Archive pour le Tag 'servi'

A quoi ont servi les États généraux de l’alimentation ? À rien !

A quoi ont servi les États généraux de l’alimentation ? À rien !

 

À l’issue de cinq mois de débats force est de constater que ces états généraux n’ont servi à rien ou à pas grand-chose sinon à permettre des échanges entre les acteurs du secteur. En effet,  les décisions du gouvernement ne sont pas à la hauteur des enjeux. On va se contenter d’une disposition législative qui veut  interdire la vente à perte et contraindre les cantines scolaires à se fournir pour au moins 50 % en produits bio.  Théoriquement la mesure qui interdira la vente à perte dans la distribution alimentaire paraît de nature à assurer un minimum de rémunération aux producteurs. Ceci étant en l’état,  le texte est assez ambigu puisqu’il contraindra la distribution  revendre au minimum tout produit alimentaire au prix acheté majoré de 10%. Ce seuil sera accompagné d’un encadrement des promotions commerciales qui ne pourront plus être supérieures à 34% du prix normal et à 25% du volume annuel vendu et de mesures permettant de baser les contrats commerciaux sur les coûts de revient des agriculteurs. Le problème est de savoir cependant qu’elle sera le prix d’achat imposé au producteur. En effet ce prix d’achat est rarement fondé sur les coûts de production mais sur des prix que les distributeurs en situation oligopolistique imposent. De toute manière,  il paraît assez difficile sinon impossible de réglementer dans ce domaine à moins d’imposer une réglementation des prix qui serait refusée par Bruxelles (une sorte de tarification obligatoire). Les prix sont évidemment régulés par les rapports de force entre producteurs et distributeurs et cela à l’échelle internationale pour nombre de produits. De ce point de vue,  la balle est largement dans le camp des producteurs afin qu’ils structurent mieux leur réseau de commercialisation et qu’ils valorisent  davantage leurs productions auprès des consommateurs. Cependant rien n’est prévu encourager la structuration des réseaux commerciaux agricoles ou celle de la filière bio. Et pour cause concernant ce dernier aspect puisque Nicolas Hulot était absent !  Le chef du gouvernement a cependant annoncé un «nouveau programme en faveur de l’agriculture biologique». Il a ainsi affirmé que la part du bio, qui occupe actuellement 6,5% de la surface agricole du pays, passera à 15% en 2022, puis à 30% en 2030mais sans préciser les moyens pour y parvenir.  Concernant les pesticides, le calendrier de l’interdiction des phytosanitaires – dont le glyphosate – sera précisé «au plus tard» à la fin du premier trimestre 2018, après une concertation. L’État s’engage en outre à «renforcer la recherche» pour trouver des alternatives. «Nous voulons aider les filières agricoles à sortir du glyphosate». «Il ne s’agit pas de changer seulement une méthode de culture, mais parfois toute une filière. Et ça, ça se prépare, ça s’organise, ça s’accompagne», a déclaré Édouard Philippe pour expliquer la longueur de ces travaux, disant vouloir éviter des «distorsions de concurrence», notamment pour les grandes cultures. Les associations font grise mine. WWF estime que «le compte n’y est pas (…) Même des objectifs consensuels dans les ateliers ne sont pas repris par le gouvernement. Nous attendions des moyens législatifs, réglementaires, budgétaires et fiscaux et des plans d’action clairs pour sortir des pesticides, soutenir l’agriculture biologique ou lutter contre les contaminants chimiques et les perturbateurs endocriniens. Au lieu de cela, nous avons (…) des futurs plans (plan de sortie progressive des pesticides, plan bio…) avec à nouveau des consultations. Ce sont des annonces d’entrée, pas des annonces de clôture», déplore l’ONG. De leur côté, les acteurs de la plateforme citoyenne pour une transition agricole et alimentaire se montrent déçus que les «décisions sur la phase sociétale et environnementale soient reportées à plus tard», alors que les associations attendaient «des mesures concrètes avec des calendriers et des moyens».

Une serveuse agressée pour avoir servi de l’alcool

Une serveuse agressée pour avoir servi de l’alcool

 

Le terrorisme sociétal maintenant avec cette agression ;  La serveuse d’un bar du centre de Nice (Alpes-Maritimes) a été violemment agressée par deux hommes lundi midi, au premier jour du mois du ramadan, parce qu’elle servait de l’alcool, selon une information de Nice-Matin. Des agresseurs sans doute fondamentalistes qui se trompent de siècle, de pays et de cibles. Des fondamentalistes qui mériteraient à l’évidence d’être exclus d’un pays démocratique dont il bafoue les valeurs républicaines. Il se trompe de pays, de civilisations et font preuve par ailleurs d’une la lâcheté lamentable en s’attaquant à une femme. De quoi en plus alimenter est racisme latent avec de tels actes barbares.  Cette jeune femme qui souffre d’un hématome important à l’arcade sourcilière, a porté plainte, tout comme le propriétaire de l’établissement situé rue Lamartine. Ce dernier a également porté plainte pour menaces : les mêmes suspects avaient déjà tenté, trois jours auparavant, de le dissuader de vendre des boissons alcoolisées pendant le mois de jeûne. Les images vidéo enregistrées par le bar montrent clairement les deux hommes, dont l’un serait un étranger en situation irrégulière, en train de menacer longuement la serveuse, avant de partir puis de revenir pour la gifler à l’intérieur du bar. La victime elle-même musulmane suit le ramadan. « Ce n’est pas parce que je sers de l’alcool que je n’accomplis pas mon devoir. Si je le fais, c’est parce que je suis serveuse, a-t-elle confié à l’Obs. En Tunisie, j’exerçais le même métier et je n’ai jamais eu le moindre problème. Je ne pensais pas qu’en France, pays de libertés, je puisse être agressée pour ça. »  En octobre 2014, dans le même quartier, trois hommes, dont le responsable d’un établissement halal baptisé La Nosra, fermé depuis par les services de la préfecture, s’en étaient pris à un boulanger à qui ils reprochaient de vendre des sandwiches au jambon et de ne pas être « un bon musulman ». Ils avaient été condamnés à six mois de prison avec sursis en janvier 2015.

 

(Avec le Parisien)

 

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

Déficits zone euro : l’austérité n’a servi à rien

 

Finalement l’austérité n’aura servi à rien puisque les déficits repartent en zone euro ; pire cette austérité à tué la croissance (et l’emploi). Une double erreur de diagnostic et de stratégie pour les technocrates de Bruxelles qui ont imposé le contraire de ce qu’ont fait d’autres zones économiques comme la Grande Bretagne, les Etats-Unis ou le Japon (lui pas encore sorti d’affaires mais qui relance par  une politique monétaire très accommandante).  A cela s’ajoute l’erreur de la BCE et de sa stratégie mollement accommodante.  La crise de la dette avait semblé disparaître des écrans radars avec deux trimestres consécutifs de baisse du niveau de la dette publique en Europe. Mauvaise nouvelle, officialisée ce 22 juillet par l’office européen des statistiques Eurostat, elle est repartie à la hausse, début 2014, pour atteindre 93,9% du PIB au premier trimestre, contre 92,7% fin 2013. En valeur absolue, la dette publique cumulée des Etats-membres de la zone euro a atteint 9.055,5 milliards d’euros au premier trimestre 2014, selon Eurostat. Alors qu’entre juillet et décembre 2013, elle avait baissé pour la première depuis fin 2007 et le début de la crise financière. La dette de la France s’est également alourdie. Elle correspond à 96,6% de son PIB contre 94,7% au trimestre précédent. Elle se rapproche en valeur absolue des 2.000 milliards d’euros. Début 2014, elle a atteint précisément 1.985 milliards contre 1.940 milliards fin 2013.   La Grèce conserve la dette la plus lourde de la zone (174,1% du PIB), suivie par l’Italie (135,6%) et le Portugal (132,9%). A l’autre bout du spectre, l’Estonie affiche une dette de 10% et le Luxembourg de 22,8%. Dix-neuf États membres ont enregistré une hausse de leur dette, six autres, une baisse, tandis que celle de l’Estonie est resté inchangée. Les plus fortes hausses sont intervenues en Slovénie (+7 points), en Hongrie (+5 points) ainsi qu’en Belgique et au Portugal (+3,9 chacun). Les baisses les plus marquées ont, quant à elles, été observées en Pologne (-7,6 points), en Allemagne (-1,1 points) et en Grèce (-1points).




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