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Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes

Guerre commerciale : Les États-Unis seront surtout les victimes ( BDF)

Dans un entretien accordé à La Tribune dimanche, le gouverneur de la Banque de France est revenu sur la guerre commerciale déclenchée par Donald Trump, et dont les premiers effets se font déjà sentir sur l’activité.

Pour François Villeroy de Galhau, la nouvelle administration, aux commandes des États-Unis depuis environ deux mois, met à mal la stabilité de l’activité outre-Atlantique, avec une «imprévisibilité» qu’exècrent les chefs d’entreprise. Le tout, en promettant de déréglementer à foison le monde économique, malgré les risques que cela implique. «En encourageant les crypto-actifs et la finance non-bancaire, l’administration américaine sème les germes d’ébranlements futurs», avertit-il ainsi, jugeant même que le pays risquait «de pécher par négligence».

Le gouverneur va même plus loin, estimant que cette dérégulation pose les bases d’une crise économique à venir outre-Atlantique. «Beaucoup anticipaient début 2025 un boom de croissance aux États-Unis, et on s’attendait à voir monter le cours des actions américaines et du dollar. Or, c’est le contraire qui se passe ! Le protectionnisme est très négatif pour tous. Mais il pénalise d’abord les États-Unis». Un exemple de «but contre son camp», juge François Villeroy de Galhau, reprenant des termes déjà employés cette semaine sur France Inter.

Fauteuils roulants: seront remboursés à 100%

Fauteuils roulants: seront  remboursés à 100% 

« Dès demain, la liste de tous les fauteuils qui seront pris en charge va sortir », a averti le chef de l’État, dans une vidéo diffusée sur TikTok, assurant que cette liste était « très large ». Pour les fauteuils « plus spécifiques », en « raison de la nature du handicap », et pour le handisport, une « prise en charge complète » sera aussi possible après « entente préalable » avec la Sécurité sociale, avec une réponse dans un délai maximal de « deux mois », a-t-il promis.

Environ un million de personnes en France utilisent un fauteuil roulant, dont des seniors à mobilité réduite et des personnes en situation de handicap, aux besoins spécifiques. Et un fauteuil manuel peut coûter jusqu’à 10 000 euros, un électrique jusqu’à 50 000 euros.

Actuellement, l’Assurance maladie rembourse jusqu’à 600 euros dans le premier cas de figure, et jusqu’à 5 200 euros, dans le second. En parallèle, les départements, via la prestation de compensation du handicap (PCH), participent souvent au financement, jusqu’à plusieurs milliers d’euros. Mais les associations de défense de personnes handicapées dénoncent la lourdeur des procédures administratives pour obtenir des aides au financement des fauteuils, ainsi que le reste à charge, souvent trop élevé à leurs yeux.

 

NFP: « Toutes nos dépenses seront financées » … par l’impôt nouveau et l’endettement

NFP: « Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt nouveau et l’endettement

 

 

Sur BFM, la candidate du nouveau Front populaire de gauche au poste de premier ministre a affirmé que toutes les dépenses prévues par son programme seront financées mais en oubliant de préciser que pour l’essentiel il s’agit d’augmenter encore la fiscalité et de peser sur la compétitivité et le pouvoir d’achat. L’intéressée n’a guère été convaincante à propos de sa responsabilité dans le déficit abyssal de la Ville de Paris dont elle était en charge. « Il s’agit d’investissements » a -telle déclaré et « non de fonctionnement  » oubliant sans doute que la plupart des investissements génèrent  à leur tour souvent des coûts de fonctionnement sans parler évidemment des emprunts qu’il faut rembourser. Bref une vision très technocratique de gauche de l’économie.

Sur la question du financement des dépenses prévues par le programme du Nouveau Front populaire, la candidate au poste affirme de manière très évasive : « Toutes nos dépenses à l’inverse du gouvernement sortant seront financées, on va aller chercher des recettes. »

Questionnée sur sa capacité à tenir ce cap d’équilibre budgétaire, au vu de son poste actuel de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris, Lucie Castets a défendu le bilan de la collectivité. Elle a rappelé que les collectivités ne peuvent recourir à la dette pour financer leur fonctionnement. Elles empruntent pour financer de l’investissement « productif », notamment en faveur de la transition écologique. Une curieuse extension du concept d’investissement productif car si des financements pour la transition écologique sont nécessaires on ne peut cependant prétendre qu’ils correspondent à des investissements productifs en termes économiques.

« Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt

« Toutes nos dépenses seront financées » ( Castets )… par l’impôt nouveau

 

 

Sur BFM, la candidate du nouveau Front populaire de gauche au poste de premier ministre a affirmé que toutes les dépenses prévues par son programme seront financées mais en oubliant de préciser que pour l’essentiel il s’agit d’augmenter encore la fiscalité et de peser sur la compétitivité et le pouvoir d’achat. L’intéressée n’a guère été convaincante à propos de sa responsabilité dans le déficit abyssal de la Ville de Paris dont elle était en charge. « Il s’agit d’investissements » a -telle déclaré et « non de fonctionnement  » oubliant sans doute que la plupart des investissements génèrent  à leur tour souvent des coûts de fonctionnement sans parler évidemment des emprunts qu’il faut rembourser. Bref une vision très technocratique de gauche de l’économie.

Sur la question du financement des dépenses prévues par le programme du Nouveau Front populaire, la candidate au poste affirme de manière très évasive : « Toutes nos dépenses à l’inverse du gouvernement sortant seront financées, on va aller chercher des recettes. »

Questionnée sur sa capacité à tenir ce cap d’équilibre budgétaire, au vu de son poste actuel de directrice des finances et des achats de la Ville de Paris, Lucie Castets a défendu le bilan de la collectivité. Elle a rappelé que les collectivités ne peuvent recourir à la dette pour financer leur fonctionnement. Elles empruntent pour financer de l’investissement « productif », notamment en faveur de la transition écologique. Une curieuse extension du concept d’investissement productif car si des financements pour la transition écologique sont nécessaires on ne peut cependant prétendre qu’ils correspondent à des investissements productifs en termes économiques.

Pollution: Les péages seront plus chers pour les poids lourds

Pollution: Les péages seront plus chers pour les poids lourds

En apparence une bonne mesure celle qui consiste à augmenter le tarif des péages en fonction du niveau de pollution des poids-lourds. C’est la conséquence de la transposition d’une directive européenne de 2022.

Une mesure toutefois qui aura peu d’effet avant 2030 et qui touchera peu le transport routier français dans les tracteurs sont la plupart du temps aux dernières normes. En moyenne, les poids-lourds durent une dizaine d’années quand on mélange transport propre et transport pour autrui. Mais le transport public a l’habitude de changer les tracteurs au pire tous les cinq ans au mieux tous les deux ans. Des renouvellements de matériel pour satisfaire aux dernières normes techniques plus performantes.

Les tarifs des péages vont être modulés pour les camions et les cars en fonction de leur niveau de pollution, selon un décret paru dimanche au Journal officiel. Ces tarifs ne s’appliqueront cependant qu’au terme des concessions autoroutières actuelles, attendu pour la plupart dans les années 2030. Ce texte transpose une directive européenne obligatoire prise en 2022, destinée à encourager l’utilisation de véhicules moins polluants. Cette transposition devait être réalisée avant mars 2024. La mesure sera applicable aux véhicules de transport de marchandises et de personnes dont le poids total en charge autorisé est supérieur à 3,5 tonnes.

Les péages « sont modulés en fonction de la classe des émissions de dioxyde de carbone du véhicule. L’amplitude de cette modulation est fixée par le cahier des charges annexé au contrat de concession », a indiqué le décret paru au Journal officiel.

Dans les faits, la mesure ne concerne pas les contrats de concession en cours d’exécution. Elle ne « s’applique que sur les futurs contrats d’autoroutes », indique le ministère des Transports.

Les principales concessions actuelles, couvrant plus de 90% des autoroutes concédées, doivent arriver à terme entre 2031 et 2036. Les transports constituent le premier poste d’émissions de gaz à effet de serre en France, les véhicules lourds (y compris bus et cars) pesant environ un quart de ce poste, selon des chiffres officiels.

Nouvelles batteries :au centre de l’activité économique

Nouvelles batteries : au centre de l’activité économique

Le monde fonctionne de plus en plus avec des batteries aujourd’hui principalement lithium-ion. Mais plusieurs modèles recourant à des technologies différentes apparaissent. Ils vont contribuer à la croissance économique grâce à de nouvelles applications. Par Xavier Dalloz, consultant spécialisé dans les nouvelles technologies dans la Tribune.
Xavier Dalloz
28 Mai 2023, 17:39

Les batteries vont notamment avoir de plus en plus d’applications dans notre vie quotidienne, ainsi que dans de nombreux secteurs industriels. Il est évident que l’économie de demain fonctionnera avec des batteries.

Par exemple, les véhicules électriques ont déjà dépassé 10 % des ventes mondiales de véhicules en 2022. Ces ventes devraient atteindre 30 % d’ici 2030. Aujourd’hui, la plupart des véhicules électriques sont alimentés par des batteries lithium-ion, une technologie vieille de plusieurs décennies également utilisée dans les ordinateurs portables et les téléphones portables. Les véhicules électriques d’aujourd’hui se rapprochent du prix des voitures à essence et peuvent parcourir des centaines de kilomètres entre les charges. Les nouvelles batteries vont augmenter ces performances.

De nombreuses innovations vont en effet transformer radicalement les batteries avec de nouvelles applications telles que le stockage d’électricité sur le réseau qui peut aider à équilibrer les sources d’énergie renouvelables intermittentes comme l’éolien et le solaire. Un nouveau monde émerge autour de nouvelles batteries.

Voici quelques exemples :

Batteries lithium-ion améliorées
Les batteries lithium-ion sont largement utilisées dans de nombreux appareils électroniques, des téléphones portables aux voitures électriques. Les chercheurs travaillent sur l’amélioration de leur capacité de stockage d’énergie, de leur durée de vie et de leur sécurité.
Des avancées ont été réalisées en augmentant la densité énergétique, ce qui permet d’obtenir une plus grande autonomie pour les véhicules électriques et les appareils mobiles.
Batteries à semi-conducteurs :
Les batteries à semi-conducteurs sont une nouvelle génération de batteries qui utilisent des matériaux à semi-conducteurs au lieu des électrolytes liquides traditionnels.
Elles promettent une densité d’énergie encore plus élevée, une charge plus rapide et une sécurité améliorée. Les batteries à semi-conducteurs pourraient jouer un rôle clé dans l’adoption généralisée des véhicules électriques.
Ces batteries ont une conception similaire à celle des batteries lithium-ion, y compris un électrolyte liquide, mais au lieu de compter sur le lithium, elles utilisent le sodium comme ingrédient chimique principal. CATL aurait prévu de commencer à les produire en masse avant la fin de l’année 2023.
Les batteries sodium-ion
Cette nouvelle technologie permettrait également de réduire les coûts de l’ordre de 20 % environ, avec toutefois une densité énergétique légèrement plus faible que les batteries lithium-ion, impliquant une autonomie légèrement en retrait. Elles bénéficieront en revanche d’une recharge rapide, et devraient permettre de satisfaire la majorité des usages.
Batteries à l’état solide :
Les batteries à l’état solide utilisent des électrolytes solides au lieu des électrolytes liquides dans les batteries traditionnelles.
Elles offrent plusieurs avantages, tels qu’une plus grande densité d’énergie, une meilleure sécurité, une durée de vie plus longue et une recharge plus rapide. Les batteries à l’état solide sont considérées comme l’une des prochaines grandes avancées dans le domaine des batteries au cours des prochaines années.
Batteries rechargeables à base de zinc :
Les batteries rechargeables à base de zinc sont une alternative intéressante aux batteries au lithium-ion.
Le zinc est un matériau abondant, peu coûteux et non toxique. Ces batteries ont une densité énergétique élevée, une meilleure sécurité et une meilleure stabilité thermique.
De plus, elles peuvent être recyclées plus facilement que les batteries au lithium-ion.
Batteries à flux redox :
Les batteries à flux redox utilisent des électrolytes liquides contenant des ions actifs pour stocker l’énergie.
Elles offrent la possibilité de stocker de grandes quantités d’énergie à grande échelle, ce qui les rend idéales pour les applications stationnaires telles que le stockage d’énergie solaire et éolienne.
Les batteries à flux redox sont connues pour leur longue durée de vie et leur capacité à être rechargées rapidement.
Les batteries LFP (phosphate de fer au lithium)
Les batteries LFP ont une densité d’énergie inférieure à celle des batteries lithium-ion, mais leur coût est moins élevé et surtout elles n’utilisent ni cobalt, ni nickel, matériaux sensibles aux risques d’approvisionnement et de volatilité des prix.
Elles connaitront une forte croissance en Europe et aux États-Unis d’ici à 2030 du fait des prix élevés du cobalt et du nickel.
La part de marché des LFP augmente rapidement , passant d’environ 10 % du marché mondial des véhicules électriques en 2018 à environ 40 % en 2022.
La batterie Prieto
La batterie Prieto peut se recharger complètement en trois minutes et peut fournir plus de cinq fois la densité de puissance et jusqu’à trois fois la densité d’énergie des batteries 2D traditionnelles.
La batterie peut fonctionner à des températures aussi basses que moins 30 degrés Celsius et à plus de 100 degrés Celsius,
Contrairement aux batteries lithium-ion traditionnelles, sa conception 3D garantit que la batterie ne soit pas inflammable.
Le rôle clé du noir de carbone et du graphite dans les batteries
Le carbone est utilisé dans les batteries principalement sous forme de graphite, qui est l’un des composants clés des électrodes. Le carbone a le potentiel d’être la prochaine percée dans la technologie des batteries. Son utilisation dans les collecteurs de courant permet notamment d’améliorer le point le plus faible des batteries plomb-acide, à savoir leur faible énergie spécifique.

Voici quelques usages du carbone dans les batteries :

Électrodes négatives :
Le graphite est couramment utilisé comme matériau d’électrode négative dans les batteries au lithium-ion. Lorsque la batterie se décharge, les ions lithium se déplacent de l’électrode négative (anode) vers l’électrode positive (cathode) à travers l’électrolyte, produisant ainsi un courant électrique.
Le graphite est choisi pour sa capacité à intercaler et stocker les ions lithium, ce qui permet une réversibilité des réactions électrochimiques lors des cycles de charge et de décharge.
Électrodes positives :
Bien que le carbone ne soit pas utilisé comme matériau d’électrode positive dans les batteries au lithium-ion, certains types de batteries, comme les batteries au plomb-acide, utilisent des électrodes positives à base de carbone.
Matériau conducteur :
Le carbone est un matériau électriquement conducteur, ce qui en fait un choix idéal pour faciliter le transfert d’électrons dans une batterie. Il est souvent utilisé pour recouvrir les électrodes afin d’améliorer la conductivité électrique et d’assurer une distribution uniforme du courant.
Amélioration de la stabilité :
L’ajout de carbone dans les électrodes peut améliorer la stabilité et la durabilité des batteries. Il peut aider à prévenir la formation de dendrites de lithium, qui peuvent court-circuiter la batterie et entraîner des problèmes de sécurité.
Supercapacités :
Les supercondensateurs, également appelés supercapacités, sont des dispositifs de stockage d’énergie qui utilisent le carbone sous forme de matériaux poreux, tels que les nanotubes de carbone ou le carbone activé.
Ces matériaux offrent une surface spécifique élevée, ce qui permet une plus grande capacité de stockage électrique.
Quant aux applications des batteries, on va les trouver partout dans notre vie quotidienne.

Voici quelques-unes des applications qui vont se généraliser :

Automobile
Les batteries sont essentielles pour alimenter les véhicules électriques (VE) et les véhicules hybrides rechargeables (VHR).
Les batteries fournissent l’énergie nécessaire pour propulser le véhicule et alimenter les systèmes électriques tels que les phares, le système de climatisation, l’électronique embarquée, etc.
Électronique grand public
Les batteries sont utilisées dans une variété d’appareils électroniques grand public tels que les téléphones portables, les tablettes, les ordinateurs portables, les montres intelligentes, les écouteurs sans fil, les caméras, les consoles de jeux, etc. Elles alimentent ces appareils en énergie pour les rendre portables et autonomes.
Énergie renouvelable
Les batteries sont utilisées dans les systèmes de stockage d’énergie pour les installations d’énergie renouvelable, comme les panneaux solaires et les éoliennes.
Les batteries permettent de stocker l’énergie produite pendant les périodes de faible demande ou lorsque les sources d’énergie renouvelable sont actives, puis de la restituer lorsque la demande est plus élevée ou lorsque les sources ne sont pas disponibles.
Systèmes d’alimentation de secours
Les batteries sont utilisées dans les systèmes d’alimentation de secours, tels que les onduleurs, pour fournir de l’électricité en cas de panne de courant.
Les batteries sont utilisées dans les maisons, les entreprises, les centres de données, les hôpitaux, etc., pour assurer un fonctionnement continu des équipements critiques pendant une coupure d’électricité.
Stockage d’énergie stationnaire
Les batteries sont utilisées pour le stockage d’énergie à grande échelle dans les systèmes de stockage stationnaires.
Cela comprend le stockage d’énergie sur le réseau électrique pour équilibrer l’offre et la demande, améliorer la stabilité du réseau et faciliter l’intégration des énergies renouvelables.
Équipements médicaux
Les batteries sont utilisées dans divers équipements médicaux, tels que les appareils de surveillance, les pompes à perfusion, les respirateurs, les défibrillateurs portables, etc.
Les batteries assurent l’alimentation continue de ces dispositifs essentiels dans les environnements médicaux.
Ces exemples ne sont qu’une sélection des nombreuses applications des batteries. En fonction des avancées technologiques et des besoins émergents, de nouvelles applications vont très vite apparaître. On associera de plus en plus batteries à croissance économique et on parlera de plus en plus de batterie (isation) de la société comme on a parlé d’informatisation de la société depuis 1980.

Un autre point important concerne le recyclage des batteries. Les nouvelles voies de recyclage visent à augmenter les taux de récupération des matériaux. Par exemple, la récupération du graphite, un composant qui représente environ 15 à 25 % du poids d’une batterie.

Les automobiles à moteur thermique autorisées après 2035

Les automobiles à moteur thermique seront autorisées après 2035


Ce pourrait bien être une remise en cause de l’électrique en tout cas une interrogation de plus sur l’avenir de l’électrique. C’est un véritable coup de théâtre qui vient d’avoir lieu à Bruxelles. Il était convenu d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 sous la pression des écolos. Mais devant le mécontentement de l’industrie automobile notamment allemande et des automobilistes, il sera autorisé de prolonger l’autorisation des moteurs thermiques au-delà de 2035 sous réserve d’utilisation de carburant de synthèse plus neutre en carbone. Le problème c’est que ce carburant de synthèse est loin d’être au point techniquement et commercialement. Mais d’ici 2035 l’industrie allemande aura sûrement trouvé une solution plus ou moins bâtarde. Cela laisse ouvert évidemment la porte à la prolongation du thermique.

La Commission européenne et l’Allemagne ont annoncé samedi avoir trouvé un accord pour débloquer un texte clé du plan climat de l’Union européenne (UE) sur les émissions de CO2 des voitures, en assouplissant l’interdiction des moteurs thermiques après 2035.
« Nous avons trouvé un accord avec l’Allemagne sur l’utilisation future des carburants de synthèse dans les voitures », a annoncé le commissaire européen à l’Environnement Frans Timmermans sur Twitter.
« Les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035 s’ils utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d’émissions de CO2 », a précisé le ministre allemand des Transports, Volker Wissing.

Après des mois de négociations, les pays de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen s’étaient mis d’accord l’an dernier sur une loi visant à interdire la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur thermique dans l’UE à partir de 2035, mais son entrée en vigueur a été suspendue au début du mois après l’opposition inattendue des libéraux allemands, qui souhaitaient une exemption pour les véhicules utilisant des carburants de synthèse et ont bloqué un vote du Conseil de l’UE.

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Les voitures thermiques seront autorisées après 2035

Les voitures thermiques seront autorisées après 2035


Ce pourrait bien être une remise en cause de l’électrique en tout cas une interrogation de plus sur l’avenir de l’électrique. C’est un véritable coup de théâtre qui vient d’avoir lieu à Bruxelles. Il était convenu d’interdire les moteurs thermiques à partir de 2035 sous la pression des écolos. Mais devant le mécontentement de l’industrie automobile notamment allemande et des automobilistes, il sera autorisé de prolonger l’autorisation des moteurs thermiques au-delà de 2035 sous réserve d’utilisation de carburant de synthèse plus neutre en carbone. Le problème c’est que ce carburant de synthèse est loin d’être au point techniquement et commercialement. Mais d’ici 2035 l’industrie allemande aura sûrement trouvé une solution plus ou moins bâtarde. Cela laisse ouvert évidemment la porte à la prolongation du thermique.

La Commission européenne et l’Allemagne ont annoncé samedi avoir trouvé un accord pour débloquer un texte clé du plan climat de l’Union européenne (UE) sur les émissions de CO2 des voitures, en assouplissant l’interdiction des moteurs thermiques après 2035.
« Nous avons trouvé un accord avec l’Allemagne sur l’utilisation future des carburants de synthèse dans les voitures », a annoncé le commissaire européen à l’Environnement Frans Timmermans sur Twitter.
« Les véhicules équipés d’un moteur à combustion pourront être immatriculés après 2035 s’ils utilisent exclusivement des carburants neutres en termes d’émissions de CO2 », a précisé le ministre allemand des Transports, Volker Wissing.

Après des mois de négociations, les pays de l’Union européenne (UE) et le Parlement européen s’étaient mis d’accord l’an dernier sur une loi visant à interdire la vente de nouvelles voitures et camionnettes à moteur thermique dans l’UE à partir de 2035, mais son entrée en vigueur a été suspendue au début du mois après l’opposition inattendue des libéraux allemands, qui souhaitaient une exemption pour les véhicules utilisant des carburants de synthèse et ont bloqué un vote du Conseil de l’UE.

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Ukraine : poursuivre les criminels de guerre tant qu’ils seront vivants

Ukraine : poursuivre les criminels de guerre tant qu’ils seront vivants 

Les crimes perpétrés durant l’invasion russe ne resteront pas impunis, prévient un collectif de personnalités internationales, parmi lesquelles le député européen Pierre Larrouturou, dans une tribune au « Monde ». Il appelle les justices nationales à se saisir des exactions commises, comme l’a déjà fait l’Allemagne.

 

Tribune.

 

Depuis le début de la guerre en Ukraine, des vidéos nous rendent témoins des exactions gravissimes commises par les forces russes. L’ensemble de la chaîne de commandement, du soldat aux dirigeants russes, doit être conscient que les Ukrainiens comme la communauté internationale leur demanderont des comptes. L’agression subie par l’Ukraine est, en elle-même, une violation du droit international, qui proscrit le recours et la menace du recours à la force entre Etats souverains. Mais les actions commises par les forces russes régulières ou irrégulières (on pense aux mercenaires du Groupe Wagner) sont également soumises au droit des conflits armés.

Prohibés par la coutume internationale et par plusieurs instruments internationaux comme l’article 8 du statut de Rome créant la Cour pénale internationale (CPI), les crimes de guerre désignent la violation de plusieurs interdictions. Parmi elles, on peut mentionner les infractions graves aux conventions de Genève du 12 août 1949, l’homicide intentionnel, la torture ou les traitements inhumains, la destruction et l’appropriation de biens non justifiées par des nécessités militaires et exécutées de manière large et arbitraire, les violations des droits des prisonniers de guerre, le fait de lancer des attaques délibérées contre la population civile, d’attaquer ou de bombarder des villes, villages, habitations ou bâtiments qui ne sont pas défendus et qui ne sont pas des objectifs militaires, ou encore de détruire, de piller ou de saisir les biens de l’ennemi.

Si de tels crimes étaient commis, le président russe – qui ne pourrait pas se prévaloir de ses immunités devant les juridictions internationales – ne serait pas le seul visé. Bien sûr, les exécutants, comme les soldats, s’étant rendus coupables de ces crimes pourront être jugés. Mais il en va de même pour les membres du gouvernement russe impliqués dans les décisions militaires, pour les membres de la chaîne de commandement militaire, pour toutes les personnes exerçant un contrôle sur les forces militaires comme paramilitaires ainsi que pour les responsables civils.

Enfin, toute personne qui apporterait consciemment son concours ou une assistance substantielle à la commission d’un crime de guerre pourra être poursuivie. Tel est le cas des personnes qui aideraient à la réalisation de ces crimes et qui pourraient être jugées complices, mais aussi des entreprises et financeurs qui participeraient indirectement, par la fourniture de fonds ou la vente de matériels servant à la commission des crimes. En témoignent la mise en examen en France de Nexa Technologies pour des allégations de vente de matériel au régime du président Al-Sissi en Egypte, et la poursuite en Suède de Lundin Energy pour complicité de crimes de guerre en Soudan : aucun financeur de l’armée et du régime russes, aucune entreprise ne sera à l’abri de poursuites si leur responsabilité dans les crimes de guerre susceptibles d’être commis est établie.

Covid: des masques chirurgicaux seront fournis aux enseignants à partir de la mi-janvier …..2022 ?

Covid: des masques chirurgicaux seront fournis aux enseignants à partir de la mi-janvier …..2022 ?

 

Les enseignants peuvent être rassurés. Après avoir largement bénéficié de masse en simple tissu plus ou moins protecteur, ils pourront recevoir des masques ordinaires 10 masques chirurgicaux à partir de la mi-janvier. On espère évidemment qu’il s’agit de l’année 2022. Il y a maintenant presque deux ans que la pandémie a débutés et visiblement les pouvoirs publics ont un peu de mal à mettre en cohérence leurs politiques concrètes d’hygiène avec leur déclaration.

 

En outre il faut espérer que la pandémie se prolonge si l’on veut qu’un jour les mêmes enseignants bénéficient des masques F aspects de dont l’attribution était l’étude.

Compte tenu des délais on ne perd pas toute espérance de les fournir en 2023. Les fabricants espèrent évidemment que la pandémie pourra durer jusque-là !

Environnement : Des milliards de milliards seront nécessaires pour le changement climatique, (John Kerry, États-Unis)

 

Environnement : Des milliards de milliards seront nécessaires pour le changement climatique,  (John Kerry, États-Unis)

 

John Kerry, envoyé spécial du président américain Joe Biden pour le Climat, parcourt les grandes capitales afin de convaincre les 20 plus grands pollueurs au monde d’accompagner les Etats-Unis dans leur transition écologique. Il déclare dans le JDD qu’il faudra des milliards de milliards pour réaliser la transition climatique :

QUESTION/ L’un des objectifs de la COP26 à Glasgow était d’abonder à hauteur de 100 milliards de dollars le fonds qui permet aux pays pauvres de financer leur transition écologique

 

On va y arriver. On est proches des 97 milliards pour 2022 et on parviendra aux 100 milliards. Ce chiffre est crucial et le président Biden a quadruplé la participation américaine initiale jusqu’à atteindre 11,4 milliards de dollars. Nous pouvons faire mieux et nous le ferons à condition que notre budget 2022 l’y autorise, et je vous rappelle que c’est notre premier budget depuis l’arrivée de Joe Biden à la Maison Blanche, le précédent datant de la présidence Trump. Je rappelle aussi que le président Biden est revenu dans l’Accord de Paris, que ses décrets présidentiels ont permis de mettre fin aux politiques les plus nocives initiées par Donald Trump, qu’il a créé ce poste d’envoyé spécial pour le Climat qu’il m’a confié et qu’il a réuni dès le mois d’avril dernier un sommet international pour faire en sorte que les dirigeants du monde entier revoient leurs ambitions à la hausse. Ce chiffre de 100 milliards ne doit donc pas nous distraire de l’essentiel. A l’échelle de la planète, nous aurons besoin de bien davantage, des milliards de milliards, pour réussir cette transition écologique.

Les plus-values des patrons du capital investissement seront imposés

 Les plus-values  des patrons du capital investissement seront imposés

Le Conseil d’Etat, plus haute juridiction administrative française, a considéré que les gains de dirigeants d’entreprises détenues par des fonds, devaient être imposés comme du salaire.

Aux Etats-Unis, premier marché mondial du private equity , l’administration Biden s’intéresse aux gains des gérants du non coté qui bénéficient d’une taxation plus avantageuse que le traitement en salaire des employés de leurs participations. Aussi envisage-t-elle une taxation à 39,6 % contre 20 % actuellement, ce qui lui ramènerait 14 milliards de dollars d’ici à 2028, et enverrait un signal fort aux électeurs démocrates.

Cette tentation n’est pas nouvelle outre-Atlantique, mais suscite cette fois une intense contre-campagne de l’industrie qui craint qu’il passe à l’acte en sortie de pandémie.

«Les plans sociaux des PME seront dramatiques »

 «Les plans sociaux des PME seront dramatiques »

Michel Ghetti est président-fondateur de France Ingénierie Emploi, aujourd’hui intégré au groupe Siaci Saint Honoré. Expert des restructurations d’entreprises, il a notamment conduit les dossiers ABB, Teleperformance, Fiat et Colgate Palmolive.( intreviewinion)

L’impression que les plans sociaux et les restructurations vont se multiplier dans les prochains mois est-elle justifiée ?

Oui. On sent monter un grand mouvement de restructuration dans les entreprises françaises. Dans l’automobile, la presse, l’agroalimentaire, l’aéronautique… La crise que nous venons de traverser n’en est cependant pas la cause essentielle, mais le prétexte. La plupart de ces plans étaient dans les tiroirs auparavant. Il y a un effet d’aubaine. Ce qui se fera d’ici la fin de l’année sera provisionné dans les comptes. Les entreprises ont intérêt à faire attention : les plans sociaux qui répondent à des logiques de court terme et de diminution des charges risquent de peser sur les stratégies de long terme et de les pénaliser bien plus qu’elles ne le pensent.

Ces plans sociaux ne sont-ils pas antinomiques avec les réflexions sur la souveraineté soulevée par la crise du coronavirus ?

Je note effectivement des contradictions de fonds. Quand Renault – qui a l’Etat à son capital – envisage d’externaliser la fonderie de Bretagne, que les laboratoires pharmaceutiques – financé pour la recherche par des dispositifs publics et dont les médicaments sont remboursés – réduisent leurs effectifs… cela pose des questions. A-t-on compris les enjeux de la relocalisation et de la sécurisation des secteurs-clés ? On se prépare à refaire massivement les mêmes erreurs qu’il y a dix ans, avec un mouvement massif de recours à des sociétés-tampons pour l’activité. Christian Estrosi, lorsqu’il était ministre de l’Industrie avait pris de bonnes dispositions en la matière, qui ont malheureusement fait long feu. Les autorités doivent être attentives aux effets collatéraux des plans de restructurations des grandes entreprises. Les plus petits qui en découleront seront infiniment plus destructeurs. J’alerte sur la situation de l’aéronautique. Il y a dix ans, le secteur a recomposé sa filière de façon pyramidale, avec des sous-traitants de rang un, deux ou trois… Cela a créé une dilution des marges et de la visibilité pour un grand nombre d’entreprises. Les effets des restructurations sur la filière vont être très durs.

Vous attirez l’attention sur le fait que les études d’impact des restructurations des grands groupes doivent être plus poussées…

Ce n’est que comme cela, et avec beaucoup de dialogue social, qu’on peut évaluer correctement les effets sur les emplois indirects et concevoir les programmes de revitalisation. Il faut responsabiliser les entreprises qui restructurent. Elles ne doivent pas abonder des fonds locaux ou régionaux pour se débarrasser du problème mais prendre leurs responsabilités et leur part dans la mise en œuvre de la relocalisation et la redynamisation de l’économie, par d’autres acteurs.

Les retraites seront payées avec la dette

Les retraites seront payées avec la dette

 

 

Il n’y a pas de miracle , les plans à coup de milliards  s’accumulent mais pour l’essentiel cela sera payé avec la dette. C’est déjà vrai pour le budget de l’État qui sans emprunt ne pourrait pas fonctionner. C’est vrai aussi les retraites du fait report voire d’annulation de cotisations. Une demande d’avance sera donc faite au gouvernement de l’Agirc-Arrco, la caisse de retraite complémentaire des salariés du privé, qui perçoit normalement chaque mois environ 7 milliards d’euros de cotisations de 18 millions d’actifs afin de pouvoir reverser 6 milliards d’euros de pensions à 13 millions de retraités et 1 milliard à l’État au titre . Comme le gouvernement n’a pas le premier sou , il empruntera à son tour. Et certains pourront  considérer que la boucle bouclée: l’impôt finance quand il peut les dépenses de fonctionnement; pour le reste ;le financement est assuré par la dette dont certains pensent d’ailleurs qu’elle n’a pas besoin dans l’être remboursée sauf que 60 % de cette dette et assurée par des investisseurs étrangers. De toute évidence la martingale de la dette ne pourra fonctionner très longtemps même s’il fallait dans l’urgence pallier à des insuffisances chroniques pour éviter  de bloquer encore davantage l’appareil de production et le pouvoir d’achat.

 

Coronavirus : 50 à 70% des Français seront infectés ( Blanquer)

Coronavirus : 50 à 70% des Français seront infectés ( Blanquer)

 

Une prévision particulièrement inquiétante faite par le ministre de l’éducation nationale à savoir que 50 à 70 % de la population risquent d’être infectés. Avec cependant des conséquences très différentes. Certaines personnes déjà concernées par d’autres pathologies graves pourraient voir leur vie mise en danger. D’autres auront les symptômes d’une grippe très sévère mais se rétabliront. Enfin un très grand nombre également porteur du virus ne constateront aucun symptôme ou presque. Invité ce dimanche matin de France Info, le ministre de l’Education nationale, Jean-Michel Blanquer, a rappelé que l’objectif n’était pas d’arrêter la propagation du virus stricto sensu mais de l’étaler dans le temps afin de faciliter le travail des soignants et de favoriser une immunisation progressive de la population. 

Le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a estimé dimanche sur France Info que l’épidémie de coronavirus toucherait « probablement » plus de la moitié de la population française. Le ministre répondait à une question sur le renforcement drastique des mesures de confinement annoncé samedi soir par le Premier ministre Edouard Philippe. « Comme vous le savez, depuis le début, la stratégie ce n’est pas d’empêcher que le virus passe – on sait qu’il passera probablement par plus de la moitié d’entre nous – mais c’est de faire en sorte qu’il passe de la manière la plus étalée possible dans le temps », a indiqué Jean-Michel Blanquer.

Le ministre faisait référence aux personnes potentiellement contaminées mais pas celles – beaucoup moins nombreuses – chez qui le virus prend des formes graves. « On considère, et là je ne fais que répéter ce que disent les scientifiques, que 50 à 70% de la population in fine finit par être contaminée par le virus, et c’est d’ailleurs ça qui met fin au virus puisque ça crée une forme d’immunité majoritaire, et donc le virus s’éteint de lui-même », a ajouté Jean-Michel Blanquer plus tard dans l’interview.

Le gouvernement a notamment annoncé la fermeture de tous les lieux publics non-indispensables afin de freiner l’épidémie qui a contaminé 4.500 personnes en France et fait 91 morts, selon le dernier bilan communiqué samedi.

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