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Société–La cogestion au service du sens et de l’efficacité

Société–La cogestion au service du sens et de l’efficacité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heures en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

La cogestion au service du sens et de l’efficacité

La cogestion au service du sens et de l’efficacité

Comment expliquer qu’un même salarié éprouve des difficultés physiques et psychologiques pour assumer 35 heures de travail alors que le même salarié devenu artisan effectuera le double d’heure en retrouvant un sens à son travail.

Le problème est lié à l’organisation sociétale au sein de nos collectifs de travail. Ce modèle fonctionne selon des règles ancestrales sous l’égide d’une pyramide dans les décisions centrales sont souvent mal acceptées et mal vécues. Sans parler évidemment de la justice sociale qui comme en période de crise aujourd’hui permet la baisse de pouvoir d’achat de 10 % en moyenne sur deux ans alors que les dividendes augmentent de 10 % par an. On objectera évidemment que c(est la lois traditionnelle du capitalisme. D’un côté ce qui possèdent l’entreprise avec ceux qui la dirigent et de l’autre ceux qui en fait la font fonctionner. Pourtant dans certains pays comme l’Allemagne on a su associer les salariés par la voix de la cogestion. À travers leurs représentants les salariés participent donc à la définition des orientations de l’entreprise.

Il est évident que des orientations mieux comprises et partagées sont ensuite mieux mises en œuvre. De ce point de vue, la baisse de compétitivité de la France au cours de ces dernières années témoigne aussi de la distance que prennent des salariés par rapport à leur entreprise. Une prise de distance qui se caractérise aussi par des difficultés à recruter.

Aujourd’hui dans le monde économique et en France en particulier, on vit encore dans le cadre d’une organisation sociale archaîque; en outre, on a même accentué le caractère obsolète de la concertation en supprimant nombre d’institutions consultatives.

L’association des salariés à la gestion d’une entreprise constitue un formidable outil de dynamisme et de cohésion. Avec la présence des salariés dans les organes de gestion, les directions disposent d’indicateurs supplémentaires sur la réalité de leur fonctionnement et d’un relais pour mieux faire adhérer à la stratégie des entreprises.

Aujourd’hui peut-être encore plus hier, on s’en remet surtout au dirigeant messianique sorte de gourou qui opère des miracles économiques. La vérité oblige à considérer pourtant que sur le long terme le succès des entreprises tient surtout à la capacité du responsable a bien s’entourer et à fonctionner collectivement.

Évidemment pour pratiquer la cogestion il faut être deux d’un côté le patronat et de l’autre les représentants des salariés.
Cette cogestion est impensable avec des syndicats qui font surtout de la révolution leur objectif premier. Et de ce point de vue, la montée du gauchisme en France ne témoigne pas d’une grande lucidité économique mais aussi sociale. Heureusement, les organisations réformistes et en particulier la CFDT ne cessent de progresser en même temps que l’instruction et le niveau de conscience du monde salarié. La revendication d’une association des salariés à la gestion pourrait donc à terme retrouver du crédit.

Société-Agents de service public: changer les règles

Société-Agents de service public: changer les règles

Il n’y a pas un jour sans qu’un agent chargé d’une mission de service public ne soit insulté, bousculé ou violenté. Les fonctionnaires évidemment mais aussi tous ceux qui participent du service public : pompiers, médecins, enseignants fonctionnaires ou pas, postiers etc ( comme les policiers qui, eux, bénéficient d’une protection juridique spécifique) . Malheureusement, les peines encourues ne sont pas à la mesure des dégâts produits. Les intéressés risquent cinq ans de prison voire jusqu’à 10 ans. En sachant que dans la réalité la peine effectuée sera réduite de moitié. La loi doit donc être changée et surtout s’appliquer de manière rigoureuse avec la perspective d’une peine allant jusqu’à la perpétuité pour toute atteinte à l’intégrité d’un agent de service public.

La loi actuelle:

Est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un magistrat, d’un juré, d’un avocat, d’un officier public ou ministériel, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’inspection du travail, de l’administration pénitentiaire ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique, d’un sapeur-pompier ou d’un marin-pompier, d’un gardien assermenté d’immeubles ou de groupes d’immeubles ou d’un agent exerçant pour le compte d’un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d’habitation en application de l’article L. 271-1 du code de la sécurité intérieure, dans l’exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Est punie des mêmes peines la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’un agent d’un exploitant de réseau de transport public de voyageurs, d’un enseignant ou de tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire ou de toute autre personne chargée d’une mission de service public ainsi que d’un professionnel de santé, dans l’exercice de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Est punie des mêmes peines la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’une personne exerçant une activité privée de sécurité mentionnée aux articles L. 611-1 ou L. 621-1 du code de la sécurité intérieure dans l’exercice de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Les mêmes peines sont applicables en cas de menace proférée à l’encontre du conjoint, des ascendants ou des descendants en ligne directe des personnes mentionnées aux trois premiers alinéas ou de toute autre personne vivant habituellement à leur domicile, en raison des fonctions exercées par ces personnes.

La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende lorsqu’il s’agit d’une menace de mort ou d’une menace d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes.

Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende le fait d’user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d’intimidation pour obtenir d’une personne mentionnée aux trois premiers alinéas soit qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat, ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat, soit qu’elle abuse de son autorité vraie ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable. Le présent alinéa ne s’applique pas aux faits mentionnés à l’article 433-3-1.

Agent de service public: changer les règles

Agent de service public: changer les règles

Il n’y a pas un jour sans qu’un agent chargé d’une mission de service public ne soit insulté, bousculé ou violenté. Les fonctionnaires évidemment mais aussi tous ceux qui participent du service public . Malheureusement, les peines encourues ne sont pas à la mesure des dégâts produits. Les intéressés risquent cinq ans de prison voire jusqu’à 10 ans. En sachant que dans la réalité la peine effectuée sera réduite de moitié. La loi doit donc être changée et surtout s’appliquer de manière rigoureuse avec la perspective d’une peine allant jusqu’à la perpétuité pour toute atteinte à l’intégrité d’un agent de service public.

La loi actuelle:

Est punie de trois ans d’emprisonnement et de 45 000 euros d’amende la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’une personne investie d’un mandat électif public, d’un magistrat, d’un juré, d’un avocat, d’un officier public ou ministériel, d’un militaire de la gendarmerie nationale, d’un fonctionnaire de la police nationale, des douanes, de l’inspection du travail, de l’administration pénitentiaire ou de toute autre personne dépositaire de l’autorité publique, d’un sapeur-pompier ou d’un marin-pompier, d’un gardien assermenté d’immeubles ou de groupes d’immeubles ou d’un agent exerçant pour le compte d’un bailleur des fonctions de gardiennage ou de surveillance des immeubles à usage d’habitation en application de l’article L. 271-1 du code de la sécurité intérieure, dans l’exercice ou du fait de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Est punie des mêmes peines la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’un agent d’un exploitant de réseau de transport public de voyageurs, d’un enseignant ou de tout membre des personnels travaillant dans les établissements d’enseignement scolaire ou de toute autre personne chargée d’une mission de service public ainsi que d’un professionnel de santé, dans l’exercice de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Est punie des mêmes peines la menace de commettre un crime ou un délit contre les personnes ou les biens proférée à l’encontre d’une personne exerçant une activité privée de sécurité mentionnée aux articles L. 611-1 ou L. 621-1 du code de la sécurité intérieure dans l’exercice de ses fonctions, lorsque la qualité de la victime est apparente ou connue de l’auteur.

Les mêmes peines sont applicables en cas de menace proférée à l’encontre du conjoint, des ascendants ou des descendants en ligne directe des personnes mentionnées aux trois premiers alinéas ou de toute autre personne vivant habituellement à leur domicile, en raison des fonctions exercées par ces personnes.

La peine est portée à cinq ans d’emprisonnement et 75 000 euros d’amende lorsqu’il s’agit d’une menace de mort ou d’une menace d’atteinte aux biens dangereuse pour les personnes.

Est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150 000 euros d’amende le fait d’user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d’intimidation pour obtenir d’une personne mentionnée aux trois premiers alinéas soit qu’elle accomplisse ou s’abstienne d’accomplir un acte de sa fonction, de sa mission ou de son mandat, ou facilité par sa fonction, sa mission ou son mandat, soit qu’elle abuse de son autorité vraie ou supposée en vue de faire obtenir d’une autorité ou d’une administration publique des distinctions, des emplois, des marchés ou toute autre décision favorable. Le présent alinéa ne s’applique pas aux faits mentionnés à l’article 433-3-1.

Service national universel: gadget Inutile

Service national universel: gadget inutile

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire.

Pourtant il y a bien une urgence de rétablissement du service militaire d’abord pour des questions de stratégie de défense. En effet la guerre en Ukraine nous rappelle la place essentielle des hommes dans un conflit et la nécessité y faire face avec des soldats formés.

Sinon, c’est accepter au dernier moment de faire appel à la jeunesse qu’on jette dans une véritable boucherie. Enfin, le rétablissement du service militaire est clairement nécessaire pour le brassage républicain et le rappel des valeurs .

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel pour tous: encore un mensonge

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. C’est un mensonge, il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Service national universel : toujours aussi ridicule

Service national universel : toujours aussi ridicule

Dans sa nature, dans son ampleur et dans ses modalités, le service national dit universel est toujours aussi ridicule. D’abord il ne concerne qu’une partie infime de la population ensuite la généralisation supposée paraît complètement illusoire notamment faute de moyens. Pourtant la secrétaire d’État à la jeunesse remet à l’ordre du jour le projet de généralisation.

Dans une interview au média Brut, la secrétaire d’État chargée de la jeunesse et du SNU Prisca Thévenot a reconfirmé cette volonté de Généralisation.

La généralisation et l’obligation tiennent cependant du serpent de mer. Dès 2020, le gouvernement annonçait la généralisation de son programme pour l’horizon 2024.

Le service national dit universel n’aura impliqué selon les années que 10 000 à 20 000 jeunes alors qu’il y a 800 000 jeunes concernés chaque année. Soit aussi un coût de 2 milliards par an. Et surtout un contenu qui relève davantage de la colonie de vacances ou du scoutisme que du service militaire

Le projet avait finalement été enterré par le gouvernement durant le mouvement contre la réforme des retraites, celui-ci souhaitant « rajouter un ingrédient dans un cocktail explosif » en plein mouvement social, comme l’expliquait un conseiller ministériel à BFMTV.com.

Pourtant la secrétaire d’État confirme l’objectif de la généralisation du dispositif mais ajoute-t-elle avec prudence: « Il n’y aurait rien de pire que de forcer un jeune à aller faire le SNU, ce serait contre-productif », assurait-elle le 4 août dernier.

Bref, le service ne sera donc pas obligatoire, ni national, ni universel et ni militaire !

Un service militaire de six mois ?

Un service militaire de six mois ?


Sans doute la prise en compte du conflit en Ukraine et la question de la formation des militaires . D’après une information du journal l’Opinion, l’armée de terre réfléchit à un nouveau service militaire d’une durée de six mois, mais uniquement sur une base volontaire. Son chef d’état-major, le général Pierre Schill, qui l’a récemment évoqué devant les députés de la commission de la défense, a confirmé à l’Opinion « travailler à augmenter notre offre d’engagement ». Ce nouveau service s’inscrirait dans la continuité du Service national universel (SNU), que celui-ci soit ou non généralisé à l’ensemble d’une classe d’âge. Pour l’instant, l’exécutif a renoncé à rendre le SNU obligatoire.

10 000 jeunes. L’armée de terre estime que 10 000 jeunes pourraient être concernés chaque année. Ils formeraient des « bataillons de volontaires du territoire national » (BVTN), implantés à proximité de grandes villes, comme Nantes, Rouen ou Dijon. C’est-à-dire dans des « déserts militaires », où l’armée de terre n’est plus présente depuis la fermeture de nombreuses garnisons. La loi de programmation militaire, en cours d’examen à l’Assemblée nationale, pourrait permettre de créer deux premières emprises.

Electricité: pour un vrai service public

Electricité: pour un vrai service public


Des économistes, mais aussi des politiques et des représentants d’associations et de la société civile, parmi lesquels Anne Debrégeas, Thomas Piketty et Laurence Scialom appellent, dans une tribune au « Monde », au maintien de tarifs stables et équitables de l’électricité pour tous les consommateurs et souhaitent l’ouverture d’un grand débat européen sur le sujet.

Depuis un an et demi, l’envolée spectaculaire des prix de l’électricité a provoqué une crise économique et sociale majeure entraînant faillites d’entreprises, baisses de production industrielle, risques de délocalisation, menace sur les emplois, coupes budgétaires pour les collectivités locales, frein aux investissements, alimentation de l’inflation.

Cette flambée des prix n’est pas liée à une explosion des coûts de production de l’électricité en France, mais au mode de fixation du prix de marché « de gros européen » qui se répercute sur les factures des consommateurs. Celui-ci est déterminé par le coût de fonctionnement de la centrale la plus chère sur le réseau européen interconnecté, en général une centrale à gaz.

Avant la libéralisation du secteur, tous les consommateurs français (ménages, entreprises, communes) avaient accès à un tarif réglementé basé sur les coûts de l’électricité en France, très stables et faiblement impactés par l’évolution des cours mondiaux des combustibles fossiles.

L’ouverture à la concurrence de l’électricité est donc bien responsable de cette crise majeure, apogée d’une succession de dysfonctionnements qui ont jalonné l’histoire d’un marché par nature profondément instable : lorsque les prix, très volatils, plongent au-dessous du coût de production, comme il y a une dizaine d’années, les producteurs sont en difficulté. Quand ils s’envolent, comme ces derniers mois, les consommateurs trinquent. La France doit garantir son service public de l’électricité.

« Pour une refonte du service public de l’emploi ! « 

« Pour une refonte du service public de l’emploi !  »

«Des élus locaux, conseillers départementaux, communautaires, régionaux, parlementaires appellent à une refonte du service public de l’emploi »
Le chômage est au plus bas depuis 2008, les taux d’emploi des jeunes et des seniors battent des records, les entreprises cherchent à recruter : l’emploi se porte bien en France. Ce constat nous réjouit, mais il nous oblige. Viser le plein-emploi, c’est viser l’emploi pour tous, y compris pour les plus éloignés des entreprises et du travail. Nous devons aller plus loin pour eux, comme pour tous les exclus du marché du travail, les carrières cabossées, les assignés à résidence.
( dans l’Opinion)

Nous l’entendons partout, sur le terrain, auprès de tous ceux-là : le sentiment de fatalité et de résignation perdure. Il prospère chez ceux qui sont passés du chômage au RSA et ne sont plus épaulés, ceux qui habitent loin des métropoles et des moyens de transport, ceux et surtout celles qui n’ont pas de solution de garde, ceux qui ont la santé fragile, etc.

Nous ne pouvons pas nous y résoudre, et il est donc impératif d’aller plus loin. Nous devons refermer cette fracture entre le dynamisme de l’emploi, des entreprises, de l’activité dans les territoires et la difficulté de certains, souvent les mêmes, souvent au même endroit, à trouver un emploi.

Nous ne partons pas d’une feuille blanche, car les solutions existent, pour certaines déjà à l’œuvre dans les territoires : solutions innovantes pour l’emploi à l’échelle locale, accompagnements de proximité, etc. Mais la multiplicité des acteurs et des solutions, la complexité de la gouvernance, la tentation de reléguer les territoires aux seuls sujets sociaux, l’hétérogénéité des accompagnements, sont autant de freins qui contribuent à rompre les parcours et donc à perdre de vue les solutions les plus efficaces.

Aider les entreprises à recruter les talents là où ils sont, c’est une condition du plein emploi et de l’insertion

Nous, élus locaux, conseillers départementaux, communautaires, régionaux, parlementaires appelons à une refonte du service public de l’emploi : pour un meilleur accompagnement, plus intensif et au long cours, qui identifie les freins potentiels à l’emploi et qui propose des parcours sur mesure. Pour une meilleure coordination des acteurs entre eux, pour simplifier les parcours des demandeurs d’emploi, des allocataires du RSA non accompagnés, mais aussi des entreprises. Pour une gouvernance renouvelée enfin, avec un nouveau pacte entre l’Etat et les territoires, pour construire cette transformation ensemble et redonner leurs places aux solutions locales.

Depuis des années, nous appelons cette refonte du service public de l’emploi, pour proposer aux Français un service plus efficace, plus simple, plus personnalisé, plus conscient des difficultés de chacun. C’est le cœur de notre engagement : accompagner chaque Français vers l’emploi, car personne n’est inemployable ; lutter contre les assignations à résidence, car les déterminismes sont en frein à la cohésion comme à l’activité ; aider les entreprises à recruter les talents là où ils sont, car c’est une condition du plein emploi et de l’insertion.

Nous croyons que France Travail peut-être cette solution-là. Aller chercher et accompagner les publics les plus éloignés, c’est répondre à nos deux exigences : le plein emploi et un marché du travail qui ne laisse personne sur le bas-côté.

Stéphane TRAVERT, ancien ministre, parlementaire

Signataires:

Marie ABITA, conseillère municipale, Colombes (92), Aline ABRAVANEL, conseillère municipale et conseillère d’agglomération, d’Antibes Juan-les-Pins – Sophia-Antipolis (06), Baï-Audrey ACHIDI, conseillère municipale, Boulogne-Billancourt (92), Rebecca ADAM, conseillère municipale et conseillère communautaire, Hayange (57), Aurelien AGESTA, conseiller municipal, Maurepas (78), Delphine ALEXANDRE, adjointe au maire, conseillère communautaire, Valenciennes (59), Olivier ALLAIN, Maire, Corlay (22), Olivier ALLEMAN, conseiller départemental des Pyrénées-Atlantiques, adjoint au maire, délégué à l’agglomération du Pays basque, Bayonne (64), Christian ALUCE DELA, conseiller municipal délégué, La Grande Motte (34), Jean-Noël AMADEI, conseiller départemental des Yvelines, adjoint au Maire, Le Pecq (78), Aurore AMBERT, conseillère municipale, Conflans-Sainte-Honorine (78), Laurence ANGELETTI, conseillère départementale des Bouches-du-Rhône, conseillère municipal, Aix-en-Provence (13), Matthieu ANNEREAU, conseiller municipal et conseiller metropolitain de Nantes métropole, Saint-Herblain (44), Philippe ANTOINE, conseiller départemental du Jura (39), Christophe AREND, conseiller municipal, Petite-Rosselle (57), Alexis MARMANGAU, Maire, Fitou (11), Jean-François AUBERT, conseiller municipal, Jouy-en-Josas (78), Antoine AUBRY, Maire, Ste Suzanne sur Vire (50), Pierre AUDOUBERT, conseiller municipal délégué, St-Orens-de-Gameville (31), Gaelle AUFFRET, Maire-adjointe, Bonnieres sur Seine (78), Guillaume AUFFRET, conseiller municipal, Vannes (56), Fabien AUFRECHTER, Maire, Verneuil-sur-Seine (78), Bernard AUTHEMAN, conseiller municipal délégué, Avignon (84), Françoise BALLET-BLU, conseillère régionale de Nouvelle-Aquitaine (86), Michel BARBARIN, Maire, Souvigny (03), Julien BARGETON, sénateur, Paris (75), Eugenie BARRON, conseillère municipale déléguée, La Brède (33), Myriam BASOLILA MBEWA, conseillère municipale, La Chapelle-sur-Erdre (44), Quentin BATAILLON, Député (42), Pascal BAUDELOT, Maire, Lenax (03), Bruno-Olivier BAYLE, conseiller délégué, La-Celle-Saint-Cloud (78), Marc BECHET, conseiller municipal et communautaire, Megève (74), Doriane BECUE, Maire de Tourcoing, vice-présidente du conseil départemental du Nord (59), Éric BEILLEVAIRE, Maire-adjoint, Puycelsi (81), Mounir BELHAMITI, Député, conseiller municipal et métropolitain, Nantes (44), Beatrice BENDELE, conseiller municipal, Aix-en-Provence (13), Fanta BERETE, Députée, conseillère d’arrondissement, Paris (75), Frédéric BERNARD, conseiller municipal, Vailhauques (34), Michel BERNOS, Maire, Jurançon (64), Bruno BERTHELIER, Maire, Charlieu (42), Isabelle BETTINI, conseillère municipale, Saint-Juéry (81), Caroline BEUIL, conseillère municipale, Villefranche-sur-Mer (06), Jean-Luc BIDAUD, Maire-adjoint, Veulette (76), Nicolas BIDEAUX, 1er Adjoint au Maire, Vendeuvre-sur-Barse (10), Serge BLADINIERES, Maire, Pescadoires (46), Cécile BOLY, conseillère municipale et communautaire, Annecy (74), Laurent BONNATERRE, conseiller régional, Maire de Caudebec (76), Pascal BONNET, conseiller municipal, Lons (64), Alex BONNINEAU, conseiller municipal delegué, Gévezé (35), Benoit BORDAT, député, conseiller départemental et municipal, Dijon (21), Steve BOSSART, Maire, Billy-Berclau (62), Georges BOTELLA, Maire, Théoule-sur-mer (06), Nathalie BOUVET, conseillère municipale, Besançon (25), Marie-Christine BRAVO, Maire, St-Leger-sur-Roanne (42), Alexandre BREGEON, conseiller municipal délégué, Boulazac-Isle-Manoire (24), Sandrine BRETAGNE, conseillère municipale La Bouilladisse (13), Nicole BRICOT, conseillère municipale, Villiers-sur-Marne (94), François BROTHIER, conseiller municipal, Castelnau-le-Lez (34), Pierre BRUGNIAU, conseiller municipal, Le Creusot (71), Christophe BUHOT, Maire, vice-président communautaire, Le-Mesnil-Saint-Denis (78), Bernard BUIS, Sénateur, conseiller Départemental (26), Claire BURLET, conseillère municipale et communautaire, Cambrai (59), Laëtitia CALMONT, Maire-adjointe, Sautron (44), Nadia CARCASSET, adjointe au maire, Ste-Geneviève-des-Bois (91), Adeline CARLOT, conseillère municipale, Naisey-les-Granges (25), Sophie CASCARINO, conseillère régionale de Pays-de-Loire (44), Alexandra CAUQUIL, conseillère municipale, Aubenas (07), Florence CAUSSE, conseillère municipale, Bédarieux (34), Franck CAVALLIER, conseiller municipal, Saint-Aubin-de-Médoc (33), Chantal CAZALS, conseillère municipale, Fontenay-sous-Bois (94), Marie-Odile CAZER, conseillère municipale, Arpajon (91), Loïc CHABRIER, conseiller municipal, Villeurbanne (69), Emilie CHALAS, conseillère municipale, Grenoble (38), Romain CHANTEMARGUE, conseiller municipal, Cormeilles-en-Parisis (95), Katherine CHIPOFF, conseillère municipale et communautaire, Lagord (17), Christophe CHOSEROT, Maire, vice-président métropolitain, conseiller régional, Maxéville (54), Alain CHRETIEN, Président de la CA de Vesoul, Maire, Vesoul (70), Pierre COMMANDEUR, conseiller municipal, Tours (37), Marc CONCAS, Adjoint au Maire, Nice (06), Valérie COTTIN, Adjoint au Maire, Voisins-le-Bretonneux (78), Flore COURCOUX, conseillère municipale, Montigny-le-Bretonneux (78), Brigitte COUSTET, conseillère municipale et communautaire, Jurançon (64), Yves CRISTIN, Maire, Lent (01), Rabah DAHMANI, conseiller municipal délégué, Wattrelos (59), Pascal DAUNIT, Adjoint au Maire, conseiller communautaire, La Rochelle (17), Véronique DAUVERGNE, Adjointe au maire, Aubervilliers (93) ,Claudine DE BRASSIER, conseiller municipal et communautaire, Lanester (56), Marc DELABY, Maire, Saint-Airon-Notre-Dame (62), Guillaume DELBAR, Maire de Roubaix, conseiller régional (59), Matthieu DEMONCHEAUX, Président de communauté de commune des 7 vallées, Maire, Hesdin (62), Hubert de JENLIS, conseiller départemental, 1er adjoint, Amiens (80), Florence de MASSOL, conseillère d’arrondissement, Paris 20e (75), Michel DEBJAY, Adjoint au Maire, Verneuil-sur-Seine (78), Michel DEBOUVERIE, Combas (30), Samira DEMARIA, Adjointe au maire, Roquefort-les-Pins (06), Didier DEVOUCOUX, conseiller municipal et communautaire, Autun (71), Arnaud DIAZ, Maire, vice-président de CC de la Haute-Ariège, L’Hospitalet (09), Samuel DIDOMENICO, conseiller municipal, Muret (31), Salim DJELLAB, conseiller municipal, Renaison (42), Christopher DOMBA, Adjoint au Maire, Melun (77), Henri DOMBROWSKI, 1er Adjoint au Maire, Noyal-Pontivy (56), Laurent DONADIEU, adjoint au Maire, Malemort (19), Thomas DOREZ, conseiller municipal délégué, Amiens (80), Marco DOS SANTOS, conseiller municipal, Rambouillet (78), François DREUILHE, conseiller municipal, Maisons-Laffitte (78), Nicole DUBRÉ-CHIRAT, Députée, Maine-et-Loire, Sophia DUCCESCHI, conseillère municipale, Noisy-le-Grand (93), Pierre DUCROCQ, Maire, Montreuil-Sur-Mer (62), Nicole DURANTON, Sénatrice, conseillère municipale, Evreux (27), Nora EL MESDADI, conseillère municipale, Dijon (21), Francis ESCALE, Maire, Baudreix (64), Laurent ESTRADA, Adjoint au Maire, Loupiac (81), Véronique FABIEN-SOULE, Maire-adjointe, Chatou (78), Eric FAIDY, conseiller municipal et métropolitain, Clermont Ferrand (63), Denis FAIST, conseiller municipal, Andrésy (78), Sarah FAIVRE, Maire et 1ere VP de Communauté de communes, Quingey (25), Antoine FARIN, Maire-adjoint, Miradoux (32), Maria-Paz FAVE-USACH, Maire-adjointe, Ruffey-Lès-Echirey (21), Jacqueline FERNAND-DÉTRIE, conseillère municipale déléguée, Bourg-La-Reine (92), Marc-Olivier FERRAND, conseiller municipal, Melesse (35), Jean-Pierre FERRE, conseiller municipal délégué, Châtillon (92), Sébastien FINE, Maire, Villar-St-Pancrace (05), Pascal FLEGEAU, conseiller municipal, Lanester (56), Pascal FOURNIER, conseiller municipal, Arpajon (91), Lyne FRICKER, conseillère municipale, Roquevaire (13), Pascal FURNION, conseiller municipal, Chaussan (69), Grégory GALBADON, conseiller départemental (50), Dominique GAMBIER, Maire, Déville-les-Rouen (76), Vincent GASSMAN, Président de la CC Sud Alsace Largue, Maire, Chavannes-sur-l’Etang (68), Martine GAUTHIER, conseillère municipale, Le Creusot (71), Patrick GENDRAUD, Président du conseil départemental de l’Yonne (89), Raphaël GEORGEON, Maire, Vanzac (17), Karim GHACHEM, conseiller municipal, Quimper (29), Hadrien GHOMI, Député de Seine-et-Marne (77), Eric GIRARDIN, député de la Marne (51), Michel GIRAUDET, conseiller municipal, Antibes (06), Jean-Baptiste GODILLON, conseiller municipal, Chatou (78), Cyril GOMET, conseiller municipal, vice-président de communauté urbaine, Le Creusot (71), Dominique GRIMPRET, Maire, Ahuy (21), Boris GUILLOU, conseiller municipal, Saint-Brieuc (22), Rémy GUILLOU, Maire, vice-président de Guingamp Paimpol Agglomération, Plouisy (22), Damien GUILLOU, conseiller municipal délégué, Lisses (91) , Fabien GUTIERREZ, conseiller municipal, Castelnau-le-Lez (34), Laurence GRANDJEAN, conseillère municipale, Chennevière (94), Olivier GRIOCHE, Maire, Passel (60), Serge-Yves HANDSCHUH, conseiller municipal, Montesson (78), Stéphane HAUSSOULIER, Président du conseil départemental de la Somme (80), Nadege HAVET, Sénatrice du Finistère (29), Ludovic HAYE, Sénateur du Haut-Rhin (68), Agathe HENRIET, Maire-adjoint, Châtillon-le-Duc (25), Clément HERBOUX-DUBOIS, conseiller municipal, Le-Pont-de-Beauvoisin (38), Etienne HERTZOG, Adjoint au maire, Charlieu (42), Edwige HERVIEUX, Maire-adjointe, Mantes-la-Jolie (78), Pierre HOUBE, conseiller municipal, Brout-Vernet (03), Sacha HOULIE, député de la Vienne (86), Achille HOURDE, Mairen, Jaignes (77), Roger HOUZEL, Maire, Offin (62), Élisabeth HUARD, Conseillère municipale, Aix-en-Provence (13), Pascal HUBER, Maire, Chesny (57), Erwan HUCHET, conseiller municipal, Nantes (44), Xavier IACOVELLI, Sénateur des Hauts-de-Seine (92), Catherine IBLED, conseillère de Paris (75), Alexandra JACQUET, Conseillère municipale, Saint-Herblain (44), Valérie JACQUET-VIOLLEAU, Adjointe au maire, Toulouse (31), Benoit JIMENEZ, Maire, Garges-lès-Gonesse, Cyril JOBIC, Maire, Calanhel (22), Karim CHIGRI, Adjoint au maire, Halluin (59), Didier KENISBERG, Adjoint au Maire, Mesnil-Le-Roi (78), Benjamin KIRSCHNER, Adjoint au Maire, conseiller communautaire, Angers (49), Nicolas KRIVOBOK, conseiller municipal et communautaire, Annecy (74), Ewa LABUS, conseillère municipale, Houilles (78), Jean LACOIN, conseiller municipal, Bourg-La-Reine (92), Jean-Jacques LAHONTAN, conseiller municipal, Saint-Vincent-de-Paul (40), Thomas LAMY, conseiller municipal et conseiller métropolitain, Colomiers (31), Christophe LANGOUET, conseiller départemental de Mayenne (53), Olivier LASSAL, conseiller municipal, Chatou (78), Eric LAUDE, Adjoint au maire, Nézignan L’Evêque (34), Pascal LAVERGNE, Député (33), Théo LAZUECH, conseiller municipal délégué, Orsay (91), Carmen LE BORGNIC, conseillère municipale, Lanester (56), Virginie LE BRET-DE RUBERCY, conseillère municipale, Saint-Gondon (45), Vincent LE DOUAREC, conseiller municipal, Jouars-Pontchartrain (78), Anne LE GAGNE, conseillère municipale et conseillère d’agglomération, Saint-Malo (35), Joël LE JEUNE, Maire, Trédrez-Locquémeau (22), Brigitte LE LIBOUX, conseillère municipale déléguée, Ploemer (56), Patrick LE MESTRE, conseiller municipal, Vannes (56), Martine LEBLANC, Adjointe au Maire, Wattrelos (59), Jean-Simon LEBLANC, Maire, Labastide-Monrejeau (64), Patrick LECONTE, conseiller municipal, Annecy (74), Laureen LEMOINE, conseillère municipale déléguée, Wattrelos (59), Laurent LENOIR, conseiller municipal délégué, Calais (62), Myriam LESTIENNE , Adjoint au Maire, Wattrelos (59), Frédéric LETURQUE, Président de la communauté urbaine d’Arras, Maire d’Arras (62), Martin LEVRIER, Sénateur des Yvelines (78), Jean-Michel LIGNIER, conseiller municipal délégué, Maurepas (78), Mickaël LITTIERE, conseiller municipal et communautaire, Conflans-Sainte-Honorine (78), Théo LOBRY, conseiller délégué, Arras (62), Jean LOPES, Maire, Maizières (54), Frédéric LOURADOUR, conseiller municipal, Saint-Maur-des-Fossés (94), Prince MABOUSSOU, conseiller municipal délégué, Saint Jean de la Ruelle (45), Marillys MACE, Maire-Adjointe, Saint-Germain-en-Laye (78), Christine MALFOY, conseillère départementale de l’Ardèche (07), Delphine MALIDAN, Adjointe-au-Maire, Longuenesse (62), Frédéric MARCHAND, Sénateur du Nord (59), Christophe MARION, Député du Loir-et-Cher (41), Olivier MARMET, Adjoint-aux-Maire, Jacob-Bellecombette (73), Pradaud MARTIAL, Conseiller municipal délégué, Le Chesnay-Rocquencourt (78), Patricia MARTIN, Adjointe au Maire, Lanvollon (22), Yannick MARTIN, Délégué au maire, Plaisance-du-Touch (31), Thierry MARTINEAU, Adjoint au maire, Vern-sur-Seiche (35), David MARTINEZ, conseiller municipal, Tournefeuille (31), Bertrand MAS-FRAISSINET, conseiller régional, conseiller municipal, Cassis (13), Franck MAURIN, conseiller municipal, Gignac-la-Nerthe (13), Rafaël MAYCHMAZ, conseiller municipal, Saint-Cloud (92), Maxime MEGRET-MERGER, conseiller municipal à Cachan (94), Dylan MEKKI, conseiller municipal délégué, Louveciennes (78), Benoît MERCUZOT, vice-président de communauté d’agglomération, Amiens (80), Lysiane METAYER, Députée du Morbihan (56), Cassandre METAYER, conseillère municipale déléguée, Guer et Oust (56), Patricia MIRALLES, Secrétaire d’Etat, conseillère municipale, Montpellier (34), Julien MIRO, conseiller municipal et conseiller métropolitain, Castelnau-le-Lèz (34), Pascale MITONNEAU, adjointe au maire, Angers (49), Alban MOQUET, Maire, Monterbanc (56), Pierre MONTEIL, Adjoint au Maire, Brive (19), Christelle MORANÇAIS, Présidente de la region Pays de la Loire, Odile MOTTET, Adjointe au maire, Le Mesnil-Esnard (76), Guy Richard MOUAKA, Adjoint au Maire, Gaillon (27), Luc MURILLON, conseiller municipal, Mercuer (07), Emmanuelle MYSONA, conseillère municipale, Saint-Jean-de-Védas (34), Abou NDIAYE, conseiller municipal, Saint-Germain-en-Laye (78), Cathy NICOLAO, 1ere adjointe, Autun (71), Hugo NIEDDU, conseiller municipal délégué, Le Creusot (71), Florence NOIROT, conseillère municipale et communautaire, Gif-sur-Yvette (91)
Karl OLIVE, Député des Yvelines (78), Valérie OPPELT, conseillère municipale et métropolitaine, Nantes (44),, Jean-Charles ORSUCCI, Maire, Bonifacio (2A), Jessie ORVAIN, Maire et conseillère départementale, Isigny-le-Buat (50), Patrice OSOROVITZ, conseiller municipal, Viroflay (78), Catherine OSSON, conseillère municipale déléguée, conseillère métropolitaine, Wattrelos (59), Philippe PAIN, conseiller municipal délégué, Versailles (78), Francois PALAU, conseiller municipal, Vandœuvre-Les-Nancy (54), Bruno PARIS, Vice-Président de communauté d’agglomération, Lorient (56), Charlotte PARMENTIER-LECOCQ, députée du Nord (59), Alain PARRA, conseiller municipal, Aix-en-Provence (13), François PATRIAT, Sénateur de Côte-d’Or (21), Gaëlle PELATAN, Maire adjointe, conseillère communautaire, Vernouillet (78), Valérie PERIS, conseillère municipale déléguée, St-Remy-les-Chevreuse (78), Maxime PERRIN, Adjoint au maire, Meucon (56), Michèle PEYRON, Députée de Seine-et-Marne (77), Marie-Laure PHINERA-HORTH, Sénatrice de Guyanne, conseillère municipale, Cayenne (973), Gerard PIANA, conseil municipal, Senas (13) ,Jeanne Danièle PICARD, Adjoint au maire et conseillère communautaire déléguée, Le Creusot (71), Bruno PLUDERMACHER, Conseiller à l’Assemblée des Français de l’étranger, Guillaume POITOUX, Conseiller d’arrondissement, Paris (75), Élisabeth POL, conseillère municipale et conseillère communautaire, Bourges (18), Jean-Marc POMMIER, Maire, Bonnières-sur-Seine (78), Jérôme POMPEIGNE, conseiller municipal, Saint-Rémy-lès-Chevreuse (78), Pascal PONTY, Adjoint au Maire , Chatou (78), Natalia POUZYREFF, Députée des Yvelines (78), Olivier PRENTOUT , Adjoint au Maire, La Rochelle (17), Philippe PRIET, Adjoint au Maire, Le Creusot (71), Hugo QUILLERE, conseiller municipal, Noyal-Pontivy (56), Loïc RACLOT, Maire, Gevigney-et-Mercey (70), Alexandre RADIN, conseiller municipal, Jargeau (45), Didier RAMBAUD, Sénateur de l’Isère (38), Julien RANC, conseiller municipal, Tassin la Demi-Lune (69), Maria RASCOL, conseillère municipale, Ballainvilliers (91), Rémy REBEYROTTE, Député de Saône-et-Loire (71), Emmanuel RENARD, vice-président de communauté urbaine, Caen (14), Jean-Claude REVEIL, conseiller municipal, Charleville-Mézières (08), Jean Christian REY, Président de communauté d’agglomération, Bagnols-sur-Cèze (30), Bernard REY, Maire, Saint Bernard (01), Yveline RICHARD, conseiller municipal, Le Creusot (71), Olivier RICHEFOU, président du conseil départemental de la Mayenne (53), Jessy ROBERT, conseiller municipal, Vertou (44), Pierre-Jean ROCHETTE, conseiller départemental, Boen-sur Lignon (42), Patricia RODRIGUEZ, Conseillère municipale, Conflans (78), Charles, RODWELL, député des Yvelines (78), Sylvie ROS-ROUART, adjointe au maire, conseillère métropolitaine, Castelnau-Le-Lez (34), Laurent ROSENFELD, conseiller municipal, Conflans-Sainte-Honorine (78), Sylvie ROUILLERE, Maire, vice-présidente de communauté d’agglomération, Chaltrait (51), Eva ROUSSEL, Adjointe au maire et conseillère d’agglomération, Villepreux (78), Valérie ROUVERAND, conseillère municipale, Nîmes (30), Frédéric ROUX,Maire, Mollans-sur-Ouveze (26), Anne RUDISUHLI, conseillère départementale (13), Francoise RUSSO-MARIE, conseillère municipale, Sèvres (92), Louis SAADI, conseiller municipal, Châteauneuf-de-Galaure (26), Michel SABATIER, conseiller municipal, La Rochelle (17), Nadine SANGUINET-JIMENEZ, conseillère municipale,Eysines (33), Dany SANIEZ, conseillère municipale, Aulnoy-lez-Valenciennes (59), Christophe SANS, conseiller municipal, Cornebarrieu (31), Félicité SATHOUD, conseillère municipale et conseillère communautaire, Conflans-Sainte-Honorine (78), Isabelle SATRE, conseillère municipale, Plaisir (78), Patricia SCHILLINGER, Sénatrice du Haut-Rhin (68), Laurence SENEGAS, conseiller municipal délégué et conseiller communautaire, Saint-Sulpice-la-Pointe (81), Jean-Pierre SERRUS, Maire, La-Roque-d’Anthéron (13), Marc SEVELY, conseiller Municipal, Le Chesnay (78), Agnès SIMON-PICQUET, Maire, Les Junies (46), Valérie SINGER, conseillère municipale, Maisons-Laffitte (78), Philippe SOREZ, Député de l’Hérault (34) , Bertrand SORRE, Député de la Manche (50), Laurent SOULIÉ, conseiller municipal, conseiller métropolitain, Tournefeuille (31), Violette SPILLEBOUT, députée du Nord, Yves STURM, conseiller municipal, Chevigny-Saint-Sauveur (21), Frederic TACHET, conseiller municipal, Saint-Leger-Sur-Roanne (42), Stéphane TESTE, conseiller municipal, Clichy-sous-Bois (93), Dominique THEVENIEAU , conseiller municipal et communautaire, Apt (84), Prisca THEVENOT, députée des Hauts-de-Seine, conseillère régionale (92), Laurent THOVISTE, Adjoint au Maire, conseiller communautaire , Fontaine (38), Denis THURIOT, Maire, Président d’Agglomération, conseiller régional, Nevers (58), Jean-Paul TISSOT, Maire, Veauchette (42), Irene TOLLERET, Députée européenne, Fontanes (34), Annick TROUNDAY, conseillère départementale, vice-présidente, Pyrénées-Atlantiques (64), Vincent TURPINAT, Maire, Jarnages (23), Martine VASSAL, Présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône, Présidente de la Métropole Aix-Marseille-Provence (13), Marie-Pierre VEDRENNE, Députée européenne, conseillère régionale de Bretagne, Ille-et-Vilaine (35), Yann VIGUIE, conseiller municipal, Champigny-sur-Marne (94), Arnaud VIALA, Président du conseil départemental de l’Aveyron (12), Bernard VIGNAUX, conseiller municipal, Hermeray (78), Corinne VIGNON, députée de Haute-Garonne (31), Marc VIGOUROUX, conseiller municipal, Simiane Collongue (13), Mickaël VILLEGER, Adjoitn au Maire, Chateauneuf sur Charente (16), Annick VIRIOT, Adjointe au maire, Saint-Eustache (74), Marc VIVIEN, Maire adjoint, Ballainvilliers (91), François VOLPI, Adjoint au maire, conseiller communautaire, Barjols (83), Vincent WAGNER, conseiller municipal délégué, Holtzheim (67), Déborah WARGON, conseillère municipale, Saint-Maur-des-Fossés (94), Séverine WEIDER-NIGLIS, conseillère régionale (68), Annie YAGUE, conseillère municipale, Montpellier (34), Bernard ZAOUI, conseiller municipal délégué, Combs-La-Ville (77), Jean-Marc ZULESI, député des Bouches-du-Rhône (13).

Le Service national déjà marginal en cause

Le Service national déjà marginal en cause


En 2017, Macron avait promis le retour du service militaire ou du service national. Il n’y aura rien de tout cela , les deux vont disparaître. Le service national universel qui n’était déjà qu’un ersatz du service militaire. Sorte de service civil ressemblant à une colonie de vacances vient de prendre fin dans le budget militaire. Budgétairement le SNU n’est supprimé pour autant il continuera d’être financé mais on ne sait pas comment . Il est clair que ce service est évidemment complètement inadapté à une situation de guerre de haute intensité ou même à un apprentissage et une appropriation des valeurs républicaines. Finalement, il y aura quelques heures de cours à l’école ou le retour de l’éducation civique d’antan. Le nombre de jeunes concernés étaient très marginale de l’ordre de quelques dizaines de milliers quand une génération représente 800 000. 50 000 Jeunes sont concernés au maximum par le SNU en 2023. Bref la plus grande confusion sur l’objectif, les modalités et les moyens.

Le Service national universel (SNU) ne figurera donc pas compte tenu du contexte social dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2024-2030. En revanche, la LPM sera bien présentée mardi prochain en conseil des ministres après quelques hésitations de l’exécutif. « On a l’intention d’aller de l’avant résolument sur le processus relatif à la loi de programmation militaire, dont le projet a été envoyé au Conseil d’État », confirmait-on lundi à l’Élysée. Le coût budgétaire du SNU est estimé autour de 3,5 milliards d’euros pas an, dont une partie pèse sur le budget du ministère des Armées.

Voulu par Emmanuel Macron, le SNU vise « à impliquer davantage la jeunesse dans la vie de la Nation, à promouvoir la notion d’engagement, à renforcer la mixité territoriale et à favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes ».

Pour une généralisation hors temps scolaire, le nombre de personnes recrutées devrait être compris entre 39.375 et 52.500. Concernant le scénario d’une généralisation du SNU sur le temps scolaire, les besoins de recrutement seraient moins élevés (entre 14.000 et 16.153 personnes).Un imbroglio total entre SNU à l’extérieur, un SNU à l’intérieur de l’école et des cours d’éducation civique pour tous.

La fin du Service national ?

La fin du Service national ?


En 2017, Macron avait promis le retour du service militaire ou du service national. Il n’y aura rien de tout cela , les deux vont disparaître. Le service national universel qui n’était déjà qu’un ersatz du service militaire. Sorte de service civil ressemblant à une colonie de vacances vient de prendre fin dans le budget militaire. Budgétairement le SNU n’est supprimé pour autant il continuera d’être financé mais on ne sait pas comment . Il est clair que ce service est évidemment complètement inadapté à une situation de guerre de haute intensité ou même à un apprentissage et une appropriation des valeurs républicaines. Finalement, il y aura quelques heures de cours à l’école ou le retour de l’éducation civique d’antan. Le nombre de jeunes concernés étaient très marginale de l’ordre de quelques dizaines de milliers quand une génération représente 800 000. 50 000 Jeunes sont concernés au maximum par le SNU en 2023. Bref la plus grande confusion sur l’objectif, les modalités et les moyens.

Le Service national universel (SNU) ne figurera donc pas compte tenu du contexte social dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2024-2030. En revanche, la LPM sera bien présentée mardi prochain en conseil des ministres après quelques hésitations de l’exécutif. « On a l’intention d’aller de l’avant résolument sur le processus relatif à la loi de programmation militaire, dont le projet a été envoyé au Conseil d’État », confirmait-on lundi à l’Élysée. Le coût budgétaire du SNU est estimé autour de 3,5 milliards d’euros pas an, dont une partie pèse sur le budget du ministère des Armées.

Voulu par Emmanuel Macron, le SNU vise « à impliquer davantage la jeunesse dans la vie de la Nation, à promouvoir la notion d’engagement, à renforcer la mixité territoriale et à favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes ».

Pour une généralisation hors temps scolaire, le nombre de personnes recrutées devrait être compris entre 39.375 et 52.500. Concernant le scénario d’une généralisation du SNU sur le temps scolaire, les besoins de recrutement seraient moins élevés (entre 14.000 et 16.153 personnes).Un imbroglio total entre SNU à l’extérieur, un SNU à l’intérieur de l’école et des cours d’éducation civique pour tous.

Vers la fin du Service national universel

Vers la fin du Service national universel ?


La fin déjà du service national universel qui n’était déjà qu’un ersatz du service militaire. Sorte de service civil ressemblant à une colonie de vacances vient de prendre fin dans le budget militaire. Budgétairement le SNU est supprimé pour autant il continuera d’êtreer financé mais on ne sait pas comment . Il est clair que ce service est évidemment complètement inadapté à une situation de guerre de haute intensité ou même à un apprentissage et une appropriation des valeurs républicaines. Finalement,il y aura quelques heures de cours à l’école ou le retour de l’éducation civique d’antan. Le nombre de jeunes concernés étaient très marginale de l’ordre de quelques dizaines de milliers quand une génération représente 800 000. 50 000 Jeunes sont concernés au maximum par le SNU en 2023. Bref la plus grande confusion sur l’objectif, les modalités et les moyens.

Le Service national universel (SNU) ne figurera donc pas compte tenu du contexte social dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2024-2030. En revanche, la LPM sera bien présentée mardi prochain en conseil des ministres après quelques hésitations de l’exécutif. « On a l’intention d’aller de l’avant résolument sur le processus relatif à la loi de programmation militaire, dont le projet a été envoyé au Conseil d’État », confirmait-on lundi à l’Élysée. Le coût budgétaire du SNU est estimé autour de 3,5 milliards d’euros pas an, dont une partie pèse sur le budget du ministère des Armées.

Voulu par Emmanuel Macron, le SNU vise « à impliquer davantage la jeunesse dans la vie de la Nation, à promouvoir la notion d’engagement, à renforcer la mixité territoriale et à favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes ».

Pour une généralisation hors temps scolaire, le nombre de personnes recrutées devrait être compris entre 39.375 et 52.500. Concernant le scénario d’une généralisation du SNU sur le temps scolaire, les besoins de recrutement seraient moins élevés (entre 14.000 et 16.153 personnes).Un imbroglio total entre SNU à l’extérieur, un SNU à l’intérieur de l’école et des cours d’éducation civique pour tous.

La fin du Service national universel , déjà !

La fin du Service national universel , déjà !

La fin déjà du service national universel qui n’était déjà qu’un ersatz du service militaire. Sorte de service civil ressemblant à une colonie de vacances vient de prendre fin dans le budget militaire. Budgétairement le SNU est supprimé pour autant il continuera financé on ne sait pas comment . Il est clair que ce service est évidemment complètement inadapté à une situation de guerre de haute intensité ou même à un apprentissage et une appropriation des valeurs républicaines. Finalement il y aura quelques heures de cours à l’école ou le retour de l’éducation civique d’antan. Le nombre de jeunes concernés étaient très marginale de l’ordre de quelques dizaines de milliers quand une génération représente 800 000. 50 000 Jeunes sont concernés au maximum par le SNU en 2023. Bref la plus grande confusion sur l’objectif, les modalités et les moyens.

Le Service national universel (SNU) ne figurera donc pas compte tenu du contexte social dans la prochaine Loi de programmation militaire (LPM) couvrant la période 2024-2030. En revanche, la LPM sera bien présentée mardi prochain en conseil des ministres après quelques hésitations de l’exécutif. « On a l’intention d’aller de l’avant résolument sur le processus relatif à la loi de programmation militaire, dont le projet a été envoyé au Conseil d’État », confirmait-on lundi à l’Élysée. Le coût budgétaire du SNU est estimé autour de 3,5 milliards d’euros pas an, dont une partie pèse sur le budget du ministère des Armées.

Voulu par Emmanuel Macron, le SNU vise « à impliquer davantage la jeunesse dans la vie de la Nation, à promouvoir la notion d’engagement, à renforcer la mixité territoriale et à favoriser un sentiment d’unité nationale autour de valeurs communes ».

Pour une généralisation hors temps scolaire, le nombre de personnes recrutées devrait être compris entre 39.375 et 52.500. Concernant le scénario d’une généralisation du SNU sur le temps scolaire, les besoins de recrutement seraient moins élevés (entre 14.000 et 16.153 personnes).Un imbroglio total entre SNU à l’extérieur, un SNU à l’intérieur de l’école et des cours d’éducation civique pour tous.

15 jours de service national universel

15 jours de service national universel !!!

par
Jean-Paul Delahaye

ancien directeur général de l’enseignement scolaire dans Le Monde

Jean-Paul Delahaye, inspecteur général de l’éducation nationale honoraire, soulève, dans une tribune au « Monde », le paradoxe d’assigner au SNU des objectifs qui sont mis à mal à l’école publique.

Il est beaucoup question ces derniers jours de la généralisation à venir du service national universel (SNU) expérimenté depuis quatre ans. Sans anticiper ce qu’il en adviendra réellement, il peut être intéressant de questionner les objectifs qui lui sont assignés.

On ne peut qu’approuver celui qui consiste à « renforcer la cohésion nationale ». Celle-ci est en effet en péril dans un pays où 3 millions d’enfants et adolescents (un élève sur cinq) sont empêchés d’apprendre sereinement parce qu’ils vivent dans des familles pauvres. La « cohésion nationale » est aussi mise à mal quand l’origine sociale pèse aussi lourd sur les destins scolaires en France, et quand les classes favorisées font sécession et scolarisent leurs enfants à part, dans des établissements publics ou privés de l’entre-soi, en les protégeant ainsi de la fréquentation des enfants du peuple.

Que dire encore quand le financement par la République de la concurrence privée de son école publique est plus important en France que dans la plupart des pays en Europe ? Et, comme si subventionner à 73 % sur fonds publics les établissements privés sous contrat ne suffisait pas, le seul résultat de l’obligation scolaire à 3 ans décidée en 2019 a été un financement accru des écoles maternelles privées. Afficher « cohésion nationale » et, parallèlement, construire et financer le séparatisme social est pour le moins contradictoire.

Enfin, comment comprendre cet objectif de renforcement de la cohésion sociale dans le cadre du SNU quand, dans le temps même où celui-ci a été expérimenté, de 2018 à 2022, l’objectif de mixité sociale et scolaire dans les établissements a disparu totalement des radars ministériels ? Plusieurs expérimentations engagées depuis 2015 avaient malgré tout été courageusement poursuivies et ont obtenu des résultats prometteurs. Des mesures sont annoncées à ce titre pour les prochaines semaines et suscitent une forte attente au sein de l’école publique. Quinze jours de SNU vont peut-être mettre en relation fugitive des jeunes qui ne se côtoient jamais à l’école, mais ne pourront jamais réparer les dégâts d’un séparatisme social mortifère, assumé par des élites qui n’ont jamais été autant clonées.

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