Archive pour le Tag 'Service'

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Les 36 heures sur 4 jours dans le service public !

Les 36 heures sur 4 jours dans le service public !

Le gouvernement veut miser sur l’amélioration de la qualité de vie au travail pour répondre au mécontentement dans la rue. Et de proposer la semaine de 36 heures sur quatre jours pour les seuls fonctionnaires !

Dans la pratique, bien peu de fonctionnaires feraient 36 heures effectives, comme ils sont loin aussi de faire 35 heures effectives.

Rajouter une heure de travail fictive pour supprimer un jour le travail par semaine relève de la tartuferie.

Certes la question de la semaine de quatre jours peut-être posée mais pour éviter l’erreur catastrophique des 35 heures, il faut compenser par de la compétitivité supplémentaire. Or une heure plus, c’est ridicule surtout pour les fonctionnaires.

On pourrait peut-être par contre proposer 40 heures contre une semaine de quatre jours quand les conditions de travail le permettent. On pourrait ainsi allier compétitivité et amélioration des conditions de vie.

Câliner les fonctionnaires pour faire redescendre la pression de la rue n’est pas très digne, ni d’ailleurs à la hauteur des enjeux sociaux et économiques .Sans parler des restrictions inévitable à l’accès des services publics pour les usagers.

Société-SNCF: Une grève illégale et illégitime pour tuer le service public

Société-SNCF: Une grève illégale et illégitime pour tuer le service public

On connaît par avance les cris d’orfraie des extrémistes et autres corporatistes face à toute mise en débat des conditions de déroulement des grèves à la SNCF. Évidemment, on va solliciter le fallacieux argument de la défense du service public et de l’attaque au principe intouchable du droit de grève. Le seul problème qui caractérise l’entreprise, c’est que la grève n’est pas une situation d’exception mais une sorte de pratique permanente pour couvrir tous les mouvements de protestation et cela depuis des années et des années et surtout depuis la reconnaissance du syndicat Sud rail qui regroupe surtout des gauchistes préoccupés d’action révolutionnaire, de luttes anticapitalistes et anti impérialistes…. dans une entreprise d’État financé à hauteur de 20 milliards par par la collectivité. Certes, on peut expliquer une partie de ce soutien financier en particulier en raison de l’évolution démographique, reste cependant que même corrigés, les chiffres démontrent que les résultats de l’entreprise ne sont nullement à la hauteur des efforts énormes des pouvoirs publics et in fine du contribuable.

Pourtant l’idéologie de la grèviculture se nourrit chez bon nombre de cheminots de la fausse illusion qu’ils vivent des conditions de travail datant d’un siècle. Mais littéralement shootés à la monoculture corporatiste, nombre de de cheminots parviennent à s’en persuader. Or un conducteur par exemple de train travaille à peu près moitié moins qu’un chauffeur de poids-lourd pour gagner à peu près le double. Certes les responsabilités sont importantes, il s’agit de la sécurité des usagers. D’autres métiers comme les aiguilleurs, ceux qui participent de la régulation des trains sont aussi des métiers qui exigent vigilance et compétence.

Mais il en va différemment pour d’autres catégories qui se comportent surtout comme des fonctionnaires. De ce point de vue, la grève des contrôleurs est un peu surréaliste. Ce n’est pas et de loin la catégorie la plus soumise à des conditions de travail pénibles. On pourrait même dire que beaucoup de contrôleurs ne sont pas à la hauteur de ce qu’on attend de chef de bord si l’on compare avec les stewards de l’aviation.

Les connaissances exigées des contrôleurs sont également loin de celle des guichetiers qui doivent jongler avec la complexité des dispositifs tarifaires ou des responsables de sécurité à la réglementation également complexe. Il y a certes la question des horaires mais cette contrainte est consubstantielle aux métiers du rail.

Globalement au regard de leurs conditions de travail réelles, cette grève est largement illégitime. Elle est également illégale car il n’est pas admissible qu’un groupe décide de mettre l’entreprise en difficulté sans être déclaré comme organisation syndicale officielle. Dans un souci de concurrence et surtout par hypocrisie, Sud rail et la CGT couvrent théoriquement la grève des contrôleurs par un préavis. Pourtant,ils n’appellent pas clairement à la grève des contrôleurs. Il s’agit là d’un dévoiement du fond et de la forme du droit de grève..

La vérité, c’est que les syndicats ne cessent d’être pervertis par le gauchisme et le corporatisme qui minent entreprise depuis des dizaines d’années. Sans doute la meilleur moyen pour tuer une entreprise contrainte de ce fait d’abandonner nombre d’activités d’abord le transport express, ensuite le transport de messagerie puis en grande partie le transport par wagon de marchandises, les lignes secondaires, une grande partie aussi des trains inter-cités. Un véritable gâchis économique mais aussi syndical. En effet face à l’anarchie qui règne dans l’entreprise, les syndicats gauchistes ont provoqué la suppression du statut. De sorte qu’aujourd’hui subsiste dans l’entreprise une grande inégalité sociale avec ceux qui ont le statut et les nouveaux qui en sont privés.

De toute évidence une enquête devrait être diligentée pour analyser les dysfonctionnements d’une entreprise qui ne cesse de s’enfoncer dans l’anarchie sociale et qui discrédite les concepts d’intermodalités et de service public.

Musk met tweeter au service de Trump

Musk met tweeter au service de Trump

Il n’aura pas fallu longtemps pour que celui qui s’affiche comme un libertarien montre son vrai visage de conservateur et même de complototiste réactionnaire en annonçant sur Twitter -le réseau qu’il vient d’acheter- son soutien à Trump . Rien d’étonnant de la part de celui qui affiche publiquement sa proximité avec l’extrême droite notamment de la mouvance complotiste QAnon; et de qualifier le New York Times qui relevait son erreur, de « site connu pour publier des fake news ».

Une attitude sans trop de surprise : ce genre de discours anti-médiatique, popularisé par Donald Trump, est devenu commun dans le bord de républicain.

Le milliardaire ne manque pas de qualités mais son ego démesuré et ses convictions politiques pourraient bien porter un coup à la santé financière de son groupe. D’abord le rachat de Twitter à 44 milliards constitue une stupidité qui va fragiliter la solidité financière globale de ses affaires. Twitter n’a jamais réussi à dégager de vrais bénéfices ; en outre nombre d’annonceurs qui financent le réseau social ont décidé de le quitter suite à la main-mise d’Elon Musk sur le réseau.

Ensuite le nombre de personnalités ont aussi décidé de ne plus utiliser Twitter pour diffuser leurs informations.

La folie du milliardaire c’est sans doute de mélanger business et politique. Une folie qui risque de lui coûter cher. Il est en effet prévisible que nombre de personnalités vont s’associer au boycott d’un réseau dans l’équilibre financier est déjà précaire sans préjudice d’un autre boycott concernant les affaires du milliardaire et notamment des voitures électriques Tesla.

« Aux électeurs à « l’esprit indép

Musk met tweeter au service de Trump

Musk met tweeter au service de Trump

Il n’aura pas fallu longtemps pour que celui qui s’affiche comme un libertarien montre son vrai visage de conservateur et même de complototiste réactionnaire en annonçant sur Twitter -le réseau qu’il vient d’acheter- son soutien à Trump . Rien d’étonnant de la part de celui qui affiche publiquement sa proximité avec l’extrême droite notamment de la mouvance complotiste QAnon; et de qualifier le New York Times qui relevait son erreur, de « site connu pour publier des fake news ».

Une attitude sans trop de surprise : ce genre de discours anti-médiatique, popularisé par Donald Trump, est devenu commun dans le bord de républicain.

Le milliardaire ne manque pas de qualités mais son ego démesuré et ses convictions politiques pourraient bien porter un coup à la santé financière de son groupe. D’abord le rachat de Twitter à 44 milliards constitue une stupidité qui va fragiliter la solidité financière globale de ses affaires. Twitter n’a jamais réussi à dégager de vrais bénéfices ; en outre nombre d’annonceurs qui financent le réseau social ont décidé de le quitter suite à la main-mise d’Elon Musk sur le réseau.

Ensuite le nombre de personnalités ont aussi décidé de ne plus utiliser Twitter pour diffuser leurs informations.

La folie du milliardaire c’est sans doute de mélanger business et politique. Une folie qui risque de lui coûter cher. Il est en effet prévisible que nombre de personnalités vont s’associer au boycott d’un réseau dans l’équilibre financier est déjà précaire sans préjudice d’un autre boycott concernant les affaires du milliardaire et notamment des voitures électriques Tesla.

« Aux électeurs à « l’esprit indépendant » : le partage du pouvoir gomme les pires excès de chaque parti, donc je recommande de voter pour un Congrès Républicain, car la Présidence est Démocrate. »
a tweeté Musk.

Twitter, en tant que réseau social crucial dans la sphère médiatique était déjà observé de près, par peur qu’il serve de relais à la désinformation d’un des deux bords ou bien de cible de tentative d’ingérence étrangère. Pour calmer les inquiétudes, Elon Musk venait d’affirmer qu’il était prêt à attendre la fin des midterms pour déployer les nombreux changements qu’il prévoit de faire sur Twitter.

Outre la volonté de répondre au grand public, le nouveau dirigeant doit rassurer les annonceurs -dont Twitter dépend pour la quasi-intégralité de ses revenus aujourd’hui- qui s’inquiètent de la modération. Avec sa prise de position publique, le milliardaire se tire certainement une balle dans le pied, et les annonceurs qui ont déjà quitté le réseau social pourraient être suivis par d’autres.

La désinformation en provenance des mouvances de l’extrême-droite américaine continue d’abonder à flot, alors que le président sortant Donald Trump continue de refuser sa défaite à l’élection présidentielle, et pourrait se présenter en 2024.La préférence politique d’Elon Musk va se refléter dans la nouvelle « modération » du réseau social. Autrement dit, si le milliardaire compte bien se servir de Twitter comme d’un outil de propagande pour ses idées.

Un service public en pleine crise

Un service public en pleine crise

Les services publics en France connaissent une crise particulièrement grave sans doute liée à des questions de financement mais pas seulement. Le plus souvent il souffre aussi d’un manque d’organisation et d’efficacité. Cela vaut pour la santé mais aussi pour l’école, la justice, pôle emploi ou encore la police.

Selon un sondage Ifop pour le JDD, 61 % des Français estiment que les services publics « fonctionnent mal ». Ils sont particulièrement sévères à l’encontre de l’hôpital et de la justice.

61 % d’entre eux affirment qu’ils fonctionnent, en général, mal. Certains sont particulièrement critiques : 18 % pensent qu’ils fonctionnent « très mal », quand seuls 3 % déclarent qu’ils fonctionnent « très bien ». Les fonctionnaires eux-mêmes ne sont pas indulgents. Pour 58 % d’entre eux, les services publics sont défaillants.
Pour Frédéric Dabi, « quand on faisait des études sur l’image de la France, la réassurance dans le pays provenait de ces services publics, de la gratuité de l’école, de notre modèle social. Là, les Français se mettent à douter. »

Certains services publics obtiennent tout juste la moyenne. Ainsi, la Sécurité sociale, l’université et l’école récoltent respectivement 56, 53 et 52 % d’opinions favorables. Le jugement est plus sévère concernant la police (54 % d’opinions négatives) et Pôle emploi (64 %)

Les deux cancres sont l’hôpital et la justice : malgré les récentes augmentations de budget, 73 et 77 % des Français estiment que ces services publics fonctionnent mal. Là encore, les fonctionnaires sont les plus durs : 81 % ont une image négative de l’hôpital. « Comme si le Grenelle de la santé n’avait aucune prise », commente Frédéric Dabi.

Sondage Ifop pour le JDD, effectué du 2 au 4 novembre 2022 auprès d’un échantillon représentatif de 1 513 personnes âgées de 18 ans et plus (méthode des quotas). Les interviews ont été réalisées par questionnaire autoadministré. La marge d’erreur est située entre 1,4 et 3,1 points.

Politique de défense : rétablir le service militaire obligatoire

Politique de défense :  rétablir le service militaire obligatoire

 

 

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60, la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que  100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où  la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement »  le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

 

Défense : : rétablir le service militaire obligatoire

Défense : : rétablir le service militaire obligatoire

 

 

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

Les Forces armées françaises d’active comprennent du personnel militaire d’active professionnel et du personnel civil. En 2018, les Forces armées comptent 206 317 militaires d’active et 61 287 personnels civils, soit un total de 267 604 hommes et femmes.

Dans les années 60 la France a compté environ 700 000 personnes dans son armée. Aujourd’hui l’armée de terres ne compte environ que  100 000 personnes. Il faudrait ajouter des chiffres de la réserve opérationnelle mais qui se limite environ 30 000 personnes. Bref, la France serait tout juste capable de mobiliser autant de force que celle d’Ukraine !!

En Ukraine où  la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

« Accessoirement »  le rétablissement du service militaire constituerait un des moyens d’insertion pour une meilleure appropriation des valeurs républicaines.

 

 

Géopolitique : rétablir le service militaire obligatoire

Géopolitique : rétablir le service militaire obligatoire

 

Le conflit entre l’Ukraine et la Russie devrait nous inciter à réfléchir sur la stratégie militaire. Jusque-là en effet, comme dans d’autres pays, la doctrine reposait  surtout sur la force de dissuasion nucléaire. Cette force et autres  moyens techniques ont convaincu qu’on pouvait se passer de force terrestre notamment d’infanterie en grand nombre. L’expérience de la force de Barkhane en Afrique qui a du se replier lamentablement devrait aussi nous montrer qu’on ne peut se passer des capacités d’intervention terrestre nombreuses et fortes.

. En Ukraine, la Russie est vraisemblablement en train de se diriger vers un échec du fait de force terrestre notamment d’infanterie notoirement mal formée et mal organisée. À l’inverse l’Ukraine a bénéficié depuis des années d’une solide formation en particulier des États-Unis.

Rien ne permet de penser que le conflit entre l’Ukraine et la Russie va contaminer le reste de l’Europe. Mais rien ne permet d’affirmer aussi le contraire pour aujourd’hui ou demain.

L’appel à mobiliser 300 000 soldats supplémentaires de Poutine va se heurter au fait que la plupart non seulement ne sont pas motivés mais aussi nullement formés pour cette tâche de guerre conventionnelle.

Lâchement et démagogiquement, la France a supprimé le service militaire obligatoire pour des raisons politiques autant que budgétaires. Des centaines de casernes et autres lieux militaires ont été bradées. On a laissé supposer que le service militaire obligatoire pourrait être remplacé par un pseudo service civil bidon qui ne concernant pas grands monde contrairement aux annonces et qui de toute façon ne saurait constituer une formation militaire.

Pour former des militaires et des sous-officiers, il faut au moins une formation de l’ordre de deux à quatre mois. Ce délai va constituer une période particulièrement dangereuse pour Poutine d’autant que sur les 300 000 soldats attendus, il ne pourra en recruter que de l’ordre de 50 000 suites aux désertions. Les stratèges militaires français seraient bien inspirés d’analyser le conflit et ses conséquences tant sur le plan géostratégique que de la doctrine militaire.

 

Religion et Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

Religion  et Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chiites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Société-Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

Société-Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chiites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Islamisme: l’ignorance au service de la violence

Islamisme *: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

*courant politique de l’islam faisant de la charia la source unique du droit et du fonctionnement de la société dans l’objectif d’instaurer un État musulman régi par les religieux.

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

Radicalisme islamique: l’ignorance au service de la violence

 

Ce qui se cache derrière le radicalisme islamique, c’est surtout le maintien dans l’ignorance de la majorité du peuple ainsi enfermé dans des dogmes et une culture néandertalienne. Le maintien des femmes par exemple dans une situation de semi esclavage témoigne de cette volonté d’écarter de la connaissance une grande partie du peuple.

 L’ennemi juré des radicaux chites comme sunnites, c’est l’instruction. Une instruction qui vient d’être encore limitée par exemple en Afghanistan et qui se réduit le plus souvent à l’étude du Coran. En Occident, les imams auto proclamés et souvent eux-mêmes peu instruits,  développent aussi une politique de formation fondée sur une lecture approximative mais guerrière du Coran.

Ces sont souvent à l’abri des conséquences de la violence qu’ils professent  leurs attaques à l’égard des démocraties. Ainsi ce sont eux qui arment le bras de ceux qui ont tenté d’assassiner Salman Rushdie et les autres victimes de l’intolérance criminelle.

Fondamentalement,  le radicalisme vise à s’opposer à l’accès à l’instruction, à la culture, aux sciences et à la raison. Il ‘agit de maintenir le troupeau en état de dépendance spirituelle et intellectuelle. Du coup, nombre d’abrutis se laissent prendre à ce langage simpliste du Moyen Âge. Les vrais assassins sont ceux qui diffusent ces paroles idiotes contre les sociétés modernes et contre leurs représentants, dirigeants ou intellectuels. La première responsabilité des pays développés serait de mettre un terme aux prêches d’imams qui incitent au crime.

Il faut aussi le caractère corporatiste des imams violents. Ces clercs protègent également leurs fonctions. Ainsi même l’ayatollah Khomeini vivait de sa fonction religieuse et de son appartenance à la caste du clergé islamique. Il était en effet d’une famille d’ayatollahs avec notamment son père et son grand-père qui exerçaient aussi la même fonction.

 Ailleurs,  y compris dans les pays développés , beaucoup vivent aussi d’expédients fondés sur la naïveté et l’ignorance des croyants. 

Service des urgences ou service gériatrique de l’hôpital ?

Service des urgences ou service gériatrique de l’hôpital ?

 

La crise des urgences ne pourra se résoudre par de simples mesures quantitatives, observe dans une tribune au « Monde » l’ancien directeur des affaires sociales Jean-Philippe Gallat. Il appelle à une « réflexion profonde » sur l’évolution des pratiques, et notamment l’accueil des personnes âgées.

 

Notons aussi que certaines maisons de retraite fautent de suivi médical et de manque de personnel préfèrent  se débarrasser des malades âgés vers le service des urgences hospitaliers NDLR

 

La nouvelle crise des urgences, qui a obligé nombre de services à fermer leurs portes cet été, est le symptôme d’une détresse de notre système de santé qu’on aurait tort d’imputer aux seules questions démographiques. Elle est aussi la conséquence d’un bouleversement profond des pratiques médicales depuis trente ans. Pour s’en convaincre, il suffit de se rappeler que la récente « mission flash » du docteur Braun succède à une série d’alertes décrivant déjà les mêmes constats – le rapport Steg en 1993 ou le rapport Grall en 2015 –, alors que la démographie médicale n’était pas si basse, voire s’avérait florissante.

En trente ans, les urgences sont devenues les points focaux de l’ensemble du dispositif de soins, censés répondre à toutes les demandes. La population qui s’adresse à ces services peut se scinder en trois groupes : les personnes présentant une urgence vitale, celles relevant de la médecine générale ou sociale, et celles qui nécessitent une prise en charge en gérontologie.

Au fil des décennies, les urgences sont devenues le principal service gériatrique de l’hôpital, et leur activité a changé de nature. La gériatrie est une médecine lente qui nécessite beaucoup de temps d’observation et de contacts avec les familles et les structures médico-sociales d’aval, souvent éloignées de l’hôpital et ce, pour finalement assez peu d’actes techniques.

Cette évolution entraîne deux conséquences. D’une part, l’efficacité des services d’urgence s’en trouve obérée, car les capacités humaines et techniques sont vite saturées par cette médecine du temps long. D’autre part, les personnels soignants, qui ont choisi les urgences pour d’autres pratiques, ne retrouvent plus les satisfactions de leur vocation initiale.

Un des fondements de la gérontologie classique repose sur la courbe dite de Jean-Pierre Bouchon théorisée dès 1984 (1 + 3 ou comment tenter d’être efficace en gériatrie. Rev Prat Méd Gén 1984 ; 34 : 888) : à partir d’un certain âge, le vieillissement – très variable d’un individu à l’autre – diminue les capacités de faire face à ce qu’on peut appeler un effort physique ou intellectuel habituel, selon une courbe descendante inéluctable. Des maladies ou événements intercurrents (comme une déshydratation passagère) viennent soit abaisser le seuil soit augmenter la pente de cette courbe, et c’est toute la merveille de la médecine que de pallier leurs conséquences pour retrouver une courbe de vieillissement antérieure ou proche. Mais si tout événement ne doit pas être rapporté au seul vieillissement, celui-ci reste cependant inéluctable.

Les technologies au service des objectifs environnementaux et sociétaux

Les technologies au service des objectifs environnementaux et sociétaux 

 

Stéphanie Chrétien et Jean-Marc Lazard, dirigeants d’entreprises d’investissement et de technologie, suggèrent aux entreprises, dans une tribune au « Monde », d’utiliser des méthodes standardisées pour mesurer, auditer et certifier de façon objective et identique leurs impacts environnementaux et sociétaux.

 

La technologie ne peut plus se contenter de répondre aux seuls objectifs de rentabilité, de productivité ou d’automatisation. Elle doit permettre aux organisations de s’engager durablement pour répondre aux crises actuelles de tout ordre, économiques, sanitaires, environnementales et sociétales et à la défiance de leurs parties prenantes.

Mais cette « tech for good » est-elle un concept à la mode ou une tendance de fond ? Si on en juge par les discours des étudiants de grandes écoles – HEC, AgroParisTech… –, la technologie doit se mettre au service du bien commun. Plus question pour eux de rejoindre des entreprises ou des organismes publics sans garantie préalable de leur engagement avéré pour réduire les impacts environnementaux et sociétaux négatifs de leurs produits et services.

Pour la jeune génération, la technologie doit être utilisée à des fins de durabilité et non de rentabilité et d’exploitation de notre capital environnemental fini. Ainsi 76 % des étudiants interrogés en 2020 dans le cadre du baromètre « Talents : ce qu’ils attendent de leur emploi » (IPSOS, Boston Consulting Group et Conférence des grandes écoles) confiaient être en quête d’un métier faisant sens à leurs yeux, et 62 % se disaient prêts à refuser un poste dans une entreprise sans engagement social et environnemental.

Des comportements que la crise sanitaire et le réchauffement climatique n’ont fait qu’accentuer. Aujourd’hui, tout un pan de la jeune génération attend des entreprises qu’elles produisent des solutions et des technologies au service du bien commun. En exploitant d’immenses quantités de données complexes dans des affaires comme celle des « Panama Papers », les lanceurs d’alerte et journalistes sont, sans doute, les pionniers de ce mouvement.

En mettant à disposition l’information en simultanée partout dans le monde, ils ont fait du numérique une technologie œuvrant pour la transparence. Puis, avec le développement de nouvelles technologies comme les objets connectés ou la réalité virtuelle, d’autres applications sont venues se greffer.

La tech s’est mise au service de la santé, avec la possibilité d’identifier des tumeurs métastatiques de cancer, d’accéder par visio à des consultations dans les zones enclavées, de partager le dossier médical ou encore de suivre à distance des personnes dépendantes. Ces technologies permettent aussi de répondre aux problématiques de réduction des discriminations et des inégalités ou de l’inclusion des personnes handicapées.

La sobriété au service de la santé

La sobriété au service de la santé

Par Pierre Vladimir Ennezat, Médecin des hôpitaux, Groupes hospitaliers universitaires Henri Mondor AP-HP, Créteil ( La Tribune)

 « Notre confort de vie basé sur une utilisation massive de l’énergie fait le lit des maladies de notre civilisation ».

 

 

La prestigieuse revue américaine d’épidémiologie American Journal of Epidemiology publiait, en 2007 les bénéfices du blocus économique imposé par les Etats-Unis sur la santé des Cubains (doi: 10.1093/aje/kwm226). La conséquence la plus visible de l’embargo contre Cuba était la quasi-disparition des automobiles dans les rues de La Havane tout comme celle des bouteilles de Coca-Cola !

Entre 1980 et 2005, la proportion de sujets physiquement actifs augmentait de 30 à près de 70%, la prévalence de l’obésité déclinait de moitié. Les décès attribuables au diabète, à la maladie coronaire et aux AVC diminuaient de 51, 35 et 20% respectivement. La mortalité toute cause était réduite de près de 20%. Cette étude est passée inaperçue alors que ces gains thérapeutiques pourraient être enviés par de nombreux fabricants de médicaments. D’ailleurs l’accès aux médicaments était également restreint durant cette période de restriction imposée à Cuba.

Notre confort de vie basé sur une utilisation massive de l’énergie fait donc le lit des maladies de notre civilisation. Ces pathologies chroniques effectivement inondent notre système de soins. Les multiples solutions détaillées par Fred Vargas dans son ouvrage L’Humanité en péril, virons de bord, toute ! pourraient être enfin expérimentées afin d’anticiper les prochaines crises qui pourraient s’avérer durables et largement plus douloureuses. Des chercheurs du département d’épidémiologie et de nutrition de l’université d’Havard (doi: 10.1001/jama.292.12.1490) estiment par exemple que la correction de l’inactivité physique combinée à la lutte contre la malbouffe et à l’arrêt du tabac est capable de réduire la survenue de maladies coronaires, de cancers du colon et de diabète de plus de 70%. La pollution atmosphérique est également un puissant facteur de risque de maladies cardiovasculaires et respiratoires.

Par conséquent, la crise de l’approvisionnement énergétique, pourrait être une opportunité pour une utilisation accrue de la marche ou de la bicyclette et ce, au mieux, sans assistance électrique pour les courtes distances. Le stress très pathogène lié aux embouteillages serait ainsi supprimé. Les pouvoirs publics doivent bien sûr investir massivement dans les transports publics pour desservir les lieux d’habitation de façon régulière, fréquente et sécurisée sur tout le territoire.

Cette réduction de la consommation d’énergie pourrait également être imposée au secteur du tourisme afin de réduire les conséquences écologiques dévastatrices des paquebots de croisières, véritables villes flottantes, pouvant rejeter dans l’atmosphère et ce, en propulsion ou même dans les ports, l’équivalent de plusieurs centaines de milliers de véhicules pour répondre aux besoins de la climatisation, des casinos, cuisines, ascenseurs ou piscines.

On peut évoquer également l’énergie utilisée pour séjourner dans des hôtels-clubs dans lesquels l’eau potable coule en abondance dans des régions affectées par le stress hydrique et où les deux tiers de la nourriture passent dans les ordures alors que le tiers de l’humanité risque de revivre des famines. C’est aussi un effort de réflexion qui devrait être imposé aux stations de sport d’hiver devenues des usines d’altitude utilisant notamment des dizaines de dameuses de 9 à 12 tonnes, puissantes de 600 chevaux, sillonnant chaque nuit les domaines skiables afin de satisfaire les désirs des touristes.

Pour atteindre ces usines de montagne, c’est aussi des centaines de milliers de véhicules particuliers qui s’agglutinent chaque week-end d’hiver dans les vallées devenues inhabitables en raison des pics de pollution et des nuisances sonores. De même, les villes parfois récompensées avec les labels « fleuries », « vertes» ou « propres » n’améliorent probablement pas la santé des riverains et surtout de leurs employés équipés comme des fantassins de casques et de moteurs bruyants et polluants pour pousser nos feuilles d’automne ou divers déchets alors que le balai d’antan le faisait silencieusement et plus sainement.

L’État doit également remettre sur la table le problème des marchandises transportées par les millions de poids lourds qui embouteillent nos routes chaque année, qui souvent ne font que traverser l’Hexagone et consomment plus de 30 litres de gazole aux 100 kilomètres. Ou encore, il est affligeant de constater toujours l’existence de réfrigérateurs ou congélateurs sans portes dans les commerces. C’est donc un profond remaniement de nos habitudes énergivores aussi bien au niveau individuel que collectif jusqu’à l’échelle des décisions politiques nationales et locales qui est nécessaire pour affronter les restrictions futures et éviter de remettre en service les centrales à charbon qui aggraveront la pollution aux particules fines.

A l’instar de l’exemple cubain bien involontaire, la sobriété énergétique associée à une augmentation de l’activité physique et à une réduction de la pollution, pourrait améliorer l’état de santé psychique et physique de la population, et de facto, celui des services d’urgences et des soignants.

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