Archive pour le Tag 'Service'

Politique -Face au risque de guerre: le retour du service militaire

Politique -Face au risque de guerre: le retour du service militaire


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer d’au moins 600 000 de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérantes et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Service militaire : une majorité de Français pour, Macron contre

Service militaire : une majorité de Français pour, Macron contre

Une large majorité de la population française se dit favorable à un retour du service militaire.

Une majorité de Français se dit globalement favorable au rétablissement du service militaire (86 %), et même au service obligatoire (53 %), d’après un sondage publié samedi 15 mars 2025 au moment où plusieurs pays européens s’interrogent sur le retour de la conscription dans un contexte géopolitique bouleversé.

Dans un entretien publié samedi par plusieurs journaux régionaux, Macron a présenté son intention d’annoncer « dans les prochaines semaines une grande refonte » du service national universel (SNU). Un service complètement bidon qui n’est ni universel, ni obligatoire et encore moins militaire. Bref une sorte de colonie de vacances.

Selon Macron , la France « n’a plus la base, plus la logistique » pour remettre en place une conscription. « À partir du moment où on est allé vers la professionnalisation de nos armées, focalisées sur l’opérationnel, les réemployer pour encadrer 800 000 jeunes […] n’est absolument pas un schéma opérant », a-t-il justifié.

Encore une erreur fondamentale de la part de macron. D’après les experts il s’agirait de mobiliser autour de 400 000 jeunes sur une classe d’âge en comprenant 800 000. Les équipements publics notamment de sport seraient suffisants pour participer à la formation. Il y avait longtemps que les militaires appelés ne résidaient plus dans les casernes et rentraient chaque jour chez eux. Notons que le chef de l’État n’a pas fait son service militaire ! Et il oublie l’aspect sociétal qui permet de brasser les populations et de rappeler les valeurs du pays.

Défense: Pour  le retour du service militaire, comme en Allemagne, en Pologne

Défense: Pour  le retour du service militaire, comme en Allemagne, en Pologne


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine. Les Allemands rompant  totalement avec leur ancienne doctrine vont décider le retour du service militaire obligatoire ( orientation du nouveau chancelier), idem pour la Pologne, bientôt d’autres .Comment la France pourrait-elle s’opposer aux millions d’hommes de la Russie et à ceux de ses affidés avec sa capacité de mobilisation de 50 000 soldats immédiatement ? À noter que le coût d’une formation de l’ordre de six mois pour environ 400 000 militaires du contingent serait seulement de 5 à 6 milliards d’après l’institut IFRAP. Faute de formation à temps en cas de conflit, la France expédierait sur le front des hommes destinés à la boucherie.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Défense: Pour le retour du service militaire, comme en Allemagne

Défense: Pour  le retour du service militaire, comme en Allemagne


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine. Les Allemands rompant  totalement avec leur ancienne doctrine vont décider le retour du service militaire obligatoire ( orientation du nouveau chancelier).Comment la France pourrait-elle s’opposer aux millions d’hommes de la Russie et à ceux de ses affidés avec sa capacité de mobilisation de 50 000 soldats immédiatement ? À noter que le coût d’une formation de l’ordre de six mois pour environ 400 000 militaires du contingent serait seulement de 5 à 6 milliards d’après l’institut IFRAP. Faute de formation à temps en cas de conflit, la France expédierait sur le front des hommes destinés à la boucherie.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Pour le retour du service militaire, comme en Allemagne

Pour  le retour du service militaire, comme en Allemagne


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine. Les Allemands rompant  totalement avec leur ancienne doctrine vont décider le retour du service militaire obligatoire ( orientation du nouveau chancelier).Comment la France pourrait-elle s’opposer aux millions d’hommes de la Russie et à ceux de ses affidés avec sa capacité de mobilisation de 50 000 soldats immédiatement ? À noter que le coût d’une formation de l’ordre de six mois pour environ 400 000 militaires du contingent serait seulement de 5à 6 milliards d’après l’institut IFRAP. Faute de formation à temps en cas de conflit, la France expédierait sur le front des hommes destinés à la boucherie.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Comme en Allemagne, pour le retour du service militaire

Comme en Allemagne, pour  le retour du service militaire


Experts militaires et politiques se sont finalement entendus pour supprimer le service militaire. La principale raison avancée étant la sophistication des équipements de l’armée et des technologies remplaçant les hommes. Le problème , c’est que dans des conflits récents on s’aperçoit que la place des hommes est essentielle à côté des armes plus sophistiquées. C’est évidemment le cas en Ukraine où la question des forces humaines est fondamentale. C’est encore le cas en Israël. C’était encore le cas en Afrique où nous sommes partis surtout par suite de manques d’effectifs pour laisser la place aux amis dictateurs de Poutine. Les Allemands rompant  totalement avec leur ancienne doctrine vont décider le retour du service militaire obligatoire ( orientation du nouveau chancelier).Comment la France pourrait-elle s’opposer aux millions d’hommes de la Russie et à ceux de ses affidés avec sa capacité de mobilisation de 50 000 soldats immédiatement ? À noter que le coût d’une formation de l’ordre de six mois pour environ 400 000 militaires du contingent serait seulement de 5à 6 milliards d’après l’institut IFRAP. Faute de formation à temps en cas de conflit, la France expédierait sur le front des hommes destinés à la boucherie.

En dernier ressort après utilisation des nouveaux équipements, l’infanterie termine le plus souvent le travail. En France, on a même supprimé le service militaire qui par ailleurs était un outil facilitant l’appropriation des valeurs républicaines et de la discipline. La France dispose d’une armée très complète dans tous les domaines mais c’est une miniature d’armée. Elle dispose seulement 160 000 hommes. En une semaine, elle serait balayée par les forces extérieures russes ou autres. Il faudrait disposer de 5à 10 fois plus de soldats disponibles et formés.

Le pays est confronté à deux types de risques. Le risque extérieur avec les menaces réitérées notamment de la Russie qui envahit pays par pays aux portes de l’union européenne. Aussi un risque intérieur avec le développement du terrorisme islamique.

Un service de l’ordre de six mois minimum est indispensable pour former des soldats. Pour assurer la sécurité intérieure mais y compris pour intervenir sur le théâtre des opérations extérieures si nécessaire. On mesure bien en effet toutes les limites de la guerre dite technologique. La principale menace aujourd’hui, c’est le terrorisme qui sévit dans le monde entier ; de ce point de vue les armes sophistiquées notamment aériennes sont insuffisantes pour lutter avec efficacité contre ce périple.

Au plan intérieur, ces armes sophistiquées sont à peu près inopérante et la stratégie doit reposer sur la présence physique de forces de surveillance et de protection.

La problématique n’est pas seulement sécuritaire elle est aussi sociétale pour permettre le brassage des populations et une meilleure appropriation des valeurs citoyennes.

Face à l’explosion de la menace terroriste en 2015, l’idée de rétablir un service militaire ou un dispositif similaire était revenue dans l’actualité . Certains réclamaient un service obligatoire de 6 mois.

Le retour du service militaire obligatoire : démagogie et flou de Macron !

Le retour du service militaire obligatoire : démagogie et flou de Macron !

Pour justifier son refus du service militaire obligatoire Macron a rappelé la création  du service national universel, un service bidon par ailleurs en train de mourir. Il argumente aussi de façon démagogique en recherchant une solution » qui fasse consensus dans la nation. Un curieux chef  de guerre qui par ailleurs a évité de faire le service militaire. Quand la lâcheté fait place au courage et l’incompétence à la pertinence. Faut-il rappeler qu’en Ukraine comme d’ailleurs à Gaza ce sont les troupes au sol qui gagnent ou qui perdent les batailles. Ainsi en Ukraine 600 000 tués et blessés côté russe et 400 000 côtés ukrainiens pour les seuls militaires.

Fin du service civique

Fin du service civique

 

Aucun nouveau contrat de Service civique ne pourra être signé jusqu’à l’adoption d’un budget 2025. Le service national universel qui n’a jamais connu de succès pourrait lui aussi disparaître pour les mêmes raisons d’autant que son objectif est complètement flou.

 

Qui peut effectuer un Service Civique et un Service National Universel ?
Le Service Civique et le SNU n’interviennent pas au même stade de la vie :

 

Le SNU s’adresse à l’ensemble des jeunes âgés de 15 à 17 ans.
Le Service Civique intervient à un autre âge : entre 16 et 25 ans (et jusqu’à 30 ans pour les jeunes en situation de handicap), sur une durée de 6 à 12 mois. Il apporte une expérience et des compétences et peut déboucher sur une orientation.
Comment se passent le Service Civique et le Service National Universel?
Le SNU s’organise principalement autour de 2 étapes obligatoires : un séjour de cohésion de 15 jours dans un centre SNU hors de son département où l’on fait l’expérience de la vie en collectivité avec un programme d’activités variées qui visent à développer un esprit de cohésion et d’entraide. Et une mission d’intérêt général de 12 jours (ou 84h dans l’année). Une étape optionnelle supplémentaire permet de vivre une expérience d’engagement partout en France (notamment à travers le Service Civique).
Le Service Civique propose de se mobiliser pour une cause qui vous tient à cœur dans l’un des 10 domaines d’engagement (environnement, solidarité, éducation, etc.). Ces missions sont indemnisées à hauteur de 620 euros par mois, au sein d’un organisme d’accueil (associations, collectivités, acteurs de l’économie sociale et solidaire, etc.) permettent aux jeunes de mener des projets en contact direct avec des publics bénéficiaires pendant 6 à 12 mois.

Quelque 5.000 volontaires du Service civique bientôt renvoyés chez eux ? À la suite d’une note publiée mercredi par le ministère chargé des comptes publics, l’Agence du Service civique a annoncé vendredi suspendre toute nouvelle mission à compter du 1er février et jusqu’à l’adoption d’un nouveau budget. Il ne sera donc plus possible de signer un contrat de Service civique à partir de samedi. Créé en 2010, ce programme permet à des jeunes de 16 à 25 ans de réaliser une mission d’intérêt général de 6 à 12 mois, dans des secteurs aussi variés que l’éducation, la culture, le sport ou la sauvegarde de l’environnement. Le Service civique, qui a encore attiré 150.000 jeunes en 2023, avait fêté en décembre son 800.000ème volontaire.

Mais alors, comment expliquer cette suspension en dépit du succès ? «Du fait de la censure et de l’absence de budget 2025, nous sommes dans un régime dit de services votés, très contraignant pour l’engagement de nouvelles dépenses et la signature de nouveaux contrats», explique Adèle Nangéroni, porte-parole de l’Agence du Service civique. Le principe de «services votés» permet en effet au gouvernement de continuer à fonctionner faute de budget, en autorisant des dépenses fondées sur les crédits déjà votés dans le budget de l’année précédente. Seul problème : avec ce dispositif, les nouvelles dépenses prévues par les administrations ne sont pas automatiquement financées. D’où l’incapacité de l’Agence de Service civique à signer de nouveaux contrats. D’autant que le coût du programme n’est pas négligeable : sur les 620 euros de compensation que touche chaque mois un volontaire, 496 euros sont pris en charge par l’État (80%) et 124 euros par l’organisme d’accueil (20%).

 

L’écosystème de l’information au service de l’intox

L’écosystème de l’information au service de l’intox

Le patron de l’Agence France-Presse déplore, dans une tribune au « Monde », l’arrêt du fact-checking sur les réseaux sociaux de Meta : ce processus de vérification de l’information fondé sur des techniques journalistiques « n’a jamais prétendu être la solution à la désinformation, mais il est le socle de la riposte. »

 

Arrêter le fact-checking [au sens d’une vérification par des journalistes tiers d’une information déjà publiée] par temps de désinformation massive, c’est un peu comme démanteler la caserne de pompiers de Los Angeles par temps de grand feu : rien ne dit que la caserne aurait suffi à contenir l’incendie, mais c’est à coup sûr se priver d’un outil de riposte précieux et éprouvé.C’est pourtant la décision qu’a prise Meta, aux Etats-Unis d’abord, comme prélude possible d’un arrêt partout dans le monde. Premier réseau de fact-checking au monde, constitué en grande part grâce au soutien financier de Meta, avec 150 journalistes qui s’y consacrent à plein temps dans une trentaine de pays en 26 langues, l’Agence France-Presse (AFP) est concernée au premier chef par cette volte-face.

Pour une IA au service de l’humain

Pour une IA au service de l’humain

Plutôt que de célébrer la supériorité des machines, il faut mettre en avant leur avantage principal, c’est-à-dire l’amélioration et l’élargissement des capacités humaines, plaide, dans une tribune au « Monde » l’économiste Daron Acemoglu, Nobel d’économie

 
Nous vivons une époque incertaine et déroutante. Tandis que nous affrontons pandémies, changement climatique et vieillissement de la population au sein des grandes économies, l’intelligence artificielle (IA) est sur le point de transformer le monde tel que nous le connaissons.Si l’on en croit les acteurs de l’industrie ou les commentateurs technologiques des principaux journaux, la mise au point de l’intelligence artificielle générale (IAG) – une technologie d’IA capable d’accomplir n’importe quelle tâche cognitive humaine – est imminente. Le débat tourne principalement autour de la question de savoir si ces formidables capacités nous rendront prospères au-delà de nos rêves les plus fous, ou si elles seront au contraire synonymes de fin de la civilisation humaine à travers l’asservissement des êtres humains à des IA superintelligentes.

Comme je l’ai écrit [dans la revue Economic Policy], il ne faut pas s’attendre à ce que beaucoup plus de 5 % des tâches humaines soient remplacées par l’IA au cours des dix prochaines années. Les modèles d’IA ont besoin de bien davantage de temps pour acquérir les capacités de discernement, le raisonnement et les facultés sociales nécessaires dans la plupart des emplois.

Les acteurs du secteur devenant de plus en plus affirmatifs quant à la rapidité des avancées, il n’est certes pas impossible que des progrès majeurs viennent changer la donne plus tôt que prévu. Mais l’histoire abonde d’ambitieuses annonces formulées par des initiés, puis démenties…

Darmanin-Retailleau : un tandem au service d’un retour de l’ordre ?

Darmanin-Retailleau : un tandem au service d’un retour de l’ordre ?

De toute évidence le tandem de deux fortes personnalités comme Darmanin à la justice et Retailleau au à l’intérieur semble donner des gages pour une action plus évidente au service de l’autorité et de l’ordre. Évidemment la tâche est immense car cette autorité manque dans de nombreux champs régaliens et espaces sociétaux. Témoin notamment la dérive des homicides, des violences en général sans parler de la gangrène du trafic de drogue.

Les deux ministres visés devront réussir rapidement ou partir car en vérité ils  sont assez peu soutenus par un socle dit commun assez insipide. Les « républicains » ne sont pas non plus décidés avec Wauquiez à faire des cadeaux au gouvernement de Bayrou. D’une certaine manière, les républicains ont été contraints de ne pas s’opposer la nomination de Retailleau mais annoncent d’ores et déjà qu’ils réservent leur position vis-à-vis du gouvernement. Rien d’étonnant à cela d’une certaine manière car  Retailleau devient un sérieux concurrent pour Wauquiez dans la perspective des élections présidentielles

 

Pour un nouveau service national citoyen

Pour un nouveau service national citoyen

 Alors que le projet de loi de finances 2025 se précise pour faire face aux défis économiques, plusieurs dispositifs comme le SNU sont aujourd’hui dans le viseur du gouvernement. L’un d’eux pourrait être supprimé dans le cadre de ce budget, à l’initiative de Laurent Lafon, président de la commission de la Culture, de l’Éducation et de la Communication, et avec le soutien possible d’Éric Jeansannetas, prêt à déposer un amendement. Ce dispositif ne fait plus l’unanimité, et beaucoup questionnent son efficacité. Face à cette situation, la création d’un nouveau service national citoyen devient un impératif. (Un papier intéressant mais cependant qui fait l’impasse sur le caractère obligatoire de ce service, son rôle de brassage social et de défense des valeurs du pays NDLR).


Collectif (*)

Les commissions des finances du Sénat et de l’Assemblée nationale ont toutes deux voté pour la suppression du projet de Service national universel expérimenté depuis 2018. Le gouvernement quant à lui ne semble pas complètement décidé, mais confirme l’impossibilité de généraliser le projet, notamment pour des raisons budgétaires.

Nous proposons de refondre le projet de SNU en un parcours citoyen, comprenant d’une part une Éducation morale et civique (EMC) et une Éducation à la Défense revisitées et renforcées tout au long du parcours scolaire, avec éventuellement une ou deux semaines dédiées, au collège, à ces questions. Et d’autre part le développement du Service civique, qui propose aux jeunes, entre 16 et 25 ans, de consacrer 6 à 12 mois de leur vie à servir l’intérêt général, tout en gagnant en expérience et compétences. Car nous le savons tous, même si nous en avions les moyens, ce n’est pas en proposant aux 800 000 jeunes d’une classe d’âge un séjour éducatif de 12 jours que nous changerons en profondeur et durablement la relation de nos jeunes avec notre pays et ferons naître la « société de l’engagement » que nous appelons tous de nos vœux.

Créé en 2010 justement pour donner une suite civile et volontaire au service national suspendu en 1996, le Service civique a aujourd’hui largement fait ses preuves : plus de 800 000 jeunes mobilisés depuis sa création, 150 000 sur la seule année 2024. Des jeunes qui s’engagent sur la durée, 8 mois en moyenne, auprès des services publics et des associations pour contribuer à relever les défis sociaux et environnementaux auxquels notre pays doit faire face. Des jeunes de tous milieux sociaux, décrocheurs scolaires comme diplômés du supérieur, des jeunes à l’image des jeunesses de France, à qui l’on confie de vraies missions utiles au pays, et à qui l’on propose une véritable expérience d’engagement sur le terrain, indemnisée, accompagnée. Avec un impact éprouvé : plus de 70% trouvent un emploi ou repartent en formation qualifiante après leur service, beaucoup deviennent ensuite bénévoles, ou s’engagent dans les métiers du lien, et les structures qui les accueillent sont satisfaites à plus de 90% du soutien que ces jeunes leur apportent.

Certes le service civique est à améliorer, notamment pour promouvoir, voire généraliser les missions collectives, qui permettent l’expérience de mixité ; l’indemnité versée aux jeunes qui est, sur certains territoires, insuffisante ; ou encore le contrôle des missions qui leur sont confiées, pour qu’elles viennent bien soutenir le travail des professionnels salariés et non les remplacer. Mais le Service civique, s’il est enfin promu et valorisé massivement dans toutes les sphères de la société, et notamment dans les établissements d’enseignement secondaire et supérieur, peut devenir une étape naturelle dans le parcours de vie de tous nos jeunes, adaptée aux enjeux du 21e siècle et aux aspirations et besoins de notre jeunesse.

Aussi, Madame la Présidente de l’Assemblée nationale, Monsieur le Président du Sénat, Mesdames les Présidentes et Messieurs les Présidents de groupes parlementaires, nous vous invitons à insister pour que notre pays ne continue pas à investir l’argent qu’il n’a pas dans un « service national » au rapport coût/bénéfice contestable, et à ressortir la « proposition de loi visant à renforcer le Service Civique » qui avait été votée à l’unanimité au Sénat au printemps dernier…

Ainsi nous respecterons à la fois la voix de la société civile et celle de notre démocratie représentative, en renonçant à un dispositif trop coûteux et non généralisable, et en consolidant un dispositif inscrit au code du service national, ayant fait ses preuves, et qui ne demande qu’à être développé pour qu’un jour, tous nos jeunes puissent vivre une « année de césure citoyenne », au service des autres, d’eux-mêmes… et de la cohésion de notre pays.

_______

*Co-signataires

Marie Trellu-Kane, Présidente fondatrice d’Unis-Cité
Claire Thoury, Présidente du Mouvement Associatif
Maelle Nizan, Présidente de la FAGE
Mathieu Adenot, Président d’ANIMAFAC
Hélène Lacassagne, Présidente de la Ligue de l’Enseignement

États-Unis : une politique économique au service de la croissance interne

États-Unis : une politique économique au service de la croissance interne

 

Après des décennies de fortes relations commerciales à l’international, notamment avec la Chine, l’ouverture du marché américain a diminué. Cela aurait dû s’accompagner d’un ralentissement de son économie, mais au contraire, son marché intérieur a boosté la croissance aux États-Unis. Au début des années 2000, l’historien britannique Niall Ferguson célèbre l’émergence de la « Chinamérique », une nouvelle entité économique cohérente issue de la relation économique symbiotique entre les États-Unis et la Chine. Chacune des parties trouve son compte dans cette fusion caractérisée par une interdépendance économique profonde : la Chine exporte des produits manufacturés à bas prix vers les États-Unis, tandis que les États-Unis importent ces produits et financent leur consommation intérieure et leurs dépenses publiques en empruntant à l’étranger – et notamment en Chine. Cette relation constitue peut-être la meilleure illustration de l’un des enseignements de la théorie classique du commerce international. Les échanges extérieurs sont bénéfiques pour la croissance en permettant aux acteurs économiques de tirer profit des avantages comparatifs de toutes les régions du monde. Dans le cadre de la Chinamérique, Pékin profite effectivement de son avantage en main-d’œuvre bon marché et en coûts de production compétitifs pour devenir « l’usine du monde », exportant des produits manufacturés à grande échelle, tout particulièrement aux États-Unis.

 

par 

Professor of Economics and International Affairs, HEC Paris Business School dans « The conversation « 

La relation symbiotique entre les États-Unis et la Chine a néanmoins mis en évidence les limites et les risques d’une interdépendance profonde et le risque de fragmentation de l’économie internationale. Hier, mondialisation rimait avec interdépendance et intégration des marchés, alors qu’aujourd’hui, la logique qui s’impose est celle d’autonomie et de souveraineté. À cet égard, la dépendance des États-Unis à l’égard des importations chinoises et la dépendance de la Chine à l’égard du marché américain ont nourri les tensions économiques et géopolitiques actuelles.

La Chinamérique n’est donc plus. L’a remplacée une nouvelle forme de rivalité institutionnalisée tant à Pékin qu’à Washington. D’ailleurs, en l’espace d’une décennie, le taux d’ouverture de l’économie américaine, qui mesure la part des échanges internationaux (exportations et importations) par rapport au PIB, a baissé de six points de pourcentage.

On aurait pu s’attendre alors à ce que cette baisse du taux d’ouverture de l’économie américaine s’accompagne d’un ralentissement économique, conformément aux attentes de la théorie classique du commerce international. Le fait est que l’économie américaine n’a non seulement pas connu de ralentissement, mais s’est également bien mieux portée, notamment, que l’économie européenne. Le paradoxe est entier compte tenu de la forte dépendance d’hier de l’économie américaine au reste du monde et à la Chine.

Mais ce paradoxe n’est en réalité qu’apparent. Il faut d’abord noter que la vigueur de la consommation interne aux États-Unis a joué un rôle considérable dans la croissance américaine sur la période dans un contexte de taux d’intérêt accommodant et d’un taux d’épargne très faible (à l’exception de la période de la pandémie). Le taux d’épargne américain se situe en dessous de la barre des 5 %, soit trois fois moins que la moyenne européenne. De même, la résilience de la croissance américaine s’explique pour partie par le fait que les dépenses des ménages restent significatives depuis plus d’une décennie.

La politique budgétaire expansionniste américaine, marquée notamment par le désormais fameux Inflation Reduction Act (IRA) et les plans d’investissement dans les infrastructures et les semi-conducteurs, a également contribué à stimuler la croissance économique. L’IRA prévoit des investissements publics massifs d’un montant de 891 milliards de dollars, dont 783 milliards de dollars pour l’énergie et le changement climatique.

Le CHIPS Act (Creating Helpful Incentives to Produce Semiconductors and Science), loi fédérale américaine de 2022, vise quant à lui à renforcer la position des États-Unis dans la recherche, le développement et la fabrication de semi-conducteurs. Elle prévoit notamment de nouveaux financements à hauteur de 280 milliards de dollars pour appuyer la recherche et la fabrication de semi-conducteurs aux États-Unis, dont 52,7 milliards de dollars sont spécifiquement alloués pour leur fabrication.

Il s’agit non seulement de soutenir l’économie américaine à court terme, mais également de la soutenir dans sa transformation structurelle et sa réduction de la dépendance vis-à-vis du reste du monde. À cela s’ajoute le fait que les entreprises peuvent s’appuyer sur une électricité deux fois moins coûteuse en juin 2023 que celle en Allemagne – permettant ainsi à l’économie américaine de contester à l’industrie allemande le titre de puissance manufacturière.

De plus, la réduction du taux d’ouverture s’est accompagnée d’une diversification du commerce américain, alors que le Mexique est devenu le premier partenaire commercial et que le Vietnam a connu le plus grand bon de sa part de marché aux États-Unis, au détriment de la Chine et de l’Allemagne. Ce mouvement est aussi le résultat d’entreprises qui essayent de contourner les sanctions américaines qui ciblent la Chine et, dans le cas du Mexique, de se rapprocher du marché américain. Mais il témoigne de manière plus profonde d’une carte du commerce international américain dont les frontières ont profondément évolué.

On a donc assisté à une transformation structurelle de l’économie américaine. Ce changement très important permet au gouvernement, qu’il soit républicain ou démocrate, de redéfinir le récit que le pays a de lui-même – et a ainsi permis une transformation politique structurelle.

En effet, depuis 2006 et les deux dernières années du mandat de George W. Bush, les politiques étrangères américaines semblent partager un fil conducteur commun : ce qui est bon pour le reste du monde n’est plus forcément bon pour l’Amérique. Le pays a tiré tous les dividendes qu’il pouvait de la mondialisation qu’il a contribué à construire depuis 1945. La mondialisation est désormais devenue un jeu à somme nulle dans lequel ce que les États-Unis gagnent, le reste du monde le perd et vice-versa – rendant ainsi tout compromis difficile. Aussi différents que George W. Bush, Barack Obama, Donald Trump et Joe Biden puissent être, tous ont exprimé ce même scepticisme vis-à-vis d’une mondialisation qui ne servirait plus les intérêts américains.

Si le repli du commerce international américain s’était accompagné d’un ralentissement économique, une telle vision du monde aurait eu du mal à s’imposer à Washington. Au lieu de cela, Joe Biden a été en mesure de faire une synthèse de ce consensus en proposant une politique étrangère au service des classes moyennes que l’on tente d’immuniser contre les turbulences de la mondialisation et donc de la concurrence étrangère. Indépendamment de l’issue du scrutin du 5 novembre, il est fort à parier que cette synthèse, résultat d’une transformation économique et politique structurelle, sera durable.

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Politique -Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Ciotti, le  » déserteur » des Républicains  qui s’est dispensé du service national, futur ministre de la défense ?

Non seulement Ciotti est un « déserteur »  mais en plus il aurait bien voulu emporter avec lui la caisse et les effectifs des Républicains pour les vendre au Rassemblement national. Ciotti  est coutumier du décalage entre ses convictions et son action. Ainsi il  a réussi l’exploit de devenir d’un des plus ardents partisans du service militaire obligatoire suspendu en 97 alors qu’il a écrit lui-même à Chevènement pour se faire dispenser de ce service au motif que sa compagne était enceinte. Il a donc été dispensé du service national. Mieux, Il serait maintenant pressenti pour être le ministre de la défense du RN !

De quoi évidemment jeter un doute sérieux sur un personnage qui n’a pratiquement jamais par ailleurs travaillé ailleurs que dans la politique depuis ses 23 ans. D’une certaine manière, l’archétype du personnel politique qui a transformé la fonction élective en métier quitte à se vendre pour un plat de lentilles

 

Wikipédia

Le 24 janvier 1991, François Fillon, député RPR, écrit à Jean-Pierre Chevènement, ministre de la Défense, en vue de faire exempter du service militaire Éric Ciotti, alors collaborateur parlementaire de son collègue Christian Estrosi. Mais le ministre quitte ses fonctions peu après et c’est finalement au titre de soutien de famille, en raison de la grossesse de sa conjointe, que l’intéressé obtiendra une dispense quelques semaines plus tard. La publication de cette lettre dans Le Canard enchaîné du 14 septembre 2016 vaudra des critiques à Ciotti, devenu entre-temps partisan déterminé du service militaire obligatoire, suspendu en 1997 sur initiative de Jacques Chirac.

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