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Sarkozy redécouvre la priorité de la défense et le service militaire

Sarkozy redécouvre la priorité de la défense et le service militaire

 

Un peu gonflé Sarkozy qui considère que la défense est en situation d’asphyxie financière. Pourtant c’est pendant le quinquennat de l’ancien président de la république que les effectifs de l’armée comme de la police avaient été réduits de substantielle. Notons aussi que l’intervention française en Libye a contribué à faire émerger l’État islamique donc aussi à développer le terrorisme. Dernière découverte celle du service militaire obligatoire. Mais un service militaire qui serait réservé aux désœuvrés et aux chômeurs. Une curieuse conception du pacte républicain qui discrédite une mesure qui s’imposerait pourtant pour faciliter la redécouverte du service et des valeurs de la république Alors que la France est en « état d’urgence à l’intérieur et en guerre à l’extérieur », Nicolas Sarkozy s’alarme de la situation de la défense, qui doit être une « priorité absolue ». Dans une interview à paraître lundi 9 mai dans Le Figaro, le président du parti Les Républicains critique vertement le financement « erratique » du budget de la défense durant le quinquennat de François Hollande. Jugeant que les 32 milliards alloués aux dépenses militaires ne suffisent pas, l’ancien président de la République déclare qu’un « effort sans précédent pour le budget de la défense est indispensable« , alors que l’armée se trouve dans « une situation d’embolie financière gravissime ». « Pour la première fois depuis 1945, la France dispose d’un budget de la défense inférieur à celui de l’Allemagne (34 milliards). Quel symbole ! Cela en dit long sur la perte d’influence de la France, sur les ambitions allemandes et le manque d’ambitions français », s’indigne-t-il dans les pages du quotidien. Alors qu’il n’est pas encore officiellement candidat pour la présidentielle de 2017, Nicolas Sarkozy a fait savoir qu’il prévoyait de porter ce budget à 1,85% du PIB, contre 1,5% aujourd’hui, soit 35 milliards d’euros en 2018 et 41 milliards en 2022. Une augmentation qui représenterait « 32 milliards d’euros cumulés supplémentaires sur l’ensemble du prochain quinquennat ». Son objectif est d’atteindre 2% du PIB en 2025. Nicolas Sarkozy revient également sur l’épineuse question du Service miliaire, supprimé par Jacques Chirac en 1996. L’ancien président constate que chaque année, 100.000 jeunes quittent les bancs de l’Éducation nationale sans diplôme. Il souhaite ainsi que le jour de leurs 18 ans, « ceux qui n’ont pas d’emploi ou qui ne suivent pas de formation devront effectuer un service militaire adapté et obligatoire d’un an« , sur le modèle de ce qui existe en outre-mer. Cinquante mille à soixante mille jeunes pourraient être concernés, pour un coût que Nicolas Sarkozy évalue à 400 millions d’euros. « Ce budget sera prélevé sur celui de l’Éducation nationale et non de la Défense », prévient-il.

 

(Avec RTL)

«Il faudrait que les syndicats soient au service de l’intérêt général» (Agnès Verdier-Molinié)

 «Il faudrait que les syndicats soient au service de l’intérêt général» (Agnès Verdier-Molinié)

Dans une interview au Figaro Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP, think thank flingue les syndicats considérant qu’ils ne sont pas au service de l’intérêt général. Une critique cinglante qui n’est pas sans fondement mais quand même un peu caricaturael quand on connaît le peu d’intérêt du patronat pour une véritable concertation. La vérité c’est que les syndicats sont condamnés à adopter des postures le plus souvent protestataire par faute d’objet social du syndicalisme. En effet du fait de l’absence de transparence des stratégies économiques des entreprises, les syndicalistes n’ont d’autre choix que de se réfugier dans l’opposition systématique. L’absence de transparence et de volonté de concertation nourrissent l’ignorance, l’incompétence et le corporatisme. De ce point de vue le patronat a les syndicats qui méritent et fêtent émerger des représentants du personnel au profil essentiellement contestataire.

 

LE FIGARO. – Y-a-t-il des syndicats plus enclins que d’autres à réformer le marché du travail français?

Agnès VERDIER-MOLINIÉ. - Parler de syndicats réformistes en France est assez difficile. Il y a plutôt les tenants du blocage systématique que sont FO et la CGT et les tenants du blocage moins systématique que sont la CFTC, la CFE-CGC et la CFDT. Mais au final, où est la différence? Si on écoute la CFDT et la CFTC sur le projet de loi El Khomri, on ne fait pas du réformisme mais de la réformette. Les soi-disant réformistes ne veulent pas du barème des indemnités prud’homales, ils ne veulent pas des nouvelles modalités du licenciement économique, ils ne veulent pas plus de liberté pour l’employeur sur l’organisation du travail et la flexibilité des horaires (qui marche si bien en Allemagne). Bref, les «réformistes» ne veulent rien de ce qui pourrait avoir un impact et rendre plus flexible le marché du travail et faire baisser la peur de l’embauche. Tout de même, accordons aux «réformistes» leur accord en faveur du référendum d’entreprise et de la consultation des salariés. Mais… à une condition, comme l’explique très bien Laurent Berger, que le référendum «ne puisse intervenir qu’à l’issue de la négociation et à la seule initiative des syndicats signataires». Si on suit les réformistes, ça va bouger, c’est sûr mais seulement d’un millimètre.

 

Cette situation de blocage que l’on rencontre actuellement pour la loi travail nous révèle-t-elle quelque chose du syndicalisme à la française?

Cette situation démontre une représentation syndicale à bout de souffle. Elle semble terrorisée par des employeurs qui pourraient demander directement l’avis des salariés et se passer d’elle. N’oublions pas que moins de 5% des salariés du privé sont syndiqués. Pire, selon un sondage Opinionway de 2015, deux-tiers des Français considèrent que les syndicats ne sont «pas représentatifs». Et 54% qu’ils ne sont «pas utiles». Moins de 50% des Français leur font confiance pour négocier et gérer les organismes paritaires et les deux tiers des Français ne se sentent proches d’aucun syndicat.

 

«Si leur positionnement reste le même, les prochaines années verront le syndicalisme français uberisé car il n’est plus du tout en phase avec les évolutions contemporaines

Agnès Verdier-Molinié, directrice de l’iFRAP

On ne peut donc pas dire que nos syndicats soient plébiscités! L’opinion publique sent confusément que nos syndicats sont plus les tenants de l’immobilisme et du statu quo. Dans toutes les réformes, ils défendent leurs rentes sectorielles et les font même jouer les unes contre les autres: les régimes spéciaux publics contre les avantages acquis des salariés du privé, les retraites publiques contre les retraites privées etc. Les bastions qui gagnent sont toujours les mêmes. Si leur positionnement reste le même, les prochaines années verront le syndicalisme français «uberisé» car il n’est plus du tout en phase avec les évolutions contemporaines: flexibilité et anticipation plutôt que passéisme et immobilisme.

 

Avez-vous des propositions pour réformer le syndicalisme?

A la Fondation iFRAP, nous proposons aux les gouvernements et responsables politiques en général d’être vaillants face aux syndicats. Nous souhaiterions qu’ils soient moins faibles et qu’ils cessent de les ménager systématiquement. Pourquoi avoir ajouté, sous la droite, avec Gérard Larcher à la fin janvier 2007, l’article L.1 qui dispose que: «Tout projet de réforme envisagé par le Gouvernement qui porte sur les relations individuelles et collectives du travail, l’emploi et la formation professionnelle et qui relève du champ de la négociation nationale et interprofessionnelle fait l’objet d’une concertation préalable avec les organisations syndicales de salariés et d’employeurs représentatives au niveau national et interprofessionnel en vue de l’ouverture éventuelle d’une telle négociation.» Nous nous sommes liés, en connaissance de cause, à la capacité de blocage de syndicats. La solution pour en sortir? Passer à côté et adopter, avec le soutien des Français, les mesures de réforme. Cela passe par des référendums à la fois au niveau des entreprises (y compris et surtout à l’initiative de l’employeur) et au niveau national. Cela passe par une vraie transparence de la gestion (et cogestion) paritaire totalement opaque aujourd’hui. Cela passe aussi par la construction d’un nouveau syndicalisme, vraiment réformiste et représentatif, avec la mise en place d’un chèque syndical qui aboutirait à ce que plus de Français soient syndiqués mais mieux syndiqués. Enfin apparaîtraient des syndicats au service de l’intérêt général qui nous manquent tant aujourd’hui.

 

Service civique : François Chérèque pas favorable à sa généralisation

Service civique : François Chérèque pas favorable à sa généralisation

François Chérèque le président actuel de l’agence du service civique n’est pas favorable à la généralisation de ce service considérant qu’on ne peut imposer par la contrainte l’adhésion aux valeurs républicaines. Une réaction qui pour le moins mérite débat dans la mesure où cette obligation est incontournable pour prétendre faire parti de la communauté française. Pour résumer encore plus brutalement : il n’y a pas d’autre choix,  s’intégrer ou  partir. Une problématique encore taboue ou qu’on aborde sur la pointe  des pieds pour ne pas heurter les susceptibilités de nombreux bobos. Le service civique pourrait constituer un des éléments incontournables pour réellement être admis dans la communauté du pays. De même que l’adhésion à la carte aux valeurs républicaines n’est pas admissible on comprend mal que la contrainte du service civique ne s’exerce que sur certains, ceux qui en ont envie ! La généralisation du service civique évoquée par Hollande ne recueille pas l’adhésion de Chérèque en raison aussi  de réactions possibles d’une partie de la jeunesse. Un argumentaire qui témoigne pour le moins du concept de république molle qui caractérise aujourd’hui le pays aussi du caractère très flou de la finalité du service civique (Interview le FIGARO)°

 

Le service civique est un dispositif relativement récent. Quel est votre bilan auprès des jeunes?

Oui, nous sommes même victimes de notre succès puisque nous n’arrivons pas à répondre à toutes les demandes des jeunes. En 2015, nous avons eu environ 60.000 missions, contre 35.000 en 2014 mais malgré cette progression nous avons toujours une mission pour quatre demandes.

Comment expliquez-vous cet engouement?

Nous avons réalisé deux études en octobre qui montre que nous jouissons d’une grande notoriété et d’une bonne image auprès des jeunes: 96% des 16 à 25 ans connaissent le service civique et 54% sont intéressés pour faire une mission. On constate que les jeunes ont envie de s’investir dans ce contexte post-attentats comme on a pu le constater aussi pour le service militaire ou la Croix Rouge. Plus de 462.000 jeunes se sont inscrits sur le site du Service Civique depuis sa création en 2010, dont près de 150.000 pour la seule année 2015.

Lorsque François Hollande a évoqué une « généralisation » du service civique, il a ravivé le débat sur le service civique obligatoire. Quelle est votre position sur ce sujet?

Je suis favorable au renforcement mais contre l’obligation Par ailleurs, il y a un côté punitif à vouloir le rendre obligatoire alors qu’au contraire, un service civique peut favoriser ensuite une embauche dans une entreprise. Je l’ai dit à François Hollande et je suis content qu’il m’ait écouté. Pour moi, il y avait un risque que les jeunes descendent dans la rue si le service civique devenait obligatoire.

L’enjeu pour arriver à l’objectif de 350.000 jeunes en service civique par an sera donc de trouver davantage de missions. Comment allez-vous vous y prendre? 

Près de 90% des missions sont réalisées actuellement auprès du monde associatif. Pour monter en puissance, en 2015, suite à la volonté déjà affirmée de François Hollande d’augmenter le nombre de missions, nous avons lancé de nouveaux grands programmes ministériels plus ambitieux. L’Education nationale, qui a recruté 5.000 jeunes en 2015, va ainsi faire passer ce chiffre à 15.000 cette année et 37.000 en 2017. Il y aura également 10.000 missions dans la Culture en 2016, contre 6.000 en 2015. Nous venons de signer avec le ministère des Affaires sociales. 17.000 missions vont être proposées en 2016, 25.000 en 2017. En parallèle, nous travaillons de plus en plus avec les grandes fédérations sportives. Mais nous avons encore du chemin à faire avec les collectivités territoriales et les établissements hospitaliers. Elles ne connaissent pas assez le dispositif et considèrent les contraintes d’encadrement et de tutorat trop lourdes. Par ailleurs, nous n’avions pas jusqu’à présent les moyens pour démarcher ni pour proposer plus de missions. Nous allons désormais pouvoir le faire.

Concernant les jeunes, je souhaiterai quand même qu’il y ait davantage de jeunes salariés qui fassent un service civique car c’est un frein actuellement. Nous avons peu de volontaires qui ont un CAP ou BEP car ils s’insèrent directement sur le marché du travail. Il faut réfléchir à un dispositif avec les entreprises qui facilite la prise d’un congé pour réaliser une mission.

Le collectif Génération précaire estime que la montée en puissance du service civique va accentuer la précarisation de la jeunesse et détruire des emplois salariés. Que leur répondez-vous? 

Il ne faut surtout pas transformer le service civique en dispositif d’insertion professionnelle. C’est d’abord un engagement citoyen, un don de soi, même si derrière c’est aussi une expérience que l’on va pouvoir valoriser pour décrocher un emploi. En ce sens, je ne suis pas favorable à une augmentation de l’indemnisation (573 euros par mois ndlr) car, même si les jeunes y sont favorables, elle alimenterait le discours sur l’effet de substitution à l’emploi. Ceci étant dit, je ne suis pas naïf. Mais je tiens à faire remarquer que le chômage des jeunes baisse depuis un an et que nous avons doublé le nombre d’inscrits. Il n’y a donc pas forcément de corrélation.

Le service civique a été créé en 2010 sous le gouvernement Fillon par Martin Hirsch alors Haut-commissaire aux solidarités actives. Il s’agit d’un engagement volontaire au service de l’intérêt général ouvert à tous les jeunes de 16 à 25 ans, sans aucune condition de diplôme. Il s’effectue sur une période de 6 à 12 mois en France ou à l’étranger. Les missions ont trait à la solidarité, l’éducation, l’environnement ou encore le sport et la culture. Chaque mission est indemnisée 573 euros par mois.

Un service civique étendu pour cacher le chômage

Un  service civique étendu pour cacher le chômage

 

 

D’une certaine manière Hollande est pris au piège de sa propre promesse concernant l’inversion de la courbe du chômage. Il lui sera impossible de créer le nombre d’emplois nécessaires pour effacer les 700 000 chômeurs supplémentaires depuis  2012. Du coup avec ses conseillers il ne cesse de s’investir dans l’ingénierie du bricolage statistique pour faire artificiellement diminuer le nombre d’inscrits à Pôle emploi. Ainsi a-t-il. Décidé de mettre 500 000 chômeurs supplémentaires en formation d’ici un an. Pour compléter le dispositif, il propose maintenant d’étendre le champ du service civique qui concernerait 350 000 jeunes au lieu de 70 000 aujourd’hui. La manipulation est évidente ;  avec un taux de croissance de d’environ 1.5%, on ne peut créer  que  100 000 supplémentaires. Dès lors  avec plusieurs centaines de milliers de  chômeurs soit en formation, soit dans le service civique, il sera aisé de démontrer que la situation du chômage connaît une amélioration légère qui ne peut que s’améliorer. Reste que la manipulation est tellement grossière qu’elle risque de ce retourner encore contre Hollande dont la parole est complètement discréditée non seulement chez les électeurs de droite bien entendu mais aussi chez des sélecteurs de gauche, ce qui explique en grande partie la montée du Front national. François Hollande a donc annoncé ce lundi que le budget du service civique sera plus que triplé d’ici à 2018 pour atteindre un milliard d’euros afin qu’il puisse accueillir plus de jeunes. Il a aussi demandé au gouvernement d’étudier l’allongement la journée défense et citoyenneté « jusqu’à une semaine ».  François Hollande a placé ses vœux à la jeunesse et aux forces de l’engagement sous le signe du civisme. Le Président de la République, qui était ce lundi dans le grand auditorium de Radio France à Paris, a annoncé que le budget du service civique passerait de « 300 millions d’euros aujourd’hui » à « plus d’un milliard d’euros en 2018″ afin qu’il puisse accueillir « près de 350.000 jeunes par an » d’ici trois ans. Ce n’est pas étonnant. François Hollande avait souhaité « la généralisation » du service civique le 31 décembre. Ce dispositif, indemnisé 573 euros nets par mois, est en place depuis cinq ans mais « il mobilise aujourd’hui à peine 70.000 jeunes de 16 à 25 ans » a regretté le chef de l’Etat. C’est la raison pour laquelle il a décidé de « renforcer »  l’agence du service civique qui deviendra un « Haut-commissariat à l’Engagement, placé directement auprès du Premier ministre ».  Afin de multiplier les offres et accueillir tous les jeunes qui souhaitent faire un service civique, François Hollande a précisé qu’il sera obligatoire pour les administrations, les ministères, les collectivités de proposer des missions ; bref des fonctionnaires intérimaires au contrat limité à la période électorale !

Pourquoi pas le rétablissement du service militaire obligatoire ?

Pourquoi pas le rétablissement du service militaire obligatoire ?

De toute évidence le gouvernement -comme l’opposition- tourne autour du pot notamment en voulant élargir les conditions du service civique. Pourtant le rétablissement du service militaire obligatoire devrait s’imposer à plusieurs titres. D’abord parce que la menace militaire a changé de nature et que le terrorisme à l’intérieur à l’extérieur des frontières constitue l’enjeu prioritaire. Les technologies et les armes sophistiquées sont à elles seules insuffisantes pour lutter contre ce nouveau péril. Il faut en effet davantage de personnels au sol. Or les effectifs de l’armée française sont bien insuffisants pour lutter efficacement sur tous les théâtres d’opérations où sont engagées les forces françaises. Ensuite parce que ce service militaire permet de structurer des jeunes au comportement asocial voire contraire aux valeurs républicaines. De ce point de vue la proposition de Claude Bartolone, candidat PS aux élections régionales en Ile-de-France, de créer un service civique obligatoire paraît bien mièvre et de toute façon anticonstitutionnelle. Il faudra en effet une loi. Les propositions de Bartolone apparaissent bien désuète quand il déclare  » Au menu de ce service civique, « un apprentissage des valeurs républicaines, des gestes de premiers secours, du permis de conduire, du Bafa, du brevet d’encadrement sportif… » « En contrepartie, ces jeunes citoyens travailleront dans les lycées, foyers ruraux, associations, résidences pour personnes âgées, entreprises de transport ». Selon lui, cette « véritable fabrique de citoyenneté » coûterait 125 millions d’euros par an. Conçu pour favoriser l’engagement citoyen des jeunes et le brassage social, le service civique a été créé en 2010, par Martin Hirsch, Haut commissaire à la jeunesse sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Selon un sondage OpinionWay/Metronews publié en mars dernier, près de sept Français sur dix se déclarent favorables à un service civique obligatoire.

Terrorisme: Défaillance grave des services de renseignements

Terrorisme:  Défaillance grave des services de renseignements

 

Sitôt après les attentats on a assisté à un concert de louanges vis-à-vis des forces de l’ordre et des services de renseignements tant de la part La droite que de la gauche. Malheureusement avec la découverte de la présence en France de l’organisateur de ces attentats il n’est plus possible de masquer les graves insuffisances du renseignement en effet la présence à Paris d’Abdelhamid Abaaoud pour y superviser les attentats de Paris met en évidence les failles de la lutte antiterroriste, même si le djihadiste y a été finalement repéré et abattu. Les autorités françaises ont reconnu que les commandos pilotés par cet homme de 28 ans d’origine marocaine étaient arrivés le 12 novembre de Bruxelles à Paris à bord de trois voitures roulant presque en convoi avec probablement armes et explosifs à bord avant de tuer le lendemain 129 personnes. Le ministre de l’Intérieur, Bernard Cazeneuve, a déploré que la France n’ait reçu aucune information européenne concernant l’arrivée d’Abaaoud en Europe. « Il est urgent que l’Europe se reprenne face au terrorisme », a-t-il dit à la presse.   »Si Abaaoud a pu circuler depuis la Syrie jusqu’en France, c’est qu’il y a des failles dans l’ensemble du système européen », a également déclaré le ministre des Affaires étrangères, Laurent Fabius, sur France Info. La vérité c’est sans doute que l’organisation actuelle du renseignement est complètement obsolète, quantitativement insuffisante bien sûr mais aussi qualitativement inadaptée à une situation de guerre. Or la plupart des responsables des services de renseignements ignore à peu près tout de ces situations de guerre. Dans les deux champs géographiques à cibler de manière prioritaire à savoir à l’intérieur de l’État islamique d’une part, dans les banlieues d’autre part les infiltrations et les réseaux dont nous disposons sont complètement marginaux. Tout est donc à repenser en matière de renseignements : la philosophie, les moyens humains et les moyens matériels ( notamment technologiques)

Évaluer les fonctionnaires et moduler les primes : un crime contre le service public !

Évaluer les fonctionnaires et  moduler les primes : un crime contre le service public !
On pourrait en rire si le sujet n’était pas aussi sérieux. On sait en effet que le poids de l’administration française plombe la compétitivité du pays. Pour deux raisons du fait d’abord du poids des fonctionnaires qui absorbent à peu près la moitié des budgets surtout aussi du fait de la bureaucratie que cela engendre ; et qui tue dynamisme et créativité. Mais envisager d’évaluer et de modifier les primes en fonction des résultats apparaît aux yeux de certains extraterrestres comme une atteinte inadmissible au service public. Non seulement il faudrait accepter ces sureffectifs à l’origine d’une grande partie d’une fiscalité écrasante mais il ne faudrait pas s’interroger sur leur productivité et la qualité de leurs services. Il s’agit évidemment de la vision de la gauche qui confond service public, administration et statut du personnel. Un amalgame douteux qui permet ainsi de légitimer tous les abus même les plus indéfendables (l’absentéisme par exemple, le double du privé !). L’Iran a l’intention d’acheter des Airbus, a annoncé mercredi le président Hassan Rohani avant sa visite prévue la semaine prochaine en France. Dans une interview accordée à Europe 1 et France 2, il confirme que, comme l’a annoncé l’Elysée mardi, des accords commerciaux seront signés lors de cette visite prévue le 17 novembre. A la question de savoir si un contrat d’achat d’Airbus était prévu, Hassan Rohani, dont les propos étaient traduits, a répondu : «Nous avons aujourd’hui même des Airbus, il y a d’autres compagnies aussi qui nous vendent des avions. Ces grandes compagnies, notamment Airbus sont présentes en Iran. Nous achèterons c’est vrai de ces grandes compagnies, notamment Airbus ». Il a rappelé que des délégations françaises s’étaient rendues à Téhéran ces derniers mois pour des négociations dans le domaine des transports, de l’agriculture et de l’industrie, notamment

Hollande : pompier de service chez les policiers en colère

Hollande : pompier de service chez les policiers en colère

Il fait tout Hollande pour remonter la pente de la popularité (20% seulement de soutiens pour 2017) ; il bat la campagne, multiplie les voyages en France comme à l’étranger, est le premier sur les lieux d’une catastrophe naturelle, reçoit les syndicats en colère. Cette fois les policiers ; il leur promis une plus grande cohérence de la politique pénal, des primes et des effectifs. Et  l’ensemble des syndicats ont estimé avoir été entendus par le chef de l’Etat, qui les reverra fin mars au terme de négociations menées par le ministre de l’Intérieur Bernard Cazeneuve et visant à déboucher sur un protocole d’accord. Le seul bémol pour les syndicalistes consiste à savoir comment l’exécutif financera les mesures annoncées, qu’ils ne peuvent chiffrer pour l’instant mais implique « des budgets importants », ont-ils dit à leur sortie de l’Elysée. François Hollande a également reçu des représentants des gendarmes, qui se sont également déclarés satisfaits. Des milliers de policiers – 7.500 à 10.000 selon les sources – avaient manifesté le 14 octobre devant le ministère de la Justice à Paris pour dénoncer des conditions de travail « insupportables » et le laxisme, à leurs yeux, de la chaîne pénale après qu’un des leurs eut été abattu par un délinquant qui aurait dû se trouver derrière les barreaux.  François Hollande leur a donc proposé un plan global comportant une redéfinition des missions, afin de mettre fin aux taches indues, une augmentation des moyens matériels, une modernisation de la chaîne pénale et, surtout, une amélioration des carrières et de certaines primes. « Nous avions des revendications fortes et nous avons eu des réponses précises, claires, qui correspondent à nos attentes, avec un calendrier précis », a déclaré Jean-Claude Delage au nom de la CFE-CGC et du syndicat Alliance.   »Mais reste à savoir quel sera le financement de ces mesures », a-t-il ajouté. « Notre appel a été entendu, des mesures fortes ont été annoncées », a également déclaré Yves Lefevre, du syndicat Unité SGP police. « Mais si le budget ne suit pas, il n’y aura pas de protocole d’accord », a-t-il prévenu. Jean-Claude Bailleul, de la CFDT, a estimé que François Hollande, qui a procédé à des recrutements dans la police depuis le début du quinquennat, avait enfin « ouvert des perspectives », même si lui aussi attend une concrétisation budgétaire. Le major Emmanuel Franchet, l’un des représentants des gendarmes, s’est félicité d’avoir obtenu la création de 500 postes pour 2016 et, pour les budgets 2015 et 2016, 40 millions d’euros qui permettront d’acquérir quelque 2.000 véhicules.

Ikea lance son service Uber

Ikea lance son service Uber

 

Ikea sait innover notamment en matière de meubles éphémères mais aussi d’ ingénierie fiscale  pour éviter de payer des impôts , En 2011, un documentaire met en évidence les montages financiers qui permettraient au groupe IKEA d’échapper aux impôts, notamment via une fondation basée au Lichtenstein. En France, la filiale du groupe utilise la loi Girardin permettant de déduire de ses impôts les investissements effectués en outre-mer. En novembre 2014, des documents obtenus par un consortium de journalistes montrent qu’un dispositif existant depuis les années 1970 permet au groupe d’être exonéré d’impôts sur tous les revenus liés à la propriété intellectuelle d’IKE. Suite à ces révélations, le fondateur d’IKEA, Ingvar Kamprad, a déclaré que l’entreprise a néanmoins toujours été respectueuse des lois. . pas vraiment car Ikea lance un service Uber pourtant intredit. Pour déplacer se clients jusque dans son magasin ! Un coup de pub sans doute et uen provocation pour uen marque qui ne brille pas par ses valeurs citoyennes  Un sacré bon coup marketing. Ce service s’appelle Ikea-Chaufför. L’enseigne a passé un accord avec le service de chauffeur SnapCar pour conduire le client de son domicile au magasin Ikea le plus proche. Pour l’instant, l’offre est limitée à la région parisienne et aux trois magasins de Franconville, Vélizy et Villiers-sur-Marne, mais le service a vocation à être étendu géographiquement. Prévu pour durer uniquement pendant les soldes, le service sera finalement maintenu toute l’année. Vous habitez Paris ou la proche banlieue… vous voulez aller faire vos emplettes dans le grand magasin bleu et jaune (attention, n’achetez pas une armoire ou un autre meuble volumineux qui ne rentrerait pas dans la voiture), vous allez sur l’application SnapCar ou le site internet d’Ikea… vous réservez votre chauffeur qui vient vous chercher et vous reconduit chez vous pour un forfait d’un montant minimum de 49 euros aller-retour. Clientèle visée : les citadins, essentiellement les femmes.  Ikea est une enseigne privée. Elle fait ce qu’elle veut avec le partenaire de son choix. En l’occurrence, SnapCar est un service tout à fait légal. Ce type de pratique ne peut que se développer, jusque dans le secteur public. Jeudi 25 juin également, on a appris que la SNCF avait investi 28 millions d’euros pour prendre 75% du capital de la société de location de voitures entre particuliers OuiCar. Avec ses 20.000 véhicules et ses 400.000 membres en France, OuiCar est un concurrent frontal d’enseignes de location comme Avis, Rent a Car, Hertz, qui ne réagissent pas aussi violemment que les taxis.  Ce sont les nouvelles pratiques de mobilité. On joue le service individuel écolo-compatible (la voiture propre, aussi VTC soit-elle), sans abandonner le collectif avec la montée en puissance du covoiturage. Viennent se greffer là-dessus de nouveaux services qu’il faut encadrer et réguler, bien sûr. C’est l’ »ubérisation »’ de l’économie mais aussi l’économie collaborative ou participative… bref, l’économie du partage qui va occuper de plus en plus de place dans notre quotidien.

 

Un service gratuit de musique chez Google

Un service gratuit de musique chez Google

 

Google a lancé mardi une version gratuite de son service de musique en ligne, dans l’espoir de prendre de vitesse son concurrent Apple dont le service de streaming sera disponible à la fin du mois.  Google Play Music propose depuis deux ans un service de streaming musical par abonnement à 9,99 dollars (8,95 euros) par mois. Sa version gratuite, financée par la publicité, est disponible en ligne. Des applications pour les systèmes d’exploitation Android et iOS seront lancées d’ici la fin de la semaine, a déclaré Elias Roman, responsable produit chez Google. Apple Music, le service de musique en ligne d’Apple annoncé début juin, sera disponible à partir du 30 juin pour 9,99 dollars par mois. Google n’a pas souhaité dire combien d’abonnés comptait son service, se contentant de déclarer que leur nombre avait doublé en 2014 par rapport à l’année précédente. Le service gratuit ne fonctionne pas hors-ligne et certaines chansons en sont exclues.

Hollande met en place un micro service militaire

Hollande met en place un micro service militaire

Encore une  idée qui finit en eau de boudin : le service militaire. En fait les centres d’insertion concerneront 2000 jeunes partir de 2016 autant dire un chiffre ridicule . Il ne s’agit pas d’un vrai service militaire universel, ni d’un mini service mais d’un micro service.  Inspiré d’un modèle développé outre-mer, sept centres de service militaire volontaire (SMV) vont voir le jour d’ici à l’an prochain. « Il y aura trois centres de service militaire volontaire dès cette année qui accueilleront 1.000 jeunes », à Montigny-lès-Metz (Moselle), Brétigny-sur-Orge (Essonne) et « dans le sud de la France dès janvier 2016″, a déclaré François Hollande, précisant que quatre autres centres seront créés en 2016. Ces sept centres du SMV pourront accueillir au total « 2.000 jeunes », a-t-il précisé lors d’une visite d’un établissement public d’insertion de la Défense (Epide) à Alençon. Créés sur le modèle du service militaire adapté de l’outre-mer, ces centres, qui relèveront du ministère de la Défense, recevront des jeunes de 18 à 25 ans pour leur offrir des formations professionnelles liées aux besoins des bassins d’emplois locaux ou des « secteurs en tension » à l’échelle nationale, comme l’hôtellerie et le BTP. Nourris et blanchis, les jeunes porteront l’uniforme et seront encadrés par des militaires. François Hollande a par ailleurs confirmé sa décision de porter de 3.500 à 4.500 par an le nombre de jeunes accueillis dans les Epide, qui relèvent quant à eux du ministère de la Ville en dépit de leur nom. « Deux autres Epide seront créés dans le sud de la France car c’est là qu’il y a les besoins les plus grands », s’ajoutant aux 18 existants, a-t-il par ailleurs annoncé.

Relance du service militaire par Hollande

Relance du service militaire par Hollande

 

Hollande veut relancer le service militaire pour les jeunes en difficulté ( SMA ,service militaire adapté). Pas forcément une mauvaise idée s’il y a effectivement une formation qualifiante qui peut déboucher sur un emploi. Mais la réforme (comme souvent chez Hollande risque de ne pas être à la hauteur de l’enjeu social et culturel).  Il y a peut-être aussi chez Hollande la volonté de dégonfler les statistiques du chômage  Dix-neuf ans après la suspension du service militaire, François Hollande remet donc en place un « service militaire adapté », dit SMA. Le président va ainsi dévoiler les prochains établissements qui accueilleront cette nouvelle forme d’insertion professionnelle, sous encadrement militaire, des jeunes en difficulté. Ces centres seront installés dans des casernes existantes à Montigny-lès-Metz (Moselle), à Brétigny-sur-Orge (Essonne) et une autre dans le Sud-ouest ou dans le Sud de la France, indique Le Parisien.

Service civique obligatoire pour les seniors (Rama Yade) !!!

Service civique obligatoire pour les seniors (Rama Yade) !!!

 

Rama Yade propose uen service civique obligatoire pour les séniors. De quoi sourire- et même pleurer- car s’il devait y avoir uen service civique obligatoire cela devrait concerner les jeunes dont beaucoup ont un sérieux besoin d’être formatés  au valeurs de la république. De ce point de vue un service militaires serait plus pertinent. Pourquoi cette proposition ? d’abord pour tenter d’exister politiquement. L’UDI ne représente plus grand-chose ( autour de 5%), Rama Yade encore moins puisque c’est une  proposition personnelle. Rama Yade a besoin d’exister or l’espace de la sphère politique ne cesse de rétrécir ; on se saisit donc de questions les plus dérisoires quitte en plus à polémiquer pour donner du contenu au débat démocratique. Par ailleurs Rama Yade et l’archétype du politique, issue d’un milieu bourgeois,  diplômée de sciences Po, fonctionnaire , elle a atteint très rapidement  les sommet du pouvoir  grâce à des phénomènes de cour. Choisie par les princes ‘(Sarko notamment) elle a été nommée Ministre sans vraiment convaincre. Certes elle est sympathique, appréciée même du fait peut-Eter de la modération de ses propos. Mais des propos sans grand contenu. L’idée d’un service civique peut être intéressante mais encore uen fois il doit concerner les jeunes, tous les jeunes et être obligatoire. Pour les séniors on pourrait par contre proposer un service, facultatif bien   sûr à ceux qui ont envie de transmettre leurs compétences, d’apporter uen contribution à la vie socio- culturelle et notamment de transmettre les valeurs de la république ( nota: beaucoup n’ont pas attendu Rama Yade pour s’engager dans ce sens). Bref un truc mal ficelée par Rama Yade à la limite du ridicule et qui peut en outre tuer une idée intéressante.  Le Think Tank « Allons Enfants », fondé par Rama Yade, veut donc   »reconsidérer nos personnes âgées comme des citoyens engagés dans la société et non plus comme une charge ». Pour ce faire, le collectif propose d’instaurer un service civique obligatoire aux seniors « à partir de l’âge de la retraite jusqu’à la perte d’autonomie ». Selon « Allons Enfants », cette idée aurait le double avantage de « favoriser la transmission des savoirs et des expériences » tout en augmentant « le pouvoir d’achat des retraités dans le besoin ». Selon le communiqué publié par le Think Tank sur sa page Facebook, « on mesure le progrès d’une société au traitement réservé à ses vieux ». Cette proposition ne semble toutefois pas faire l’unanimité, y compris au sein de l’UDI, le parti de Rama Yade. « Cette idée n’engage en rien l’UDI », a par exemple tweeté le député Yves Jégo, la qualifiant de « saugrenue ». Réplique quasi-immédiate de la principale intéressée, qui fustige « ces politiques qui critiquent mais ne proposent rien pour nos vieux réduits à un risque-dépendance ».

Le service civique universel non obligatoire pour tous sur la base de volontariat (SCUNOPTSBV) !!!!!

Le service civique universel non obligatoire pour tous sur la base de volontariat (SCUNOPTSBV) !!!!!

 

Difficile de définir ce machin tellement il est inconsistant et ce n’est pas Hollande qui a permis d’éclairer  ce fameux service dont on ne sait pas à qui il est destiné, pour quoi faire et comment ; Bref, les français voulait à une énorme majorité rétablir le service militaire obligatoire pour restructurer certains marginaux et permettre le brassage social et à la place on leur sort cet ersatz de service national. Sur le site officiel du service civique quelques exemples des missions possibles !

 

« Accompagnement socio éducatif des enfants au sein des structures d’accueil

  Où ?

Finistère (Bretagne)

Quand ?

6 février 2015 (11 mois)

Intervenir auprès du service Accès aux droits qui vise une population en situation de précarité financière

Où ?

Ille-et-Vilaine (Bretagne)

Quand ?

6 février 2015 (9 mois)

Accompagner les habitants dans leur consommation quotidienne

Où ?

Nord (Nord-Pas-de-Calais) »

 

Trois exemples magnifiques qui peuvent témoigner du coté structurant de ce service d’opérette certes socialement éventuellement utile mais pas du tout adaptée pour inculquer discipline, autorité et effort à des populations complètement largués sur le plan social, économique et culturel.  Ces technos qui veulent étendre ce service sont de dangereux angéliques pourquoi pas aussi par exemple «  participait et animer la chorale de la paroisse en milieu rural ». Peu importe presque tous les commentaires sont élogieux, Hollande a incarné la fonction présidentielle. Comprendre  : il a été moins nul que d’ordinaire. Sur le plan économique rien strictement rien et sur le plan de la sécurité et du terrorisme des gadgets : un projet de loi (un de plus), une agence, un comité interministériel. Il manque une chose : une commission ou un groupe de travail  ou une mission à un expert pour enterrer la question.

 

Mais les grands médias sont contents, c’est l’essentiel !

Vers un service civique universel obligatoire sur la base du volontariat !!

Vers un  service civique universel obligatoire sur la base  du volontariat !!

 

Voilà une formule qui pourrait être retenue pour qualifier la proposition que devra bientôt faire Hollande pour réconcilier certains jeunes avec les valeurs républicaines. En fait on hésite beaucoup au sein du gouvernement qui craint une réaction du jeune type CPE. En fait aujourd’hui ce sont seulement quelques dizaine de milliers de jeunes qui effectuent le service civique. Autant dire à peu près pas grand-chose  car une clase  d’âge représente 800 000 jeunes. En faiat comme pour le reste (l’école par exemple) on va aboutir à un ersatz de service civique destiné en clair surtout aux pauvres qui le souhaiteront. Bien entendu ce n’est pas le service national qui va réconcilier nombre de  marginaux des banlieues avec les valeurs républicaines mais c’est un élément symbolique de la politique à mettre en œuvre pour lutter contre le terrorisme et le communautarisme. Il faudrait que le gouvernement notamment prenne le temps pour analyser les facteurs explicatifs du mépris de certains jeunes vis-à-vis des règles dans une démocratie. L’abandon de toute autorité par des parents, la crise, l’absence de qualification, le chômage, la déliquescence de l’éducation nationale, le discrédit du système politique, la banalisation de la violence partout, l’insuffisance des moyens de la police et de la justice, l’individualisme exacerbé sont autant de facteurs qui ont permis la création de zones de non droit où la drogue et le fondamentalisme font office de régulation des rapports sociaux et culturels. Quel était l’intérêt du service militaire ? D’abord de favoriser le brassage social qui enrichit les uns comme les autres et permet de mieux se comprendre ; ensuite inculquer par le bais des classes les valeurs de l’effort, de la discipline, de l’autorité ; enfin donner une partie de son temps au pays et gratuitement pour témoigner de son attachement à la nation. Beaucoup de jeunes sortaient de là davantage structurés socialement. On met en avant le coût d’un tel service (5 milliards)  mais sans se préoccuper des coûts sociaux indirects de la marginalisation actuelle de certaines populations (coût du chômage, des aides sociales, de la délinquance, etc.) une somme annuelle qui certainement va  bien au-delà des 5 milliards cités. Sur cette question symbolique va se juger la crédibilité du plan anti terrisse de Hollande qui risque vraisemblablement come  d’habitude de privilégier un compromis batard.

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