Archive pour le Tag 'services'

Page 4 sur 6

Etats-Unis : nouvelle trahison de Trump qui a demandé à l’Australie de discréditer les services US

Etats-Unis : nouvelle trahison de Trump qui a demandé à l’Australie de discréditer les services US

 

Cette fois la procédure de destitution du président américain pourrait bien prendre corps et peut-être même aboutir. On sait que le président américain a demandé secrètement l’aide de l’Ukraine pour discréditer Joe Biden , son probable adversaire démocrate pour les élections de 2020 mais cette fois le  New York Times révèle lundi 30 septembre que Donald Trump a « récemment » demandé au Premier ministre australien, Scott Morrison, de l’aider à rassembler des informations qui lui auraient permis de discréditer l’enquête du procureur spécial Robert Mueller sur l’ingérence russe dans la campagne présidentielle de 2016.

 

Le quotidien avait déjà révélé que le président américain avait fait pression sur son homologue ukrainien pour qu’il mène des investigations sur Joe Biden, son possible adversaire en 2020. Une « affaire ukrainienne » qui a décidé le camp démocrate à enclencher une procédure de destitution à l’encontre de Donald Trump.

L’Australie a depuis confirmé les informations du New York Times. Dans un communiqué diffusé mardi matin, un porte-parole du gouvernement australien a déclaré que l’Australie était « toujours [prête] à aider et à coopérer avec les efforts permettant d’éclairer les sujets sous le coup d’une enquête ». « Le Premier ministre a de nouveau confirmé cette disposition dans une conversation avec le président » américain, a ajouté le porte-parole.

Services des Urgences : la cour des miracles

Services des Urgences : la  cour des miracles

 Pas sûr que le nouveau plan d’Agnès Buzyn soit à la hauteur des enjeux ; Elle devrait annoncer des créations de lits supplémentaires,  un numéro de téléphone unique et une aide financière qui reste à négocier avec Bercy.  Régulièrement la crise des urgences réapparaît dans les médias. Une crise indiscutable si l’on se fie aux délais d’attente des patients. Mais une crise à plusieurs facettes. Une crise de l’organisation du système sanitaire, aussi une crise de société et une crise du fonctionnement de l’État.

La fréquentation des services a doublé en dix ans. Plus de 21,4 millions de passages y ont été recensés en 2017, un chiffre en hausse de 2,1% sur un an. Inédit par son ampleur, le mouvement démarré mi-mars à Paris après une série d’agressions n’a cessé de s’étendre. Le personnel des urgences réclame 10.000 emplois supplémentaires, une augmentation de salaire de 300 euros et l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux. Il est indiscutable que les conditions de travail dans les services d’urgence sont devenues intenables et que parfois elles  mettent même la vie des patients en danger. Ceci étant, c’est la conséquence de l’organisation du système sanitaire caractérisé notamment par l’affaiblissement du nombre de généralistes non seulement dans les zones denses mais aussi en zone rurale. Il n’y a plus de généralistes susceptibles d’intervenir et du coup, les patients sont orientés de façon systématique vers les urgences qui doivent traiter de vraies  pathologies, aussi des dérèglements psychiques et sociaux. La responsabilité en incombe à l’État qui a réduit le nombre de médecins, aussi aux médecins eux-mêmes qui  dans nombre de cas n’acceptent désormais les malades que sur rendez-vous et certains jours de la semaine. Des médecins qui se comportent pour certains comme des fonctionnaires. D’ailleurs nombre d’entre eux  choisissent la fonction publique. D’autres préfèrent opter pour des spécialités qui ménagent le temps de travail et les congés par rapport à des généralistes  à l’ancienne qui  travaillent  10 ou 12 heures par jour. La responsabilité en incombe aussi aux patients eux-mêmes et à leurs familles. Souvent au moindre petit bobo par exemple dans les maisons de retraite (là aussi on  manque d’infirmières et de médecins), on oriente vers le service des urgences. Un service des urgences devenu une véritable cour des miracles : des victimes de brutalité, des ivrognes, des clochards, des blessés légers et de vraies pathologies graves. Le système de santé est en cause, la société également mais l’organisation des hôpitaux aussi. En effet, ce n’est pas parce que le service des urgences est débordé qu’il faut s’interdire de faire un audit sur le fonctionnement d’un hôpital devenu une sorte d’usine sans cohérence de gestion où les difficultés du personnel soignant cachent trop souvent l’improductivité de nombre d’autres agents.

Santé : services des urgences ou cour des miracles

Santé : services des urgences ou cour des miracles

 

 Régulièrement la crise des urgences réapparaît dans les médias. Une crise indiscutable si l’on se fie aux délais d’attente des patients. Mais une crise à plusieurs facettes. Une crise de l’organisation du système sanitaire, aussi une crise de société et une crise du fonctionnement de l’État.

Entamée mi-mars, la grève des urgences s’intensifie. En ce début du mois d’août, 213 services sont toujours mobilisés sur l’ensemble du territoire pour protester contre le manque de moyens face à l’engorgement des urgences, alors que la fréquentation des services a doublé en dix ans. Plus de 21,4 millions de passages y ont été recensés en 2017, un chiffre en hausse de 2,1% sur un an. Inédit par son ampleur, le mouvement démarré mi-mars à Paris après une série d’agressions n’a cessé de s’étendre. Le personnel des urgences réclame 10.000 emplois supplémentaires, une augmentation de salaire de 300 euros et l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux. Il est indiscutable que les conditions de travail dans les services d’urgence sont devenues intenables et que parfois elles  mettent même la vie des patients en danger. Ceci étant, c’est la conséquence de l’organisation du système sanitaire caractérisé notamment par l’affaiblissement du nombre de généralistes non seulement dans les zones denses mais aussi en zone rurale. Il n’y a plus de généralistes susceptibles d’intervenir et du coup, les patients sont orientés de façon systématique vers les urgences qui doivent traiter de vraies  pathologies, aussi des dérèglements psychiques et sociaux. La responsabilité en incombe à l’État qui a réduit le nombre de médecins, aussi aux médecins eux-mêmes qui  dans nombre de cas n’acceptent désormais les malades que sur rendez-vous et certains jours de la semaine. Des médecins qui se comportent pour certains comme des fonctionnaires. D’ailleurs nombre d’entre eux  choisissent la fonction publique. D’autres préfèrent opter pour des spécialités qui ménagent le temps de travail et les congés par rapport à des généralistes  à l’ancienne qui  travaillent  10 ou 12 heures par jour. La responsabilité en incombe aussi aux patients eux-mêmes et à leurs familles. Souvent au moindre petit bobo par exemple dans les maisons de retraite (là aussi on  manque d’infirmières et de médecins), on oriente vers le service des urgences. Un service des urgences devenue une véritable cour des miracles : des victimes de brutalité, des ivrognes, des clochards, des blessés légers et de vraies pathologies graves. Le système de santé est en cause, la société également mais l’organisation des hôpitaux aussi. En effet, ce n’est pas parce que le service des urgences est débordé qu’il faut s’interdire de faire un audit sur le fonctionnement d’un hôpital devenu une sorte d’usine sans cohérence de gestion où les difficultés du personnel soignant cachent trop souvent l’improductivité de nombre d’autres services, d’autres agents.

 

États-Unis : tassement de la croissance des services

États-Unis : tassement de la croissance des services

La croissance des services américains est encore dynamique mais elle se tasse sous l’effet sans doute de l’affaiblissement de l’activité mondiale sur fond de guerre commerciale entre la Chine et les Etats-Unis.  La croissance de l’activité dans le secteur américain des services a décéléré en juillet à son rythme le plus faible depuis trois ans, conséquence là encore des tensions commerciales internationales, montre lundi l’enquête mensuelle de l’Institute for Supply Management (ISM).

L’indice ISM des services, ces derniers représentant plus des deux tiers du produit intérieur brut (PIB) américain, est redescendu à 53,7 contre 55,1 en juin. Les économistes interrogés par Reuters prévoyaient en moyenne un indice en légère hausse à 55,5.

Il reste au-dessus de la barre des 50 qui délimite croissance et contraction de l’activité.

Santé : services des Urgences ou cour des miracles

Santé : services des Urgences ou cour des miracles

 

 Régulièrement la crise des urgences réapparaît dans les médias. Une crise indiscutable si l’on se fie aux délais d’attente des patients. Mais une crise à plusieurs facettes. Une crise de l’organisation du système sanitaire, aussi une crise de société et une crise du fonctionnement de l’État.

Entamée mi-mars, la grève des urgences s’intensifie. En ce début du mois d’août, 213 services sont toujours mobilisés sur l’ensemble du territoire pour protester contre le manque de moyens face à l’engorgement des urgences, alors que la fréquentation des services a doublé en dix ans. Plus de 21,4 millions de passages y ont été recensés en 2017, un chiffre en hausse de 2,1% sur un an. Inédit par son ampleur, le mouvement démarré mi-mars à Paris après une série d’agressions n’a cessé de s’étendre. Le personnel des urgences réclame 10.000 emplois supplémentaires, une augmentation de salaire de 300 euros et l’arrêt des fermetures de lits dans les hôpitaux. Il est indiscutable que les conditions de travail dans les services d’urgence sont devenues intenables et que parfois elles  mettent même la vie des patients en danger. Ceci étant, c’est la conséquence de l’organisation du système sanitaire caractérisé notamment par l’affaiblissement du nombre de généralistes non seulement dans les zones denses mais aussi en zone rurale. Il n’y a plus de généralistes susceptibles d’intervenir et du coup, les patients sont orientés de façon systématique vers les urgences qui doivent traiter de vraies  pathologies, aussi des dérèglements psychiques et sociaux. La responsabilité en incombe à l’État qui a réduit le nombre de médecins, aussi aux médecins eux-mêmes qui  dans nombre de cas n’acceptent désormais les malades que sur rendez-vous et certains jours de la semaine. Des médecins qui se comportent pour certains comme des fonctionnaires. D’ailleurs nombre d’entre eux  choisissent la fonction publique. D’autres préfèrent opter pour des spécialités qui ménagent le temps de travail et les congés par rapport à des généralistes  à l’ancienne qui  travaillent  10 ou 12 heures par jour. La responsabilité en incombe aussi aux patients eux-mêmes et à leurs familles. Souvent au moindre petit bobo par exemple dans les maisons de retraite (là aussi on  manque d’infirmières et de médecins), on oriente vers le service des urgences. Un service des urgences devenue une véritable cour des miracles : des victimes de brutalité, des ivrognes, des clochards, des blessés légers et de vraies pathologies graves. Le système de santé est en cause, la société également mais l’organisation des hôpitaux aussi. En effet, ce n’est pas parce que le service des urgences est débordé qu’il faut s’interdire de faire un audit sur le fonctionnement d’un hôpital devenu une sorte d’usine sans cohérence de gestion où les difficultés du personnel soignant cachent trop souvent l’improductivité de nombre d’autres agents.

Services d’urgences : une grève consécutive à l’état système de santé

Services d’urgences : une grève consécutive à l’état système de santé

La grève des services d’urgence s’étend à Paris et pourrait même peut-être bientôt concerner la province. Il faut convenir que la crise des services d’urgence à Paris et ailleurs est significative de l’état du système de santé en France caractérisée par des déserts médicaux qui ne cessent de s’accroître en zone rurale bien sûr mais aussi en zone urbaine. Le manque chronique de médecins généralistes notamment libéraux se traduit par le fait que toutes les pathologies sont rapatriées par les pompiers, par les ambulances par les particuliers sur le service des urgences qui doit alors tout traité les cas sociaux, les petits bobos, les pathologies ordinaires et les cas graves. Des centaines de personnes rapatriées qui se côtoient, se bousculent, interpellent  dans la plus grande pagaille faute d’adaptation des locaux et surtout de personnel. La question du personnel et central dans les services d’urgence mais le problème de fond réside dans le faite qu’on ne trouve plus de médecins généralistes sur le terrain qui pourrait traiter 80 % des affections. Plus grand hôpital d’Europe avec 39 établissements, qui accueille plus de 10 millions de patients par an et emploie 120.000 personnes, l’Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) est confrontée depuis dimanche à un mouvement de grève. Dénonçant la violence devenue quotidienne, plusieurs services d’urgences ont entamé une grève illimitée, notamment à Lariboisière, la Pitié-Salpêtrière, Saint-Louis et Tenon. Ils ont rejoint l’hôpital Saint-Antoine, en grève depuis le 18 mars après une série d’agressions (cinq en une nuit). Le peuple est devenu violent, il n’y a plus de respect de l’autre, plus de politesse, certains exigent de n’être soignés que par des hommes ou que par des femmes. Le personnel n’en peut plus de se faire insulter et tabasser», affirme Patrick Pelloux, urgentiste et président de l’Association des médecins urgentistes de France. Lundi soir, alors que le taux de grévistes a dépassé les 30% en journée, quatre nouveaux préavis ont été déposés à Cochin, Robert-Debré, Bicêtre et Georges-Pompidou. Le malaise plus profond. Une journée de grève générale est d’ailleurs prévue vendredi prochain, à la veille du week-end de Pâques, pour protester contre la pénurie de personnel alors que les hôpitaux sont contraints depuis des années de faire des économies pour tenir l’envolée des dépenses de santé. Confrontée à une dégradation de ses comptes depuis 2017, l’AP-HP a serré la vis sur ses dépenses de personnel, gelées jusqu’en 2023, ce qui s’est traduit par la suppression de 405 équivalents temps plein (ETP) l’an dernier et une nouvelle coupe prévue de 779 ETP cette année.

Consciente des tensions, la ministre de la Santé, Agnès Buzyn, a relâché l’étau fin février en accordant 300 millions d’euros supplémentaires aux hôpitaux et une hausse de 0,5 % des tarifs hospitaliers en 2019 après des années de baisse. Une mesure qui a permis à Martin Hirsch d’annoncer que toute infirmière partant en congé maternité sera désormais remplacée, ce qui n’était pas le cas jusqu’à présent.

Grève dans 25 services d’urgence à Paris

Grève dans 25 services d’urgence à Paris

Huit syndicats (CGT, SUD, FO, CFDT, CFTC, CFE-CGC, Unsa, SMPS) ont déposé un préavis de grève appelant l’ensemble du personnel à se mobiliser pour le week-end de Pâques. Ce préavis couvre la période du jeudi 18 avril à 21 heures au samedi 20 avril à 7 heures. Les syndicats réclament «l’arrêt des fermetures de services (…), des plans d’économies et des suppressions d’emplois». Ils demandent également «la titularisation des contractuels», une «revalorisation» des salaires et un budget «à la hauteur des besoins de la population». Pour tous ces sujets, ils espèrent l’ouverture de «véritables négociations» avec la direction. . Un sondage mené durant le Grand débat national indiquait que 94% d’entre eux attendent une augmentation des moyens financiers pour l’hôpital public français, 88% d’entre eux estimant qu’il était «en danger».

« Grand débat national » : pour la suspension des fermetures de services publics (maires ruraux)

« Grand débat national » : pour la suspension des fermetures de services publics (maires ruraux)

Ajuste titre, les maires ruraux souhaitent que soit suspendue la fermeture de service public pendant le grand débat national. Il conteste aussi les projets de réorganisation territoriale notamment autour des métropoles. Cette mode de la métropolisation risque d’aboutir à un aménagement du territoire composé d’un côté d’une dizaine de villes de plus d’un million d’habitants concentrant une majorité d’emplois et de l’autre des zones en voie de régression voire  de désertification. Un non-sens non seulement économique et social mais aussi environnementale et sociétal. En effet l’hyper concentration qui génère effectivement une croissance endogène provoque aussi des dégâts humains et environnementaux catastrophiques. Les créations d’emplois se en effet concentrent depuis une dizaine d’années sur les aires urbaines de plus de 500.000 habitants, zones où l’on trouve les métiers les plus dynamiques – notamment les postes de cadres - au détriment des villes petites et moyennes, constate une étude de France Stratégie. Au total, c’est une douzaine de métropoles régionales qui se partagent quasiment la moitié (46%) des emplois, dont 22% pour Paris et 24% en province. Et ce marché de l’emploi à deux vitesses se creuse. La situation est inédite: entre en 1968 et 1999, la croissance de l’emploi profitait à l’ensemble du pays… avant que les territoires ne se différencient de plus en plus, et que la fracture ne se transforme en fossé entre 2006 et 2013. C’est durant cette période que les aires urbaines de plus de 500.000 habitants ont massivement créé des emplois alors que les villes moyennes, les petites villes et les communes isolées ont subi des pertes, observe l’organisme placé auprès du Premier ministre. Ce phénomène a un nom: la «métropolisation». Or cet aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres conduits le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être.

Services publics : comment trouver un meilleur équilibre entre accessibilité, efficacité et coût

  •  Services publics : comment trouver un meilleur équilibre entre accessibilité, efficacité et coût

La question posée dans le cadre du grand débat voulu par le président de la république n’est pas forcément d’une grande clarté et paraît surtout avoir été dictée par le mécontentement d’une partie de la population représentée par les gilets jaunes. Des gilets jaunes qui contestent l’augmentation de la fiscalité qui finance des services publics plutôt en régression dans les zones périphériques. D’où la question officielle posée par le gouvernement : « Comment faire évoluer le lien entre impôts, dépenses et services publics pour mieux répondre aux besoins des Français ? »

De fait, dans certaines parties du territoire, ce lien paraît de plus en plus ténu voire inexistant, en tout cas très de plus en plus éloigné. Dans nombre de villages, il y a déjà longtemps qu’il n’existe pratiquement plus de services publics et le dernier qui semblait devoir résister, à savoir la poste, disparaît aussi. En cause évidemment,  un  aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres et qui conduit le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois et en services. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040-2050,  certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si localement on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être. Parallèlement on doit aussi s’interroger sur le concept même de service public, son coût, son fonctionnement et son financement ; en effet, si le rythme de suppression des  services s’accélère, c’est notamment pour des raisons socio-économiques évoquées précédemment mais aussi à cause d’un coût que la collectivité a du mal à assumer. Ce coût explique largement que le pays détienne le double record du monde de prélèvement obligatoire et de dépenses publiques par rapport au PIB. Un record qui porte atteinte à la compétitivité donc aussi à l’emploi. Dans son acception un peu générale, la tendance est forte d’assimiler service public, secteur  public voire statut des personnels. Trois notions pourtant à distinguer. La première découle du champ régalien de l’État (ou plus généralement des collectivités)  lequel mériterait sans doute d’être mieux défini, sans doute plus restreint et en même temps mieux assumé.  Certaines tâches doivent être toujours être assumés par l’État directement mais sans nécessairement gérer directement la logistique. La deuxième confusion concernant le service public vise le statut des personnels. Si on peut comprendre par exemple  que les infirmières ou ASH soient fonctionnaires, c’est plus discutable pour les jardiniers, les menuisiers, et autres comptables. Le problème c’est qu’on résume souvent la problématique des conditions de travail par exemple du personnel des hôpitaux à celle des infirmières. La troisième dimension du service public est liée à la structure juridique qui l’effectue. Or rien n’indique que l’intérêt général doive être exclusivement assumé par le secteur public. De nombreuses fonctions d’intérêt général sont en effet exercées notamment  par voie de délégation à des organisations parapubliques ou privées (santé, transport, formation etc.) Du coup, l’amalgame des trois définitions conduit souvent en fait à masquer une défense corporatiste et coûteuse du service public qui au total porte atteint à la qualité, à l’accessibilité et à la compétitivité de ce service. Faute de cela non seulement tout service public disparaîtra des petites communes mais nombre de fonctions d’intérêt général vont aussi s’étioler dans les petites et moyennes villes (les hôpitaux par exemple).  La problématique n’est pas simple, le service public pour certaines de ses activités constitue un atout indiscutable pour le progrès social mais aussi économique, il n’en demeure pas un  boulet financier qui hypothèque son avenir. Avant d’envisager cette réforme du service public, il sera nécessaire au préalable de procéder à une évaluation qualitative et quantitative des contenus, du fonctionnement et du coût. L’évaluation qualitative est indispensable car ce n’est par la même chose par exemple en terme d’accessibilité d’avoir la possibilité d’obtenir un rendez vous au bout de 15  jours ou au bout de 5 mois chez un cardiologue ou un ophtalmologue. Autre exemple, Ce n’est pas non plu la même chose de disposer en permanence de la 4G en téléphonie mobile et de recevoir des SMS le lendemain de leur émission dans le zones blanches ou mal couvertes.

Services publics : comment trouver un meilleur équilibre entre accessibilité, efficacité et coût

  • Services publics : comment trouver un meilleur équilibre entre accessibilité, efficacité et coût

La question posée dans le cadre du grand débat voulu par le président de la république n’est pas forcément d’une grande clarté et paraît surtout avoir été dictée par le mécontentement d’une partie de la population représentée par les gilets jaunes. Des gilets jaunes qui contestent l’augmentation de la fiscalité qui finance des services publics plutôt en régression dans les zones périphériques. D’où la question officielle posée par le gouvernement : « Comment faire évoluer le lien entre impôts, dépenses et services publics pour mieux répondre aux besoins des Français ? »

De fait, dans certaines parties du territoire, ce lien paraît de plus en plus ténu voire inexistant, en tout cas très de plus en plus éloigné. Dans nombre de villages il y a déjà longtemps qu’il n’existe pratiquement plus de services publics et le dernier qui semblait devoir résister, à savoir la poste, disparaît aussi dans nombre de villages. En cause évidemment un  aménagement du territoire qui privilégie l’hyper concentration autour de quelques centres et qui conduit le reste à la désertification.  . La mode aujourd’hui est à la métropolisation, c’est à dire à la sururbanisation (qui constitue pourtant une  aberration environnementale) tandis que certaines  petites villes, des villages s’appauvrissent, des villes moyennes stagnent ou régressent. L’élément le plus significatif de cette désertification c’est la raréfaction de l’emploi. Du coup,  les populations sont contraintes de rechercher des embauches de plus en plus loin de leur domicile (20, 30, 50 kms). Jusqu’au  jour où elles décident de quitter leur zone d’habitat pour  rejoindre des zones plus riches en emplois. Pour preuve de cette désertification : la baisse dramatique de la valeur du patrimoine immobilier. Par manque de populations,  les services rétrécissent comme peau de chagrin. Le cœur de la problématique de la désertification, c’est la disparition de l’emploi qui génère mécaniquement la fermeture des commerces et des services. La réactivation des villes moyennes, des  zones rurales défavorisées passe d’abord par une  analyse fine des réalités et de leur évolution sur longue période (emploi, PIB,  population, services etc.) ; aussi  par une prise en compte des  typologies différenciées des zones dont l’approche globale masque les disparités. Au-delà,  il convient d’agir sur les  leviers susceptibles d’abord de fixer la population active existante et d’encourager la création d’emplois. Bien entendu une  commune ne peut, à elle seule, inverser ces tendances lourdes même si elle peut intervenir utilement dans le champ actuel  de sa  responsabilité. Beaucoup de communes se préoccupent de leur développement pour autant l’environnement défavorable limite leur action (fiscalité, réglementation, transport, équipements et services). En fonction de certains scénarios économiques, sociaux et démographiques, en 2040 certains villages se transformeront en zones pour retraités voire même disparaîtront (d’autant qu’à cette date un  Français sur trois aura plus de 60 ans). L’activité économique interagit sur la qualité et le niveau des services et réciproquement. Si on se préoccupe légitimement des équipements et des services publics, par contre le soutien à l’emploi et à l’économie locale en particulier est plus déficient. Or en fonction du rythme de destruction  des emplois locaux, ce devrait être aussi une priorité. Encore une  fois compte tenu de la mode de la « métropolisation » ‘ pas spécifique à la France, il y a fort à parier qu’on pourra attendre encore longtemps des mesures significatives pour le développement rural des zones défavorisées. On ne saurait se limiter  à quelques dispositions certes utiles mais très insuffisantes (couverture internet, bureau de poste, quelques services …peut-être. Parallèlement on doit aussi s’interroger sur le concept même de service public, son coût son fonctionnement et son financement en effet si le rythme de suppression des  services s’accélère c’est notamment pour des raisons socio-économiques évoquées précédemment mais aussi à cause d’un cout que la collectivité a du mal à assumer. Ce cout explique largement que le pays détienne le record du monde de prélèvement obligatoire. Un record qui porte atteinte à la compétitivité donc aussi à l’emploi. Dans son acception un peu générale la tendance est forte d’assimiler service public, secteur  public voire statut des personnels. Trois notions pourtant à distinguer. La première découle du champ régalien de l’État (ou plus généralement des collectivités)  lequel mériterait sans doute d’être mieux défini, sans doute plus restreint et en même temps mieux assumé.  Certaines tâches peuvent ou doivent être toujours être assumés par l’État directement mais sans nécessairement gérer directement la). La deuxième confusion concernant le service public vise le statut des personnels. Si on peut comprendre par exemple  que les infirmières ou ASH soient fonctionnaires, c’est plus discutable pour les jardiniers, les menuisiers, et autres comptables. Le problème c’est qu’on résume souvent la problématique des conditions de travail du personnel des hôpitaux à celle des infirmières. La troisième dimension du service public est liée à la structure juridique qui l’effectue. Or rien n’indique que l’intérêt général doive être exclusivement assumé par le secteur public. De nombreuses fonctions d’intérêt général sont en effet exercées par voie de délégation à des organisations parapubliques ou privées. Du coup la l’amalgame des trois définitions conduit souvent en fait à masquer une défense corporatiste et coûteuse du service public qui au total porte atteint à la qualité, à l’accessibilité et à la compétitivité de ce service. Faute de cela non seulement tout service public disparaîtra des petites communes mais nombre de fonctions d’intérêt général vont aussi s’étioler dans les petites et moyennes villes entre (les hôpitaux par exemple).  La problématique n’est pas simple, le service public pour certaines de ses activités constitue un atout indiscutable pour le progrès social mais aussi économique, il n’en demeure pas un  boulet financier qui hypothèque son avenir.

Chine: tassement de l’activité dans les services

Chine: tassement de l’activité dans les services

Signe du ralentissement provoqué notamment par les sanctions américaines, l’activité dans les services s’est nettement repliée en Chine en octobre, tombant à son plus bas niveau depuis plus d’un an, selon un indice indépendant publié lundi par le groupe de médias Caixin. L’indice des directeurs d’achat (PMI) du secteur, calculé par le cabinet IHS Markit, a chuté le mois dernier à 50,8 contre 53,1 en septembre, soit son niveau le plus bas depuis septembre 2017.Les analystes sondés par l’agence financière Bloomberg tablaient sur un repli beaucoup moins marqué, à 52,8. Un chiffre supérieur à 50 témoigne d’une expansion de l’activité, et en-deçà d’une contraction.

Services publics : détérioration d’après une enquête de Bercy

Services publics : détérioration d’après une enquête de Bercy

 

D’après une très large enquête menée par Bercy 17.000 personnes (10.000 agents, 7.000 usagers) un net sentiment de dégradation de l’action des services publics se dégage (pour 66% des agents publics, et 60% des usagers), du fait notamment de «la fermeture de certains services publics » et « des temps d’attente qui s’allongent« . Nombre de répondants lient cette dégradation à la baisse des moyens et aux réductions d’effectifs. La continuité des services publics n’apparaît comme effective que pour 31% d’usagers, et la protection des plus fragiles pour 27%. Pour faire mieux, beaucoup de répondants suggèrent de simplifier les démarches, réduire les délais de traitements des demandes et élargir les horaires d’accueil. Par ailleurs, la majorité des agents et usagers se prononce pour que le périmètre actuel des missions de service public reste inchangé. L’enquête  proposait également, cette fois aux seuls agents, de formuler des propositions sur l’attractivité de la fonction publique et des problématiques de ressources humaines (RH). Un peu plus de 4.800 contributions ont été recueillies – un chiffre à rapprocher des 5,7 millions d’agents publics. Principales attentes : une meilleure reconnaissance et un meilleur accompagnement des déroulements de carrière.

 

Agriculture : variable d’ajustement pour favoriser les échanges d’autres biens et services

Agriculture : variable d’ajustement pour favoriser les échanges d’autres biens et services

 

Comme souvent les intérêts des grands multinationales sont privilégiés dans les négociations commerciales, à la fin vient seulement la question agricole qu’on sacrifie pour vendre les produits phares de la France (Avions, matériel militaire, télécom, BTP, services) « . La profession agricole est par exemple en « désaccord profond » avec Emmanuel Macron à propos des négociations commerciales entre l’UE et les pays du Mercosur, qui menacent 20 à 25.000 exploitations en France, a lancé la présidenet de la FNSEA, Christiane Lambert,  au micro de BFM/RMC. La France « risque de perdre 20 à 25.000 exploitations » si l’Europe signe ces accords, a estimé, Christiane Lambert. Elle compte « redire samedi au président les risques qu’il fait prendre à l’agriculture française » lors de l’inauguration du salon à Paris. « Nous exprimerons jusqu’au bout notre désaccord (.) et nombre sont les consommateurs et les associations qui nous disent qu’ils sont à nos côtés » a-t-elle ajouté. La responsable s’inquiète particulièrement de l’absence de toute « garantie sanitaire » sur les quotas d’importation de viande brésilienne, argentine, uruguayenne ou paraguayenne qui seraient concédés par Bruxelles aux quatre pays de Mercosur afin de parvenir à un accord commercial global comprenant aussi les autres productions agricoles, l’industrie, les services etc. « L’agriculture a vraiment le sentiment d’être la variable d’ajustement d’autre chose » a ajouté la responsable.  Elle dit ne pas comprendre « l’obstination » de l’exécutif de faire entrer en Europe de la viande qui sera « à un prix inférieur de 30% » à celle produite en France, car issue d’animaux qui mangent des farines animales interdites en France, et qui ont grandi avec des accélérateurs de croissance et autres substances non utilisées en Europe. « Ce n’est pas notre choix de faire cet accord (…) Le président a dit qu’il voulait cet accord. C’est sa responsabilité », a-t-elle conclu. Emmanuel Macron est prévenu, les agriculteurs l’attendent de pied ferme.

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

Lactalis: « défaillance » aussi des services de l’Etat (Michel-Edouard Leclerc)

 

Pour Le patron des centres Leclerc, Michel-Edouard Leclerc, la responsabilité des services de l’Etat est aussi engagée, « la situation nouvelle confirme que la défaillance est bien systémique et pas seulement sectorielle ». Il ajoute avoir entendu le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, faire le bilan des 2.500 contrôles menés par son administration, qui ont révélé que « 91 organisations détenaient des boîtes qui auraient dû être retirées, dont 30 grandes surfaces, mais aussi 44 pharmacies, 2 crèches, 12 hôpitaux et 3 grossistes ». « Tous les acteurs économiques, depuis le producteur Lactalis jusqu’au distributeur (GMS comme officine) ont eu des points de défaillance », souligne-t-il, avant d’ajouter: « Et, c’est désormais une certitude, les services de l’Etat aussi ». E. Leclerc a été mardi le premier distributeur à annoncer que, malgré le rappel lancé en décembre à la suite de la découverte d’une contamination aux salmonelles dans l’usine Lactalis de Craon (Mayenne), 984 produits concernés avaient été vendus dans ses magasins. Carrefour, Système U, Auchan et Casino ont ensuite révélé avoir vendu des produits issus de lots rappelés. Et même si Michel-Edouard Leclerc conclut que « quoi qu’il en soit, ça n’excuse rien », il estime également que « ce constat vient appeler en responsabilité ceux qui avaient fustigé un peu trop vite les seules grandes surfaces ». L’Etat a exigé jeudi de la grande distribution des explications sur la commercialisation de produits Lactalis qui auraient dû être retirés de la vente à la suite d’une contamination à la salmonelle et a sévèrement critiqué le groupe laitier jugé « défaillant ». M. Le Maire a reçu jeudi soir à Bercy les représentants de la grande distribution, qui ont promis un contrôle systématique en caisse des boites de lait infantile Lactalis, avant de recevoir la direction du groupe laitier vendredi. Ces convocations ont été lancées sur ordre de l’Elysée: depuis un mini-sommet européen à Rome, Emmanuel Macron a averti que « si des sanctions devaient être prises, elles seraient prises ».

Croissance Chine : après l’industrie, les services en hausse

Croissance Chine : après l’industrie, les services en hausse

 

Le secteur des services (50 % du PIB) enregistre comme l’industrie une forte hausse.  L‘indice PMI manufacturier Caixin/Markit, est remonté à 51,5 le mois dernier, contre 50,8 en novembre, alors que les économistes interrogés par Reuters l‘attendaient à nouveau en baisse à 50,6. Les analystes pensaient que les mesures drastiques prises par les autorités pour lutter contre la pollution atmosphérique, mais aussi le ralentissement du marché immobilier et la hausse des coûts d‘emprunt allaient peser davantage sur le dynamisme de la deuxième économie mondiale, qui a finalement résisté mieux que prévu. L‘indice PMI Caixin/Markit demeure ainsi nettement au-dessus de la barre des 50 séparant croissance et contraction d‘une activité. Les nouvelles commandes en Chine et à l’étranger ont augmenté à leur rythme le plus soutenu depuis août dernier, le sous-indice ressortant à 53,0 en décembre après 51,8 le mois précédent. L‘indice PMI Caixin/Markit du secteur des services s‘est ainsi établi à 53,9 le mois dernier, au plus haut depuis août 2014, contre 51,9 en novembre. La croissance des nouvelles affaires a atteint son rythme le plus élevé depuis mai 2015. L‘indice composite, qui regroupe à la fois les services et l‘industrie, est ressorti pour sa part à un plus haut de un an, à 53,0, après 51,6 en novembre.

 

 

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol