Archive pour le Tag 'septembre'

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Consommation ménages : stable en septembre

Consommation ménages : stable en septembre

La consommation des ménages français en biens est ressortie stable en septembre et en hausse de 0,7% sur l’ensemble du troisième trimestre, selon les données publiées vendredi par l’Insee. L’Insee prévoit 0,2% de croissance du PIB au troisième trimestre puis 0,4% au quatrième. La consommation des ménages demeure le principal moteur de l’économie française, contribuant pour un peu plus de 50% au PIB, et son léger repli au deuxième trimestre avait accompagné la stagnation de l’ensemble de l’activité. L’Insee a révisé en outre l’évolution des dépenses de consommation pour août à +0,1%, après l’avoir annoncée stable. Les 13 économistes interrogés par Reuters tablaient en moyenne sur une hausse de 0,2% en septembre. En septembre, la consommation a été portée par les achats de bien durables (+1,4%), en particulier ceux d’automobiles (+2,3%) et malgré un repli des dépenses en biens d’équipement du logement (-0,3%). Sur le trimestre, la dépense en biens durables ressort en hausse de 1,0%. Les dépenses en textile, habillement et cuir ont reculé en septembre (-0,4%) après avoir été stables en août, mais affichent une forte hausse sur le trimestre (+2,0%). a consommation de produits alimentaires recule pour le troisième mois d’affilée, à -0,6% en septembre et -0,2% sur le trimestre. Les premiers résultats de la croissance du troisième trimestre seront publiés le 13 novembre.

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton -20 septembre 2015)

 

 

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton -20 septembre 2015)

François de Tulle, Normal Premier,  patauge toujours dans l’affaire des migrants. D’ordinaire sur tous les sujets européens, le monarque avait pris l’habitude de suivre sagement les pas de l’impératrice de Prusse Angela. Mais cette fois l’impératrice fait du slalom. Un jour elle indique que l’Allemagne est prête à accueillir des millions de réfugiés ;  quelques temps après, débordée par les événements, elle annonce le retour du contrôle aux frontières. Du coup surpris par ce revirement,  Hollande prend un virage de retard et se  retrouve seul à vanter les mérites du  droit d’asile. Et certains à la cour d’en rajouter. On pourra solliciter les 70 000 logements vacants indique la présidente du comité aux réfugiés, ancienne ministre. En réalité cette vacance de logement HLM est toute relative ;  en effet la France compte 5 millions de logements sociaux 4 millions de HLM et environ 1,5 million de candidats au logement sont en attente. La vérité c’est que ces la plupart de ces 70 000 logements sont en cours de réfection ou de mutation. À la cour le débat s’enflamme, il y a les pour et les contre. Le schématisme est-tel qu’on navigue entre l’irresponsabilité d’un  humanisme  approximatif  et le populisme des récupérateurs de mécontentements. Le ridicule est atteint  atteint lorsqu’en début de semaine les ministres de l’intérieur européens ont décidé sur ce sujet grave de ne rien décider et de reporter l’examen de la question à dans un mois. Ce qui a révolté l’  impératrice Angela qui a réclamé et obtenu une prochaine réunion des chefs d’État irresponsables. Le royaume de France apportera évidemment une contribution positive au débat. La princesse Ségolène qui s’exprime sur tout a annoncé qu’elle allait réfléchir (il y a un début à tout !) sur cette affaire de migrants. On tremble évidemment !  Comme tremblent  les chefs d’État de certains pays de l’Est qui viennent  de recevoir une volée de bois vert de la part du bouillant chambellan Valls de Vienne qui en termes bien peu diplomatiques a rappelé à ces anciens communistes fraîchement défroqués les vertus des libertés collectives. Certes l’attitude de ces anciennes provinces bolcheviques n’est sans doute pas glorieuse mais finalement les autres pays progressivement se convertissent au rétablissement du contrôle des frontières, Autriche et Allemagne comprises. Le débat est d’autant plus enflammé à la cour que la France est loin d’être le premier pays concerné puisque Syriens, irakiens, libyens et autre afghans préfèrent  et de loin l’Allemagne, l’Autriche, les pays Nord où l’Angleterre.  Ce qui n’empêche pas les marchands de salades et d’illusions de proclamer que le royaume est envahi. Un affront évidemment pour le pays détenteur du concept de droit d’asile et qui voit les réfugiés lui préférer d’autres pays. Ces réfugiés méprisants n’ont pas le droit de snober le pays des droits de l’homme. Avec des quotas on aurait au moins la certitude que des réfugiés viendraient effectivement en nombre chez nous. Bref,  on nage en pleine contradiction mais on s’en délecte car le sujet sera la grande question de 2017 et permettra au passage d’éviter d’avoir à traiter des réformes structurelles socio économiques nécessaires. Le Prince noir Sarkozy l’a d’ailleurs bien senti en marquant le Front national à la culotte. Sur les autres questions économiques ou sociétales le prince Sarko préfère rester dans le brouillard. Ainsi dans le même propos il annonce la suppression des 35 heures et la probabilité de réduire les RTT pour les cadres. Pourquoi encore des RTT si les 35 heures sont supprimées ? Il y a là sur le sujet comme sur bien d’autres des subtilités sarkozystes qu’on peine  à comprendre. François Fillon éclaire toutefois cette contradiction en indiquant que ce qui caractérise surtout le Prince noir c’est sa postures de « plébéien teigneux ». En clair une grande gueule arrogante mais qui suit l’opinion. Heureusement sur la question des 35 heures la gauche, elle, est beaucoup plus claire… enfin presque puisque le petit prince micron Macron a mis les pieds dans le plat en proposant leur remise en cause. Aussitôt cri d’horreur de la gauche de la gauche puis comme d’habitude synthèse du monarque pour enterrer l’affaire. Mais l’impertinent petit prince a remis le couvert de l’impertinence  samedi en proposant la suppression du statut de fonctionnaire. Même cri d’orfraie de la part de la gauche de la gauche qui voit là  une atteinte aux tabous et aux totems sacrés. Certains n’hésitant pas dans un amalgame douteux à  considérer que ce sont les valeurs qui sont en cause, pourquoi pas aussi l’avenir de la patrie ? Mais l’avenir de la patrie le chambellan Valls de Vienne s’en occupe. En commençant par se préoccuper de son propre avenir et en annonçant sa candidature pour remplacer le calife en place à partir de 2022 voire avant si affinités des sondages. Un  tumultueux  et bouillant Valls de Vienne qui promet de régler son compte à l’État islamique. La France interviendra seule  et en toute indépendance. La France seule en dehors de toute  alliance  internationale  qui regrouperait des gens aussi douteux que les Américains, les pays arabes, la Russie ou encore l’Iran sans parler de Bachar El-Assad. On se demande si Valls de Vienne emporté par son volontarisme colérique ne confond pas l’État islamique avec la principauté de Monaco. En marge de ces débats de bistrot, le peuple, lui, comme Godot attend une reprise de la croissance et de l’emploi. Mais comme disait Mitterrand pour ces deux questions centrales il faudra donner encore beaucoup de temps au temps si l’on en croit les prévisions de l’OCDE qui pense que le Royaume de France est englué dans  la croissance molle pour de nombreuses années.

God save the King

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton 13 septembre 2015)

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    • Une semaine qui a commencé dans le plus pur et désuet  faste royal de François de Tulle, normal Premier:  à l’Élysée. Le monarque a en effet débuté la semaine avec la rituelle et policée  conférence de presse ; avec les ministres en rang d’oignons les yeux fixés sur la personne royale et 200 journalistes triés sur le volet et disciplinés comme à la maternelle. Pour apprendre quoi ? Rien qu’on ne sache déjà. Faute de pouvoir s’étaler sur des résultats positifs en matière de politique intérieure, le roi a largement consacré son propos aux questions internationales. Avec cette annonce surréaliste pour régler le conflit syrien : la décision de faire survoler ce territoire par des aéroplanes aux fins de reconnaissance. Une manière pour le Roy d’éviter de clarifier sa position quant à la place de la France dans une coalition internationale, à son objet, aux alliances nécessaires et ses moyens. On s’étonne que le monarque n’ait pas décidé d’envoyer les Mistrals invendus au large des côtes syriennes pour surveiller les canots en plastique voire pour les détruire ;  encore aurait-il fallu faire une distinction entre les différents pavillons portés par ses canots  pneumatiques  puisqu’on a appris qu’une consule de France en Syrie faisait commerce de ces embarcations  pour faciliter l’exode des malheureux Syriens. A contrario cela démontre quand même les capacités exportatrices de la France qui faute de pouvoir vendre des Mistrals vend des canots  en plastique par le biais des organes consulaires. La démonstration aussi que nos instances diplomatiques n’ont pas qu’un rapport ésotérique avec l’économie et les exportations. Il faut bien se contenter de ce qu’on peut puisque le pays  s’est fait voler son titre de terre d’asile par la Prusse ; un pays  dirigée par l’impératrice Angela qu’on peut contester sur de nombreux points mais qui s’affirme comme être l’un des vrais chefs d’État européens. François de Tulle lui a annoncé que la France dans sa royale  générosité accueillerait 30 000 migrants en deux ans dans le cadre des 160 000 attendus par l’union européenne. Un chiffre à rapprocher du million de réfugiés qui entrera en Europe pendant la même période. Autant dire que le plan européen sera obsolète avant quelques mois. Pour distraire le bon peuple le roi n’a pas hésité à décider d’ouvrir la cassette royale ; Il veuet  diminuer les impôts et distribuer le bénéfice d’une croissance qu’on cherche en vain. Bref le monarque va distribuer quelques billets qu’il n’a pas pour tenter de remonter la pente de la popularité. Tous les sondages démontrent en effet qu’il n’a pour l’instant aucune chance de se qualifier  pour le second tour des élections monarchiques de 2017 ;  en cause évidemment les résultats économiques mais aussi des choix sociétaux de plus en plus confus. Témoin les propos contradictoires de l’inénarrable princesse Ségolène concernant la fermeture de la centrale nucléaire de Fessenheim. L’experte en « climatitude » a en effet annoncé que Fessenheim ne fermerait que lors  de la mise en place de la centrale de Flamanville qui, elle, ne sera pas mise en service avant au moins 2018. Ce qui a nécessité  après cette nouvelle bourde un rétro pédalage assez lamentable entretenant ainsi l’approximititude de l’intéressée. Une manière aussi pour elle de faire parler deux fois d’elle ! François de Tulle a cependant montré un certain courage en voulant s’attaquer au code du travail. Un courage à sa manière ambiguë et confus. Pour résumer, la responsabilité de la négociation des conditions sociales appartiendra désormais aux entreprises et le code du travail sera réduit à ce qu’il est nécessaire pour ne pas changer le modèle social français. Autrement dit on va le supprimer mais en le maintenant ou le contraire. Le peuple devra travailler plus et gagner moins au lieu de travailler moins pour gagner plus. Un peu comme l’ancien patron d’Alcatel lui aussi contraint d’abandonner la moitié du montant de son petit bonus soit 7 millions au lieu de 14 après deux ans de travail et alors qu’il est assuré de retrouver le poste de dirigeant de Numéricable. On a évité de justesse un nouveau drame social. Ça fera toujours un chômeur de moins qui va participer à l’inversion de la fameuse courbe. Pour se réconforter le monarque peut toujours tenter de ce réjouir des malheurs de l’opposition et des sondages très politiques et très bidouillés qui alternativement mettent en tête le prince noir Sarko ou le duc d’Aquitaine, Juppé. Une maigre consolation car le roi est toujours planté à environ 20 % dans l’opinion. Il ne reste plus qu’une prière pour espérer le faire remonter. Le chambellan Valls de Vienne envisagerait de faire dire une messe à Notre-Dame une messe républicaine bien entendu.
    • God save the King

Hollande : une semaine catastrophique (feuilleton 6 septembre 2015)

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    • Pendant que François de Tulle, normal Premier, annonçait une baisse d’impôts afin de redorer son blason bien affecté, le bouillant prétendant au trône, Valls de Vienne, lui mouillait sa chemise à l’université du parti socialiste à la Rochelle. On l’a en effet vu rouge comme un coq et trempé comme une serpillière après son discours enflammé tentant de faire le grand écart entre les valeurs socialistes et la ligne sociale libérale qu’il incarne. On aurait dit un torero sortant de l’arène. On ne sait cependant s’il a obtenu  les oreilles et la queue de la bête combattue à savoir le socialisme rétro. La bête frondeuse a en effet la vie dure. Une bête frondeuse qui de toute façon ne pénétrera pas au gouvernement comme l’avait envisagé Hollande pour ressouder ses troupes royales. Valls de Vienne n’en voulait pas. Du coup on s’est mis d’accord sur le nom d’une complète inconnue. En réalité personne ne ce bousculait au portillon dans les personnalités de premier plan pour prendre ce ministère délicat qui consiste essentiellement à commenter chaque mois des statistiques décevantes du chômage tout en affirmant que les tendances vont dans le bon sens, mieux même que l’inversion est proche. Il n’y a sans doute que Sapin de Noël qui réussissait avec autant de fourberie et d’inconscience cet exercice impossible. Finalement c’est Myriam El Khomri qui a été désigné ministre du travail, une parfaite inconnue, apparatchik et sans compétence,  ce qui n’est pas du tout un obstacle à l’exercice du métier. Très critiquée pour son manque de connaissance de la question et son mode de désignation, l’intéressée s’est défendue avec vigueur à défaut de pertinence. Elle reconnaît en effet ne pas faire parti des poids-lourds mais qu’elle a la « légitimité du terrain ». Curieuse confusion sémantique à propos de ce qu’elle appelle le terrain. En effet notre nouvelle petite princesse n’a pratiquement jamais travaillé et dès 20 ans a commencé une carrière politique. Le terrain est sans doute celui de Solférino, un terrain assez éloigné de la  réalité économique et sociale donc elle ignore tout. On objectera pour sa défense qu’elle n’est pas la seule dans ce cas au gouvernement la plupart appartenant en effet à cette oligarchie qui a transformé la fonction élective et le service de l’État en carrière politique. Le parti socialiste n’ayant pas l’exclusivité dans ce domaine. La ministre du travail ou plutôt du chômage présente des qualités aux yeux du monarque : elle est jeune, issue de l’immigration et nouvelle star de la chanson socialiste. En outre elle n’a pas peur de l’enflure des mots et des formules puisqu’elle déclare qu’elle veut mettre les mains dans le cambouis, une image bien sûre car il s’agit de la poussière du code du travail. Une réforme chère à Valls de Vienne et vis-à-vis de laquelle il faudra sans doute prendre des gants quand même. En effet les sujets de Sa Majesté sont actuellement très sensibles sur tout ce qui touche à leurs conditions sociales. D’autant plus que certains princes économiques ne se privent pas de s’en mettre  plein les poches. Le patron d’Alcatel par exemple qui s’est octroyé une petite prime de 14 millions au terme d’un contrat de deux ans, en plus évidemment de son salaire et alors qu’il est assuré d’une reconversion rapide comme patron de Numéricable. Même le Medef n’a pas approuvé, c’est dire. Cette petite prime était presque juridiquement fondée puisque l’ancien patron d’Alcatel a bien redressé l’entreprise au prix de rugueuses  restructurations notamment avec le licenciement de 10 000 personnes dans des conditions draconiennes. On peut s’attendre à de lourdes sanctions à l’égard de ce patron bien peu délicat et à la sanction suprême ;  Macron a en effet prévu de lui faire les gros yeux à défaut d’une tête au carré. En outre les sujets de Sa Majesté devraient manifester un peu plus de compassion à l’égard des drames que vivent certains grands patrons en effet les grandes fortunes de France ont perdu en une quinzaine de jours environ 14 milliards à cause du mouvement baissier des marchés financiers du coup par exemple Madame Bettencourt se retrouve avec une fortune limitée à au lieu de 30 milliards au lieu de 33.Un téléthon devrait être organisé à l’égard de cette population spoliée.  L’ensemble des sujets seront cependant largement récompensés en 2016, on prévoit en effet une augmentation générale du pouvoir d’achat de l’ordre de 1 %. Comme pour le patron d’Alcatel, on se demande ce que les Français feront d’une telle fortune. Certains grincheux vont objecter qu’en fait cette augmentation est du pipeau et que l’indice des prix officiels de l’INSEE est obsolète car les dépenses contraintes ne cessent d’augmenter,  en tout cas beaucoup plus que ne l’indique l’indicateur de la servile INSEE. Bercy a cependant déjà réfléchi aux moyens de récupérer cette augmentation du pouvoir d’achat en élargissant l’assiette de redevance audiovisuelle on pourrait créer une nouvelle taxe sur les ordinateurs les boxs voire éventuellement les tablettes et autres smartphones ;  au départ évidemment une petite taxe toute nouvelle mais qui ne demandera qu’à grossir avec le temps et les soins attentifs de l’ingénierie fiscale française. Une ingénierie fiscale dont se sont beaucoup plaints  nos paysans cette semaine qui faut de moyens financiers pour payer le voyage ont été contraints d’utiliser leurs tracteurs pour se rendre à Paris, on avait craint qu’ils ne viennent avec leurs fourches mais ils sont repartis de la même manière quand même un peu déçus d’avoir était blousé à la fois par la FNSEA et par le gouvernement. Ils n’ont sans doute pas compris que l’avenir n’était plus dans la ruralité mais dans la concentration urbaine, les grandes métropoles et la croissance endogène qui permet de rendre  marchand tout ce dont l’individu a besoin. En plus il y a une sorte d’égalité de traitement entre l’industrie, qu’on a complètement délaissée, et l’agriculture qui va sans doute subir le même sort. C’est le nouveau concept d’organisation sociétale sans économie mais avec des trous financiers partout. Mais d’après le monarque qui s’est confié au Monde la gauche n’est pas assez armée idéologiquement pour comprendre encore.
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Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

Relèvement des taux de la FED : doutes pour septembre

 

En dépit d’une forte croissance actuellement sur un 3,7%  et d’une situation de l’emploi satisfaisante, les taux américains risquent de ne pas augmenter cette année. En cause la dépression de la croissance en Chine et des mouvements très erratiques sur les marchés financiers orientés à la baisse. La hausse des taux pourrait n’ intervenir qu’en 2016. Les membres de la Réserve fédérale les plus pressés d’engager le processus de relèvement des taux d’intérêt américains ont déclaré vendredi que les turbulences sur les marchés financiers pourraient pousser la banque centrale à retarder le resserrement de sa politique monétaire au-delà du mois de septembre, malgré les preuves que la croissance américaine reste vigoureuse. James Bullard, le président de la Fed de St. Louis, a affirmé, lors d’un entretien accordé à Reuters, qu’il restait favorable à un relèvement des taux dès la prochaine réunion de politique monétaire, mi-septembre, ajoutant simplement que la Fed hésiterait sans doute à franchir le pas si les marchés restaient volatils jusqu’à cette date.  Les mouvements erratiques des marchés et le ralentissement de l’économie chinoise ont eu pour l’instant peu d’effet sur l’économie américaine, a-t-il souligné, en marge du symposium économique de Jackson Hole (Wyoming) auquel participent de nombreux responsables de banques centrales du monde entier. « Rien de ce qui s’est passé jusqu’ici n’a radicalement modifié les perspectives des Etats-Unis au point de changer la trajectoire de base de la politique monétaire », a-t-il dit.   »Ma préférence serait – et c’est notre stratégie – d’agir plus tôt mais d’agir progressivement. Donc allons-y et nous pourrons ajuster le rythme des hausses en fonction des données qui nous arriveront sur l’économie américaine et de l’évolution des prévisions », a ajouté James Bullard, qui a déclaré auparavant juger justifiée une hausse de taux en septembre.   »Donc l’un des avantages que nous avons est que l’orage a lieu maintenant et, pour l’instant en tout cas, nous pensons qu’il se sera calmé d’ici la tenue de la réunion du FOMC (comité de politique monétaire de la Fed) », a-t-il ajouté.   »Si les marchés sont extrêmement volatils à l’approche de la réunion, tout le monde dit la même chose – je propose donc d’attendre que les choses se calment, de voir où elles nous mènent et, une fois constaté, de prendre une décision. » La forte volatilité des marchés financiers ces derniers jours à semé le doute sur le calendrier possible du resserrement de la politique monétaire de la Fed, notamment après les propos de William Dudley, un proche conseiller de la présidente de l’institution, Janet Yellen, jugeant une hausse de taux en septembre moins urgente qu’auparavant.

 

Agriculture : des mesures le 3 septembre, quelles mesures ?

Agriculture : des mesures le 3 septembre, quelles mesures ?

Coincée entre la grogne de la base et l’immobilisme du gouvernement, c’est la FNSEA qui se fait le porte-parole du chef de l’État en indiquant que des mesures de soutien seraient annoncées le 3 septembre. Pourquoi le 3 septembre,  parce qu’une manif à Paris est prévue. La FNSEA a donc rencontré Hollande. « L’engagement qu’il a pris, c’est d’apporter des réponses concrètes dès le 3 septembre, dans les deux dimensions : court terme et structurel », a dit Xavier Beulin présidenet de la FNSEA)  à des journalistes après la réunion à l’Elysée. « Court terme, ça porte notamment sur les allègements de charges, le foncier non bâti, la MSA (NDLR : la Mutualité sociale agricole), le rééchelonnement de la dette », a-t-il précisé. « Le structurel, ce sont les sujets normatifs, les sujets compétitivité, les sujets évidemment investissements ». Le 3 septembre, les agriculteurs manifesteront à Paris « avec des milliers de tracteurs », a souligné Xavier Beulin. En fait la FNSEA fait t le grand écart entre des agriculteurs très remontés et un gouvernement qui tourne un peu en rond. Certes on annoncera sans doute quelque mesure conjoncturelle pour aider provisoirement les trésoreries mais pour les mesures structurelles, il  conviendra sans doute d’autant  car la question centrale ne se trouve pas à Bruxelles mais en France avec une fiscalité et des normes qui plombent la compétitivité des productions agricoles françaises. Au mieux Bruxelles pourra décider de stocker quelques productions pour faire remonter un peu du cours provisoirement. Concernant cette réunion des ministres européens de l’Agriculture le 7 septembre, entre l’exécutif français et les responsables agricoles, « nous avons un accord entre nous sur les demandes à formuler à Bruxelles », a poursuivi-Xavier Beulin, citant l’embargo russe et les réponses à y apporter, le stockage et l’achat par la Commission européenne de porc et de lait et l’affichage de l’origine des viandes sur les plats cuisinés.

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

FED: hausse des taux en septembre, pas encore certain

Finalement on ne sait toujours pas si la hausse des taux interviendra en septembre aux États-Unis. Certes la situation de l’emploi semble s’améliorer et justifierait cette hausse puisque c’était une condition pour que la FED  des remonte les taux. On s’interroge cependant sur la solidité de l’emploi et derrière surtout sur celle de la croissance. Une croissance qui pourrait être influencée de manière négative par la dégradation de la situation chinoise. Une situation caractérisée par un net recul de la croissance mais aussi par des difficultés financières des entreprises, des collectivités mais aussi du système bancaire. Certains experts n’excluant plus l’hypothèse d’un krach. Du coup la remontée des taux américains pourrait intervenir qu’au début de l’année 2016. La décision d’une première hausse des taux d’intérêt depuis 2006 par la Réserve fédérale américaine s’est précisée lors de la dernière réunion de la banque centrale en raison essentiellement de la poursuite de l’amélioration du marché du travail aux États-Unis. Cela fait 23 semaines d’affilées que ces inscriptions hebdomadaires sont sous la barre des 300.000, signe indéniable d’une nette amélioration du marché du travail. En juillet, le taux de chômage s’est maintenu à un plus bas de sept ans, à 5,3%, conformément aux prévisions des économistes. Ce taux est proche de celui de 5-5,2% que la plupart des responsables de la Fed estiment satisfaisant dans un contexte d’inflation basse. Cependant, selon le compte rendu de la réunion du comité de politique monétaire (FOMC) des 28 et 29 juillet, les membres de la Fed se sont, à nouveau, montrés préoccupés par la faiblesse de l’inflation et le piètre état de la conjoncture économique mondiale, deux facteurs qui ne plaident pas en faveur d’un tour de vis monétaire. La Fed reste néanmoins très prudente en raison du bas niveau de l’inflation -même si elle a remonté pour le sixième mois d’affilée -et des salaires et, plus généralement, elle s’interroge sur le fait que la reprise, en cours depuis déjà six ans, n’a pas permis de faire remonter la hausse des prix à la consommation près de son objectif de 2%. « La plupart des membres (…) souhaiteraient avoir davantage de preuves que la croissance économique est suffisamment forte et que les conditions sur le marché du travail se sont améliorées au point qu’ils puissent raisonnablement avoir confiance en un retour de l’inflation vers l’objectif à moyen terme du comité », indiquent les minutes de la réunion du Comité de politique de la Fed. La deuxième estimation du produit intérieur brut (PIB) sera annoncée le 27 août et nombre d’économistes tablent sur une forte révision à la hausse par rapport à la première, ressortie à 2,3% en rythme annualisé. « Plusieurs participants ont noté que le ralentissement de l’activité économique chinoise pouvait poser des risques pour les perspectives économiques aux États-Unis », lit-on encore dans le compte-rendu. Alors que Pékin peine à relancer la croissance du pays et atteindre l’objectif de 7%, la banque centrale chinoise a injecté 100 milliards de dollars à China Développement Bank et à l’Export-Import Bank of China.

FED : hausse des taux en septembre ? mauvaise nouvelle pour l’Europe

FED : hausse des taux en septembre ? mauvaise nouvelle pour l’Europe

 

On se souvient que le FED avait décidé de maintenir ses taux très bas tant que la situation ne s’améliorerait pas sur le front de l’emploi. Or d’après les bons résultats de mai, il semble de plus en plus probable que ces taux seront relevés dès septembre puis vers décembre. Certes la croissance ‘est un peu tassée mais elle demeure sur une projection autour de 2.5% et de ce point de vue l’emploi devrait suivre. Ce qui est important ce n’est pas seulement le niveau des nouveaux taux qui pourrait être décidé par la FED mais la dynamique que cela pourraiat engager dans le monde entier. Notamment en Europe. Une remontée des taux serait une  très mauvaise nouvelle pour la croissance en Europe, pour les déficits aussi . Ce pourrait aussi être l’ occasion du choc sur les actions avec des prisse de bénéfices massives. Les principales banques de Wall Street s’attendent à ce que la Réserve fédérale américaine annonce donc en septembre un premier relèvement de ses taux d’intérêt et à ce qu’elle en décide un deuxième avant la fin de l’année, montre une enquête réalisée vendredi après les derniers chiffres du marché de l’emploi. Quatorze des 16 spécialistes en valeurs du Trésor (SVT) qui ont répondu aux questions de Reuters ont dit s’attendre à ce que la Fed entame en septembre le resserrement de sa politique monétaire. Les futures de taux à court terme, qui permettent de mesurer l’évolution des anticipations des investisseurs en matière de taux d’intérêt, suggèrent eux aussi une hausse en septembre ou en octobre, et non plus en décembre ou début 2016 comme c’était le cas avant vendredi. L’économie américaine a créé 280.000 postes en mai selon les chiffres annoncés par le département du Travail, un chiffre supérieur aux attentes, et le salaire horaire moyen a augmenté de 0,3%, plus qu’anticipé. Les rendements des obligations d’Etat américaines ont augmenté après ces chiffres, le rendement à deux ans atteignant son plus haut niveau depuis quatre ans à 0,752%, signe que les investisseurs anticipent une action prochaine de la Fed sur les taux. « Les créations d’emploi de mai confortent à plein l’hypothèse selon laquelle la faiblesse du premier trimestre est due principalement à des facteurs temporaires, dont la probabilité a de nouveau augmenté », explique Paul Mortimer-Lee, chef économiste Amérique du Nord de BNP Paribas. La probabilité estimée par les participants à l’enquête d’une hausse des taux en septembre a atteint 63,5%, contre 55% dans l’enquête équivalente le mois dernier. Les futures, eux, suggèrent une probabilité estimée de 51% d’une hausse de taux en octobre.

 

 

« Un krach financier en septembre-octobre »

« Un krach financier en septembre-octobre »

C’est le pronostic de Marc Touati, économiste et président fondateur du cabinet « ACDEFI. Un prévision sans doute excessive ; pour autant le décalage qu’il signale entre les niveaux de la bourse, l’économie réelle et le marché obligataire parait assez pertinent comme la fragilité de la reprise française ( uen croissance par ailleurs sans emploi. (Interview  JDD)

 

Vous faites le constat qu’une crise se produit tous les sept ans…
Depuis 1973, c’est le cas en effet. 1973, c’est le premier choc pétrolier. En 1980, c’est le deuxième choc pétrolier. En 1987, on a le krach boursier. En 1994, il y a un crack obligataire. 2001, c’est le 11 septembre qui fait chuter les marchés. Et en 2008, c’est la chute de Lehman Brothers. La coïncidence est troublante. Quand on voit cette déconnexion entre la réalité boursière, obligataire et la réalité économique, on peut clairement identifier une bulle ces dernières semaines.

Vous prédisez donc un krach cette année sur les marchés boursiers?
Je pense malheureusement qu’on aura en septembre-octobre prochain un krach financier obligataire et boursier. Aujourd’hui, les marchés boursiers ont trop augmenté par rapport à la réalité économique. Tout ça parce que la Banque centrale européenne a mis beaucoup de liquidités sur les marchés. Mais comme nos rouages sont grippés, il n’y a pas assez de croissance pour justifier cette augmentation boursière. Le problème c’est qu’en cas de crise à la rentrée prochaine, l’Europe n’a plus de cartouches dans sa mitraillette. Elle ne pourra plus forcément faire de quantative easing pour relancer la machine.

Pourquoi ne croyez-vous pas à la reprise de la croissance en France?
Il s’agit d’une croissance de rattrapage après la faiblesse des années passées. On a eu un « alignement des planètes » ces derniers mois puisque les prix du pétrole et des matières premières ont baissé, l’euro s’est affaibli par rapport au dollar et les taux d’intérêts sont très faibles. Tout cela a permis de soutenir l’activité. Dernier point : sur les 0.6% de croissance, 0.5 point vient uniquement de la formation de stock. Cela ne reflète pas l’état intrinsèque de l’économie française. La croissance aujourd’hui est artificielle. Comme le pétrole et l’Euro remonte, on risque en plus d’avoir un nouveau ralentissement de la croissance dès les 2e et 3e trimestres. Pour faire redémarrer la croissance, il faut donc des réformes structurelles, il faut baisser les impôts des ménages et des entreprises ainsi que les charges qui pèsent sur le marché du travail. Il faut aussi fluidifier le marché du travail.

 

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Etats-Unis : pas de relèvement des taux avant septembre

Du fait d’une part du ralentissement de la croissance et du moindre rythme de création d’emploi, il est probable que le FED ne relèvera pas ses taux d’ici septembre voire au-delà. Ce qui constitue une bonne nouvelle pour l’Europe qui n’aura pas pendant ce temps là à subir la contagion des taux. La Réserve fédérale a souligné mercredi la faiblesse de l’économie américaine et du marché du travail aux Etats-Unis, qui contrecarre son projet de relèvement des taux d’intérêt d’ici la fin de l’année. Dans le communiqué publié à l’issue d’une réunion de deux jours de son comité de politique monétaire, la Fed semble indiquer qu’elle adopte désormais une approche au cas par cas l’amenant à décider à chacune de ses réunions s’il est opportun ou non de relever les taux pour la première fois depuis juin 2006. Par son jugement sur l’état de l’économie américaine, la banque centrale laisse toutefois entendre qu’elle ne lancera pas son tour de vis monétaire avant au moins septembre. « Le comité anticipe qu’il sera opportun de relever l’objectif de taux fédéraux lorsqu’il aura constaté une amélioration supplémentaire du marché du travail et qu’il sera raisonnablement confiant dans le fait que l’inflation reviendra vers son objectif de 2% sur le moyen terme », écrit le comité de politique monétaire de la Fed, qui a été unanime. Contrairement au communiqué consécutif à sa réunion du mois de mars, il n’exclut pas formellement une hausse des taux lors de sa prochaine réunion. Même si cela rend théoriquement possible une telle initiative en juin, les récentes statistiques sur l’économie américaine ne plaident pas pour ce scénario. Le produit intérieur brut (PIB) des Etats-Unis a augmenté de 0,2% seulement en rythme annualisé selon la première estimation publiée mercredi par le département du Commerce, après une hausse de 2,2% sur les trois derniers mois de l’an dernier. Il s’agit du chiffre le plus faible enregistré depuis un an.

Zone euro : excédent commercial en septembre mais pas en France

Zone euro : excédent commercial en septembre mais pas en France

 

L’excédent  de la zone euro en hausse  en septembre grâce à un bond des exportations, selon les chiffres publiés lundi 17 novembre par Eurostat. Le solde des échanges des 18 a ainsi atteint 18,8 milliards d’euros contre 10,8 milliards un an plus tôt et 8,6 milliards le mois précédent, ce dernier montant étant révisé par rapport au chiffre préliminaire de 9,2 milliards annoncé il y a un mois. Les exportations ont augmenté de 9% sur un an en données brutes, à 171,9 milliards d’euros, dépassant nettement la croissance de 4% des importations à 153,4 milliards. En données corrigées des variations saisonnières, la hausse des exportations ressort à 4,2% et celle des importations à 3,0%.Le solde s’améliore mais en France le déficit set de 4.72 milliards en septembre. L’Espagne a réduit son déficit commercial en septembre de 8,2% sur un an à 2,4 milliards d’euros, grâce à un niveau record d’exportations, a annoncé lundi le ministère de l’Economie. En Allemagne, c’est un excédent record de 18.8 milliards. En  Italie : un excédent commercial de 2 milliards d’euros. . L’excédent commercial de l’Italie a enregistré une nouvelle forte hausse en septembre sur un an, passant à 2 milliards d’euros, contre 700 millions en septembre 2013, a indiqué lundi l’Institut national des statistiques. En août déjà, l’excédent commercial avait doublé, passant à 2,1 milliards d’euros contre un milliard un an plus tôt. Sur un mois, les exportations ont augmenté de 1,5% et les importations de 1,6%.

Croissance : mauvais signe, la consommation baisse en septembre

 

Croissance : mauvais signe, la consommation baisse en septembre

Un très mauvais signe pour la croissance puisque la consommation a diminué en septembre. Du coup sur la tendance la croissance globale aura bien du mal à atteindre 0.4% en 2004 ; cela en raison du fait que la croissance française repose essentiellement sur cette consommation intérieure alors que la balance commerciale est toujours dramatiquement dans le rouge et les investissements en retrait. Pas étonnant que le chômage progresse encore. La consommation des ménages en France a en effet reculé de 0,8% en septembre après avoir augmenté de 0,9% le mois précédent, a annoncé aujourd’hui l’Institut national de la statistique et des études économiques.  Cependant, sur l’ensemble du trimestre, les dépenses de consommation des ménages ont progressé (+0,2%), « en raison notamment de l’augmentation des dépenses en énergie et en biens durables en août », note l’Insee.

Immatriculation automobiles : yo-yo avec hausse en septembre

Immatriculation automobiles : yo-yo avec hausse en septembre

 

Après les baisses des deux derniers mois, hausse en septembre avec notamment la progression des modèles low cost et des marques françaises. Les immatriculations de voitures neuves en France sont reparties à la hausse en septembre après leur trou d’air de juillet-août, sans permettre d’anticiper plus qu’un léger rebond sur l’année, selon le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA). Avec 151.101 voitures particulières immatriculées en France le mois dernier, la progression ressort de 6,3% sur un an en septembre, selon les chiffres du CCFA publiés mercredi. En données corrigées des jours ouvrables, les immatriculations ressortent en hausse de 1,5%.  Alors que le Mondial de l’automobile va battre son plein à partir de jeudi, les groupes français recommencent à tirer parti de leurs nombreux modèles récents et affichent une hausse de 11,5%, tandis que la progression des groupes étrangers est ramenée à +0,1%. « Le mois de septembre est généralement un gros mois pour la profession. Le fait qu’il soit positif cette année est encourageant », commente le porte-parole du CCFA François Roudier.  Pour autant, le Comité maintient sa prévision d’une croissance de 2% environ du marché automobile français cette année.  Depuis le début de l’année, les chiffres des immatriculations françaises font du yo-yo et sur neuf mois, elles ne progressent que modestement de 2,1% en données brutes et de 2,6% en données CJO. En septembre, en données brutes, les immatriculations de PSA ont rebondi de 17,3% (+25,7% pour Peugeot et +7,3% pour Citroën) et celles du groupe Renault de 5,3%, toujours porté par ses Dacia low cost (+34,1% pour la marque Dacia contre +0,9% pour la marque Renault).  Au palmarès des voitures étrangères, Nissan, le partenaire japonais de Renault, s’illustre avec un gain de 27,9% de ses immatriculations. En revanche, celles du groupe Volkswagen ont baissé de 3,5% et celles de Toyota ont reculé de 14,5%.

 

Croissance: la France s’enfonce dans la stagnation en septembre

La France s’enfonce dans la stagnation en septembre

 

Après la confirmation par l’Insee d’une croissance zéro au second trimestre (croissance déjà zéro au premier), encore une mauvaise nouvelle pour l’économie puisque l’indice Markit prévoit une contraction en septembre pour l’activité privée. Une situation sans doute liée à l’état de confiance des consommateurs qui ont dû faire face aux dépenses contraintes de rentrée ( énergie, rentrée scolaire,  impôts etc.). Compte tenu auusi de la faiblesse des exportations et de celle des investissements, l’activité globale reste embourbée. Les entreprises comme les ménages faute de visibilité sur l’avenir (en particulier sur la fiscalité) ont tendance à reculer les investissements lourds. Concernant précisément la fiscalité, les entreprises comme les ménages s’interrogent.  Du coté des entreprises, le pacte de responsabilité paraît encore très flou dans ses modalités d’application et au mieux il faudra des mois voire des années pour éventuellement en constater les effets. Du coté des ménages c’est auusi incertitude en particulier avec l’annonce de la suppression de la première tranche d’imposition de l’impôt sur le revenu qui pourrait remettre en cause tout le barème  (et éventuellement assommer encore une peu plus les ouches moyennes) ; Markit constate donc une  nouvelle dégradation de l’activité dans le secteur privé en France au mois de septembre. L’indice composite PMI établi par Markit est ressorti à un plus bas de 3 mois à 49,1 points. (Le seuil de 50 point représentant la stagnation). La défiance se nourrit également de l’attentisme de l’Europe vis-à-vis d’une éventuelle relance. Draghi après avoir soufflé le chaud sur la possibilité d’un rachat massif d’actifs notamment obligataires semble désormais vouloir attendre  au moins un an avant de s’y engager ; Merkel qui vient de recevoir Valls confirme cet attentisme en déclarant qu’il n’est pas forcément nécessaire de dépenser plus pour soutenir la croissance. Une sorte de fin de non recevoir à la demande de Valls. Autant d’éléments qui ne sont pas de nature à relancer l’activité surtout avec un environnement géopolitique menaçant (Ukraine et menace  islamique notamment).

Air France : nouvelle grève du 23 au 26 septembre

Air France : nouvelle grève du 23 au 26 septembre

 

Encore un  nouveau coup contre la compagnie Air France et d’une manière plus générale vis-à-vis de limage de la France où le grèves corpos se multiplient.  Au quatrième jour d’une grève très dure des pilotes d’Air France, la tension monte en effet encore d’un cran entre la direction et les syndicats. Alors que le préavis de grève déposé fin août court jusqu’au 22 septembre, le SNPL, majoritaire, a, selon des sources syndicales, déposé mardi soir un deuxième préavis de grève pour les 23, 24, 25 et 26 septembre. Respectant les 5 jours légaux avant sa mise en œuvre, il anticipe le résultat du référendum des membres du syndicat sur la poursuite du mouvement, prévu ce samedi. « Il faut au moins le vote de 50% des adhérents pour valider toute décision. Le vote est électronique et le quorum est déjà largement dépassé », explique-t-on au sein du SNPL, précisant que dans l’hypothèse d’un vote négatif, le mouvement de grève s’arrêterait. Un scénario considéré néanmoins comme hautement improbable au regard de la forte mobilisation. Avec ce nouveau préavis, le SNPL met donc la pression sur les négociations en cours avec la direction. Celles-ci sont dans l’impasse. Alexandre de Juniac et Frédéric Gagey, les PDG d’Air France-KLM et d’Air France, ont beau faire des propositions aux pilotes, rien n’y fait. « Nous faisons des avancées tous les jours mais en face rien ne bouge », a déploré Alexandre de Juniac mercredi soir sur France 3. Plus tôt dans la journée, avec Frédéric Gagey, il avait envoyé un courrier électronique à tous les pilotes, leur proposant « de conclure un accord de périmètre indiquant précisément le partage d’activité entre Transavia France, Transavia Pays-Bas et Transavia Europe ». Dans cette lettre dévoilée par l’AFP, la direction propose la signature « immédiatement » d’un accord « intérimaire qui s’appliquerait pendant le temps nécessaire à la négociation », précisant que « Transavia Europe ne desservira pas les aéroports identifiés comme pouvant porter le développement de Transavia France (Orly, Lyon, Nantes et Toulouse) ».

 

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