Archive pour le Tag 'sera'

Pascal Affi N’Guessan Ancien premier ministre sera candidat pour le Front populaire ivoirien (FP I).

Pascal Affi N’Guessan Ancien premier ministre sera candidat pour le Front populaire ivoirien (FP I).

 

Le paysage ivoirien est encore loin d’être clarifié pour les futures élections présidentielles. D’abord avec l’interrogation sur la possibilité d’une nouvelle candidature d’ADO, actuel président ensuite sur le poids politique va représenter

L’ancien Premier ministre Pascal Affi N’Guessan, opposant de premier plan lors de la présidentielle de 2020, a été désigné samedi candidat à celle qui aura lieu en octobre 2025. Lors d’un congrès à Yamoussoukro, la capitale ivoirienne, il a été réélu président du Front populaire ivoirien (FPI) face à un autre candidat, Pierre Dagbo Godé, avec 99,34% des voix de quelque 4.500 votants.

«C’est avec joie et gaieté mais aussi gravité que je serai votre candidat (…) celui du peuple de Côte d’Ivoire. Je porterai ses aspirations pour construire ensemble une Côte d’Ivoire toujours plus unie», a-t-il déclaré lors d’un discours.

«Ensemble, nous porterons un projet de rupture», a dit Pascal Affi N’Guessan, qui souhaite notamment instaurer une quatrième république, supprimer le Sénat et interdire le cumul des mandats. «J’ai la connaissance des réalités de ce pays», «j’ai l’expérience» et les Ivoiriens «me connaissent suffisamment», a-t-il déclaré à l’AFP.

Son opposition au cumul de mandats

Pascal Affi N’Guessan, ancien Premier ministre (2000-2003) sous le président Laurent Gbagbo (2000-2011) et candidat à la présidentielle de 2015, s’était opposé au troisième mandat brigué par l’actuel président Alassane Ouattara en 2020. Il avait alors annoncé la formation d’un pouvoir parallèle, le Conseil national de transition (CNT). Des tensions lors du scrutin avaient fait 85 morts.

Objet d’enquêtes pour «complot contre l’autorité de l’Etat», «mouvement insurrectionnel», «assassinat» et «actes de terrorisme» avec un autre opposant, il avait passé deux mois en détention provisoire, avant d’être libéré sous contrôle judiciaire, finalement levé.

À lire aussi Côte d’Ivoire: à Abidjan, pouvoir et opposition en quête de dialogue 

L’année dernière, M. Affi N’Guessan avait signé un accord de partenariat avec le parti au pouvoir, le Rassemblement des Houphouëtistes pour la démocratie et la paix (RHDP) d’Alassane Ouattara, et avait fait une alliance pour les élections locales. «Ce partenariat était devenu caduc», a-t-il ajouté. Toutefois, «rien n’est exclu, aucune alliance n’est exclue», a-t-il assuré, en particulier avec l’opposition.

Une éventuelle motion de censure LR sera votée par le FN

 Une  éventuelle motion de censure LR sera votée par le FN

 En cas de hausses d’impôts, sur fond de mauvais résultats économiques, les bancs de la droite «n’hésiter(ont) pas» à déposer une motion de censure, a fait savoir le patron de LR, Éric Ciotti, dans les colonnes du Parisien. Et  l’initiative  de députés LR pourrait en tout cas être soutenue par les troupes du Rassemblement national (RN), a confirmé ce dimanche le député RN Jean-Philippe Tanguy .Il n’est pas certain que LR concrétise sa menace car il pourrait aussi être victime d’une éventuelle élection législative ( les sondages ne lui donnent actuellement que 7 à 8 % dans la perspective des européennes). Cependant ce chantage auprès du gouvernement pourrait lui donner les moyens de bloquer une partie des moyens du redressement financier et en rendre ensuite responsable le gouvernement.

La menace de renverser le gouvernement est souvent agitée par l’état-major de LR, mais le groupe s’était jusque-là très majoritairement retenu de s’associer au vote des motions de censure déposées par l’opposition lors de l’examen des derniers projets de loi de finances.

Pour espérer censurer l’exécutif, l’initiative doit recueillir la majorité absolue, soit 289 voix. Seule celle, transpartisane, déposée par le groupe Liot (Libertés, indépendants, outre-mer et territoires) pendant la réforme des retraites, en mars 2023, était passé à neuf de petites voix de renverser le gouvernement d’Élisabeth Borne.

Cette fois une majorité pourrait être obtenue avec le soutien de l’opposition notamment du rassemblement national. Le seul problème c’est que cela pourrait entraîner la dissolution de l’Assemblée nationale et de nouvelles élections pas nécessairement favorable à LR.

 

 

Éducation nationale : encore une grève qui se sera pas suivie

Éducation nationale : encore une grève qui se sera pas suivie

Encore une grève des syndicats de gauche dans l’éducation nationale. Une grève qui ne sera pas davantage suivie que les précédentes et qui veulent remettre en cause les réformes du collège notamment les groupes de niveaux. La preuve sans doute que certains enseignants se croient propriétaire des savoirs fondamentaux et sans doute qu’ils veulent ignorer l’état de délabrement du système éducatif par rapport à celui des autres pays étrangers. En outre, une grève marginale qui ne grandira pas le syndicalisme dans le secteur.
«Nous ne trierons pas nos élèves!»: des syndicats d’enseignants ont appelé à la grève et à manifester le 2 avril pour demander l’abandon des mesures du «choc des savoirs», en particulier les groupes de niveau au collège, mais aussi pour les salaires et des moyens pour l’école publique. Le Snes-FSU, premier syndicat du secondaire, avec le SNEP-FSU (éducation physique et sportive), SUD Éducation, la CGT éduc’action et la FNEC-FP FO souhaitent «amplifier la mobilisation», principalement contre les groupes de niveau prévus à partir de la rentrée au collège qui, selon eux, organisent le «tri des élèves», selon un communiqué commun. Des manifestations à Paris et dans plusieurs villes de France sont attendues.

 

Agriculteurs: demain il sera trop tard 

Agriculteurs: demain il sera trop tard 

Elu local et ingénieur agronome ayant travaillé dans le développement agricole, Georges Fandos propose, dans une tribune au « Monde », quelques pistes exploratoires pour répondre à la crise actuelle : une politique commerciale plus protectrice, des aides pour l’installation et la modernisation.

L’exaspération des agriculteurs a plusieurs origines : des revenus insuffisants liés à des prix trop faibles par rapport aux coûts de production, des contraintes administratives et environnementales croissantes, mais aussi des jugements négatifs d’une partie de la population urbaine, qui les pointe du doigt comme pollueurs… Dans ces conditions, l’important est de comprendre comment on en est arrivé à cette situation pour mieux y répondre.

Sur les prix agricoles, la loi EGalim a accouché d’une souris qui se résume pour l’essentiel à une garantie de lutte contre le dumping qui oblige les acheteurs des filières agroalimentaires à revendre les denrées agricoles qu’ils achètent à un prix 10 % supérieur au prix d’acquisition. Mais ce mécanisme ne garantit en rien une rémunération plus forte pour les agriculteurs !

Quant à la voie contractuelle qui est privilégiée, elle démontre aussi ses limites sur un marché très déséquilibré où quelques centrales d’achat ou groupes agroalimentaires industriels ont un pouvoir exorbitant face à une multitude de petits producteurs qui, même regroupés, ne sont pas de taille.

Seule l’obligation faite par la loi de la fixation du prix d’achat des denrées agricoles par les filières à des niveaux supérieurs aux coûts de production aurait permis d’assurer un revenu minimum aux agriculteurs. Au lieu de cela, on voit des entreprises françaises devenues des géants internationaux comme Lactalis [premier groupe laitier mondial] proposer une baisse des prix du lait, alors que les coûts de production n’ont cessé d’augmenter (énergie, plastique, engrais, produits phytosanitaires…). Il s’agit d’une pure provocation !
s
Les données fournies par les centres de gestion et d’économie rurale sur les coûts de production par filière pourraient servir de base à des discussions sur les prix. Mais il faudrait ensuite réaliser des contrôles sur la bonne application des accords de filières par des enquêteurs de la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes.

Le principal argument des adversaires d’une politique de prix rémunérateurs pour les producteurs repose sur la concurrence des importations à bas prix. Raison pour laquelle, il faudrait adjoindre à la politique sur les prix agricoles une politique commerciale extra et intra européenne plus protectrice .

Immigration : une loi qui sera laminée par le conseil constitutionnel ?

Immigration : une loi qui sera laminée par le conseil constitutionnel ?

Un véritable aveu d’impuissance par le ministre de l’intérieur qui convient que nombre de deux dispositions de la loi immigration seront certainement balayés sur le plan du droit notamment par le conseil constitutionnel ou les conventions internationales. Il se pourrait en effet que le conseil constitutionnel considère que la loi ordinaire votée n’est pas adaptée juridiquement et qu’il renvoie à une réforme des institutions. Une manière pour le conseil constitutionnel de ne pas prendre de face le gouvernement mais de le contourner au motif d’insuffisance juridique.

« Des questions se posent sur un certain nombre de dispositions, qui pourraient être soit non conventionnelles, soient peu constitutionnelles », a reconnu Gérald Darmanin.

« En tant que ministre de l’Intérieur, j’appliquerai la lettre de la loi qui sera promulguée par le président de la République, mais également l’esprit avec lequel nous avons travaillé tous ensemble », a-t-il déclaré. Une déclaration qui ne mange pas de pain mais qui n’apporte strictement rien sinon qu’elle prépare à une éventuelle claque de la part du conseil constitutionnel.

Selon nos informations, Emmanuel Macron a fait savoir qu’il saisirait le Conseil constitutionnel une fois la loi adoptée pour qu’il se prononce sur ses dispositions. Le PS a aussi annoncé immédiatement après le vote à l’Assemblée nationale.

La prochaine crise sera celle de l’endettement mondial

La prochaine crise sera celle de l’endettement mondial


Deux types de dettes risquent de se télescoper et de se contaminer pour créer une crise mondiale. Il y a d’abord la dette des pays développés dans la caractéristique est de multiplier et d’amplifier les déficits budgétaires pour financer leurs investissements mais aussi leur fonctionnement comme en France par exemple.

De très grands pays souffrent aussi endettement en premier sans doute la Chine avec une crise particulière dans le logement, les collectivités locales et les entreprises. Ensuite , les États-Unis qui ont aussi un niveau d’endettement considérable mais qui bénéficient du fait que le dollar est la monnaie de référence. Nombre d’autres pays développés vivent en fait très au-dessus de leurs moyens surtout depuis l’envolée des taux qui a renchéri les charges financières. Ainsi la France par exemple aujourd’hui avec plus de 3000 milliards d’endettements qui représentent autour de 60 milliards de charges financières pour l’instant et bientôt 100 milliards.

Il y a aussi la situation qui peut être encore plus dangereuse des pays émergeant beaucoup plus vulnérables et qui consacrent une part de plus en plus importante de leur budget déjà faible au remboursement de la dette.

Plus de la moitié des pays en développement à faible revenu sont en situation de surendettement ou présentent un risque élevé de surendettement.

Pour les pays développés, il s’agit de réduire la voilure et de l’adapter au potentiel réel de financement du pays. Une action d’abord dans le domaine public et donc une révision de la gestion budgétaire. Dans le domaine privé, la crise va éclater en partant de la situation explosive du logement qui va tout droit dans le mur.

Pour certains pays émergeant la crise est trop grave et pour sauver le pays il faudra restructurer la dette revoir évidemment aussi le budget.

Le problème d’une plus grande rigueur de gestion pour réduire en tout cas contrôler la dette c’est son impact sur la croissance. En cas de mesures trop brutales le resserrement budgétaire pourrait provoquer une atonie supplémentaire de l’activité et une augmentation du chômage. La ligne politique est de ce point de vue sur une ligne de crête étroite.

Politique- Élections européennes : Hollande ne sera pas candidat; Ouf !

Politique- Élections européennes : Hollande ne sera pas candidat, Ouf !

Voilà la France rassurée d’un danger supplémentaire écarté: Hollande ne sera pas Candidat pour les européennes en 2024. Un non-événement évidemment mais qui donne l’occasion à l’ancien président de faire encore parler de lui même pour rien. Et de croire qu’il a toujours une influence avec des propos toujours aussi bizarres et ambigus .

François Hollande assure dans un entretien accordé ce samedi 2 décembre à Ouest-France que «non, pas candidat, mais je jouerai un rôle». Sans doute un rôle de figurant !

«J’appuierai la liste socialiste si elle s’élargit à toutes les composantes du PS et à des mouvements extérieurs, comme celui de Bernard Cazeneuve (son ancien premier ministre et ministre de l’Intérieur, qui a quitté le PS et créé son propre mouvement, NDLR), et les radicaux…» du Parti radical de gauche (PRG), deux opposants à la Nupes.

L’ancien président de la République (2012-2017) estime que «seul cet élargissement peut donner une nouvelle force à l’idée sociale-démocrate», notamment en vue de la présidentielle de 2027.

«La direction du Parti socialiste n’a pas le choix. Elle doit accepter d’ouvrir largement sa liste», insiste l’ancien président, alors que le patron du PS Olivier Faure n’entend pas inviter Bernard Cazeneuve ou le PRG. «Le PS a besoin que Bernard Cazeneuve s’investisse personnellement dans cette campagne. Pour bien le connaître je le considère comme un atout», assure François Hollande.

Le PRG, opposé à toute alliance avec LFI, a annoncé fin novembre qu’il voulait présenter sa propre liste aux élections européennes, appelant le PS à sortir de «l’ambiguïté» et invitant Raphaël Glucksmann à ne pas être «le chef de file d’une liste du moratoire».

Élections européennes : Hollande ne sera pas candidat, Ouf !

Élections européennes : Hollande ne sera pas candidat, Ouf !

Voilà la France rassurée d’un danger supplémentaire écarté: Hollande ne sera pas Candidat pour les européennes en 2024. Un non-événement évidemment mais qui donne l’occasion à l’ancien président de faire encore parler de lui même pour rien. Et de croire qu’il a toujours une influence avec des propos toujours aussi bizarres et ambigus .

François Hollande assure dans un entretien accordé ce samedi 2 décembre à Ouest-France que «non, pas candidat, mais je jouerai un rôle». Sans doute un rôle de figurant !

«J’appuierai la liste socialiste si elle s’élargit à toutes les composantes du PS et à des mouvements extérieurs, comme celui de Bernard Cazeneuve (son ancien premier ministre et ministre de l’Intérieur, qui a quitté le PS et créé son propre mouvement, NDLR), et les radicaux…» du Parti radical de gauche (PRG), deux opposants à la Nupes.

L’ancien président de la République (2012-2017) estime que «seul cet élargissement peut donner une nouvelle force à l’idée sociale-démocrate», notamment en vue de la présidentielle de 2027.

«La direction du Parti socialiste n’a pas le choix. Elle doit accepter d’ouvrir largement sa liste», insiste l’ancien président, alors que le patron du PS Olivier Faure n’entend pas inviter Bernard Cazeneuve ou le PRG. «Le PS a besoin que Bernard Cazeneuve s’investisse personnellement dans cette campagne. Pour bien le connaître je le considère comme un atout», assure François Hollande.

Le PRG, opposé à toute alliance avec LFI, a annoncé fin novembre qu’il voulait présenter sa propre liste aux élections européennes, appelant le PS à sortir de «l’ambiguïté» et invitant Raphaël Glucksmann à ne pas être «le chef de file d’une liste du moratoire».

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Société France: La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux. Et ce n’est pas le discours ennuyeux de Macron dimanche à la télé qui convaincra sur ces sujets.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

La prochaine bataille sociale et politique sera celle du pouvoir d’achat en France

Les médias et les experts en général sous-estiment largement le mécontentement des salariés et des ménages vis-à-vis de la chute de leur pouvoir d’achat. Pour l’instant, on se focalise sur des orientations illusoires ( écologie, sécurité, immigration etc.) faute évidemment de moyens à la hauteur des enjeux.

Dernièrement, la question du carburant a montré l’immobilisme total d’un gouvernement minoritaire non seulement à l’Assemblée nationale mais de plus en plus discrédité dans l’opinion. La première ministre et le ministre de l’économie en fait preuve à cet égard d’une grande hypocrisie concernant l’envolée du prix de l’essence. D’une grande irresponsabilité aussi par exemple en supprimant l’aide aux carburants du secteur déjà sinistré de la pêche.( Du coup, on importe de plus en plus).

Sans entrer dans une bataille de chiffres plus ou moins pertinents( on peut démontrer ce qu’on veut en fonction des méthodologies), on constate tout simplement et surtout la hausse de l’alimentaire de 20 % sur deux ans et envol du prix du carburant. Au total le pouvoir d’achat sur deux ans a diminué de 10 % pour les ménages.

Tout augmente pas seulement l’alimentaire ou le carburant mais toutes les dépenses contraintes (chauffage, assurances, électricité, taxe foncière, abonnements, les services en général etc.)

Ce sont les bas salaires et les couches moyennes qui font les frais de cette inflation galopante qui a permis aux grands groupes de spéculer et de réaliser des résultats financiers exceptionnels.

En réalité, l’inflation est un phénomène particulièrement pervers qui permet une redistribution à l’envers des ménages vers les profits des grandes sociétés. Comme une sorte d’impôt sur les achats mais sans passer par la case fiscalité officielle.

Certes, le pouvoir politique ne peut pas tout dans ce domaine mais il pourrait au moins d’une part inciter à la négociation pour faire baisser les prix, d’autre part inciter aussi à la discussion dans les branches et les entreprises pour augmenter les salaires. Pourtant le gouvernement actuel n’agit ni sur l’un ni sur l’autre se limitant à des discours creux voire mensongers.

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Alimentation : le Pseudo panier anti inflation sera « prolongé » pour Bruno Le Maire

Une mesure qui pourrait être prolongée ad vitam aeternam à savoir le pseudo trimestre anti inflation du ministre de l’économie.il : il n’a jamais existé comme le démontre l’association de consommateurs UFC–que choisir. En effet le panier type anti inflation du gouvernement n’est pas représentatif des dépenses d’après cette association.

Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés se sont engagés à vendre une sélection de produits au «prix le plus bas possible», formule leur laissant une grande liberté de manœuvre. L’objectif pour Bercy: tenter d’endiguer l’inflation galopante dans les rayons des supermarchés, encore mesurée à près de 16% sur un an en mars. Dès le 11 mai, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), avait assuré que les distributeurs avaient «globalement donné leur accord à la prolongation des opérations anti-inflation». Le PDG de Système U Dominique Schelcher a ainsi annoncé qu’il prolongeait le trimestre anti-inflation «jusqu’à la fin de l’année».

Selon le gouvernement, «en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier», une analyse qualifiée de «fausse» par l’influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.

Alimentation : le » Pseudo trimestre anti-inflation » sera prolongé pour Bruno Le Maire !

Alimentation : le Pseudo trimestre anti-inflation sera prolongé pour Bruno Le Maire

Une mesure qui pourrait être prolongée ad vitam aeternam à savoir le pseudo trimestre anti inflation du ministre de l’économie.il : il n’a jamais existé comme le démontre l’association de consommateurs UFC–que choisir. En effet le panier type anti inflation du gouvernement n’est pas représentatif des dépenses d’après cette association.

Depuis le 15 mars et pour trois mois, la plupart des supermarchés se sont engagés à vendre une sélection de produits au «prix le plus bas possible», formule leur laissant une grande liberté de manœuvre. L’objectif pour Bercy: tenter d’endiguer l’inflation galopante dans les rayons des supermarchés, encore mesurée à près de 16% sur un an en mars. Dès le 11 mai, Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), avait assuré que les distributeurs avaient «globalement donné leur accord à la prolongation des opérations anti-inflation». Le PDG de Système U Dominique Schelcher a ainsi annoncé qu’il prolongeait le trimestre anti-inflation «jusqu’à la fin de l’année».

Selon le gouvernement, «en moyenne depuis sept semaines, les prix des produits du trimestre anti-inflation ont baissé de 13% dans le panier», une analyse qualifiée de «fausse» par l’influente association de consommateurs UFC-Que Choisir, qui dit avoir relevé de faibles hausses des prix dans plusieurs enseignes.

Inflation : La FNSEA sera veut dénoncer les profiteurs

Inflation : La FNSEA sera veut dénoncer les profiteurs

Arnaud Rousseau, Nouveau patron de la FNSEA , reprend l’idée du «name and shame» émise par le gouvernement, contre les industriels qui gonfleraient leurs marges.

À l’instar du gouvernement, le nouveau patron de la FNSEA est partisan du «name and shame» contre les industriels les moins solidaires. Dans un entretien donné au Parisien et publié ce dimanche, Arnaud Rousseau appelle à donner les noms des grandes entreprises industrielles qui surfent sur la hausse des prix pour gonfler leurs marges. «S’il y a des profiteurs de l’inflation, que Bruno Le Maire donne les noms. S’il y a des preuves, arrêtons les menaces et nommons-les», réclame le président du groupe Avril (Lesieur, Puget, Isio 4…), élu à la tête du principal syndicat agricole il y a un mois, appelant à «désigner ceux qui abusent».

Si rien ne se passe dans les prochaines semaines, «on fera du “name and shame” , on citera publiquement les marques qui ne veulent pas négocier à la baisse et je ne suis pas sûre que ça [leur] fasse de la publicité», a averti la ministre déléguée chargée notamment du Commerce Olivia Grégoire mercredi sur RTL.

Au Parisien, Arnaud Rousseau s’est également montré favorable à un autre outil que compte actionner l’exécutif pour tordre le bras aux industriels. «Le Name and shame et une nouvelle étude sur les marges de l’inspection générale des finances constituent deux outils que tout le monde pourra consulter», a déclaré le successeur de Christiane Lambert. Dans un entretien à La Tribune publié cette semaine, Bruno Le Maire a en effet rapporté avoir «demandé à l’Inspection générale des finances (IGF) de mettre à jour leur étude sur les marges des distributeurs et des grands industriels». La première édition de cette étude, transmise à l’exécutif en novembre dernier, avait conclu à l’absence «de profiteurs de l’inflation dans l’alimentaire», avait rapporté à l’époque le ministre de l’Économie !

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?

2023: L’année de la retraite…..de Macron ?


Le président de la République a confirmé que l’année 2023 serait bien celle de la réforme des retraites. Une réforme d’ailleurs de plus en plus allégée puisqu’elle pourrait être très étalée dans le temps et ne concerner en fait une partie des salariés. Les fonctionnaires et les régimes spéciaux pourraient être épargnés avec la fameuse clause du grand-père qui permet de n’appliquer la réforme qu’aux nouveaux entrants.

Cette année (2023) sera en effet celle d’une réforme des retraites», dont la présentation est fixée au 10 janvier prochain. «Il nous faut travailler davantage», a insisté Macron , disant vouloir «assurer l’équilibre de notre système pour les années à venir. Bref une sorte de réformes allégée,différée et sans doute injuste. Pour résumer, le privé et les nouveaux vont payer pour le public et les plus anciens.

Pour autant, la bataille est loin d’être gagnée. En effet, la réforme des retraites pourrait bien être bousculée par un autre champ de préoccupation concernant l’évolution du pouvoir d’achat. D’autres motifs d’insatisfaction vont aussi s’ajouter comme l’injuste règle de la modification de l’indemnisation du chômage qui évidemment avec son caractère technocratique ne tient pas compte des situations concrètes. S’y ajouteront les insatisfactions de nombre de catégories et pas forcément uniquement de salariés. Voir à cet égard le mouvement des médecins libéraux.

L’année 2023 pourrait bien être celle de la retraite mais peut-être celle de la retraite de Macron stoppé la dans sa velléité de transformation disruptive pour le principe afin de laisser son nom dans l’histoire.

La fin de son règne pourrait bien coïncider avec l’enterrement de la réforme de la retraite car s’il échoue comme c’est possible, on pourra alors considérer que son quinquennat est déjà terminé.

Sans trancher le débat encore en cours sur l’âge légal de départ, le président a indiqué que «l’allongement de nos carrières (…) sera progressif», et qu’il «se fera par étapes, sur près de dix ans». De même, il a aussi vanté un texte «juste», en ce qu’il permettra «d’améliorer la retraite minimale» à 1200 euros, et tiendra «compte des carrières longues, des carrières hachées, des difficultés de certains métiers».

Pour autant la bataille est loin d’être gagné.

Ukraine : « La Crimée sera libérée »

Ukraine : « La Crimée sera libérée »

L’explosion d’un camion a fortement endommagé ce samedi le pont de Kertch qui relie la Crimée à la Russie, ligne de ravitaillement capitale des forces russes pour tenir les territoires occupés du sud de l’Ukraine. La perspective d’une libération de la Crimée se dessinerait-elle ? Dans ce cas, quid des citoyens russes installés sur le territoire ? Entretien avec Tamila Tasheva, représentante du président ukrainien auprès de la République Autonome de Crimée. ( Les Echos)

Les autorités ukrainiennes ont exhorté les habitants de la Crimée à se préparer en cas d’actions militaires sur le territoire de la péninsule. Peut-on en déduire qu’en cas de libération de Kherson, une contre-offensive en Crimée aura lieu ?
« Cela fait huit ans que nous disons qu’il y a une guerre en Crimée. Pendant les huit années d’occupation, nous avons répété que le territoire de la Crimée avait été militarisé par la Russie, avec l’établissement de nouvelles bases militaires, notamment à Sébastopol.

Toute cette infrastructure militaire fonctionne désormais comme un tremplin pour une attaque, comme un flanc sud pour la Russie. Le droit international permet à l’Ukraine d’utiliser tout moyen à sa disposition pour libérer son territoire. Il est cependant important pour nous que le retour de la péninsule à l’Ukraine n’entraîne pas de victimes civiles. Le président ukrainien a répété à plusieurs reprises que la meilleure façon de récupérer la Crimée était par la voie diplomatique. Par conséquent, lors des négociations avec la Russie, y compris à Istanbul, il était important pour nous que la partie ukrainienne soulève toujours la question de la Crimée. »

Peut-on dire que les récents événements dans la péninsule ont été un catalyseur pour la résistance pro-ukrainienne en Crimée ?
« Oui, sans aucun doute. Il y a beaucoup de gens en Crimée qui sont enthousiasmés par ce qui se passe. Ce sont ceux qui ont toujours été pro-ukrainiens. Pendant 8 ans, ils ne savaient pas comment résister. Beaucoup de gens m’écrivent désormais, certains me demandent : ‘Dois-je partir déjà ou pas encore ?’.
Nous ne savons pas quand la libération aura lieu, mais nous savons qu’elle aura lieu. Tout se décide sur le champ de bataille. Une autre partie de la population est désemparée. Pendant 8 ans, la Russie leur a dit que tout allait bien, qu’il n’y avait de guerre, que le pont de Kertch est sécurisé. Les citoyens russes ont bénéficié de programmes pour s’installer en Crimée. Nombre d’entre eux quittent désormais la péninsule. »
Quel est le sort qui attend les personnes ayant collaboré avec la Russie depuis 2014 ?
« La propagande russe dit que toute la Crimée soutient la Russie, et c’est faux. En 2014, il y avait un certain pourcentage de personnes pro-russes en Crimée, mais ce n’était pas la majorité. Les Tatars de Crimée, qui ont été déportés par les autorités soviétiques, comprennent que l’Empire russe, puis l’URSS, puis la Russie moderne ont essayé de détruire leur culture et leur héritage.

Il y a des collaborateurs tatars de Crimée, mais ce sont tous des pro-russes qui étaient connus avant même 2014. Ces personnes ne sont pas soutenues par la majorité de la population tatare, et elles seront tenues pour responsables en vertu du droit ukrainien et international, pour avoir soutenu les revendications du régime d’occupation sur le territoire de la péninsule. Ce point a déjà fait l’objet d’une évaluation juridique en vertu du droit ukrainien. »

Dans quelle mesure la composition ethnique de la Crimée a-t-elle changé depuis 2014 ?
« Elle a beaucoup changé. On assiste à une colonisation moderne de la Crimée, avec l’installation de beaucoup de citoyens russes depuis 2014. Selon le droit ukrainien et international, ils sont arrivés illégalement sur le territoire de l’Ukraine.
Si vous venez sur le territoire d’un autre Etat, en franchissant illégalement la frontière, vous vous exposez à une expulsion. C’est tout. C’est une autre histoire pour ceux qui sont mariés et ont eu un enfant en Crimée. Ils pourront demander à résider sur la péninsule en toute légalité, et l’Etat ukrainien décidera s’il leur pardonne d’avoir enfreint la législation ukrainienne en matière de migration. Si oui, ils recevront un permis de séjour.
Nous sommes en train de créer ce cadre juridique en Ukraine, qui n’existe pas encore en ce qui concerne les nouveaux territoires occupés. Nous travaillons sur les questions d’amnistie, de citoyenneté, de propriété sur le territoire de la péninsule. Elles sont prioritaires, et sont toutes des questions compliquées à résoudre. Nous devrons d’abord reprendre le contrôle de ce territoire, puis les questions de réintégration seront résolues. »

Une personne ayant pris la nationalité russe après 2014 alors qu’elle se trouvait en Crimée et a vécu en Crimée mais a conservé un passeport ukrainien est-elle citoyenne de l’Ukraine ?
« Tout citoyen ukrainien qui a résidé en Crimée avant 2014 ou après 2014, qui est né d’un mariage ou d’un partenariat civil entre citoyens ukrainiens, est un citoyen ukrainien.
Nous avons un cadre juridique clair à ce sujet, adopté en 2014 : tous les documents délivrés par les administrations d’occupation, y compris les passeports d’occupation, sont illégaux et nuls. Nous ne les reconnaissons pas. Cette citoyenneté forcée est illégale au regard du droit international. »

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol