Archive pour le Tag 'sénateur'

Une loi pour protéger les consommateurs des arnaques énergétiques

Une loi pour protéger les consommateurs des arnaques énergétiques Annonce le ministre de l’énergie et de l’industrie.

Interview dans la tribune

 

Question à Roland Lescure ministre de l’énergie et de l’industrie: À propos des pompes à chaleur, les arnaques à l’installation se multiplient. Que comptez-vous faire pour protéger les consommateurs ?

Il est hors de question que quelques individus mettent à bas cette stratégie ambitieuse au prétexte de s’enrichir. Nous serons intraitables, et l’ensemble des ministères concernés y travaille. Des annonces devraient être faites prochainement, notamment pour renforcer les contrôles. Chez les fournisseurs d’énergie aussi, il y a eu des comportements de voyous. L’État [par l'intermédiaire de la Commission de régulation de l'énergie, la CRE] a donc engagé trois enquêtes sur trois fournisseurs. Nous allons tout faire pour sanctionner les comportements déviants. La loi viendra par ailleurs renforcer le pouvoir de contrôle de l’Etat, pour mettre un terme à ces comportements.

Ces mesures devaient constituer un des volets du projet de loi relatif à la souveraineté énergétique, qui n’est plus à l’agenda. Il y a aura donc un nouveau projet de loi ?

Nous allons évaluer les chemins. Cette année, nous avons déjà adopté l’extension du TRV [tarif réglementé de ventes] d’électricité à toutes les très petites entreprises via une proposition de loi votée à l’unanimité. L’objectif est de faire adopter les mesures souhaitées, mais pas forcément au même moment. Celles-ci concernent la protection des consommateurs, la régulation du marché de l’électricité, les grandes orientations de production et nos barrages.

Selon Les Échos, la facture des six futurs réacteurs nucléaires EPR2 aurait déjà grimpé de 30 % pour s’établir à 67,4 milliards d’euros, contre les 51,7 milliards annoncés initialement par EDF. Comment expliquer un tel dérapage, et faut-il en redouter d’autres ?

Le chantier n’a pas encore démarré donc on ne peut pas parler de dérapage. En revanche, ces vingt dernières années, l’industrie nucléaire n’a pas brillé par sa capacité à livrer dans les temps et en respectant les budgets. Mais le management a évolué, les relations avec les industriels aussi, et j’ai confiance en EDF. Pour autant, faisons-nous un chèque en blanc ? Non. Nous avons organisé une gouvernance au sein de l’État pour surveiller de très près tous les projets, avec la mise en place d’un Conseil de politique nucléaire et d’une délégation interministérielle au nouveau nucléaire, qui va challenger tous les chiffrages et la conduite des opérations. J’entends que les estimations d’EDF sont réévaluées. Mais elles n’ont été ni validées, ni échelonnées dans le temps, ni financées. Or, le coût du financement et la durée de construction joueront énormément. Par ailleurs, l’entreprise s’est engagée dans un programme d’optimisation du projet et de ses coûts. Tout cela sera évalué en temps et en heure lorsque nous aurons des projets suffisamment finalisés. Nous ne signerons pas de chèque sans avoir eu de devis détaillé.

Ballon d’or Foot: Messi, en sénateur, pour la huitième fois

Ballon d’or Foot: Messi, en sénateur, pour la huitième fois

Indiscutablement Messi est sans doute le meilleur joueur que le football ait connu. Ainsi il remporte pour la huitième fois le ballon d’heures mais cette fois encore plus que d’habitude en sorte de sénateur.

En effet sa saison de football notamment au PSG n’a rien d’extraordinaire. D’abord même présent il n’a joué qu’à mi-temps et s’est économisé sur le terrain encore plus que d’habitude. Il faut lui reconnaître cependant des traits de génie notamment car il a permis à l’Argentine de gagner la coupe du monde.

Intrinsèquement , c’est indiscutablement le meilleurs joueurs et sa présence sur le terrain se traduit quelquefois par des prouesses de vision du jeu et de distribution, parfois par des buts.

Mais ce qui le caractérise le plus souvent , c’est la discrétion de sa présence voire son absence sur le terrain alors que déjà il reste la moitié du temps sur le banc.

Messi joue déjà depuis plusieurs saisons sur un rythme de sénateur. Il a 36 ans mais grâce à ses économies d’efforts il pourra jouer facilement jusqu’à 40 ou 45 ans. En tout cas il n’a pas apporté grand chose au PSG, comme Neymar… autre sénateur !

Patrick Kanner ( Sénateur PS) : « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Patrick Kanner (PS) :  « Pour l’obligation vaccinale universelle »

Le sénateur socialiste réitère sa position qui consisterait à rendre la vaccination obligatoire au lieu d’une régulation assez floue par le passe sanitaire qui révèle en fait  une insuffisance de doses vaccinales. »Je respecte [la] décision » du Conseil constitutionnel, a réagi sur franceinfo le sénateur socialiste Patrick Kanner. Mais il craint que le contrôle de ces pass soit « très compliqué », notamment dans les TGV et les avions.

Il explique néanmoins que les socialistes du Sénat espéraient « un encadrement plus fort » sur le pass sanitaire. Patrick Kanner indique qu’il aurait préféré l’instauration de « l’obligation vaccinale universelle » qui, selon lui, « aurait été la solution égalitaire ».

Macron et Benalla : « des gamins sans limites, » (le sénateur Grosdidier)

Macron et Benalla : « des gamins sans limites, » (le sénateur Grosdidier)

Suite aux nouvelles révélations de Mediapart qui montre les relations particulières entre Benalla et Macron, , le sénateur Les Républicains de la Moselle et membre de la commission d’enquête sur l’affaire Benalla, François Grosdidier, estime que ces révélations sont « la confirmation de tous les mensonges » d’Alexandre Benalla qu’il qualifie, au même titre qu’Emmanuel Macron, de « gamins sans limites, animés par un sentiment de surpuissance, qui s’exonèrent de toutes les règles de la République ». (Interview sur France Info

Que vous inspirent ces nouveaux éléments révélés par Mediapart ?

François Grosdidier : C’est la confirmation de tous les mensonges. C’est d’abord une infraction supplémentaire, puisque messieurs Crase et Benalla restent en contact alors que cela leur est interdit par leur contrôle judiciaire. Ensuite, c’est un nouveau parjure de monsieur Benalla, puisqu’il a participé à la rédaction des contrats russes alors qu’il était censé ne pas interférer dans ces contrats. Ensuite, nous avons une révélation qui est plutôt une confirmation, qui est le lien continu entre le président de la République et Alexandre Benalla, dans une période toute récente. Et surtout la révélation d’un sentiment de surpuissance à la fois d’Alexandre Benalla et du président de la République, qui sont comme des adolescents qui défient la République, qui se sentent en dehors de toutes règles, puisque Emmanuel Macron aurait dit selon monsieur Benalla, ’de toutes façons tu les boufferas tous. Tu es meilleur qu’eux’, en parlant des sénateurs ou des magistrats. C’est absolument surréaliste. On a des gamins sans limites, animés par un sentiment de surpuissance, qui s’exonèrent de toutes les règles de la République et qui méprisent tant les sénateurs que les forces de sécurité intérieure. Monsieur Benalla se sentait en capacité de commander les généraux et colonels de la gendarmerie et les plus hauts gradés de la police nationale. Monsieur Benalla était bien de fait le patron de la sécurité à l’Élysée, alors que le secrétaire général de la présidence, le directeur du cabinet, le chef du cabinet du président de la République nous ont expliqué exactement le contraire.

Pensez-vous qu’Alexandre Benalla puisse inventer, imaginer cela ?

Monsieur Benalla n’avait pas besoin d’inventer cela, dans une discussion confidentielle avec monsieur Crase qui était son homme de confiance. Autant monsieur Benalla peut avoir des raisons de mentir publiquement pour essayer de se disculper, autant il n’a aucune raison de mentir à huis clos.

Quelle valeur accordée aux différentes auditions d’Alexandre Benalla, en commission des lois au Sénat ?

Le travail du Sénat a pour mérite d’établir la vérité, là où les personnes entendues ont essayé de nous balader.

Corruption : un sénateur PS condamné

Corruption : un sénateur PS condamné

 

Archétype du responsable du PS (institut d’études politiques puis conseiller politique et oligarque),  encore un élu prix les mains dans le pot de confiture. Le tribunal correctionnel de Nanterre a en effet condamné jeudi le sénateur socialiste Philippe Kaltenbach pour corruption passive à deux de prison dont un ferme, dénonçant des « faits d’une gravité extrême » et « un comportement déplorable » de l’élu. Philippe Kaltenbach va faire appel.  L’ancien maire PS de Clamart (Hauts-de-Seine) a également été condamné à une inéligibilité de cinq ans et 20.000 euros d’amende. Un jugement qui va bien au-delà des réquisitions du procureur, qui avait demandé le 22 septembre dernier une peine de prison avec sursis. Philippe Kaltenbach a été reconnu coupable d’avoir accepté de l’argent liquide de la part de l’un de ses adjoints, contre une promesse d’attribution de logement social. L’élu, qui nie les faits, a d’ores et déjà annoncé son intention de faire appel. « Je suis victime d’un coup monté visant à me salir et à m’éliminer politiquement, écrit-il sur son blog. Je n’ai jamais touché d’argent en échange d’un quelconque avantage ou d’un appartement. »  A l’origine de l’affaire : une vidéo tournée en 2010 à l’insu du sénateur par son adjoint Mohamed Abdelouahed. On y voit ce dernier remettre une somme d’argent en liquide à Philippe Kaltenbach. Les magistrats du tribunal correctionnel de Nanterre estiment que l’ancien maire de Clamart a « livré des explications maladroites et mensongères » pour justifier « un comportement déplorable, plus occupé par son seul intérêt électoral qu’à l’intérêt général ». 

Ventes d’armes : un sénateur en examen pour corruption

Ventes d’armes : un sénateur en examen pour corruption

 

Encore uen affaire qui se rapproche de Sarkozy. Celle d’uen vente d’armes pour laquelle  le sénateur (UDI) du Gers Aymeri de Montesquiou a été mis en examen jeudi 8 juillet par deux juges du pôle financier parisien pour « corruption passive par personne exerçant une fonction publique » et « complicité de blanchiment en bande organisée » dans l’affaire du Kazakhgate. Le parlementaire est soupçonné d’avoir perçu des commissions occultes en marge de marchés passés en 2010 avec le Kazakhstan par le gouvernement Fillon, sous la présidence de Nicolas Sarkozy. Au mois de mars, le bureau du Sénat avait levé l’immunité du sénateur, dont les bureaux et le domicile avaient ensuite été perquisitionnés. Les juges Roger Le Loire et René Grouman enquêtent sur les dessous de juteux contrats signés sous la présidence de M. Sarkozy, dont M. de Montesquiou était le représentant officiel en Asie centrale, un marché approchant un montant total de 2 milliards d’euros. Il s’agissait notamment de l’achat par Astana de 45 hélicoptères fabriqués par Eurocopter (devenu Airbus Helicopters) et 295 locomotives. M. de Montesquiou a notamment été mis en cause par des rapports de Tracfin, l’organisme anti-blanchiment de Bercy, et par les déclarations d’une avocate niçoise, Me Catherine Degoul, choisie comme intermédiaire par l’Elysée pour permettre à des hommes d’affaires kazakhs d’échapper aux poursuites de la justice belge, condition posée par le président kazakh, Noursoultan Nazarbaiev, pour signer des contrats avec la France.

Coût d’un sénateur coûte plus d’un demi-million, plus le reste !

Coût d’un sénateur coûte plus d’un demi-million, plus le reste !

 

500 000 millions environ pour chacun  348 sénateurs français (quand les Etats-Unis n’en compte que 100 !)° ; C’est le cout direct déjà exorbitant compte tenu du peu   d’intérêt du sénat, vieille institution inutile pour recaser les politiques fatigués ou menacés. Il agit du coût direct mais il faudrait prendre en compte les coûts indirects liés à la bureaucratie que le parlement génère et qui tue l’initiative de acteurs et plombe la compétitivité. Là il s’agit de milliards ; On voit mal comment les politiques pourraient réaliser des réformes structurelles quand déjà eux-mêmes se gavent.  Bénéficiant de nettement moins de pouvoir de décision que l’Assemblée Nationale, les résidents du Palais du Luxembourg sont souvent critiqués pour le coût bien réel qu’ils représentent pour le contribuable. Le budget du Sénat est d’ailleurs gelé depuis 2008.  Mais sans même compter les frais d’entretien des bâtiments ou de la chaîne LCP, les 348 sénateurs français, dont la moitié va être renouvelé, ce dimanche 28 septembre, coûtent chacun 523.846 euros par an à l’Etat français.  La dépense la plus évidente reste le salaire. Au 1er avril, l’indemnité parlementaire s’élève à 7.100,15 euros brut en comptant les indemnités de base et de fonction, soit 5.388 euros nets. A noter: le très convoité poste de président du Sénat est doté d’une prime de 7.057,55 euros. Selon la loi de prévision des finances 2014, ce poste de dépense représente 31 millions d’euros cette année, plus 11 millions d’euros pour la Sécurité sociale et les pensions.  Les sénateurs reçoivent chaque mois 6.037 euros nets pour leurs frais de fonction. A cette somme vient s’ajouter une carte permettant l’accès à l’intégralité du réseau SNCF, un remboursement de leurs frais de communications et de leurs déplacements en taxi à Paris, ainsi que de leurs frais d’hôtels dans la capitale. En 2014, le Sénat prévoit 107 millions d’euros d’indemnité de fonction, soit plus de 25.000 euros par mois et par sénateur.  Bercy a publié le détail de cette réserve, qui permet aux sénateurs de financer des projets dans leur circonscription, ce samedi 18 septembre. Chaque sénateur a le droit à un maximum de cinq collaborateurs. Pour les rémunérer, les élus reçoivent une enveloppe de 7.548,10 euros par mois. Dans les comptes du Sénat, cette dépense n’est pas distinguée des rémunérations de tout le personnel qui n’est pas sénateur. Ces trois dépenses représentent donc plus de 180 millions d’euros, soit un peu moins de trois euros par an et par Français. En prenant en compte les autres salaires des employés du Sénat et les frais d’administration, ainsi que les frais du jardin du Luxembourg et les revenus du musée, l’Etat a versé 323 millions d’euros en 2014.

 




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