Archive pour le Tag 'Sénégal:'

Démocratie-présidentielle Sénégal : l’Assemblée rend leur éligibilité à deux opposants

Démocratie- Sénégal : l’Assemblée rend leur éligibilité à deux opposants en vue de la présidentielle

Un geste intelligent et démocratique de la part du Sénégal pour redonner leur éligibilité à deux personnalités de l’opposition. De quoi rassurer un peu après les tensions récentes. Notons aussi que le Sénégal a sévèrement condamner le putsch du Niger

Les députés sénégalais ont adopté samedi 5 août une réforme du code électoral rendant leur éligibilité à deux figures de l’opposition, Khalifa Sall et Karim Wade, sept mois avant la présidentielle où ils devraient figurer parmi les principaux candidats.

Un point noir toutefois l’arrestation d’Ousmane Sonko, opposant engagé depuis 2021 dans un bras de fer avec le pouvoir et la justice. Une confrontation a donné lieu depuis plus de deux ans à plusieurs épisodes de violences meurtrières.

Sénégal : le président Macky Sall renonce pour 2024

Sénégal : le président Macky Sall renonce pour 2024

Les tentatives de certains responsables africains de prolonger ad vitam aeternam leur mandat rencontre de plus en plus d’obstacles. Ainsi au Sénégal suite notamment aux réactions d’opinion, le président sénégalais actuel a annoncé qu’il renonçait un troisième mandat en 2024. Bref, la démocratie s’installe progressivement et durablement en Afrique. Le développement mais la démocratie est une condition nécessaire même si elle n’est pas suffisante.

Le président sénégalais, Macky Sall, a donc annoncé, lundi 3 juillet, qu’il ne serait pas candidat à un troisième mandat lors de la présidentielle de février 2024. « Le Sénégal dépasse ma personne et il est rempli de leaders capables de pousser le pays vers l’émergence », a-t-il déclaré lors d’une adresse à la nation diffusée sur la télévision publique, mettant fin à un suspens de plusieurs mois.

Elu en 2012, réélu en 2019, Macky Sall avait fait réviser la Constitution en 2016. Elle stipule que « nul ne peut exercer plus de deux mandats consécutifs », mais il expliquait que cela ne le concernait pas puisqu’il avait exercé son premier mandat avant la réforme !

Afrique-Sénégal: la tentation de l’extrêmisme

Afrique-Sénégal: la tentation de l’extrêmisme

 

Un papier du monde évoque la tentation de l’extrémisme dans une opinion sénégalaise déçue de la gestion du pouvoir en place notamment en matière de progrès social. Une tentation qui pourrait bien s’élargir à d’autres pays africains qui vont être très affectés par l’inflation et la crise alimentaire en cours.

Les ingrédients d’une crise postélectorale semblent réunis au Sénégal, après la tenue des élections législatives, dimanche 31 juillet. Un pouvoir dont la majorité ne tient plus qu’au ralliement d’au moins un député, une opposition qui dénonce un hold-up et menace de ne pas se laisser « confisquer la victoire ». La question est désormais de savoir si la contestation se jouera devant la justice ou se déversera dans les rues. Depuis mars 2021, la vie politique a provoqué la mort d’au moins dix-sept Sénégalais.

 

La démocratie fonctionne encore mais jamais le fossé entre dirigeants et opposants n’a paru aussi grand. Le premier pôle est incarné par le président Macky Sall, qui s’efforce avec la même vigueur depuis 2012 de développer son pays et de réduire comme il l’avait promis « l’opposition à sa plus simple expression ». Ses réalisations économiques sont aussi visibles que l’échec de son second pari. Si ces législatives avaient valeur de référendum sur une éventuelle candidature à un troisième mandat présidentiel en 2024, le message est là : plus de la moitié des votants se sont portés sur l’opposition.

Le deuxième pôle est représenté par une figure moins iconoclaste qu’elle n’y paraît dans cette vie politique sénégalaise où se mélangent depuis des décennies personnalités formées à l’extrême gauche et d’autres, proches des confréries religieuses. Pourfendeur de la corruption du pouvoir en place, promoteur de valeurs conservatrices, bien qu’il soit accusé de « viols et menaces de mort » dans un salon de massage, Ousmane Sonko est le reflet d’un certain populisme dans l’air du temps. Il a aussi émergé parce que Macky Sall a neutralisé ses autres rivaux. « Le Sénégal est une démocratie sans démocrates, où les deux leaders ne semblent pas intérioriser les principes du débat contradictoire », souligne le professeur de sciences politiques Moussa Diaw.

Derrière ces deux figures apparaissent en filigrane deux Sénégal, l’un dans lequel se retrouvent schématiquement les bénéficiaires de la croissance et l’autre habité de ceux, souvent jeunes, qui attendent dans leur quotidien bien plus qu’un discours autosatisfait du pouvoir. Une troisième voie mériterait d’être entendue. Plus de la moitié des Sénégalais se sont abstenus dimanche.

Cette crise de confiance est symptomatique de l’évolution de l’Afrique de l’Ouest francophone qui, il y a à peine dix ans, pouvait se targuer de ses progrès démocratiques et voit aujourd’hui les régimes se maintenir par des « tripatouillages » constitutionnels, et les coups d’Etat militaires se succéder.

Déjà en souffrance au Mali, la France peut s’inquiéter de sa relation avec le Sénégal, pays avec lequel elle entretient une intimité complexe. Macky Sall, actuel président de l’Union africaine, est un partenaire privilégié, qui défend aussi les intérêts de son pays et de son continent. Après Vladimir Poutine, il devrait rencontrer Volodymyr Zelensky en août. Un an avant son entrée programmée dans le club des producteurs de pétrole et de gaz, le Sénégal attise aussi les convoitises.

A Paris, l’éventualité Sonko fait frémir. La Russie a tout intérêt à faire les yeux doux à un jeune tribun « anticolonialiste ». L’intérêt de l’Elysée est aujourd’hui de convaincre M. Sall de sortir par le haut en 2024 et d’ouvrir le jeu politique à des talents dont le Sénégal ne peut pas manquer. Dans le cas contraire, des protestations, où les intérêts français seront inévitablement visés, ne manqueront pas d’accompagner le maintien du sortant. Une arrivée au pouvoir d’Ousmane Sonko serait, elle, le signe d’un certain rejet populaire, préfigurant une rupture avec un pays central dans la relation de la France à l’Afrique.

Sénégal :Le pouvoir en place première victime du conflit ukrainien

Sénégal :Le pouvoir en place première victime du conflit ukrainien

 

Macky Sall,  président sénégalais et président en exercice de l’union africaine contesté dans les urnes et sans doute aussi première victime du conflit ukrainien.. En effet, la coalition au pouvoir au Sénégal, Benno Bokk Yakaar (BBY), a perdu la large majorité dont elle disposait au Parlement, obtenant seulement deux sièges de plus que deux coalitions d’opposition à l’issue des élections législatives, a annoncé jeudi la commission électorale.

En 2017, lors des précédentes élections législatives, BBY avait remporté 125 sièges. C’est la conséquence d’une gestion très contestée du pouvoir en place à Dakar mais aussi le premier effet de cette guerre en Ukraine qui risque de créer une crise alimentaire. Le président sénégalais a récemment tenté d’aller quémander auprès de Poutine les tonnes de céréales supposées éteindre l’incendie politique dans son pays.

Pour le président sénégalais l’échec est social, économique mais aussi politique. Sans parler de l’hypothèse d’un troisième mandat pour l’intéressé en violation du droit sénégalais.

 

 

 

 

Sénégal: enterrement d’une grosse affaire de corruption

Sénégal: enterrement d’une grosse affaire de corruption

Sans doute du fait de l’apparition des noms de British Petroleum et de celui du frère du président, la justice vient d’enterrer une immense affaire de corruption au Sénégal.

L’affaire porte sur l’attribution, en juin 2012, de l’exploration et de l’exploitation de deux champs pétroliers et gaziers à la société Petro-Tim de l’homme d’affaires australo-roumain Frank Timis, novice dans le secteur, associée à Petrosen (Société des pétroles du Sénégal).

Macky Sall avait pris la tête du pays en avril 2012. La BBC a affirmé en juin 2019 que la compagnie de Frank Timis avait secrètement versé en 2014 une prime de 250.000 dollars à Agritrans, une société contrôlée par Aliou Sall.

La BBC disait aussi que les participations du groupe de Frank Timis avaient été rachetées par BP en 2017 pour 250 millions de dollars, assortis de redevances de quelque 10 milliards de dollars sur 40 ans, détournant d’importants revenus des caisses de l’Etat.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol