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Primaire écolo : la radicalité pour argument Sandrine Rousseau et des analyses à coups de serpe

Primaire écolo : la radicalité pour argument Sandrine Rousseau et des analyses à coups de serpe

 

À l’extrême gauche, Mélenchon n’a qu’à bien se tenir car en matière de radicalité Sandrine Rousseau va bientôt figurer au hit-parade. t sa principale caractéristique. D’ailleurs elle ne prend même pas le temps de justifier ses propositions. Être radical pour elle constitue en soi un programme. Preuve lors du débat avec Yannick Jadot, Elle a surtout accusé ce dernier de n’être pas assez radicale assez «radical». «J’ai lu ton programme. Je vois à quel point il n’y a pas de transformation suffisante pour permettre d’atteindre les objectifs du Giec», l’a-t-elle interpellé. «L’écologie de gouvernement que tu proposes est une écologie qui ne va pas au bout du chemin», a-t-elle jugé. La réponse du concerné ne s’est pas fait attendre: «Si gouverner, c’est renoncer, il faut arrêter de faire de la politique. Il faut s’engager dans les mouvements sociaux». «

En matière de déplacements, l’ancienne porte-parole d’Europe écologie les Verts s’est prononcée pour la « démobilité ». Une idée globalement intéressante mais concrètement qui ne précise pas comment doivent être assurés les déplacements domicile travail pour ceux qui se lèvent tôt ( dontles transports collectifs sont inadaptés), pour ceux qui ne disposent pas d’alternative à l’automobile notamment en zone diffuse (banlieue, zone rurale,). Par contre à juste titre, Sandrine Rousseau milite pour une voiture beaucoup plus légère moins consommatrice d’énergie et moins polluante.

 

Cependant elle se prononce pour une taxe carbone qui va surtout pénaliser les plus pauvres. Le problème d’Europe écologie les Verts c’est que ce parti ri risque de voter pour la plus radicale comme candidat mais le moins populaire auprès de l’électorat. L’égérie du « wokisme »  en France ne recueille  en effet que de leur de 2 % dans les sondages pour les élections présidentielles.

Fillon : une politique sociale à coups de serpe

Fillon : une politique sociale à coups de serpe

 

La purge que propose François Fillon dans le domaine social sera vraisemblablement au cœur de la campagne électorale. Le caractère radical de ces propositions rend en effet le programme de Fillon très clivant. On dit pourtant que François Fillon a minutieusement préparé ses propositions depuis des années pourtant force est de constater que certaines manquent cruellement de pertinence et surtout de réalisme Certes des évolutions sont indispensables pour pérenniser un modèle social dont le financement n’est pas assuré mais les réformes dans ce domaine doivent être menées de manière pertinente et progressive pour ne pas faire porter tout le poids du changement aux couches moyennes et au plus défavorisés. Un seul exemple celui de la réforme de la sécurité sociale qui ne couvrirait que les pathologies graves, les autres risques devant être couverts par des assurances. Une perspective qui aboutirait à un quasi-doublement des cotisations sociales des salariés, soit en moyenne 300 à 400 € par mois. Une folie évidemment et  complètement irresponsable même si Fillon tente de l’adoucir en indiquant que les plus défavorisés seraient couverts en totalité par la sécurité sociale pour tous les risques. Comme l’indiquait Fillon les riches peuvent payer mais qu’en est-il des couches moyennes et ou peu aisées. Un projet par ailleurs juridiquement et constitutionnellement impossible car il y aurait une inégalité de traitement. On ne peut demander à la fois les ressources des couches moyennes pour boucher le trou de la sécu et en même temps priver la plus grande partie des cotisants de la couverture de la sécu. Même approximation concernant la réduction du nombre de fonctionnaires. Le chiffre de 500 000 et inatteignables et n’a aucun sens tant que n’a pas été défini le nouveau champ d’intervention de l’État. Or c’est la question centrale. Certes le nombre de fonctionnaires doit être revu sérieusement en baisse mais il faut surtout supprimer de nombreuses interventions étatiques qui n’ont rien à voir avec les missions  régaliennes de l’État et qui entretiennent la bureaucratie principale responsable du manque de compétitivité de l’économie française. Il faudrait donc d’abord définir les champs qui justifient l’intervention de la puissance publique et les métiers qui imposent un statut de fonctionnaire. Une politique autrement pertinente que celle  qui consiste à passer un coup de rabot sur tout. D’autres mesures par contre sont plus efficaces comme celle de l’allégement des charges des entreprises mais qui fait porter tout le poids des réformes fiscales sur les ménages ; réformes  socialement et politiquement non seulement injustes mais économiquement dommageables pour la croissance. Bref un programme davantage taillé pour le cœur de l’électorat  qu’un programme pour la France.  Selon l’institut Harris Interactive, son électorat de la primaire est âgé à 55% d’au moins 50 ans (34% de 65 ans et plus). Il est composé à 45% d’inactifs et à 34% de personnes issus des catégories socioprofessionnelles supérieures. Pour Stéphane Rozès, président de la société de conseil Cap, le résultat de dimanche relève donc d’une « illusion d’optique » et François Fillon aurait tort de penser que « l’électorat de la primaire est l’électorat de la France ». « François Fillon dit vouloir changer le logiciel du modèle social français », ajoute-t-il. « Mais très majoritairement, les classes actives et populaires ne veulent pas tant un changement de logiciel qu’une consolidation du modèle social. »




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