte contre le chômage arrivent largement en tête (cités par 60% des personnes interrogées dans les trois premières priorités), devant l’éducation (40%) et la santé publique (38%), une constante depuis dix ans.

Sondage: Pôle emploi, le plus mauvais des services publics

Sondage: Pôle emploi, le plus mauvais des services publics

Ce n’est sans doute pas une surprise, Pôle empli est considéré comme le plus mauvais service public par les  Français. Ce qui est en cause c’est surtout le manuel de professionnalisme de ce service et son manque de sérieux. Sans parler des conditions d’accueil et de la bureaucratie.  Pourtant 67% des personnes interrogées par la Sofres est satisfaite de la qualité de la santé publique, de la police, de la gendarmerie et des impôts. Mais c’est loin d’être le cas dans le secteur de l’aide à la recherche d’emploi.   Historiquement, c’est parmi tous les services publics testés, c’est même l’emploi qui enregistre le résultat le plus bas avec un niveau de bonne opinion qui n’a jamais dépassé 30% et qui atteint cette année un niveau  jamais observé (11%). En baisse de cinq points, il est le seul service, avec la Justice (-2), à ne pas bénéficier d’un rebond général.  Guy Snanoudj, le directeur de l’institut Paul Delouvrier, a deux explications :  »D’abord l’absence de résultats par rapport à leur situation au regard du chômage.  Et la deuxième chose c’est la difficulté à avoir un suivi personnalisé auprès de ses services ». A l’opposé, les forces de sécurité (police, gendarmerie) ont toujours enregistré l’opinion la plus favorable chez les Français depuis dix ans avec des résultats de bonne opinion systématiquement supérieurs à 60%.

 

Santé : La grande pagaille des services d’urgence

 

Santé : La grande pagaille des services d’urgence

Le service de santé est certes  d’une  grande qualité en France mais à  force de vouloir rationaliser de manière isolée chaque segment on a créé un monstre ‘ « le service des urgences». On y trouve de tout, des accidentés de la route, du travail, de la vie domestique, des pathologies lourdes, des angoissés, des victimes de disputes familiales et de bistrot, des clochards, de malades de la grippe, des alcooliques,  des sportifs victimes d’entorses, des névrosés. Et chaque minute ou presque dans les grandes villes des ambulances déversent leur cargaison de patients dans des couloirs déjà complètement encombrés. Tout le monde court dans tous les sens, téléphone, se succède pendant quelques secondes au chevet des malades. Bref une pagaille innommable et parfois des heures et des  heures avant d’être pris en charge. Quand on n’est pas chassé de son brancard pour un  cas plus urgent ;  on peut se retrouver alors tout simplement sur une chaise. La faute à qui ?d’abord aux réformes successives et ininterrompues de l’organisation de la santé ; le weekend où le soir il est devenu en plus difficile de consulter un généraliste, du coup le service d’urgence c’est le dépotoir pour  toutes pathologies confondues. Nombre d’entre elles pourraient éviter les urgences si on trouvait  facilement un médecin généraliste. Des généralistes par  ailleurs sous payés qui limitent leurs heures d’ouverture ou même désertent certains territoires. Globalement un manque de moyens évident mais aussi une organisation déplorable et qui ne concerne pas seulement les urgences. Des personnel de santé qui passent davantage de temps dans la paperasse et au téléphone qu’auprès des patients. Il conviendrait de redéfinir le concept d’urgence en évitant aux services des hôpitaux de recevoir toute la misère du monde. Encore faudrait -il que le gouvernement ne fasse pas des économies de bouts de chandelle (y compris sur la permanence des pharmacies !). Certes L’Hôpital ne peut  fonctionner comme une entreprise mais pour autant il n’a pas obligation pour qu’il fonctionne comme un grand foutoir surtout aux urgences. Et concernant les moyens il conviendrait sans doute de rééquilibrer  les moyens entre personnel de soins, personnel administratif et personnel logiqistiue  Souvent en France les grèves sont uniquement à caractère corporatiste mais cette grève là prend vraiment auusi en compte l’intérêt des malades.

CGT : démission de Lepaon demandé par la fédération des services

CGT : démission de Lepaon demandé par la fédération des services  

« La meilleure solution pour rassembler la CGT est la démission de Thierry de son mandat de secrétaire général dans les plus brefs délais », estime la fédération des services, première fédération de la CGT. .  Le texte précise que « si tel n’était pas le cas avant la réunion du 13 janvier du Comité confédéral national », la fédération des services publics « sera alors porteuse d’un mandat de révocation du secrétaire général ». Le Comité confédéral national (CCN) constitue « le parlement » de la CGT et est la seule instance habilitée à enclencher une procédure de destitution pour Thierry Lepaon. Or avec ses 80.700 adhérents, la fédération des services publics a un grand poids au sein du CCN.  La commission exécutive de la CGT avait décidé de convoquer ce « parlement », le 9 décembre dernier, fixant la réunion au 15 janvier. Cette commission s’était alors réunie pour évoquer la crise liée à Thierry Lepaon.  Ce dernier, qui a pour le moment refusé de présenter sa démission, est sur la sellette depuis plusieurs semaines en raison de plusieurs révélations. Le Canard Enchaîné avait ainsi indiqué que la CGT avait effectué des dépenses coûteuses dans l’appartement de fonction (105.000 euros) et dans le bureau (62.000 euros) de Thierry Lepaon. Le secrétaire général de la CGT avait reconnu « une faute » qu’il avait toutefois mise sur le compte du trésorier de la CGT Eric Lafont. De sources internes, ce dernier aurait très mal vécu sa stigmatisation. Eric Lafont a finalement présenté sa démission le 9 décembre dernier, lors de la réunion de la commission exécutive de la CGT.  Le mal avait toutefois été encore attisé par les révélations sur l’indemnité de départ de Thierry Lepaon, qui en quittant la CGT Normandie, avait perçu 31.000 euros. Une pratique dénoncée par les militants.

Djihadistes français : le fiasco total des services de renseignements

Djihadistes français : le fiasco total des services de  renseignements

 

On avance maintenait le chiffre de 1100 djihadistes français de loin le contingent le plus important de l’Etat islamique. La France n’est pas capable de les empêcher de partir et même de les arrêter en revenant, sauf à la marge. D’abord pour les empêcher de partir, il faudrait les repérer. Or nos services de renseignements sont complètement incompétents dans ce domaine, il faudrait autrement organiser la surveillance et s’inspirer par exemple de ce qui se passe au Maroc, pourtant véritable réservoir de terroriste ;  ensuite il conviendrait de définir une politique. Faut-il les empêcher de partir ou de revenir (comme en Grande Bretagne).  Faut-il les déchoir de la nationalité française (ce qui n’est possible qu’en cas de double nationalité), l’arsenal juridique est de ce point de vue obsolète. En cause évidemment une police qui ne pénètre plus dans les quartiers sensibles et qui préfère faire du chiffre avec le code de la route pour de infractions mineures. A cet égard la politique du chiffre na guère changé ;  exemple quand on bidonne les statistiques des cambriolages pour les « requalifier’ en « dégradations » avec Vals !  Mais la responsabilité incombe surtout à la déliquescence  de la société française qui petit à petit perd ses repères, ses valeurs dans tous les domaines économiques, sociaux, culturels et moraux. A cet égard l’élite ne donne guère exemple. Le djihad c’est le refuge des paumés de la société et la religion sert de thérapie à ces asociaux. Le mal est profond, il faudrait commencer par réformer l’école, encourager les parents à se réapproprier leur autorité, donner une espérance à une génération perdue, bref reformer la société. Des réformes structurelles inenvisageables rapidement compte tenu de peu de crédibilité du personnel politique et pus généralement des institutions.

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