Archive pour le Tag 'septembre'

Page 4 sur 6

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

Manif 12 septembre : Une manifestation surtout de militants

222 000 manifestants, 500 000 pour la CGT, c’est le minimum syndical en matière de mobilisation estiment les experts du dialogue social. Pas de quoi faire reculer le gouvernement. Une manifestation qui n’a pas tellement mordu notamment dans le privé mais qui a été un peu compensé par les troupes du secteur public et les retraités.  “On est dans les niveaux bas pour les mobilisations de ce type”, a dit mercredi à Reuters Guy Groux, directeur de recherches associé au Cevipof de Sciences Po. “Si l‘on compare à des mouvements comme ceux de 1995, 2006 ou encore 2010, qui rassemblaient un million de personnes, c‘est plutôt marée basse”. Pour cette manif du 12 on a compté seulement 223000 participants (500 000 pour la CGT.  A titre de comparaison, au plus fort des manifestations contre la loi Travail, dite El Khomri, au printemps 2016, le ministère de l‘Intérieur avait dénombré près de 400.000 personnes dans les rues. Pour Jean Grosset, directeur de l‘Observatoire du dialogue social de la Fondation Jean Jaurès et ancien secrétaire général adjoint du syndicat UNSA, la manifestation n‘aura pas l‘impact escompté par ses organisateurs. “La manifestation a été avant tout à caractère militant”, a-t-il dit à Reuters. “Vous n‘avez pas là-dessus une émotion pour l‘instant des salariés qui les fait rejoindre les cortèges des syndicats.” Raymond Soubie, ancien conseiller social de Nicolas Sarkozy et grand spécialiste du mouvement syndical, la CGT ne fait que bâtir son image de syndicat “au plus près de la défense des salariés”. “Son objectif n’était pas de faire revenir le gouvernement sur les ordonnances”, dit-il, jugeant que le sort en est déjà jeté. “C‘est plus une manifestation de principe pour montrer son hostilité et surtout pour prendre date par rapport à une éventuelle montée des mécontentements dans les mois à venir.” Selon lui, la réforme du Code du travail, un thème complexe, n‘est pas aussi “inflammable” que les réformes de l‘assurance chômage et ou des retraites prévues pour le printemps prochain. Macron souhaite unifier le système des retraites et mettre fin aux régimes spéciaux. “Des corporations vont se sentir attaquées et vont se défendre dans des secteurs sensibles comme l’énergie et les transports”, dit Raymond Soubie, laissant présager un printemps 2018 explosif. Le second round social sur les retraites et l’assurance chômage risque d’être nettement plus difficile pour le gouvernement surtout si s agrègent à la mobilisation lycéens et étudiants.

Manif 12 septembre : succès ou échec ?

Manif  12 septembre : succès ou échec ?

Il sera sans doute difficile de se fier aux chiffres pour évaluer le succès ou l’échec de la manifestation du 12. Compte tenu des mobilisations récentes, en particulier celles protestant contre la loi El Khomri, le succès  d’une mobilisation supposerait de rassembler au moins 200 000 personnes d’après les comptages de la police ou 500 000 personnes d’après les organisateurs. Il est probable qu’en cas de faible participation, l’écart entre les comptages de la police et ce des organisateurs soient encore plus importants. Le chiffre de 500 000 personnes (équivalent à 200 000 comptés officiellement))  correspond à la capacité de mobilisation de la CGT et autre syndicats contestataires. En dessous de ce seuil, on pourra considérer que cette manifestation n’a pas atteint son objectif. C’est probable car la réforme du code du travail concerne essentiellement le secteur privé qui sera peu présent dans les cortèges. Cette absence sera compensée par les troupes habituelles des syndicats du secteur public qui ne sont pas vraiment concernés par la réforme en question. On a élargi le cahier revendicatif à tous les motifs de mécontentement qu’on peut résumer comme la lutte contre l’austérité Bref un cahier revendicatif Fourretout qui mobilise surtout les plus militants mais pas la masse qui a un peu de mal à saisir l’objet de la protestation.  Contrairement à 2016 où la mobilisation contre la loi travail avait duré de mars à septembre, cette-fois ci les syndicats n’auront pas plusieurs mois devant eux pour tenter de faire grossir leur mobilisation. En effet, les ordonnances ont déjà été présentées publiquement. Elles doivent maintenant passer devant le Conseil des ministres le 22 septembre avant d’être ratifiées par le Parlement. Il faut toutefois noter qu’à partir du moment où les ordonnances seront prises en Conseil des ministres, elles s’appliqueront. La manifestation du 12 septembre est donc centrale. . Moins de 200.000 manifestants dans toute la France selon la police représenteraient donc un sacré camouflet pour les organisateurs. « La CGT est capable de mobiliser seule au moins 200.000 personnes. Si elle ne fait pas plus, ce sera une défaite et un élément favorable au gouvernement pour mener ses réformes », confirmait dimanche dans le JDDStéphane Sirot, spécialiste du syndicalisme à l’université de Cergy-Pontoise.

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

Manif 12 septembre : un test pour Macron et la CGT

 

Cette manif du 12 risque de constituer un test de vérification de la légitimité respective des positions d’une part de Macron,  d’autre part de la CGT. Si la manifestation est mobilisatrice, en clair si elle rassemble au moins de 500 000 manifestants en France ce sera considéré comme un échec pour la CGT et les autres syndicats protestataires et cet échec hypothèquera  les manifestations ultérieures y compris celle de Mélenchon qui pourrait alors être renvoyé à son rôle de contestataire marginal. À l’inverse la crédibilité de Macon risque d’être entamée si cette manifestation est relativement bien suivie. Le mécontentement ainsi exprimé s’ajouterait à la baisse de popularité du chef de l’État qui, quoi qu’il en dise, devrait en tenir compte dans la rédaction finale des ordonnances. Il n’est pas certain cependant que la CGT réussisse à mobiliser car les syndicats paraissent relativement divisés. Nombre de syndicats ne veulent pas suivre la CGT dans sa posture traditionnelle d’opposants à toute réforme.  S’il veut désamorcer la mobilisation, le chef de l’État devra sans doute un peu rééquilibrer le contenu de sa réforme orientée vers davantage de flexibilité pour les entreprises. Une flexibilité qu’on peut comprendre pour permettre un meilleur ajustement du marché du travail aux mutations économiques en cours mais qui devrait être davantage équilibrée par des mesures en faveur des salariés et de leurs représentants. De ce point de vue, la grande lacune du projet concerne sans doute l’impasse faite sur les modes d’association des salariés et de leurs représentants à la gestion des entreprises. Une association qui aurait permis d’abord de relever le niveau du débat social en France aussi de désamorcer un climat par trop conflictuel dans le pays faute de compréhension des enjeux. De ce point de vue,  Macron a manqué le virage de la cogestion à l’allemande qui se caractérise par un souci permanent du compromis gagnant-gagnant. Un échec du mouvement de la CGT et autres syndicats contestataire aura forcément aussi des conséquences sur la manif de Mélenchon du 23 septembre. La prétention de Mélenchon à combattre ce qu’il appelle un coup d’État ressemblera à une promesse d’opérette et le renverra à une posture de gauchiste marginale. De ce point de vue Mélenchon joue encore plus gros que la CGT, il a placé la barre plus haut avec en clair la perspective de renverser le régime dont il conteste même la légitimité démocratique. Il est probable que Mélenchon aura bien du mal à réunir 100 000 manifestants en France soit cinq fois moins de ce que  peut attendre de la CGT.  Pour Emmanuel Macron, la séquence n’est pas anodine, après « un été difficile en matière de sondages » sur sa popularité, relève le politologue Jean-Daniel Levy (Harris Interactive). « Le sentiment que la réforme n’est pas juste commence à s’installer, ce qui n’est pas un bon signe » pour Emmanuel Macron, relève de son côté Frédéric Dabi, directeur général adjoint de l’Ifop. L’enjeu, selon lui, est « de ne pas céder en début de quinquennat, pour ne pas donner un mauvais signe à son électorat ». Mais il doit aussi être « vigilant » pour que la fronde ne se transforme pas en une « contestation globale de l’action de l’Etat ».

 

 

La FSU pas concernée mais pour la manif 12 septembre

La FSU  pas concernée mais   pour la manif 12 septembre

 

Le syndicat gauchiste très politisé a décidé d’apporter son renfort à une manifestation du 12 septembre qui risque d’être un fiasco. La Fédération syndicale unitaire ne regroupe pourtant que des fonctionnaires, surtout des enseignants et n’est pas concernée par la réforme du code du travail. Du coup pour légitimer cette participation, la FSUremplit le sac de revendications qui n’ont pas grand-chose à voir ensemble et a appelé lundi à participer à la mobilisation contre la réforme du code du travail du 12 septembre, avec la CGT et Solidaires, pour s’opposer à « la remise en cause des droits sociaux des salariés ».  Dans un communiqué, la FSU explique qu’elle  »partage les inquiétudes et préoccupations des organisations qui condamnent les remises en cause des droits sociaux des salariés que cette réforme génère sous couvert de flexibilité et d’adaptabilité du marché du travail ».  Pour ce syndicat, « le gouvernement poursuit une politique libérale lourde de conséquences pour les salariés du privé comme du public ainsi que pour les retraités en remettant en cause notre modèle social ». En outre, la FSU évoque, côté fonction publique, une période « particulièrement brutale », avec le gel du point d’indice, la prévision de 120.000 suppressions d’emplois d’ici 2022 ou le rétablissement de la journée de carence.

 

Manif 12 septembre : FO dit non

Manif  12 septembre : FO dit non  

FO ne veut sans doute pas une nouvelle fois se laisser entraîner par la CGT dans le tourbillon de la contestation qui ne mène à rien et qui finalement ne fait que renforcer le caractère réformiste de son concurrent : la CFDT. Du coup Force ouvrière s’est très largement impliquée dans le processus de discussion en cours concernant la réforme du code du travail. FO et les syndicats réformistes ont d’ailleurs obtenu un certain nombre de résultats positifs sur des revendications précises. À l’inverse,  la CGT avant même que les négociations ne soient commencées a manifesté une op position totale à toute modification du code du travail. La CGT a même annoncé puis longtemps cette manifestation qui se déroulera le 12 septembre mais sans FO.  Par ailleurs, une surenchère s’installe entre la CGT et Mélenchon qui voudrait  bien prendre la tête de la contestation syndicale. Mélenchon prévoit en effet, lui une manifestation pour le 23 septembre la réplique contestataire à la réforme du code du travail paraît donc particulièrement chaotique d’autant plus que l’opinion bien que réservée sur la réforme du gouvernement n’est sans doute pas prête à rejoindre dans la rue les frondeurs. “Le bureau confédéral de FO a dit que nous n’irons pas” et donc Force ouvrière n’ira pas, a expliqué Jean-Claude Mailly, tout en admettant implicitement que, localement, des militants de son syndicat pourraient en juger différemment. Le gouvernement doit remettre jeudi matin aux partenaires sociaux les ordonnances sur le Code du travail, avant leur présentation officielle par le Premier ministre, Edouard Philippe, et la ministre du Travail, Muriel Pénicaud. “Nous avons fait notre travail de syndicalistes pragmatiques qui est de discuter point par point et nous nous positionnerons à la fin sur ce qui va et ne va pas. Je suis sûr qu’il y aura les deux”, a ajouté Jean-Claude Mailly. Force ouvrière est notamment satisfaite que le gouvernement ait accepté de conserver à la branche un rôle important dans le dialogue social et la négociation d’accords. “La branche est remise en selle sur toute une série de points et peut-être même sur des points nouveaux comme la GPEC (gestion prévisionnelle des emplois et des compétences) «

BCE : le statu quo jusqu’à septembre

BCE : le statu quo jusqu’à septembre

 

 

Aujourd’hui doit s’exprimer le président de la BCE sur l’évolution de la politique monétaire. On ne s’attend cependant pas à de grands changements notamment concernant un relèvement des taux qui sera sans doute reporté à septembre voire au-delà. En cause,  la fragilité de la reprise, aussi une inflation très faible sur un rythme de 1,3 % au lieu de 2 % espérés. Une faible infraction qui témoigne des c certitudes quant à l’ampleur de la reprise économique ;  de la même manière on n’attend pas une annonce spectaculaire concernant  le plan de rachat d’actifs encore nécessaire sans doute pendant des mois pour soutenir la croissance un peu trop faiblarde. Aucun changement concret n’est attendu, Tous les mois, la BCE acquiert actuellement 60 milliards d’euros de titres. Le programme arrive à échéance à la fin 2017. Le patron de la BCE sait qu’il marche sur des œufs. Fin juin, il avait provoqué une mini-panique en semblant se montrer plus confiant sur la reprise à venir de l’inflation. Les marchés avaient décelé dans ses propos le signe d’une sortie plus rapide qu’anticipé jusqu’ici de la politique ultra-accommodante. Cette réaction « lui a rappelé à quel point la frontière entre préparer les marchés et les induire en erreur est mince », souligne Carsten Brzeski, économiste en chef chez ING-diba. Le président de la BCE devra sans doute se montrer très prudent car une annonce éventuelle pour les mois à venir d’un durcissement de sa politique monétaire serait susceptible de peser de manière négative sur le moral des acteurs économiques Pour la plupart des économistes, la BCE attendra sa réunion du mois de septembre avant d’en dévoiler plus sur ses intentions concrètes concernant le programme de « QE ». « Nous prévoyons une réduction du rythme des achats de 10 milliards d’euros par mois à partir de janvier 2018, avec une fin programmée des achats à la fin juin », indique Jennifer McKeown, de Capital Economics. Les économistes n’attendent en revanche aucun mouvement sur les taux avant très longtemps. Le principal taux est à zéro et celui sur les dépôts à -0,40%. La BCE a déjà indiqué qu’un durcissement des conditions du crédit n’interviendrait que bien après la fin du programme de « QE ». D’autres banques centrales ont laissé passer six mois après la fin du programme de QE avant de relever leur taux, ce qui suggère que le BCE ne toucherait pas aux siens avant la fin 2018

Rythmes scolaires : des écoles reviennent à la semaine de quatre jours en septembre 2017

Rythmes scolaires :  des écoles reviennent  à la semaine de quatre jours en septembre 2017

 

 

Des élèves pourraient  revenir à la semaine de quatre jours au lieu de quatre jours et demi suite à la réforme du gouvernement précédent incluant des travaux d’activité périscolaire. Des travaux périscolaires dont l’intérêt était souvent douteux notamment dans les petites communes qui ne disposent pas d’infrastructures et de personnel pour encadrer les enfants et qui se réduisaient t souvent à des séances de pâte à modeler. Des travaux périscolaires par ailleurs très coûteux pour les grandes communes qui en supportaient entièrement la charge. Quatre ans à peine après la mise en place de la réforme des rythmes scolaires et le psychodrame qui l’avait accompagnée, la semaine de quatre jours sera finalement de retour dans un tiers des écoles de France dès la rentrée 2017. C’est ce qu’a annoncé ce 18 juillet le ministère de l’Éducation nationale. Conformément aux promesses de campagne présidentielle d’Emmanuel Macron, les écoles et les communes se sont en effet vu proposer - via un nouveau décret sur le sujet publié le 28 juin -, la possibilité de déroger à la semaine de quatre jours et demi instauré en 2013 par Vincent Peillon. Une dérogation qui «donne davantage de souplesse aux acteurs de terrain afin de répondre le mieux possible aux singularités de chaque contexte local, dans le souci constant de l’intérêt des élèves», indique le ministère dans un communiqué. «Les rythmes scolaires doivent pouvoir être aménagés à la réalité de chaque territoire, permettant de maintenir la semaine de quatre jours et demi là où cette organisation est satisfaisante», ajoute-t-il. Plus de 36% des communes de France ayant au moins une école publique, soit 31,8% des écoles, ont ainsi choisi une semaine scolaire de quatre jours à compter de la rentrée, ce qui correspond à un peu plus d’un quart des élèves de l’école primaire (28,7%). Quel est le profil de ces villes? «Plutôt des communes rurales», précise le ministère. S’ils sont très disparates d’une académie à l’autre, les taux de passage à quatre jours laissent entrevoir une appétence plus forte dans les départements ruraux.

Reprise du rituel de la grève par la CGT le 12 septembre

Reprise du rituel de la grève par la CGT le 12 septembre

 

 

Le rituel de la grève reprend avec cette proposition de la CGT d’organiser une journée d’arrêt de travail dès le 12 septembre. Une action justifiée pour protester contre la réforme du droit du travail dont le contenu ne sera connu qu’aujourd’hui. La CGT qui s’aligne de plus en plus sur la stratégie de Mélenchon qui vise à organiser un troisième tour sur le terrain social faute d’avoir pu contenir la vague électorale de Macron. On comprend évidemment que les organisations syndicales soient dans leur rôle de défense des intérêts des salariés pour  exprimer leur opposition. Ceci étant cette grève paraît pour le moins prématurée dans la mesure où la discussion parlementaire n’a même pas commencé et que le texte demeurera encore relativement flou pendant plusieurs semaines. Il est probable que cette action de grève connaîtra peu d’ampleur car les élections présidentielles et législatives ont donné une légitimité au pouvoir exécutif pour réformer y compris sur le terrain social. L’aspect rituélique  des mouvements organisés dès la rentrée caractérise le côté pathétique d’organisations qui font de la posture  d’opposition systématique leur ligne stratégique. Pour parler clair pas de quoi grandir l’image déjà bien dégradée de syndicats par ailleurs peu représentatifs.  . La CGT « propose » donc  dans un communiqué publié mardi une journée de grève le 12 septembre pour protester contre le projet de réforme du Code du travail défendu par le gouvernement. « La CGT considère que la mobilisation doit s’amplifier, s’ancrer sur tous les lieux de travail, dans un cadre unitaire le plus large possible. La rentrée de septembre doit être la traduction des résistances », écrit la centrale. « C’est pourquoi elle propose de faire du 12 septembre, une journée d’action et de grève dans toutes les

Réforme du travail votée en septembre

Réforme du travail votée  en septembre

 

 

Le président s’est entretenu avec les partenaires sociaux des réformes qu’il veut mener dans les premiers mois de son quinquennat, les syndicats demandant du temps pour la concertation et le patronat des mesures rapides et fortes. François Asselin (CPME) a précisé le calendrier aux journalistes : « concertation jusqu’à la mi-juin, à peu près, (…) loi d’habilitation durant l’été, avec une volonté du président de la République de passer au vote courant septembre ». Il s’agit du vote de la loi de ratification, Emmanuel Macron voulant réformer sur ce sujet par ordonnances, a-t-il précisé. François Hommeril (CFE-CGC) a expliqué que le président souhaitait voir la loi de ratification votée fin septembre. Pour les réformes des retraites et de l’assurance chômage, « on pourrait attendre, ou espérer en tout cas, aboutir sur quelque chose de construit, en tout cas de structuré, aux alentours de la moitié de l’année 2018″, a dit François Asselin. L’entourage d’Emmanuel Macron a précisé qu’il appartiendrait au Premier ministre, Edouard Philippe, et à la ministre du Travail, Muriel Pénicaud, qui verront les syndicats et le patronat à partir de mercredi, « d’établir un calendrier opérationnel et de discuter dans le détail des mesures ». « Le président a indiqué que la concertation était un élément indispensable pour mener ces réformes », a-t-on souligné. Le secrétaire général de la CFDT, Laurent Berger, a demandé à Emmanuel Macron de donner du temps à la concertation. « Je lui ai demandé que la méthode ne soit pas à la hussarde, qu’il n’y ait pas une forme de précipitation qui ferait qu’il y aurait d’ici à la fin de l’été, fin août, le sentiment qu’il faudrait avoir tout réglé », a-t-il dit aux journalistes. Même message du secrétaire général de FO, Jean-Claude Mailly : « Je plaide (…) pour que le calendrier soit détendu ». « Il y aura une concertation cet été mais on ne règle pas certains problèmes en trois réunions, c’est évident, ou alors c’est un blocage. Je n’ai pas senti une volonté de blocage du président », a-t-il dit aux journalistes. Le secrétaire général de la CGT, Philippe Martinez, a exprimé des désaccords avec le président mais salué le fait qu’il semblait prêt à donner un peu de temps à la concertation. Le président du Medef, Pierre Gattaz, a pressé Emmanuel Macron de réformer rapidement et fermement le marché du travail et de baisser bien davantage qu’annoncé le coût du travail. « La réforme du marché du travail devrait aller vite et je crois que c’est essentiel d’aller vite sur ce gros problème français », a-t-il dit après son entretien avec le président. Il a dit lui avoir demandé de supprimer le dispositif de pénibilité et le prélèvement de l’impôt à la source et assuré que, en l’absence de modification, son projet de transformer le CICE en baisse des cotisations augmenterait le coût du travail. Emmanuel Macron avait dit vouloir présenter durant l’été un projet de loi d’habilitation pour pouvoir, par ordonnances, simplifier le droit du travail, décentraliser la négociation en donnant plus de place aux accords majoritaires d’entreprises et de branches, et encadrer les décisions des prud’hommes. Plutôt que de préserver des emplois qui seraient condamnés, le président et ses proches jugent qu’il faut à la fois favoriser la création d’autres emplois et protéger davantage les personnes, notamment en améliorant le système de formation professionnelle.

La consommation des ménages : baisse en septembre

La consommation des ménages : baisse  en septembre

Pas étonnant que la croissance se soit tassée au troisième trimestre avec seulement 0,2 % car la consommation des ménages a été en recul notamment en septembre. Les dépenses de consommation des ménages français en biens ont reculé de 0,2% en septembre après avoir progressé de 0,8% en août, a annoncé vendredi l’Insee dans un communiqué. Sur l’ensemble du troisième trimestre, la consommation des ménages a diminué de 0,5%, ajoute l’Insee, qui attribue ce repli à une baisse des dépenses en équipement du logement et des dépenses en énergie. Pour le quatrième trimestre s’est également mal parti puisque l’indicateur Markit prévoit un ralentissement de l’activité privée dés le mois d’octobre.  L’expansion de l’activité du secteur privé en France a légèrement ralenti en octobre, la croissance dans le secteur manufacturier ne parvenant pas à compenser le ralentissement dans celui des services, selon l’indice PMI publié lundi par le cabinet Markit. L’indice flash composite de l’ensemble de l’activité s’établit à 52,2 points, contre 52,7 points en septembre, indique Markit dans un communiqué. L’activité est considérée en expansion lorsque l’indice se situe au-dessus de la barre des 50 points, et en contraction lorsqu’il est en dessous.

Chômage, baisse relative en septembre

Chômage,  baisse relative en septembre

 

Globalement le chômage enregistre une baisse de 1.9%  en septembre en catégorie A (sans aucune activité) pour s’établir à 3.490.500, soit 66.300 personnes de moins qu’à fin septembre.  Toutefois sur un an  le chômage est en hausse de 1 % quand on cumule les catégories A, B et C. par ailleurs le chômage a augmenté  de plus de 600 000 depuis 2012. En outre bien qu’il y ait une création nette d’emplois depuis un an, c’est insuffisant  pour absorber le solde démocratique démographique De ce point de vue on ne peut donc parler de véritable inversion du chômage. La baisse constatée en septembre doit être également relativisée par le nombre de chômeurs en formation et qu’on retrouvera en partie en 2017.  En ajoutant les catégories B et C (personnes exerçant une activité réduite), le nombre d’inscrits à Pôle Emploi a diminué de 0,7% en un mois, soit 38.000 personnes de moins, à 5.480.200 (5.781.300 en incluant les départements d’Outre-mer, également en baisse de 0,7% sur un mois) mais sur un an, il augmente de 1,0%. Même si le chiffre du seul mois de septembre est en repli par rapport à août, « la somme de ces catégories A, B et C a une tendance plutôt haussière (en moyenne sur trois mois le point de septembre est le plus haut historique) », en lien avec une dynamique macroéconomique réduite, observe Philippe Waechter, chef économiste de Natixis Asset Management, dans une note publiée sur son blog. Selon lui, « comme on ne peut pas s’attendre à une impulsion forte sur l’activité au cours des prochains mois, il est probable que la dégradation du marché du travail vue à travers les chiffres de Pôle emploi a de fortes chances de se poursuivre ». En ce qui concerne la catégorie D, qui regroupe les demandeurs d’emploi non tenus de rechercher un emploi, en raison par exemple d’une formation ou d’une maladie, se maintient au-dessus du seuil de 300.000 personnes qu’elle a franchi pour la première fois en juin. Le nombre d’inscrits dans cette catégorie reste relativement stable, avec un reflux de 0,2% sur un mois, mais il affiche un bond de 16,4% sur un an, sous l’effet du plan de 500.000 formations supplémentaires pour les demandeurs d’emploi annoncé par François Hollande mi-janvier.

(Avec Reuters)

Projet Alstom le 30 septembre : très ambiguë

Projet Alstom le   30 septembre : très ambiguë

Un projet pour le moins ambigu et qui risque d’être remis en cause par les réalités économiques et juridiques. Le projet repose surtout sur la promesse de faire commander des rames TGV par la SNCF. Or cette commande de la SNCF à Alstom est très hypothétique. D’abord pour des raisons juridiques, la SNCF et condamnée à faire des appels d’offres où la concurrence sera rude. Elle ne peut passer commande directement Alstom  sans cet appel d’offres. Notons que la France et Alstom se satisfont généralement de la procédure d’appel d’offres qui permet et c’est heureux à Alstom de vendre du matériel ferroviaire au monde entier. Le projet repose cependant sur des commandes notamment de TGV destinés en particulier à la future ligne Paris Milan dont l’ouverture théorique devrait intervenir en 2030 mais plus vraisemblablement en 2035 notamment particulier pour des raisons techniques. La SNCF n’a nul besoin de rames supplémentaires par rapport aux commandes engagées, elle n’a surtout pas les moyens financiers. Le secrétaire d’Etat à l’Industrie, Christophe Sirugue, qui est à l’économie ce que McDo est à la gastronomie pense cependant que son projet est pertinent. Mais faute de remise à plat de la situation de la SNCF ! ( un endettement de plus de 40 milliards !Une paille), de la politique des transports et de son articulation avec la politique industrielle, le plan   du ministre de l’industrie risque de ressembler simplement à des promesses susceptibles de tenir jusqu’au élection présidentielle  Le gouvernement veut donner l’impression de  préserver l’activité du site de fabrication de locomotives de Belfort, dont la direction du groupe a annoncé le 7 septembre le transfert en Alsace en raison d’un carnet de commandes insuffisant pour les prochaines années. Le sort du site de Belfort, où 400 emplois sont en jeu, s’est invité dans la campagne pour l’élection présidentielle de 2017. Ce dossier fait écho à l’échec du sauvetage des hauts-fourneaux de Florange (Moselle), devenu pour une partie de la gauche le symbole de l’impuissance du pouvoir socialiste. Le gouvernement mise notamment sur la fourniture par Alstom de rames de TGV à la SNCF pour la liaison Paris-Turin-Milan et sur plusieurs appels d’offres en cours. « La solution sera trouvée pour maintenir une activité », a assuré mercredi le porte-parole du gouvernement, Stéphane Le Foll, interrogé par BFM TV et RMC. « Les choses avancent et le ministre pourrait s’exprimer la semaine prochaine », renchérissait-on mercredi matin dans l’entourage du secrétaire d’Etat à l’Industrie. On attend avec impatience cette expression du ministre sur le dossier Alstom qui pourrait bien ressembler à celui de Florange

Manif loi travail : rebelote le 15 septembre

Manif loi travail : rebelote le 15 septembre

 

 

Sans doute pour faire oublier l’échec total de la dernière mobilisation contre la loi travail, les organisations contestataires remettent une nouvelle fois le couvert et promettent encore une manif pour le 15 septembre. Notons quand même la subtilité sémantique, il ne s’agit pas vraiment d’une manif mais d’une journée » d’action et d’initiative » ! Formulation suffisamment vague permettant de contester toute évaluation de la mobilisation. De toute évidence ces organisations contestataires (comme le gouvernement d’ailleurs) ne sortiront pas grandies  de la gestion de la loi travail. D’une certaine façon elles auront même encore contribué à affaiblir le poids et la crédibilité de leur intermédiation sociale. Sept organisations syndicales et de jeunesse hostiles à la loi Travail, dont la CGT, Force ouvrière, Solidaires et la FSU, ont donc appelé vendredi à une « journée d’actions et d’initiatives » le 15 septembre pour demander l’abrogation de ce texte. Le processus d’adoption de cette réforme très contestée est entré mercredi dans sa dernière ligne droite, après un nouvel échec des « frondeurs » de gauche, qui n’ont pu réunir assez de signatures de députés pour une motion de censure. Dans un communiqué commun, la CGT, FO, la FSU, Solidaires, le syndicat étudiant Unef et les organisations lycéennes Unl et Fidl dénoncent dans ce nouveau recours du gouvernement à l’article 49-3 de la Constitution un « déni de démocratie ». « C’est bien la preuve (…) que ce texte de régression sociale reste minoritaire », écrivent ces organisations, qui invitent les salariés, les chômeurs, les retraités, les lycéens et les étudiants à envoyer une carte postale au chef de l’Etat, pour lui dire qu’elles seront encore mobilisées à la rentrée. Ces organisations « donnent rendez-vous à l’ensemble des salariés, privés d’emplois, étudiants, lycéens, retraités pour une journée d’actions et d’initiatives le 15 septembre, pour obtenir l’abrogation de la loi Travail ». Celle-ci doit revenir devant les députés le 20 juillet pour une lecture définitive et être promulgué en août. Mais il faudra encore de nombreux décrets d’application pour qu’elle entre pleinement en vigueur.

(Avec Reuters)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Relèvement des taux en septembre ? (FED)

Conséquence de la nette révision à la hausse de la croissance aux Etats –Unis, la FED menace à nouveau de relever ses taux dans les prochains mois. pas forcément uen bonne nouvelle en particulier pour l’Europe qui sera aussi contrainte de suivre alors que la reprise est encore très fragile.  La Réserve fédérale américaine devrait relever ses taux d’intérêt « dans les mois à venir » si la croissance économique accélère comme prévu et que des emplois continuent d’être créés aux Etats-Unis, a déclaré vendredi Janet Yellen. La présidente de la Fed renforce ainsi l’hypothèse d’un nouveau tour de vis monétaire en juin ou en juillet, qui a ressurgi la semaine dernière après la publication du compte-rendu de la dernière réunion du comité de politique monétaire de la Fed (FOMC). « Il est approprié (…) pour la Fed de relever progressivement et prudemment dans le temps notre taux d’intérêt au jour le jour, et probablement dans les mois à venir une telle initiative serait opportune », a dit Janet Yellen. Tout en mettant en garde contre un relèvement trop brutal des taux, elle a paru plus confiante que par le passé dans la vigueur de l’économie américaine et dans le redressement de l’inflation vers l’objectif de 2% de la Fed. « L’économie continue de s’améliorer (…) la croissance semble accélérer », a dit la présidente de la Fed lors d’une intervention au groupe universitaire Ivy League dans le Massachusetts. Elle a aussi dit s’attendre à ce que le marché du travail continue de s’améliorer. Les prix des obligations du Trésor ont baissé et le dollar s’est apprécié après ces déclarations, tandis que Wall Street a légèrement réduit ses gains. La probabilité d’une hausse de taux lors de la prochaine réunion du FOMC les 14 et 15 juin est désormais estimée à 34% contre 30% avant le discours de Janet Yellen, d’après CME Group.La probabilité d’un tour de vis monétaire à la réunion suivante, les 26 et 27 juillet, a atteint 60% et a plus que doublé en un mois. La Fed a relevé ses taux en décembre pour la première fois en près de 10 ans mais elle s’est abstenue depuis de les relever à nouveau en raison du ralentissement de l’économie mondiale et des turbulences sur les marchés financiers en début d’année. Lors de sa réunion de mars, elle a évoqué deux hausses de taux cette année. Les responsables de la Fed ont multiplié ces dernières semaines les déclarations pour rappeler aux investisseurs, qui n’y croyaient plus guère, qu’une hausse des taux était possible en juin ou en juillet, ce qu’a confirmé la teneur de leurs débats, publiés le 18 mai, lors de leur réunion en avril. La faiblesse des cours du pétrole et la vigueur du dollar sont deux facteurs qui ont été régulièrement mis en avant pour expliquer que l’inflation aux Etats-Unis ne parvienne pas à atteindre l’objectif de la Fed. Janet Yellen a déclaré vendredi que ces facteurs « semblent à peu près se stabiliser ». « Ma propre prévision est que (…) l’inflation remontera au cours des deux prochaines années vers notre objectif de 2% », a-t-elle dit.

(Avec Reuters)

l’EI promet un 11 septembre à la France

l’EI promet un 11 septembre à la France

Les attentats de Paris ont clairement mis en évidence le rôle de la filière terroriste belge Dans une vidéo plusieurs djihadistes adressent une menace à la France avec notamment la promesse d’attentats encore plus meurtriers que celui du 11 septembre aux États-Unis. Le premier djihadiste, habillé d’un treillis et le visage cagoulé, accuse la France de « détruire des familles » et de faire « des orphelins » par ses frappes visant l’EI, et appelle « tous les frères » à imiter les auteurs des attaques du 13 novembre. « Un mot pour toi François Hollande (…) Même toi maintenant t’es plus en sécurité dans ton propre pays. Vous n’êtes plus en sécurité dans votre pays », dit-il. « Et vous inquiétez pas, ça va arriver encore, tant que vous êtes là ça va arriver chez vous, tant que vous êtes là à nous menacer, à tuer des familles, ça va arriver chez vous. » Le second, visage découvert, seulement coiffé d’un chèche, livre un message d’une même teneur et ajoute : « Sachez que vous allez avoir des choses qui seront pires que le 11-Septembre », date à laquelle, en 2001, les attentats visant les Etats-Unis avaient fait quelque 3.000 morts. Jeudi, devant l’Assemblée nationale, le Premier ministre Manuel Valls avait évoqué une menace d’attentat à l’arme chimique. Ce qui paraît évident en tout cas c’est que l’État islamique entend  se vengeait des frappes françaises qui ont durement touché les combattants étrangers notamment français à RAKKA. L’État islamique a subi de lourdes pertes et s’inquiète légitimement de la puissance de la nouvelle alliance internationale dont l’objectif est de le détruire. Cette vidéo qu’il faut prendre au sérieux traduit quand même une fébrilité certaine chez les responsables de l’État islamique qui n’exclut plus la possibilité de reculer en Syrie et de se replier en Irak. Mais comme une bête blessée l’organisation terroriste pourrait effectivement s’engager dans une fuite en avant en multipliant des attentats dans les pays très impliqués dans l’alliance internationale.

123456



L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol