Archive pour le Tag 'semblant'

La BCE fait semblant d’ignorer l’inflation

La BCE fait semblant d’ignorer l’inflation

 

L’inflation sans la croissance ? Ce pourrait bien être le danger pour l’Europe. La plupart des experts ont affirmé que le risque d’inflation en Europe était inexistant en raison de la volonté de la banque centrale de maintenir une très généreuse distribution de liquidités à taux zéro voire négatif.

Le problème est que l’inflation ne dépend pas uniquement des banques centrales mais aussi de la remontée des coûts de production et à terme des biens de consommation. C’est déjà le cas en matière d’énergie et d’une façon plus générale des matières premières. C’est le cas aussi des produits agricoles. À noter aussi la hausse des taux d’intérêt jusqu’à 1,5 % pour les prêts à 10 ans aux États-Unis.

L’énorme  décalage entre la masse monétaire et la richesse mondiale appellera nécessairement des ajustements qui passeront par l’inflation. Cela d’autant plus que des masses de liquidités viennent nourrir des bulles financières potentielles qui pourraient bien éclater.

La BCE avait fait savoir qu’elle ne resterait pas les bras croisés et agirait pour empêcher une contagion « pas souhaitable » de ces tensions aux taux de la zone euro, selon sa présidente Christine Lagarde.

La banque centrale européenne va continuer sa politique de rachat d’actifs pour permettre aux Etats d’emprunter davantage. Politique monétaire accommodante ne doit pas être remise en question, a souligné Mme Lagarde, car « les perspectives économiques à court terme restent incertaines », compte-tenu de la dynamique de l’épidémie et du déploiement de la vaccination plus lent que prévu.

« Le PIB devrait à nouveau se contracter au cours du premier trimestre de l’année », a prédit Mme Lagarde mais l’institution de Francfort continue de tabler sur un net rebond de l’activité en zone euro sur le reste de l’année pour laisser ses prévisions de croissance quasi-inchangées : 4% en 2021, 4,1% en 2022 et 2,1% en 2023.

L’inflation en zone euro n’est pas encore inquiétante, elle  se limita 0,9 % en janvier et février. Mais le problème pour l’Europe c’est qu’on pourrait cumuler une augmentation des prix avec une croissance maladive contrairement par exemple aux États-Unis ou encore à la Chine

Croissance : la BCE fait semblant d’abaisser ses prévisions pour 2020 et 2021

Croissance : la BCE fait semblant d’abaisser ses prévisions  pour 2020 et 2021

 

La Banque centrale européenne semble surtout se signaler par son immobilisme. On attendait beaucoup d’elle afin qu’elle manifeste comme d’autres banques centrales son intention de vraiment soutenir l’économie face au krach qui se prépare. La BCE n’a pas dit grand-chose elle a même fait semblant de rectifier ses perspectives économiques pour les diminuer de 0,3 % pour cette année.

Des projections complètement obsolètes dans la mesure où les conséquences probables de la crise actuelle amèneront la destruction de toutes croissance. En gros la zone euro va perdre les 1 % prévus en 2020 et tutoyer la stagnation voir la régression dans certains pays. Ce sera notamment le cas de la France mais sans doute aussi celui de l’Allemagne encore plus affectée par le choc en baisse des échanges internationaux. Dans la croissance a diminué de moitié.- La banque centrale européenne revoit donc a minima la correction de ses perspectives économiques.

La BCE s’attend maintenant à une croissance de l’économie de la zone de 0,8% cette année, contre 1,1% prévu antérieurement, et de 1,3% pour l’année prochaine, contre 1,4%. L’institut d’émission a confirmé sa prévision de croissance pour 2022, à +1,4%. Christine Lagarde, présidente de la BCE, a déclaré que les risques pesant sur ces perspectives étaient “clairement à la baisse” et que l’épidémie de coronavirus avait ajouté un élément négatif “significatif”.

“La croissance en zone euro devrait reprendre son essor à moyen terme”, a-t-elle ajouté lors de la conférence de presse qui a suivi la réunion de politique monétaire au cours de laquelle la BCE a laissé ses taux directeurs inchangés. Les projections d’inflation sont restées inchangées à 1,1%, 1,4% et 1,6%.

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

Brexit: l’UE fait semblant de faire des concessions à Theresa May !

 

Un vrai jeu de dupes en vérité que cette pseudo négociation entre Theresa May et la commission européenne. L’union économique fait semblant d’avoir fait des concessions à Theresa May et laquelle claironne qu’elle a obtenu de nouveaux avantages. L’objectif pour Theresa May est de tenter de persuader quelques parlementaires supplémentaires pour signer l’accord de transition élaborée entre la Grande-Bretagne et l’union économique. En fait, il n’y a guère de changement par rapport à ce premier document sinon qu’on affirme que les mesures concernant l’épineuse question de la frontière irlandaise ne constitue pas un piège et qu’on cherchera ultérieurement un accord plus définitif. En fait,  ce qui déjà était prévu dans l’accord initial. Le représentant britannique fait monter la mayonnaise en sur valorisant cettte pseudo négociation «Ce soir à Strasbourg, la première ministre a obtenu des changements légalement contraignants qui renforcent et améliorent l’accord de retrait et la déclaration politique», affirmait David Lidington, appelant les députés britanniques à voter l’accord lorsqu’il leur sera représenté mardi. Il s’agit en particulier de nouvelles garanties sur le «backstop» – le dispositif controversé qui maintiendrait le Royaume-Uni dans une union douanière avec l’UE pour éviter une frontière en Irlande. Celles-ci devaient prendre la forme de deux documents clarifiant que le Royaume-Uni ne pourrait être piégé indéfiniment par l’UE dans ce mécanisme et lui permettant de solliciter un arbitrage extérieur en cas de désaccord. Des modifications cosmétiques destinées à rassurer les députés récalcitrants. En Chine responsable politique Theresa May a quand même préparé ses arrières pour le cas où le vote du Parlement serait négatif. En cas de nouveau rejet parlementaire de son accord, May a promis aux députés un vote, mercredi, pour ou contre une sortie sans accord («no deal») le 29 mars.  Si les députés écartent un «no deal» à la fin mars, ils auraient ensuite, le même jour ou le lendemain (jeudi), la possibilité de voter sur un report de la date du Brexit. La première ministre a évoqué une «courte extension» de deux à trois mois. La vérité c’est que les Britanniques pris au piège de leur référendum cherchent maintenant à gagner du temps. Ceci vaut également pour les breaks si peur qui commence à s’inquiéter des conséquences économiques d’une rupture avec l’union économique.

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Baisse du pétrole : un semblant d’accord

Un semblant d’accord concernant la production de pétrole pourquoi ? D’abord parce que l’OPEP a  simplement décidé de ramener sa production à 33 millions de barils par jour contre 33,24 millions actuellement. Or la demande estimée l’OPEP en 2017 est précisément de 33 millions. La demande ne pourra l’offre ne pourra donc pas peser sur la demande et faire remonter les prix. D’autant qu’on n’est pas du tout certain que chacun des membres de l’organisation de producteurs respectera les niveaux de production qui lui sont théoriquement attribuées. Il sera intéressant pour mesurer l’impact de cette décision d’une part de scruter le l’ampleur du tassement économique prévu en 2017 et qui inquiète le FM,I aussi de mesurer l’évolution des réserves pétrolières américaines .L’OPEP a décidé théoriquement mercredi de baisser légèrement sa production de pétrole, prenant une première mesure de ce type depuis 2008, l’Arabie saoudite et l’Iran mettant de côté leurs différends au vu de la pression qu’exercent le bas niveau des cours du brut sur les finances de nombre de membres du cartel. « L’OPEP a pris une décision exceptionnelle aujourd’hui (…) après deux ans et demi, l’OPEP a atteint un consensus pour piloter le marché », a déclaré le ministre du Pétrole iranien Bijan Zanganeh, qui fut à de nombreuses reprises en opposition frontale avec son homologue saoudien lors de précédentes réunions. « Nous avons décidé de faire baisser la production d’environ 700.000 barils par jour », a souligné Bijan Zanganeh. Ce faisant, l’OPEP rétablirait des plafonds de production abandonnés il y a un an. L’OPEP déterminera les niveaux de production pour chacun de ses membres à l’occasion de sa prochaine réunion ministérielle, qui aura lieu le 30 novembre à Vienne. A cette occasion, l’OPEP pourrait inviter les pays non-membres du cartel, Russie en tête, à participer aux efforts de rééquilibrage du marché pétrolier. À la suite de l’annonce de l’accord sur la baisse de la production, les cours du brut se sont envolés de quelque 5%, avec un Brent qui est repassé au-dessus des 48 dollars. A ce niveau, il est encore plus de deux fois inférieur à son dernier, remontant à la mi-2014, de plus de 100 dollars le baril. Pris de court par cet accord, nombre d’experts pétroliers veulent connaître les détails de l’accord avant de se prononcer sur son efficacité. « Nous ne savons pas encore qui va produire quoi. Je veux entendre de la bouche du ministre du Pétrole iranien que le pays renonce à retrouver ses niveaux de production d’avant les sanctions », a déclaré Jeff Quigley, directeur des marchés énergétiques chez Stratas Advisors. « S’agissant des saoudiens, cela va à l’encontre de leur discours traditionnel. » Mardi, l’Arabie saoudite et l’Iran avaient pratiquement réduit à néant l’espoir d’un accord dès cette semaine à Alger sur une limitation de la production pétrolière de l’OPEP, Téhéran ayant rejeté une proposition de Ryad consistant à plafonner la production iranienne en échange d’une réduction de l’offre saoudienne. Les cours du pétrole avaient d’ailleurs plongé mardi de près de 3% en raison du sentiment que les positions saoudiennes et iraniennes restaient trop éloignées. En avril déjà, la rivalité entre les deux pays avaient fait capoter une précédente tentative de gel de la production. Le ministre saoudien du Pétrole, Khalid al Falih, a cependant déclaré mardi que l’Iran, le Nigeria et la Libye seraient autorisés à produire « à des niveaux maximum qui font sens » dans le cadre d’un éventuel accord. Cette déclaration a été une inflexion de la position saoudienne alors que Ryad excluait jusqu’à présent de réduire sa production si tous les autres producteurs, OPEP et non-OPEP, n’en faisaient pas de même. L’Iran, qui a entrepris de redresser sa production depuis la levée de sanctions occidentales à son encontre en janvier, accepterait de la plafonner « à près de quatre millions de barils par jour » en cas d’accord, a dit Bijan Zanganeh mercredi. Elle stagne à 3,6 millions de bpj depuis trois mois, soit quasiment son niveau antérieur aux sanctions occidentales. Les économies saoudienne et iranienne reposent fortement sur le pétrole mais l’Iran souffre moins de la chute de moitié des cours depuis mi-2014 du fait de la levée des sanctions à son encontre et le pays pourrait afficher une croissance économique de près de 4% cette année, selon le Fonds monétaire international (FMI). L’Arabie saoudite est en revanche confrontée à une situation de déficit budgétaire, lequel a atteint l’année dernière le niveau record de 98 milliards de dollars, liée à la stagnation de son économie. Elle a été contrainte de réduire les salaires des fonctionnaires. De loin le premier producteur de l’OPEP, l’Arabie saoudite extrait plus de 10,7 millions de barils par jour, un niveau similaire à ce produisent la Russie et les Etats-Unis. Ensemble, ces trois pays représentent un tiers de la production mondiale.

(Avec Reuters)

Hollande fait semblant de menacer Macron

Hollande fait semblant de  menacer  Macron

Beaucoup d’observateurs de grands médias ont considéré que le président de la république lors de son allocution du 14 juillet avait adressé une sérieuse menace à Macon. Certains attendaient même que François Hollande annonce la démission du ministre de l’économie. En réalité rien de tout cela, tout juste une petite remontrance destinée surtout à apaiser la colère de Valls qui clairement demande la démission de Macron. En fait Hollande ménage Macron. Le  président de la république considère en effet que Macron n’osera pas se présenter contre lui en 2017. Du coup François Hollande ne veut pas se priver de la popularité de Macron et de la modernité qu’il incarne ; pour François Hollande, Macron ne constitue pas un danger direct. Il en va différemment pour Valls qui se trouve en concurrence directe avec Macron pour se poser en successeur de François Hollande soit en 2017 si Hollande renonce à se présenter, soit en 2022. On comprend que Manuel Valls soit furieux de l’absence de détermination de François Hollande pour mettre fin aux incartades de Macron. Cependant Hollande serait affaiblie s’il décidait de démettre Macron relativement populaire dans l’opinion (50 % de popularité pour Macron et seulement 20 % pour Valls). Du coup il ne faut pas s’étonner si le propos du chef de l’État était aussi ambigu quand précisément on l’interrogeait lors de son interview du 14 juillet à propos de Macon :  »Emmanuel Macron, il m’accompagne depuis 2012 comme conseiller puis comme ministre de l’Economie. Il a mené des réformes, il en mène encore. Il a des idées, il veut rencontrer les citoyens, et là dessus c’est utile. Il faut toujours aller à la rencontre des autres, proposer des idées nouvelles. Mais il y a des règles dans un gouvernement. La première règle c’est la solidarité, l’esprit d’équipe, c’est défendre le bilan, c’est d’être à plein temps dans sa tâche. Il y en a une deuxième, dans un gouvernement, il n’y a pas de démarche personnelle, encore moins présidentielle, il y  a tout simplement servir jusqu’au bout. C’est une belle mission d’être au gouvernement de la France. C’est la plus grande mission pour un responsable. Respecter ces règles, c’est rester au gouvernement, ne pas les respecter, c’est ne pas y rester », a-t-il prévenu. Et d’ajouter : « si les règles ne sont pas respecter, il y aura les conséquences que je viens d’indiquer ». Notons que c’est la troisième fois que François Hollande s’exprime sur le sujet avec la même constance dans l’ambiguïté, une ambiguïté qui rend fou manuel Valls.

Retraites chapeau : Macron fait semblant de menacer !

Retraites chapeau : Macron fait semblant de menacer !

Encore une promesse qui ne sera pas tenue. Surtout de la part de Macron ancien banquier. Ce n’est pas la première menace mais pas la dernière, toujours auusi vaine. La consanguinité finance-économie, politique s’oppose à toute réforme d’envergure en matière de finances et de rémunérations des patrons ; La meilleurs preuve c’est que Hollande a dû se coucher devant le lobby bancaire pour faire une fausse réforme qui permet donc aux banques de spéculer avec l’argent des dépôts comme avant et aux dirigeants de se rémunérer grassement.  Lors des questions au gouvernement mardi 18 novembre, Emmanuel Macron crée la surprise en se prononçant pour la suppression des retraites-chapeau, qui permettent à certains patrons de bénéficier de millions d’euros provisionnés par leur entreprise pour leurs vieux jours. C’est celle accordée à Didier Lombard, ex-patron de France Télécom, qui a remis le sujet sur le devant de la scène : près de 350 000 euros de retraite annuelle. Or, en 2007, année de la décision, la participation publique dans France Télécom s’élève encore à 27 %, ce qui donne aux représentants de l’État au conseil d’administration la possibilité de s’exprimer sur le sujet. Circonstance aggravante : Didier Lombard n’est pas parti de son entreprise sous les vivats, mais contre son gré. Il ne s’agissait donc nullement de retenir un personnage d’exception. Son successeur, Stéphane Richard, a au contraire eu l’élégance de se prononcer publiquement contre ce type d’avantages. Emmanuel Macron, donc, prétend supprimer les retraites-chapeau dans leur ensemble, alors qu’elles se pratiquent dans des entreprises dans lesquelles l’État est actionnaire, comme GDF Suez ou France Télécom devenue Orange. Il ferait mieux de commencer par là ! De plus, il se pare de pouvoirs qu’il ne peut nullement exercer, comme l’explique Pierre-Henri Leroy, président de Proxinvest, agence française de gouvernance d’entreprise : « Avant de vouloir interdire les retraites-chapeau, ce qui revient à peu près à vouloir interdire le mauvais temps, il fallait commencer par avoir le courage de faire une vraie réforme financière, au lieu de caler devant les desiderata des banques. Cela aurait été un premier pas, un premier acte d’autorité. Aujourd’hui, des propos pareils font rire tout le monde. »

 

La BCE fait semblant d’agir

La BCE fait semblant d’agir

 

La BCE a décidé d’injecter 1000 milliards de liquidités supplémentaires mais pour quoi faire ? Pour les banques qui ne n’ont pas besoin et pas pour les Etats qui, eux, croulent sous le poids de la dette. En fait la BCE attend encore pour racheter la dette des Etats, elle attend quoi ? La déflation. Les marchés sont quand même contents, on va pouvoir spéculer pendant quelques jours mais cela ne changera rien à la donne économique européenne.  La BCE a décidé, ce jeudi, d’injecter 1000 milliards d’euros de liquidités supplémentaires dans le circuit monétaire de la zone euro pour soutenir la croissance. «C’est la nouvelle du jour: l’accord unanime du Conseil pour se donner un objectif chiffré d’augmentation de la taille du bilan de la BCE», estiment les économistes de Barclays Capital. Le Conseil des gouverneurs s’est également mis d’accord à l’unanimité pour demander aux équipes de la BCE de «préparer, en temps voulu, de nouvelles mesures à mettre en œuvre, si nécessaire». C’est une étape de plus vers «l’assouplissement quantitatif» à l’américaine (QE en anglais), réclamé depuis des mois par les marchés.   Cette technique de politique monétaire largement utilisée au Japon, aux États-Unis et au Royaume-Uni consiste à acheter des dettes publiques en échange de monnaie nouvellement créée par la Banque centrale. Elle n’a jamais été mise en œuvre dans la zone euro, où le financement monétaire des États est strictement interdit par le traité de Maastricht. «Il n’y a pas de problème légal si nous restons dans le cadre du mandat», a précisé Mario Draghi. Sans être révolutionnaires, ces deux annonces ont suffi à faire passer les Bourses européennes dans le vert, et à faire baisser l’euro à 1,24 dollar, son plus bas niveau depuis août 2012. Mais tel n’était pas l’objectif de «Super Mario» qui tenait sa dernière conférence de presse mensuelle dans «l’Eurotower», la BCE déménageant ces jours-ci dans un gratte-ciel ultramoderne, édifié sur les bords du Main. Le président de la BCE cherchait surtout à dissiper les rumeurs de fronde au sein l’institution monétaire. Il a insisté sur «l’unanimité» qui a prévalu au Conseil des gouverneurs ce jeudi. A l’entendre, les deux annonces du jour ont été signées donc validées par le «faucon» Jens Weidmann, le banquier central allemand, qui n’a pas toujours été d’accord avec Mario Draghi, notamment sur les achats de dettes publiques. La BCE a prévenu qu’elle ne franchirait le Rubicon qu’à deux conditions: si ses mesures d’achats d’actifs décidées jusqu’ici ne portent pas leurs fruits ; si l’inflation continue de baisser. Ces deux conditions ne sont pas réunies aujourd’hui. Il faudra attendre plusieurs mois pour décider l’assouplissement quantitatif interviendrait au plus tôt au premier semestre 2015. «Les programmes d’achats d’actifs annoncés jusqu’ici par la BCE ne permettront pas d’augmenter son bilan de 1 000 milliards d’euros», estiment les experts de Barclays.  Ils permettraient tout au plus d’injecter 500 milliards d’euros d’argent frais. Seuls les achats de dettes souveraines permettraient d’atteindre l’objectif de que s’est fixé la BCE. Et de faire baisser l’euro en deçà de 1,20 dollar. C’est le pari que font les marchés.

 

Pour Bruxelles, la France faat semblant de réviser son budget

Pour Bruxelles, la France faat semblant de réviser son budget

 

Une véritable opération de dupes, la France. Bruxelles gronde la France, la France fait semblant de réviser son budget et Bruxelles donnera l’impression d’être satisfaisait. Au final tout le monde est perdant. La France qui perd en crédibilité et Bruxelles perd en cohérence. En fait des fausses économies en intégrant d’ hypothétiques baisses de taux d’intérêt, de lutte contre la fraude fiscale et une ristourne de Bruxelles sur la cotisation de la France. À y regarder de près, Bercy réalise une opération qui aura au moins le mérite de ne pas froisser la majorité. Car l’effort de 3,6 milliards ne s’obtient ni par des réformes structurelles, ni par des économies supplémentaires. Le chef de l’État ne risque donc pas de nouvelle bronca dans les rangs parlementaires, comme il a dû le subir sur les mesures d’économies sur la famille. Le gouvernement compte surtout sur quelques «bonnes nouvelles». Et de citer les «moindres charges d’intérêt» de la dette «dans un contexte de baisse continue des taux depuis l’été», ce qui permettra de réduire le coût de la dette de 400 millions par rapport aux prévisions. La contribution française au budget européen devrait, quant à elle, être inférieure de 300 à 600 millions par rapport à ce qui est inscrit dans le budget 2015. Par ailleurs, souligne Michel Sapin, le gouvernement a décidé d’«accélérer et renforcer la lutte contre la fraude et l’optimisation fiscale». Il en attend 900 millions de recettes en plus. Quelque 500 millions supplémentaires viendront de la non-déductibilité de l’impôt sur les sociétés de certaines dispositions, 300 millions de ressources supplémentaires des collectivités locales (venant par exemple de la taxe de séjour ou encore la taxe sur les parkings). Le reste se partagerait entre une réévaluation à la baisse du coût du crédit d’impôt compétitivité emploi (CICE) et 350 millions «d’autres mesures» à caler. La plupart des dispositions de ce paquet figureront dans la loi de finances rectificative qui devrait être présentée le 12 novembre en Conseil des ministres. Si la dimension réformatrice de ces annonces n’est pas évidente, le ministre des Finances estime néanmoins qu’elles permettent «de présenter un ajustement structurel budgétaire (qui ne tient pas compte des aléas de la conjoncture) supérieur à 0,5 point de PIB en 2015», contre 0,2 point prévu jusqu’à présent. Alors que la Commission peut s’exprimer mercredi si elle estime qu’il y a un manquement au pacte de stabilité, précisément sur ces réformes de structure, Michel Sapin estime que la France est désormais «en ligne avec nos règles communes et les flexibilités qu’elles contiennent». Et le ministre de conclure: «Je ne doute pas que les éléments que nous précisons aujourd’hui permettront à la Commission d’apprécier l’effort réalisé par la France en 2015.» Selon Le Monde , les nouveaux efforts annoncés satisferaient Bruxelles qui ne devrait pas sanctionner Paris d’un «avis négatif».

 




L'actu écologique |
bessay |
Mr. Sandro's Blog |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | astucesquotidiennes
| MIEUX-ETRE
| louis crusol