Archive pour le Tag 'semestre'

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

« Grâce à l’inflation », les bénéfices du CAC 40 en forte hausse au premier semestre

Les entreprises du CAC 40 ont cumulé des bénéfices nets à plus de 81 milliards de dollars sur les six premiers mois de l’année 2023, soit une hausse de 15% sur un an, selon un décompte réalisé par l’AFP lundi. Les entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris sont portés par les hausses de prix, l’inflation restant prégnante ces derniers mois. Avec les résultats de quelques entreprises qui manquent encore on se rapproche des 100 milliards. À noter que dans le même temps la masse salariale des salariés autour de 1000 milliards sur un an) aura perdu environ 50 milliards sur deux ans.

De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net

Les résultats des principales banques françaises, qui affichent toutes un bénéfice net en augmentation (+5% pour le secteur), et de Legrand (+19%), publiés la semaine dernière, sont venus confirmer la tendance haussière observée le mois dernier. De janvier à juin 2022, les 38 entreprises de l’indice vedette de la Bourse de Paris ayant publié leurs comptes semestriels jusqu’ici avaient collectivement dégagé 71 milliards d’euros de bénéfice net part du groupe.

Lire aussi
Bourse : les indices américains font une pause après leur folle envolée des derniers mois

Le chiffre d’affaires global semestriel de ces 38 groupes cotés atteint quasiment 860 milliards d’euros, contre 825 milliards d’euros à la même période en 2022, soit une progression de 4%. A noter : le calcul de l’AFP ne prend pas en compte deux groupes, Pernod Ricard et Alstom. En effet, leurs exercices comptables décalés ne correspondent pas aux années civiles. Vivendi, remplacé au milieu d’année par Edenred au sein de l’indice de référence, a également été écarté de la liste.

Une tendance à la hausse à nuancer
Cette tendance générale à l’augmentation des chiffre d’affaires et des bénéfices s’explique par l’inflation. Et pour cause, les sociétés répercutent les hausses de coûts sur leurs prix. La hausse agrégée masque toutefois certains reculs. A l’image d’Eurofins : le géant des laboratoires d’analyse pâtit de l’après-Covid, avec un bénéfice en chute de 51% sur le premier semestre, à 151 millions d’euros pour un chiffre d’affaires en recul de 5,9% à 3,20 milliards d’euros, conforme au consensus des analystes de Factset et Bloomberg.

Total : un « petit » bénéfice de 5,7 milliards pour le premier semestre

Total : un « petit » bénéfice de 5,7 milliards pour le premier semestre

 

TotalEnergies peut dire ouf et merci à l’Assemblée nationale dont une  majorité s’est battue pour éviter de mettre en place une taxe sur les superprofits.  Pas étonnant que l’entreprise pour éviter trop de critiques sur l’ampleur de ses bénéfices ait décidé d’une petite ristourne de 0,20 € par litre de carburant pendant une période. Le pire c’est qu’une grande partie des bénéfices de l’année sera consacrée à l’inutile rachat par la société de ses actions pour un montant de 7 milliards ! (extrait du papier de la Tribune)

En effet en plein débat sur la taxation des « superprofits » liés à la guerre en Ukraine, TotalEnergies affiche des résultats exceptionnels. Porté par l’envolée mondiale des cours du pétrole et du gaz, son résultat net ajusté s’élève à 9,8 milliards de dollars, soit plus de 18 milliards sur le semestre, a communiqué l’entreprise ce jeudi. « C’est presque un record », relève Ahmed Ben Salem, analyste oil and gas chez Oddo BHF. De fait, la crise actuelle lui permet d’engranger des recettes mirobolantes, et d’exploser ses bénéfices.

« Les effets de l’invasion de l’Ukraine par la Russie sur les marchés énergétiques se sont poursuivis au deuxième trimestre, les prix du pétrole dépassant les 110 dollars le baril en moyenne sur le trimestre », a commenté le PDG Patrick Pouyanné, cité dans un communiqué.

La major a néanmoins souscrit dans ses comptes du deuxième trimestre une nouvelle provision de 3,5 milliards de dollars, liée à l’impact potentiel des sanctions internationales sur la valeur de sa participation dans le groupe russe Novatek (dont le groupe tricolore détient 19,4% des parts). Mais même en prenant en compte cet élément exceptionnel, le résultat net de l’entreprise atteint toujours 5,7 milliards de dollars, soit plus qu’un doublement par rapport au second trimestre de 2021.

De quoi donner raison à Patrick Pouyanné, qui assurait fin mars que l’exposition du groupe à la Russie était finalement « très gérable ». De fait, aux quatre coins du globe, l’entreprise continue sur sa lancée après ses profits records de 16 milliards de dollars sur l’année 2021 (soit les plus élevés depuis au moins quinze ans). Bref, loin de voir sa situation financière se fragiliser, le géant français des hydrocarbures gagne toujours beaucoup d’argent.

 

Cette santé plus que solide lui permet de relever son objectif de rachats d’actions, et de maintenir la hausse des dividendes que la direction avait promise aux actionnaires. « Le groupe avait planifié 4 milliards de rachats d’actions cette année. Mais la réalité a dépassé les attentes avec la flambée des prix des combustibles fossiles », note Ahmed Ben Salem. Résultat : TotalEnergies « a déjà racheté 3 milliards sur le premier semestre de l’année », et annoncé 2 milliards supplémentaires sur le prochain trimestre. « Si cela continue jusqu’à la fin de l’année, on sera plutôt autour de 7 milliards ! », estime l’analyste.

 

Le prix des matières devrait se tasser second semestre ?

Le prix des matières devrait se tasser second semestre ?

La hausse des prix des matières premières se poursuit depuis le début de l’année et risque de gonfler l’inflation. Les tensions sont liées à un décalage entre la reprise rapide de la demande et l’offre qui jusqu’ici ne suit pas. Toutefois, un « atterrissage » des prix au second semestre devrait avoir lieu, selon l’économiste Philippe Chalmin.

A l’occasion de la 35e édition du rapport de référence CyclOpe sur les matières premières qu’il co-dirige, Philippe Chalmin relève que « ces années 2020/2021 ont été marquées par la crise économique la plus forte que le monde ait connue depuis la Seconde guerre mondiale ».

Pourtant, dans un note récente, « la banque Goldman Sachs a avancé l’idée d’un nouveau « super cycle » sur les marchés des commodités », c’est-à-dire d’une hausse durable des prix, relève le rapport co-dirigé par Yves Jégourel, professeur à l’Université de Bordeaux.

 « Nous anticipons un réajustement des marchés à la baisse », précise Philippe Chalmin.. A titre d’exemple, le baril de Brent serait à 55 dollars en moyenne en 2021, l’once d’or à 1.850 dollars, la tonne de cuivre à 7.500 dollars, le boisseau de blé à 6 dollars, celui de soja à 11 dollars.

Une certitude, pour les auteurs du rapport rédigé par des universitaires et des acteurs du marché: « La Chine sera encore en 2021 le facteur déterminant de l’évolution de marchés mondiaux qui resteront marqués par leur profonde instabilité ». Donc rien n’est vraiment sûr quant à la volatilité des prix des matières premières.

600 000 emplois supprimés au premier semestre et autant à attendre début 2021

600 000 emplois supprimés au premier semestre et autant à attendre début 2021

 

 

Alors que le système de chômage partiel agit comme une sorte de bouclier contre les licenciements, malgré tout, nombre d’entreprises ajuste leurs effectifs. Ainsi depuis le début de l’année 600 000 emplois ont été supprimés. On sait que le système de chômage partiel doit prendre fin presque partout à la fin de l’année. Conclusion, le processus d’allègement des effectifs va s’amplifier début 2021.

Un phénomène incontournable quand on sait qu’il va manquer en 2021 5 % de croissance par rapport à 2019. Cette baisse de 5 % du PIB se traduit mécaniquement par une hausse supplémentaire du chômage de l’ordre d’un million . D’où évidemment l’inquiétude particulière des ménages qui sont essentiellement sensibles à cet indicateur qui va peser sur le pouvoir d’achat et qui amène ceux qui le peuvent à privilégier l’épargne plutôt que la consommation.

 La seule question qui se pose est de savoir si le pouvoir actuel est en capacité de réinstaller la confiance pour faciliter la consommation premier soutien de la croissance puisque les investissements et les exportations sont eux nettement à la traîne.

Sanofi : un vaccin au premier semestre 2021 ?

  Sanofi : un vaccin au premier semestre 2021 ?

Tandis que certains  industriels américains, britanniques mais aussi chinois annoncent chaque semaine la sortie imminente d’un vaccin chez Sanofi il semble qu’on soit beaucoup plus prudent sur les perspectives d’un calendrier réaliste. L’objectif est en effet de parvenir à la sortie d’un vaccin pour le premier semestre 2021. En soi déjà une performance en regard des méthodologies habituelles. « Nous sommes un peu plus lents mais nous sommes plus susceptibles de réussir », a confirmé Paul Hudson, le directeur général de Sanofi.

« Notre probabilité d’obtenir une efficacité du vaccin de plus de 70% est probablement supérieure à celle de qui que ce soit d’autre » a assuré Paul Hudson lors d’un point presse en amont d’une journée pour les investisseurs du groupe ce mardi 23 juin.

Sanofi n’est pas le seul à prétendre à trouver rapidement un vaccin. D’autres laboratoires ont déjà débuté les essais cliniques, dont la biotech américaine Moderna, qui compte entrer dans la phase III en juillet. De même, le géant britannique AstraZeneca et l’université d’Oxford ont indiqué de leur côté attendre des résultats cet automne sur l’efficacité du vaccin qu’ils développent conjointement.

Face à cela, Sanofi reste tout de même confiant puisque le laboratoire considère être « le seul vaccin dans la course qui offre une plateforme prouvée, qui fonctionne à grande échelle ».

Plus précisément, Sanofi travaille au développement de deux vaccins contre le Covid-19. Le premier est développé avec GSK, le géant britannique de l’industrie pharmaceutique. Il utilise la technologie dite de l’ADN recombinant, utilisée pour un vaccin antigrippal. C’est ce vaccin, dont la capacité de production pourrait atteindre un milliard de doses par an, qui devrait être disponible au premier semestre de 2021.

Le second vaccin est élaboré avec l’Américain Translate Bio, une biotech cotée au Nasdaq qui développe des médicaments à base d’ARN messager. Sanofi a d’ailleurs annoncé ce mardi renforcer sa collaboration avec Translate Bio pour la prévention des maladies infectieuses. L’essai clinique doit débuter d’ici la fin de l’année pour une potentielle approbation au second semestre 2021. Le laboratoire français affirme pouvoir produire entre 90 et 360 millions de doses de ce vaccin chaque année.

Au total, l’OMS comptabilisait en mai plus de 100 projets de vaccins contre le Covid-19 en lice dans le monde. L’OMS classe la centaine de projets en cours dans huit catégories différentes, qui correspondent à des types de vaccins éprouvés ou au contraire expérimentaux.

 

Croissance Allemagne : un tassement économique limité au premier semestre ou au-delà ? (Bundesbank)

Croissance Allemagne : un tassement économique limité au premier semestre ou au-delà ? (Bundesbank)

Comme nombre d’institutions internationales ou nationales, la Bundesbank utilise la méthode Coué en espérant que l’économie pourrait reprendre un peu de dynamisme lors du second semestre. Pour l’instant les projections font apparaître une croissance qui pourrait être limitée à 1 % en 2019. En cause, le ralentissement mondial qui pèse sérieusement sur des exportations allemandes. Il faut ajouter les menaces des États-Unis concernant l’importation des automobiles allemandes. La Bundesbank estime que rien n’indique que le tassement incontournable au premier semestre se poursuivra lors du second. Le problème c’est que rien n’indique le contraire. La vérité c’est que la plupart des institutions économiques et les gouvernements ne disposent d’aucune visibilité sur ce qui pourrait se passer après juin. Il est fort peu probable que l’économie se redresse au cours du second semestre et la croissance pourrait s’inscrire dans une tendance très molle. On n’en peut non plus écarter l’hypothèse de l’éclatement d’une bulle qui entraînerait de manière systémique les autres dimensions financières et économiques. Ce qui paraît à peu près certain c’est un fort ralentissement des échanges internationaux liés en particulier au tassement de la demande en Chine et évidemment aux conséquences des conflits commerciaux non seulement entre les États-Unis et la Chine mais aussi entre l’Europe et les États-Unis. Pour compenser ce phénomène la plupart des gouvernements comptent  sur une reprise de la consommation mais qui se heurte à la faiblesse d’augmentation des pouvoirs d’achat aussi au phénomène de la des consommations volontaires.

 

Le déficit budgétaire recule au premier semestre

Le déficit budgétaire recule au premier semestre

 

 

Un tout petit recul du déficit au premier semestre essentiellement dues à des mécaniques comptables. Cependant un recul annoncé à grand renfort de trompettes sans doute pour rassurer Bruxelles. La deuxième partie de l’année sera autrement plus difficile avec le recul des rentrées fiscales dues au tassement de la croissance ; Il faut noter que par ailleurs les dépenses n’évoluent guère. En gros que les efforts de l’Etat sont très marginaux ; Concernant les dépenses, au 30 juin, elles s’établissaient à 199,9 milliards d’euros contre 201,5 milliards un an plus tôt. Cette évolution recouvre une quasi-stabilité des dépenses du budget général (à 171,6 milliards d’euros contre 172 milliards à fin juin 2017) et une baisse des prélèvements sur recettes (28,3 milliards d’euros, en amélioration de 1,2 milliard). Bercy explique cette situation par « l’effet notamment du remplacement d’une partie de la dotation globale de fonctionnement des collectivités territoriales [et] par le transfert d’une fraction de TVA aux régions depuis le 1er janvier 2018 ».

À la même date, les recettes s’élevaient à 159,4 milliards d’euros, contre 160,2 milliards à fin juin 2017. Les recettes fiscales nettes ont diminué de 2,3 % à périmètre courant, soit 3,5 milliards d’euros de moins par rapport à la fin juin 2017. Cette situation est liée à la transformation de l’impôt de solidarité sur la fortune (ISF) en impôt sur la fortune immobilière (IFI). (Un petit cadeau de 3 milliards de la part de Macron aux plus fortunés soumis à l’ancien ISFF)Les recettes non fiscales s’inscrivent quant à elles en hausse de 3,6 milliards d’euros par rapport au 30 juin 2017, notamment du fait de l’encaissement plus précoce du dividende versé par la Banque de France.




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol